La Ciotat est à nous (CAMISON)

A merveille, je dirais même. Et c'est pas faux, surtout depuis l'augmentation du prix du pétrole, de tout ça, ça ne peut faire que rouler de l'affaire familiale. Puis, il y a tout les à-côtés qui rapportent gros à la famille Bonaparte. On arrive à une cabine où j'y dépose les valises, la cabine est géante pouvant comporter une famille à elle toute seule mais le bateau n'est rien qu'à nous deux pour ce week-end. C'est bien plus insolite de passer le week-end sur ça que dans une villa, chose qu'elle a dû déjà faire dans sa vie. Je t'apprendrai bébé. Même pas sûr que moi-même j'y arrive, j'ai conduit des bateaux plus petit mais celui-là, c'est sûrement un peu plus technologique et compliqué. Jacuzzi mais pas de piscine, abuse pas quand même ! Dis-je en riant, entourant le corps de la blonde de mes bras. Je suis content que ça te plaise alors... Je l'embrasse tendrement avant de prendre sa main et l'amener jusqu'à la cabine du commandant du bâteau. Un simple salut. Tiens, vas-y teste. Lui dis-je en montrant du bras les commandes. Qu'elle teste un peu.

 « J’aime exagérer ! Comme sur la taille de ton sexe tu vois, je dis qu’il est géééééant mais… » plaisanta-t-elle avant de se taire totalement quand il l’enlaça dans ses bras. Louison se perdit alors dans ses prunelles bleutées et lui sourit niaisement. Il était si beau ce Camille Bonaparte. Elle lui demanda ensuite de voir les commandes du bateau et fut impressionnée par toutes les manettes et boutons qu’il y avait sur le tableau de bord « Olala, je toucherais rien du tout, je préfère que ce soit toi qui m’touches bébé » chuchota-t-elle à son oreille en lui sautant dessus. Ses jambes enroulées à sa taille et ses bras à sa nuque, Louison l’embrassa fougueusement en caressant ses cheveux « Montre moi la chambre, je veux la baptiser » lui murmura-t-elle en mordillant le lobe de son oreille « J’ai envie de toi, il peut regarder s’il veut l'Commandant Cousteau  » dit-elle en sourcillant pour taquiner son petit-ami. « Tu veux qu’il mate mon petit cul ? Hein ? Tu ne serais pas jaloux non ? » le provoqua-t-elle en effleurant ses lèvres contre les siennes.  

Je lui lance un regard noir, la faisant de suite taire en la prenant dans mes bras. Mieux vaut que je n'écoute pas la suite de ses dires au risque de lui prouver devant le Commandant qu'elle a tort. Totalement faux, j'en ai une grosse et elle l'aime parfaitement. Je lui montre alors le tableau de bord, tout est hight-tech là-dedans et moi-même, je n'y comprends pas grand chose. Me cherche pas trop, Chamberlain... Que je murmure à mon tour, cette dernière vient même à me sauter dessus et je la soutiens par mes mains en dessous de son fessier. Devant le commandant de bord, sûrement gêné par notre comportement, mais je m'en fiche. Son salaire, c'est moi qui le paie. Laisse le ! J'vais m'occuper de toi ! Que je dis, faisant semblant de m'énerver. Puis, je viens à quitter la salle des commandes avec la blonde dans mes bras pour l'amener une autre cabine : notre chambre. A peine entré, je l'embrasse passionnément, l'allongeant sur le lit. Allez, fais toi un kiffe. Dis-je tout en enlevant mon haut, la laisser regarder mes tablettes de chocolat parfaitement déssinés.

Louison adorait le provoquer sur sa virilité, c'était tout sa vie ce bidule qui pendouillait entre ses jambes. Pis, elle était à nouveau d’humeur joueuse et elle voulait à tout prix que son petit ami ne pense plus au spectacle qu’ils avaient vu un peu plus tôt. Elle lui sauta alors dessus et l’incita à l’amener dans la chambre de ce palace. N'ayant pas eu besoin d'insister plus que cela, la Mather fut transportée à bout de bras jusqu’à une des suites. Camille lui délivra un baiser passionné et la laissa toutefois sur sa faim, couchée sur le dos pendant qu'il se deshabillait partiellement. Il voulait la faire disjoncter c’est ça ? Le brun retira en effet son tee-shirt et dévoila à la petite blonde en chaleur ses abdos bien visibles  « T’as pas le droit ptit vicieux ! » dit-elle en fronçant ses sourcils. Frustrée, elle se redressa sur ses coudes et s’assit en bout de lit, devant le français et "ses muscles saillants". Délicatement, elle fit glisser sa lèvre inférieure sur le bas-ventre du jeune homme pour remonter sur le sillon entre ses abdos, le regard levé vers celui de l’étudiant. Louison attrapa ensuite les fesses du brun entre ses mains pour le ramener violemment contre elle. Elle écarta également ses jambes pour l’accueillir et glissa ses doigts sur l’abdomen de Camille, captivé par ses lignes « Trop beau pour être vrai j’ai envie de dire » La jeune femme secoua négativement sa tête et plongea sur lui de nouveau pour léchouiller son ventre. Elle s’arrêta néanmoins à la frontière entre sa peau tiède et son jean, totalement déçue qu'il y ait encore ce bout de tissus. Elle retira donc le bouton du pantalon et le baissa lui et son boxer pour libérer la bête qu’elle prit rapidement en main.