« Ma … connerie ? Parce que tu crois que ce genre de choses n’ont pas d’importance pour moi ? Je suis quoi ? Une Mather ? Tu me parles de chacune des sombres catins que tu fous dans ton lit, peut-être ? » J’avais les larmes aux yeux de colère et je restais là à l’observer droit dans les yeux décontenancée. Mais je ne pouvais plus me contenir. « T’es jaloux ou quoi ? Et puis tu mens en plus, je suis sûre que t’en as parlé à Zeus dès que tu l’as su, alors tes histoires de preuves tu peux te les mettre où je pense ! » balançais-je. Mais Zeph va plus loin encore. Je le toise d’un regard noir. Glacial. Des larmes se mettent à couler de mes yeux et j’acquiesce lentement désemparée « D’accord. Dans ce cas on se retrouvera en enfer. Tu me brises le coeur, Zeph … » Je lui tournais le dos, commander un verre de scotch que je bu d’une traite. Je ne le regarde pas s’en aller, il m’a fait trop de mal.


@Franklin Z. De Spoelberch

Je regarde une blonde déboulé en criant à l'abordage, je fronce le regard en rigolant. Ok il y a des gens bizarre. Il faut que certaines personnes arrêtent ce qu'on appelle l'alcool, ou même la drogue, ou je ne sais pas quelle substances illégales qu'ils ont pris. C'est pas bon. Je m'approche d'Elisa en souriant, j'étais content qu'elle soit parmi nous. IL fallait qu'elle respire et se laisse aller. Le Spring Break c'est parfait, puis regardez vous même ce paysage magnifique, ce temps chaud. Loin de Boston, loin des bâtiments, de l'ambiance la bas. Loin des problèmes. J'ai l'impression qu'ici tout est plus simple. Peut-être parce que maintenant, je suis en couple avec Aymalyne et qu'on a réussis à mettre nos soucis de côtés et qu'on se donne une nouvelle chance. "BA figure toi qu'elle est ici avec moi aujourd'hui." Je souris, c'est vrai que je ne lui ai toujours pas présenter Aymalyne, elle avait déjà vu des photos d'elle quand j'étais en couple. Car elle m'avait demandé pourquoi j'étais aussi désespéré il y a des années. Je lui avais montré le couple qu'on formait, les photo qu'on avait pris ensemble après que j'avais eu l'idée de lui demander sa main. Bref on s'en fous. Le passé c'était le passé, j'avançais dans le présent maintenant. Je la regarde de haut en bas en fronçant le regard. "Ta robe est très belle et te va très bien. Allez c'est les vacances! Tout le monde est à poil limite toute la journée. On s'en fous de la taille de ta robe actuellement..." Je souris, puis elle me dit qu'elle cherche son cousin. Avant de trouver quelqu'un ici il faut s'accrocher. Tout le monde s'amuse, tout le monde saute dans la piscine, tout le monde boit. Mais bon être au  bar ça aide pour trouver les gens car arriver à un moment tout le monde s'y dirige après tout. "Ton cousin? Ah Côme. Euh non je crois pas l'avoir vu..." J'hausse les épaules en prenant les boissons dans ma main. "Bon aller.. Viens je vais te faire rencontrer Ayma." Je lui prend le bras et on se dirige vers Aymalyne qui était assise sur un transat, enfin plus allongé prenant un bain de soleil. "Princesse! Je te présente, Elisa, ma petite soeur de coeur. Bon que je considère clairement comme ma petite soeur. Elisa, voici Aymalyne dont je te parle tant." Je souris, j'étais content d'enfin la présenter à ma petite amie. Surtout qu'elle sait tout du fait que j'ai merdé il y a 6 ans...

T’es pas soirées, toi non. Tu ne sais même pas pourquoi t’es là à ce spring break. Tu entends cette musique infernale, ces cris incessants à l’extérieur. Mais tu guettes, cette odeur, l’Odeur avec un grand O. Celle de la nourriture, la bouffe. Tu ne cherches que le buffet, à cette soirée. Manger, retourner dans ta chambre jouer à ta console, sur tes oreilles, un casque suffisamment insonorisé pour ne pas entendre des dindes complètement bourrées s’éclater sous ta fenêtre mal isolée. Y’en a de la dinde partout. Des culs, mon gars, partout. Tu avances, les yeux baissés, vers le buffet. Tu retournes en marche arrière les mains chargées de ton repas de la soirée. La tête en direction de tes précieux, tu ne regardes pas où tu marches. Tu ne la vois pas, la meuf (Colombe). Celle dans qui tu écrases tes petits toasts contre sa peau bronzée. Merde ! Tu constates une mine déconfite que merde. Mes toasts ! Ton repas est gâché. Tu prêtes à peine attention à cette fille beaucoup trop belle ressemblant étrangement aux dindes que t’amuses à critiquer sans avouer être attiré par elles.

IN

Le Spring Break avait débuté depuis maintenant quelques jours. J'avais eu la chance de commencer le voyage une semaine plus tôt en partant pour une petite croisière avec les membres de ma confrérie et leurs invitées. Bulle m'avait accompagnée durant la croisière et j'avais ainsi pu profiter pour faire plus amples connaissance avec ma colocataire. Je profitai donc du début des vacances pour me la couler douce, bronzant sur les magnifiques plages de sable fin la journée et sortant dans les bars du coin le soir. Un peu plus tôt dans la journée, j'avais reçu un message d'Erin me proposant de la rejoindre ce soir à une pool-party. Bien que j'avais prévu de sortir une fois de plus dans le bar le plus proche, je ne pouvais refuser l'invitation de la demoiselle. Cela faisait bien trop longtemps que je ne l'avais pas vu après tout. Comme d'habitude j'étais vachement à la bourre, enfilant simplement un short de bain malgré le fait que je n'avais pas spécialement prévu de me baigner ce soir. En arrivant sur les lieux, je rejoignais Erin directement au bar, remarquant aussitôt son comportement plutôt étrange. Elle semblait un peu ivre mais cela me faisait vraiment plaisir de la voir s'amuser autant. Prenant soin de retenir la demoiselle qui s'agrippait a moi en voulant me faire la bise, j'acceptais le shooter qu'elle me tendait, trinquant alors avec elle. Il ne me fallu qu'un bref instant pour boire cul-sec celui-ci. "A nos vacances de rêve! Je vois que tu as déjà bien commencé la soirée. Je suis déçu de ne pas avoir été attendu!" répondis-je en la taquinant. Erin appela le serveur afin que celui-ci vienne nous resservir, puis me demanda comment se déroulait mon séjour. "Oh tu sais, pour moi c'est un peu déjà la routine, détente sur la plage et alcool à volonté. Je suis étonné de voir qu'il me reste encore quelques neurones sobres pour réussir à parler" plaisantais-je. "Et toi alors? Tout baigne? Je suis plutôt surpris de te voir seule ce soir."

@Erin H. Duncan

Je commence à avoir chaud dans le costume et je pense que j'ai crié "à l'abordage" à assez de personnes. Dans ma tête, j'espérais avoir réussi mon défi, car j'aimerais vraiment intégrer les Lowell. Je pars me changer dans la chambre à l'étage et part au bar prendre un verre de coca-cola et profiter des dernières heures de la fête. Je m'approche de la piscine, m'assois au bord et trempe mes pieds dans l'eau. En tout cas, le costume pirate restera un très bon souvenir. Malgré la honte, je m'étais bien amusée à voir les réactions des gens. Je m'en fichais totalement, si les personnes que j'ai interpellées ne deviendraient jamais mon ami, car ce que je voulais par-dessus tout s'est de gagner mon défi.

T'interpelles Aaron parce que vous ne vous êtes jamais parlés en face à face. Vous avez discuté un petit moment sur Tinder mais, rien de bien sérieux. Comme tes amis ne sont pas sur les lieux, tu te dis que c'est le meilleur moment pour apprendre à le connaître. Evidemment, c'était sans compter sur le gars aux toasts qui balancent tout sur toi. Etonnée, tu restes bouche bée, sans broncher. Evidemment, au lieu de s'excuser, il jure et s'inquiète pour ses toasts qui sont évidemment immangeables et éparpillés au sol. Tu fronces les sourcils, énervée par un tel comportement. Sinon, je vais bien t'inquiètes pas. Oh et, c'est pas grave pour mes fringues, ils m'ont juste coûté une petite fortune ! J'en rachèterai ! Ton plus beau sourire hypocrite se dessine sur tes lèvres alors que t'as juste envie de l'étrangler ou au moins de lui faire la morale pendant des heures pour lui expliquer que ce n'est pas une façon de traiter les filles. Tu soupires bruyamment pour lui montrer que ça t'agace et tu cherches tu regardes de quoi d'essayer un minimum. Heureusement que t'as pris un maillot de bain.

C’est quoi ce bordel. Ton ventre cri famine, il tape contre les parois de ta peau, il gueule laissant des gargouillis sous pression dans ton estomac en vrac. Les gens dansent, autour de toi, musique dont tu ne fais plus attention, seulement celle qui t’assomme d’un grand coup de tambour. Le massacre. Cette scène d’apocalypse. Tes toasts, petits toasts. Écrasés sur le sol, dépiautés, sans pitié. Merde. Tout est vide autour de toi, ton repas, effacé, brisé, envolé. Tu cherches le sens de la vie, de ce moment. Sinon, je vais bien t'inquiètes pas. Oh et, c'est pas grave pour mes fringues, ils m'ont juste coûté une petite fortune ! J'en rachèterai ! Cette voix féminine qui te sort de tes pensées massacrées. Tu lèves ton regard sur elle, sans bouger, dans un silence, le temps de réaliser, d’assimiler qu’elle te parle, la dinde, ses grosses lèvres bougent pour toi. Réveille-toi mon gars ! Quel fringue ? C’est sorti tout seul, machinalement. T’es con putain. Attends ! Tu tends ton t-shirt en bas de ton torse pour plaquer le tissu contre sn bras, essuyer, tes dégâts. J’suis désolée. Tu sors un bout de ta langue, concentré à nettoyer la peau de cette inconnue.

T'es plutôt du genre sociable mais, de là à te mélanger à n'importe qui, certainement pas. Pourtant, c'est le Spring Break et tu décides de faire un effort, d'adresser la parole à de parfaits inconnus. Sourire aux lèvres, t'engages des conversations, tu tentes de devenir une étudiante comme les autres. C'st évidemment sans compter sur ce mec un petit peu perdu. Ce mec avec les toasts qui te renverse son plateau dessus. Tu serres les dents pour ne pas être désobligeante. Tu tentes de te montrer sympa et tu passes au dessus. Finalement le mec, il relève la tête dans ta direction. Tu hausses légèrement un sourcil comme pour le questionner du regard. Il finit par s'excuser en tirant doucement sur son t-shirt pour venir t'essuyer. Tu grimaces légèrement quand il le mouille. Ca te tente un peu. Tu veux bien faire des efforts mais à ce point... Non mais c'est bon, t'inquiètes pas. Ca va aller ! Tu te recules légèrement et retires ton débardeur. Il ne fait pas trop froid ce soir, tu vas pouvoir passer la soirée en haut de maillot de bain. Du moins, pour le moment, ça te suffit.

Pour Jules, ce spring break se résumait surtout aux soirées. Bien évidemment que la journée, le mather profitait du soleil, de la plage et de tout ce que les Bahamas pouvaient lui offrir mais s'il était là de base, c'était pour faire la fête et rendre ses vacances mémorables. Tout comme sa dernière année à Harvard d'ailleurs. Alors peu importe le thème des soirées, que ce soit au bord de la plage, à la piscine ou en pleine forêt, Jules répondrait présent. Bermuda et chemise hawaïenne entre-ouverte, le mather fit son apparition à cette fameuse soirée "sur un air de caraïbes" dont il avait entendu parler toute la journée. Il ne savait pas vraiment à quoi s'attendre mais une chose était sûre : si cette soirée n'était pas à la hauteur de ses attentes, il irait voir ailleurs pour trouver son bonheur.

Tu ne fais pas gaffe à elle, la brunette, sa voix angélique, ses yeux persans qui contrastent avec ses cheveux foncés. Tu n’as d’attention que pour ton âme qui vient de s’écorcher vive, un morceau de toi s’est retrouvé sur le sol, sur elle, tu tentes d’essayer de réparer ta connaître sans vraiment en avoir envie. C’est de sa faute, elle n’avait pas qu’à être là, sur ton chemin d’amour de nourriture. Sinon, je vais bien t'inquiètes pas. Oh et, c'est pas grave pour mes fringues, ils m'ont juste coûté une petite fortune ! J'en rachèterai ! Elle soupire fort trop fort, tes tympans résonnent à son agacement. Au fond tu as envie de rire, finalement, de pleurer aussi. Tu avais le droit qu’a un seul passage au buffet, c’est raté. Tu continues de t’acharner à l’essuyer avec ton t-shirt, tu frottes presque à lui en brûler la peau. Nerveux. Fallait pas acheter aussi cher alors. Tu soupires silencieusement, toi aussi. Une fortune dans des fringues, au secours, une princesse. Je crois qu’il va falloir que tu enlèves tes fringues là.. Tu te recules rapidement, tu réalises, cette erreur, que tu viens de dire. NON, n’enlève rien. Tes yeux ne peuvent s’empêcher de zoomer sur le reste de son corps qui te fait déjà frissonner. Princesse, mais belle, tu ne vas pas te mentir non plus. Tu serais gêné, tu pourrais rougir, la honte.