Thank you...

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Jevon ♥

Je me sentais complètement stupide devant Jordan, mais au fond, je m’en foutais complètement. Qu’est-ce que j’en avais à foutre au fond qu’il me juge? Rien du tout puisque, non seulement nous ne nous connaissions pas plus qu’il ne le fallait, mais en plus, il n’avait pas l’air du genre de mec qui juge si rapidement. Il s’assit tout de même de nouveau et je suivis son geste des yeux avant de faire de même, considérant cette option comme bien meilleure que de rester étendu sur le sol avec la tête qui menaçait de m’exploser. « - Peut être que t'étais trop bien pour elles.. Enfin, en tout cas, elles ne savent pas ce qu'elles perdent. Tant pis pour elle ! » J’esquissai un sourire en rapprochant mes genoux de ma poitrine et en me callant un peu dans ce sweat qui était trop grand pour moi. « Merci, c’est gentil.. » Je levai à nouveau les yeux vers les étoiles, sentant ma tête tourner, un peu moins que tout à l’heure au moins. « - Si tu te sens mal, dis-moi-le. Je te ramènerai quelque soit l'endroit où tu habites. » Je tournai lentement la tête vers lui et mon sourire s’étira. Il était réellement gentil, comment se faisait-il que je n’avais pas eu la chance de m’en apercevoir plus tôt? « C’est gentil.. J’habite la Dudswell… tu sais, cette maison pour les sdf. » Je ris doucement avant d’arracher quelques brins d’herbes près de mes pieds.

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Jevon ♥

J’avais légèrement honte de lui avoir avoué être à la Dudswell, mais ce n’était qu’un statut temporaire, je l’espérais bien. Néanmoins, il ne manqua pas de me faire une petite blague à ce sujet. « - Oh ça va alors, t'es pas si sdf que ça. J'pensais que t'avais carrément pas de toit sur ta tête moi. » Je ris doucement, c’est vrai que ça aurait pu être vachement pire. « Attend, j’suis pas une sans abri quand même! J’ai l’air d’une vagabonde peut-être? » Je ris à nouveau en le regardant avec un large sourire. Il était beau Jordan…. Non aller Devon, concentre toi un peu. C’est pas le temps de fantasmer sur ton sauveur là! Prend sur toi. « - Mais bref, trêve de plaisanteries. j't'y ramène si tu veux, comme ça tu pourra décuver. » J’hochai la tête, reconnaissante de cette offre même si je n’avais aucunement envie de m’en aller tout de suite. Seulement l’idée qu’il me raccompagne me plaisait bien alors.. « Oui, ce serait gentil… Je crois que j’en ai bien besoin. » J’attendis qu’il se lève avant de lui tendre une main pour qu’il m’aide à en faire de même. Seulement, il tira un peu trop fort sur mon bras –ou alors j’avais plus de force que je ne l’avais cru et je m’étais propulsé du sol comme une fusée. N’empêche, je me retrouvai pratiquement affalé dans ses bras. Je clignai des yeux et me figeai sous le malaise de la situation, incapable de même me confondre en excuse.

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Jevon ♥

Mon cœur se mit à cogner très fort dans ma poitrine et impossible de dire si c’était à cause de ma tête qui tournait, de l’alcool dans mon sang ou simplement cette soudaine proximité avec Jordan. Je n’avais jamais réellement remarqué ce mec que j’avais d’abord pris pour un cinglé, mais lorsqu’on regardait de plus près –beaucoup plus près dans le cas présent- on pouvait clairement voir qu’il était mignon et attentionné. Il porta une main vers moi et je cessai de respirer le temps qu’il replace une mèche de cheveux derrière mon oreille. Bon dieu, quelle scène cliché. Je comprenais un peu mieux maintenant pourquoi toutes les nanas dans les films devenaient folles après un simple geste. C’était si…. Woah. Enfin bref. Il se recula un peu, tenant tout de même ma main dans la sienne et nous primes la route vers la sortie du parc. « - En fait, j'vais te laisser nous guider parce que.. j't'avoue que j'sais pas où se trouve la Dudswell. » Je ris doucement. « T’en fais pas, c’est pas très compliqué… » Je le guidai tout de même jusqu’à ce bâtiment qui été ma maison depuis mon arrivé à Harvard et m’arrêtai seulement en arrivant en bas devant la porte. Je me retournai vers Jordan en ne lâchant pas sa main et lui souris. « Voilà, c’est ici.. » Je baissai ensuite les yeux, fixant les talons que j’avais aux pieds et qui commençaient sérieusement à me faire souffrir.