Please, don't blame me, I'm crazy

Je savais que chaque fois que je venais voir Aleksei, ce n'était que pour une seule raison, le sexe. Je ne savais aucunement ce que j'étais devenue, ce n'était pas qu'avant j'étais prude ou frigide, non. C'est simplement qu'avant, je n'aurais jamais donné ce genre de satisfaction aussi rapidement à un être aussi antipathique, cynique et orgueilleux que lui. Pourquoi faisais-je cela ? Pour me punir ? N'avais-je pas déjà assez souffert depuis le summer camp ? Je ne crois pas. Il était là en face de moi. Les bouteilles, les verres d'alcool, les mégots de cigarettes entassées dans les cendriers. J'avais assez bu je pense maintenant. Il savait, je savais, nous savions pourquoi j'étais là, chez lui. Ce n'était certainement pas pour jouer à touché-coulé ... enfin peut-être que si, avec ma conscience ...

Je fis le premier pas. Je ne savais pas pourquoi. J'avais une folle envie de lui, alors que je le détestais. Il devait aussi me détester, mais je me haïssais encore plus de m'infliger ça, faire ça avec lui. Pourtant, je m'approcha de son visage, et l'embrassa. Je passa une main dans ses cheveux, l'autre se glissait lentement sous son t-shirt. Il était attirant, plus qu'attirant même. Je le regarda avec sérieux, et commença à déboutonner mon chemisier, le jetant sur le coté, avant de le coller contre le mur pour l'embrasser à nouveau sur les lèvres, puis dans le cou ...

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♕ Solweig & Alekseï ♕

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Entre elle et moi c'est disons très physique, notre relation est basée sur ça, le sexe. On ne s voient que pour ça, un genre de relation bizarre, sexfriend si on veut quoique le "friend" n'est pas trop prit en considération enfin c'est assez complexe, on se fréquentent beaucoup, en général pour coucher ensemble mais il y a autre chose, une affection cachée je suppose, au fond on s'apprécie mais cette colère qu'elle me montre, oui elle me déteste, me crache des insultes et tout ce qui va avec mais je l'influence, c'est difficile à expliquer, notre relation est compliqué, disons cela comme ça. On étaient chez moi, déjà pas mal de cadavres de bouteilles d'alcool étaient sur le sol aux quatre coins du salon, déjà un bon nombres de cigarettes avaient finis dans le cendrier, déjà un bon moment qu'on sait ce qui va arriver, elle était là pour ça, elle le savait, je le savais, c'était plus fort que nous. Je sentais ses lèvres sur les miennes, leurs gout, leurs saveur, leurs douceur, j'étais accro, elle avait fait le premier pas comme je l'avais fait la dernière fois, il n'y avait pas ce jeu du qui résiste entre nous c'était direct, on osaient faire le premier pas, cette attirance entre nous était disons extrêmement forte, impossible d'y résister. Je sentais sa main dans mes cheveux et son autre sous mon t-shirt, mes mains étaient sur son fessier, je la serrais contre moi, elle enlevait son chemisier et il allait sur le sol quelques mètres plus loin, elle prenait les devant en me collant contre le mur et m'embrassant, je souriais enfin j'essayais, ses lèvres étaient collées aux miennes, nos langues se mêlaient sauvagement, de fougueux et sauvages baisers, j'en venais même, tellement pris par l'excitation, à arracher mon t-shirt et à baiser son cou, malaxant ses fesses, emplis de plus en plus de plaisir et désir, j'avais du mal à garder mes pulsions au calme.

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J'avais envie de lui, et pourtant je le détestais. Étrange sensation. Il me baisait le cou fougueusement tout en malaxant mes fesses. Malheureusement ce bout de tissu séparait encore nos chairs. C'est ainsi que pour abréger ce malaise, j'acceléra les choses. Je conduisis Aleksei vers son lit, et retira mon pantalon Balmain avant de me glisser à califourchon sur son corps. Je l'embrassa à mon tour dans le cou tout en enlevant sa ceinture. Mes cheveux glissant dans son cou et sur son torse devaient le chatouiller un peu. Il souriait, mais moi je fronçais les sourcils. Parce que je savais que ce que je faisais, j'allais le regretter. J'avais qu'une seule envie, le savoir en moi, pourtant je me détestais d'avance de vouloir une chose pareille ... Je me détestais pour ce que j'étais devenue.

Mais cela ne m’arrêtais guère. Je dégrapha mon soutien-gorge et l'envoya à l'autre bout de la pièce pendant que mon partenaire enlevait le bas. Je voulais faire ça vite, pas de temps pour les préliminaires. Une fois qu'il eu placé le préservatif, j'ondula contre lui, guidant son membre pour qu'il arrive enfin dans mon intérieur. Ce n'est qu'à ce moment que je commença à prendre un réel plaisir. Ma respiration se saccadais, et se faisait entendre de plus en plus. Un moment, je commença à gémir. Je continuais de me mouvoir au dessus d'Aleksei, au rythme qu'il me donnait, les yeux fermés, me mordillant la lèvre inférieure. Ça devenait si bon ... Mes doigts vinrent s'agripper à l'épaule d'Aleks avant de le griffer avec violence, tandis que l'autre main se contentais des draps du lit. Je releva mes cheveux tout en continuant à balancer mon bassin sur le sien, et mes gémissement se faisaient de plus en plus forts, de plus en plus aigus. D'un coup d'un seul, je sentis une contraction. Mes muscles se paralysèrent, un plaisir intense surgis de nulle-part juste le temps de quelques secondes. Je ne respirais plus, je poussa juste un cri, penchant ma tête vers l’arrière.

Je venais d'atteindre l'orgasme. Et bien que je venais de prendre le pied de ma semaine, je me sentais nulle. Dégoûtée. J'avais l'impression d’être devenue une salope, à coucher à droite à gauche. Parce que oui, mon éducation de base, était censée faire de moi tout le contraire de ce que j'étais là. Tout ça, c'était la faute de ces conneries, arrivées durant le summer camp. Je m'enlevais de lui, sortant du lit sans un mot, sans même lui donner d'explications. J'étais énervée. Contre lui, contre tout, contre moi-même. Je ne pris même pas la peine de me rhabiller, je parti dans le salon, m’assi sur le canapé et fuma une clope. J'étais à la limite de péter un câble.

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Elle me détestait mais était accro à moi, mon corps, c'était du sexe sauvage, puissant, incroyable entre nous, notre relation était basée sur ça, du cul, des prises de têtes, des engueulades, elle me détestait comme je la détestais, enfin non, pas moi, j'avais juste cette influence sur elle, j'étais comme un aimant pour elle, attiré vers moi et elle ne peut rien y faire. La scène était déjà bien chaude, je l'embrassais dans le cou, serrant ses fesses, elle avait déjà enlevé son chemisier et passa même à la vitesse supérieure en me trainant collée à moi à ma chambre, elle se mettait à califourchon sur moi, une fois son pantalon enlevé et que je fusse allongé sur le lit, j'adorais qu'elle prenne le dessus, je n'avais rien demandé mais je savais que dès la minute où elle est venu chez moi, je savais qu'on allaient couchés ensemble. Ses baisers dans le cou me faisait frissonner et le plaisir montait encore d'avantage, elle enlevait ma ceinture, ça me faisait sourire, alors qu'elle pas du tout mais elle continuait, enlevant son soutif alors que j'enlevais son bas tout comme le mien, on ne perdaient pas de temps, aucun préliminaire, direct le centre des choses, c'était souvent comme ça avec elle. Préservatif enfilé, elle prenait encore les devant en ondulant ce corps que j'aimais tant, j'entrais enfin en elle, elle poussait un cri, j'en poussais un léger et c'était parti, des coups de reins, des ondulements, de mon côté comme du sien, je la sentais gémir, soupirer de plaisir, crier par moment, tout comme je criais quelques fois, elle était de loin mon meilleur coup, de très loin. Puis finalement après plus de 15 minutes, elle atteignait l'orgasme, il s'en fut de même pour moi, je souriais heureux de cette partie de jambes en l'air avec cette eliot très bonne au lit, elle se retirait de moi, pas un mot, même du lit sans un mot, je me contentais de reprendre mon souffle et de jeter le préservatif à la poubelle, je la voyais sortir de la chambre, sur le coup je devais avouer que je ne comprenais pas. Sans prendre le temps de mettre quoique ce soit, je sortais nu comme elle d'ailleurs en y repensant, et je la voyais sur le canapé, en train de fumer T'as un problème ?... je voulais approfondir ma curiosité même si je le savais, ça la faisait grave chier.

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Il me rejoignis à son tour dans le salon. J'étais tranquillement sur le canapé, je m'étais allumée une clope, et étais en position défensive, toute repliée contre moi comme une enfant, entourant mes bras sur mes jambes contre mon petit corps. Je le regardais arriver d'un regard froids, glacial. J'étais inexpressive, je n'avais même pas l'air agressive, non. Seulement blasée par tout ce que j'avais fait comme conneries, et s'il ouvrait la bouche trop longtemps, je promettais que ça allait péter. T'as un problème ?... Je le regarda à nouveau, retirant ma clope de la bouche. " Un problème ? ... " commençais-je sur l'offensive avant de continuer plus calme " Ecoute Aleksei ... J'pense t'avoir donné c'que tu voulais, alors pour quoi tu ne me laisse pas tranquille ? Quoi ? T'as eu mon cul, t'es pas satisfait ? " Je regarda à nouveau de mon coté, porta la cigarette à mes lèvres et tira dessus. Ça ne me gênais même plus d’être nue devant lui, j'en étais arrivée à un tel point de débauche que je ne savais même plus par quelle porte j'étais rentrée pour ressembler autant à une Mather. Je perdais totalement le fil, entre drogue, coucheries, alcoolisme et folie. Et dire que tout ça c'était la faute à l'amour. On avait réussi à me rendre barge, folle, dingue, tarée. Et ça se répercutait sur Aleksei. Il faut dire aussi que ce con faisait bien l'innocent. Il savait que je n'étais pas aussi naïve que mon visage enfantin le démontrait. Pourtant, il m’influençait énormément. A cause de lui, j'avais fait ressortir la partie la plus sombre de moi, mon alter égo. Je ne sais pas vraiment si c'était de la naïveté puisque je savais pertinemment ce que je faisais, et pire ! J'étais consentante.
Je regarda une nouvelle fois Aleksei. J'avais envie de le pousser à bout, exactement comme il l'avait fait avec moi. Après tout, il me rendait horriblement méchante, alors autant tester cette méchanceté sur lui ...

" Et puis d'ailleurs qu'est ce que tu fou là, Aleks ? Pourquoi tu va pas retrouver tes autres blondies, ou ta russe, tiens .. vu que t'en as fini avec moi ? " Je testais son regard. Je le sondais. Je voulais qu'il s’énerve, pour qu'il voit ce que ça fait que d'avoir la rage, la colère en soi ... enfin était-ce vraiment ce que je voulais ?

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Après cette baise, elle quittait la chambre, pas un mot, pas un regard, je ne comprenais pas, je la rejoignais dans le salon, je la vis fumer, elle semblait très pensive, puis dès que je lui posais cette question, elle se mit sur l'offensive, je ne faisais que sourire et l'écouter Mais c'est qu'elle s'énerverait vite la blondie... je suis satisfait crois moi mais je comprend pas pourquoi t'as réagis comme tu l'as fait.. elle était nue, je ne me privais pas pour la mater encore une fois, j'étais aussi nu, enfin bref, je ne savais pas ce qu'elle me faisait là, certes elle me détestait mais durant cette baise c'était tout le contraire qui en ressortait, entre nous c'était si compliqué qu'expliquer cette relation serait une perte de temps. Je l'écoutais encore parler, elle semblait passer sur la défensive et commencer à hausser la voix, j'aimais ça, j'avais tendance à avoir une influence sur elle, faire ressortir sa part sombre Crois moi elles vont encore y passés et Nastasiya, je vois pas ce qu'elle vient foutre là-dedans, c'est la fille que je peux pas saquer depuis un bail alors tu débloc puis disons qu'avec toi.. c'est amusant provocation, je la poussais tout le temps à bout,. je m'asseyais à côté d'elle, je lui piquais la clope Trop aimable beau cul.. je tirais une latte avant de l'écraser dans le cendrier Sourit un peu... t'es pas à un enterrement donc laisse toi aller je la regardais, posant mes doigts sur sa peau, la caressant, je voulais voir commet elle allait réagit car avec elle tout était intéressant à percevoir.

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Crois moi elles vont encore y passés et Nastasiya, je vois pas ce qu'elle vient foutre là-dedans, c'est la fille que je peux pas saquer depuis un bail alors tu débloc puis disons qu'avec toi.. c'est amusant Heu .. Amusant ? J'crois que j'ai pas bien compris. Je savais très bien que lui et moi c'état pas la joie, notre relation n'était pas très saine, et on se voyait uniquement pour coucher ensemble. Mais de la à me traiter ouvertement comme son joujou, me mettait hors de moi, et il le savait très bien. En plus, il se fichait pas mal de m'exposer ses autres nanas qu'il baisait de temps à autres, en gros, je n'étais qu'un p'tit cul parmi d'autres. Bref, tout ce que j'avais détesté, que je montrais du doigt auparavant en voyant ces vieilles meufs du campus. Je le regardais avec rage, je contenais tant bien que mal ma colère, c'était pas le moment de m'énerver, mais ça aussi, il le savait. " Excuse-moi ? Amusant ? Tu te fou de ma gueule, là ? Tu crois que je suis un jouet ? Que je t'appartiens ? Ben tu peux te taper toutes les meufs que tu veux t'façon j'men fou, moi aussi j'vois des mecs ... " Ça au moins, je savais que ça n'allait pas lui plaire non plus. Lui qui était persuadée que j'étais sa propriété, comme ça il est fixé !

Il me retira la clope de la bouche avant de lancer Trop aimable beau cul.. C'était beaucoup trop pour seulement 60 secondes. Sans que je ne pu m'en empêcher, ma main parti en vrille et alla se retrouver sur la joue d'Aleks. Je venais de le gifler. Ça n'avait pas l'air de l'énerver tant que ça, enfin j'en sais rien. Mais 'beau cul', non. Je m'appelle Solweig. Il me suggère de me détendre un peu. " Si je me laissais aller, Aleks, c'est un coup de pied dans les couilles que tu recevrais. " Il commença à me caresser à me toucher malgré la tension. Je me laissais faire pendant un moment. C'état tout nouveau pour moi, ce mélange de désir intense et de colère. Ça me donnait encore plus envie de lui, ça devenait violent, mais je me détestais encore plus par la même occasion. Je me remis à califourchon sur lui, prise dans mon élan, et soupirais, prête à le faire rentrer à nouveau en moi. Mais ma colère me dépassa. Une autre claque dans sa gueule " Putain mais t'es un con ! Tu comprends pas que j'veux pas ??!! Arrête ça ! " criais-je avant de partir dans la cuisine encore plus énervée.

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Notre relation était complexe et compliqué, surtout compliqué, elle peut pas me voir en peinture, elle me montre qu'elle me déteste et pourtant elle peut pas résister à l'envie de baiser avec moi, je l'attire, beaucoup trop, à chaque fois elle se déteste d'avoir coucher avec moi, elle me pète un câble, et après sa petite crise elle se casse ou on baisent de nouveau, c’est compliqué à comprendre, je vais pas le nier. On avaient baiser et elle s'était isolée dans le salon, je l'avais rejoint histoire de comprendre puis la routine, elle se mettait sur la défensive et parlait des autres filles avec qui je couchais, elle voulait me tester ça se voyait noir sur blanc et je la provoquais, ça aussi c'était écrit noir sur blanc J'ai pas dis ça... juste que t'es amusante et que j'm'amuse avec toi c'tout... puis vois les mecs que tu veux.. ça te changera.. je voulais pas qu'elle en voit d'autres, on étaient pas en couple mais je sais pas, elle était à moi, c'était ma petite eliot bordel, que les autres aille se faire foutre. Je lui piquais sa clope, je fumais une latte et la clope finissait écraser dans le cendrier, enfin j'avais sortis une remarque entre temps, une remarque qui me valait une baffe disons méritée, sans doute, mais je ne pétais pas un câble, certes j'avais sentis sa baffe, certes je sentais la légère douleur, mais je continuais d'afficher ce tout petit sourire provoquant, comme si de rien n'était, comme si elle ne m'en avait pas foutue une. Je lui disais de se détendre, ça valait mieux pour elle, la voir s'arracher 30 ans j'allais pas trop supporter Oula... c’est vrai que j'ai peur.. surtout de toi un petit rire s'échappait avant que je caresse sa peau, histoire de voir comment elle allait réagir et elle réagissait comme d'habitude, perdue, déstabilisée, elle se mettait à califourchon sur moi, prête à ce qu'on baisent encore une fois mais à la place je recevais une nouvelle baffe avant de l'entendre me crier dessus, je grimaçais cette fois, deux baffes à la même joue, je suis coriace mais je la sentais, elle s'enlevait de moi, quittait le salon pour la cuisine Arrêter quoi... t'en as envie... je ne fais que t'aider à apaiser ton envie de me baiser, c'tout... je souriais me levant du canapé pour la rejoindre dans la cuisine Dis pas le contraire tu sais que j'ai raison.

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C’était trop pour moi, vraiment trop ! Je m’en allais dans sa cuisine, histoire de ne plus avoir son visage, son corps en face de mes yeux, qui me donnait constamment envie de lui faire l’amour. J’en pouvais plus de moi, je me soignais, j’essayais de guérir, mais en allant le voir, je ne m’aider vraiment pas à progresser. Il était le mal, le démon. Il me poussait toujours à céder, toujours céder à la tentation. A faire le mal. Pourtant, bizarrement, en devenant une personne hargneuse et démoniaque, j’avais l’impression de devenir toute puissante. Aleks ne tarda pas à me rejoindre. Il me disait que j’en avais envie. Oui, certes, mais ce n’était pas une raison pour me tenter. Je lui répondis d'un ton plus vulnérable. ‘ Aleksei, j’veux pas. C’est mal, de faire ça avec toi, ça ne m’aide vraiment pas à avancer’ disais-je en finissant par péter un câble. Les larmes commencèrent à couler, je n’en pouvais plus de cet état, de ma bipolarité. ‘Dis pas le contraire tu sais que j’ai raison’. Je continuais de lui demander d’arrêter, et me reculais à chaque pas qu’il faisait. Je n’avais qu’une seule peur, qu’il s’approche encore trop près de moi, et que je cède. J’avais envie, mais je n’avais pas envie. Que m’arrivait-il ? Je n’en pouvais plus. Je continuais de reculer dans la cuisine, mais un moment, je me cognai contre le rebord d’une table. Je regarda Aleks, les yeux brillants comme une enfant totalement vulnérable. ‘Pourquoi t’agis comme si tu t’intéressais à moi alors qu’au fond t’en as rien à faire ?’

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♕ Solweig & Alekseï ♕

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Je la voyais aller dans ma cuisine, je la soulais, je l'énervais, je la mettais hors d'elle, je le savais et pourtant je continuais, elle avait besoin d'aller et avec moi c'était impossible. Elle me détestait, elle se détestait de côtoyer un gars comme moi mais elle ne pouvait pas me résister physiquement, elle était accro à mon corps, notre relation était entre la haine, la baise, une attirance vraiment forte irrésistible que je n'ai jamais connu jusqu’à là car oui ça marchait aussi de mon côté, j'étais attiré par elle un truc de fou et je m'en foutais qu'elle me déteste ou non, c'était compliqué pour elle et je faisais rien pour arranger les choses. Je m'étais lever du salon pour la rejoindre dans la cuisine, je lui disais qu'elle mourrait d"envie de me sauter dessus encore, je le savais, elle était partagée entre "baise" et "gifle" ça à toujours été ça et elle me répondait que de faire ça était mal, que ça l'aidait pas, je roulais des yeux du genre que je m'en foutais de ça et c'était le cas Arrête ces conneries si tu aurais voulu avancer, tu serais pas encore là à poil dans ma cuisine à penser dans ta tête que t'as envie de me baffer et de me baiser à la fois ... je la connaissais, par cœur non mais assez pour la déstabiliser et avoir cette influence fortement négative sur elle. Je voyais qu'elle commençait à pleurer, je l'a poussais à bout, je lui disais même qu'elle n'avait pas à dire le contraire vu que j'avais raison et elle ne cessait pas de me dire d'arrêter et plus elle reculait, plus j'avançais vers elle puis la table la stoppa et elle me fixait, son regard plonger dans le miens, ses yeux scintillant, me demandant pourquoi je faisais ça avec elle, m’intéresser à elle et elle affirmait que c'était en réalité complètement faux Si je m'intéresserais pas à toi crois moi, tu ne serais jamais venu chez moi, si je ne m'intéressais pas à toi je baiserais pas avec toi, si je m'.... à quoi bon, ok je suis un putain de salaud, j'assume, mais dis pas que t'es rien ok ? Dis plus ça ! une façon de dire que c'était faux, qu'elle comptait vraiment, mais ça le lui dire cash, jamais.

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