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Je perds en soupir la moitié de la nuit, je somnole, je m'éveille, je me languis, de tes mains, de tes lèvres, de tes yeux, d'une rencontre demain...

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Valentin & Sateen




Je venais de poser une question à Valentin, une horrible question dont je redoutais la réponse. Lui demander s'il avait respecté ce que je lui avais demandé de faire avant de partir, je ne lui aurais jamais demandé ça si j’avais su avant pourquoi cette crise se déclenchait. Au grand jamais je ne lui aurais demandé de refaire sa vie, de trouver une autre fille mieux que moi, je voulais qu’il soit heureux loin d'une folle qui pourrait lui faire du mal, mais au final j’ai quand même atteint une partie de lui en avortant de notre enfant… je mangeais un morceau de gâteau et le regardais droit dans les yeux. Ceci était pétillant et en même temps rempli d’inquiétude. J’écoutais alors attentivement ses paroles :

- De refaire ma vie ... Oui je me suis amusé, je m'amuse toujours ... Mais comment aurais-je pu franchement ?! Bien sûr j'ai essayé, mais retomber amoureux - c'était d'abord impossible - je ne pouvais pas et ne peux toujours pas. J'ai trop souffert entre toi et Rosalia. C'est bon quoi, j'en peux plus. Surtout qu'en plus il m'est carrément impossible de te sortir de ma tête et de mon cœur. J'ai eu beau essayer, tu revenais à chaque fois. Comment veux-tu avancer dans ces conditions ?! Peut-être qu'avec le temps j'aurais pu. Mais maintenant que tu es de nouveau là, tout ça, change ...

Suite à ses paroles je ne dis mot, j’étais simplement perdu, je ne savais pas comment prendre ces paroles, une complète confusion s’installa en moi. J’étais paralysé par l’idée de l’avoir fait souffrir, je voulais le protéger et non pas le faire souffrir, et le fait qu’il me compare à Rosalia dans sa souffrance, je crois que ça eut fini de m’achever. C’était dans ma nature, je ne supportais pas de voir souffrir les gens, et encore moins des faires souffrir, alors en plus quand il s’agissait de lui c’était même plus supporter là, ça dépassait tout ce que l’on pouvait imaginer. Faire souffrir la personne qu’on aime et avec qui on se voit bien pour le restant de ses jours mais c’est juste une torture quotidienne.

Le soulagement apporté par la nouvelle qu’il n’avait pas trouvé quelqu’un d’autre dans sa vie n’était rien à côté du fait que je l’avais fait souffrir, ce qui me tuait également c’était le fait que j’étais absolument certaine que j’allais encore le faire souffrir, lorsque j’allais lui annoncer pour l’enfant que j’ai porté de lui… là je n’avais qu’une envie, pleurer, mais je refusais catégoriquement de pleurer encore en face de lui, car je savais ce qui allait se passer : si je pleur, il allait se sentir mal, ça allait le faire souffrir et il allait culpabiliser; alors que tout est de ma faute et il n’a pas à sentir en aucun cas ce sentiment.

Je pris le verre à côté de moi et le bu d’un coup, ce qui du d’ailleurs surprendre Valentin étant donné que ce n’était pas de l’eau mais un cocktail… en réalité j’en avais rien à faire de la contenance du verre, il fallait juste que je fasse quelque chose pour ne pas pleurer. Après avoir bu ce verre, je pris la bouteille d’eau et rempli a mon verre que je bu à nouveau d’un cou. C’est alors enfin que je réussis à sortir quelques mots sans pleurer :

-Valentin… je ne voulais pas te faire souffrir et ceci ne sera jamais dans ma volonté, car je ne supporte tout simplement pas de te faire souffrir. Entre nous ça a toujours été comme ça, dès que l’un souffre l’autre aussi. Et je tiens à m’excuser encore et encore, je sais que ce sera certainement difficile, mais je ferais tout pour obtenir ton pardon. Je ne te laisserais pas, je ne te laisserai plus, je te le promets.

Au bout d’un petit moment alors que je m’étais commandé un autre Blue lagon, Valentin me posa sa deuxième question et celle-ci me sembla plus facile que la précédente :

-Et toi au fait, qu'est-ce qui t'a amené jusqu'ici ?
-Eh bien je ne sais pas si tu te rappelles de la jeune fille qui est venue à Miami pour écrire un papier sur l’association des petits princes que Dési’ a fondée, elle s’appelle Ambre et a l’époque nous avions énormément sympathisé. Elle et moi on se ressemble tellement, de ce fait il y a eu un feeling naturel entre elle et moi, on est devenue des meilleures amies et elle m’a convaincu de la rejoindre ici. Et puis j’avais une autre amie d’enfance également ici, Nevada, donc ça a fini de me convaincre.

Evidement je ne lui avais pas tout dit, je ne pense pas qu’il était prêt à tout entendre et de toute façon au moment où je lui dirais ce ne sera certainement pas en public, car ça risque de l’attrister, de l’énerver, de le faire souffrir et de le mettre en colère, comme lui comme pour moi ce ne serait pas du tout une bonne chose, cependant je craignais qu’il me pose la question ici, il faudra alors que je trouve une solution.

-Je reviens à tes paroles de tout a l’heure : tu m’as dit que maintenant que je suis là ça va changer. Je suis confuse, je t’ai vu, je t’ai embrassé…tu m’as embrassé, je n’ai rien regretté, non loin de là c’était délicieux, magique divin… Mais que sommes-nous au juste maintenant pour toi ? Je t’ai faits souffrir et tu sais à quel point je le regrette…je veux dire : tu veux encore d’un nous ? Tu veux attendre ?

J’avais tellement peur de sa réponse, à tel point que j’en regrettais la question, en plus c’était super dur comme question, j’aurais dû en poser une autre… une plus facile, c’est sans réfléchir que j’ajoutai :

-Désolé c’est vachement dur comme question, et peut-être trop tôt, en fait je flippe carrément de ta réponse mais je comprendrais que tu ne veuilles pas déjà y répondre, tu veux une autre question . J’en ai une plus simple en tête là !

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... de tes mains, de tes lèvres, de tes yeux, d'une rencontre demain ...


Le silence fut de rigueur après que je lui ai donné ma réponse. J'ai peut-être été un peu trop brutal. Mais je ne m'étais pas imaginé tout gnan-gnan et compréhensif tout de suite. J'avais besoin de lui faire comprendre qu'elle m'avait vraiment brisé le cœur. Après tout, si je ne lui avais pas dit, cela aurait voulu dire que je me fichais d'elle à présent et que je suis vraiment passé à autre chose. Si je ne lui en voulais plus, je ne serais plus amoureux d'elle. Or c'était bien loin d'être le cas.

Le boisson fut aussi de rigueur. Elle ne me répondait toujours pas, et je sentais bien que ma réponse ne lui avait pas vraiment plu. Je la comprenais. Mais franchement, elle s'était attendu à quoi ?! Que tout redeviendrais aussi rose qu'auparavant ?! Non. Je ne pouvais pas, pas tout de suite. Cependant, lui faire du mal me faisait toujours autant horreur, et la voir dans un état pareil par ma faute, c'est insoutenable. Puis elle finit enfin par me répondre. Elle n'avait pas besoin de me dire tout ça, je savais très bien qu'elle m'aimait et que ce n'était pas ce qu'elle voulait, me faire souffrir, mais parfois c'est juste inévitable.

Alors je lui attrapais les mains, et les apportais à mon visage, et les embrassais, pour ensuite les garder contre mon visage tout en ayant les yeux fermés pendant quelques secondes. Je ne voulais pas la blesser, non, je voulais la réconforter, du mieux que je pouvais. Elle avait commandé un autre verre. Je fronçais légèrement les sourcils. Était-ce vraiment une bonne idée ? Elle y allait un peu fort sur la boisson, mais je me voyais mal lui interdire de boire. Je la laissais donc faire. Je ne préférais pas répondre à ses paroles tout de suite, autant la laisser un peu respirer, et j'espérais que mes baisers l'apaiseraient déjà un peu sur ce qu'elle venait de me dire.

J'ai donc enchaîné avec une question. Plus facile, plus calme, plus tranquille émotionnellement parlant. Elle m'expliqua alors qu'elle était venue pour rejoindre sa meilleure amie. Une fille que j'aurais connu moi aussi à Miami. Je m'en souvenais vaguement, mais ce n'était pas très important. Je lui souriais et acquiesçait de la tête, tout en relâchant enfin ses mains, que j'avais gardé au creux des miennes, plus par reflex que par réelle initiative.

-Je reviens à tes paroles de tout a l’heure : tu m’as dit que maintenant que je suis là ça va changer. Je suis confuse, je t’ai vu, je t’ai embrassé…tu m’as embrassé, je n’ai rien regretté, non loin de là c’était délicieux, magique divin… Mais que sommes-nous au juste maintenant pour toi ? Je t’ai faits souffrir et tu sais à quel point je le regrette…je veux dire : tu veux encore d’un nous ? Tu veux attendre ? ... Désolé c’est vachement dur comme question, et peut-être trop tôt, en fait je flippe carrément de ta réponse mais je comprendrais que tu ne veuilles pas déjà y répondre, tu veux une autre question . J’en ai une plus simple en tête là !

- Non, ne t'inquiète pas ! C'est juste que oui, c'est un peu tôt ... On s'est revu il y a même pas une heure, on ne savait pas que ça allait être le cas ... C'est pour ça que je t'ai dit que ça changeait tout. Mais pour nous deux ... J'ai vraiment envie de toi dans ma vie, je t'aime toujours, un peu trop, mais moi aussi je suis perdu. Va me falloir un minimum de temps pour encaisser tout ça ... Surtout que je ne sais même pas pourquoi tu es repartie d'un coup. Je croyais que tu étais guérie ... avec ta sœur et tout ... Pour avancer, pour nous deux, j'ai besoin de savoir.

Alors oui, c'est ma question. Celle qui allait la rendre "malade". Je ne pouvais pas passer par quatre chemin, ou attendre un peu plus longtemps. La curiosité est trop grande, et ne pas pouvoir évoluer avec elle, me remettre avec elle, est déjà assez long comme ça. Alors oui, je suis plus qu'impatient de savoir pourquoi elle m'a quitté brusquement. Mais peut-être allait-elle vouloir m'en parler ailleurs, ce que je comprendrais parfaitement.

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Suite à ses paroles, a la comparaison qu’il avait faite de moi et Rosalia, ainsi que mes plates excuses que je ne cessai de renouveler alors qu’il en était bien conscient : Valentin prit mes mains et les porta à ses lèvres, ce après quoi il y déposa quelques baisers qui eurent pour effet de m’apaiser un peu. Et connaissant valentin c’était l’effet escompté.

Tandis que Valentin commençait à répondre à mon horrible question le serveur m’avait apporté un autre verre, et je l’en avais remercié d’un signe de tête, mais malheureusement ce dernier n’aura pas vraiment la chance de servir pour la raison à laquelle je l’avais commandé.

J’écoutais attentivement Valentin, je me doutais d’une réponse semblable, comme quoi c’était trop tôt, mais qu’il avait des sentiments sincères et fort pour moi :

- Non, ne t'inquiète pas ! C'est juste que oui, c'est un peu tôt ... On s'est revu il y a même pas une heure, on ne savait pas que ça allait être le cas ... C'est pour ça que je t'ai dit que ça changeait tout. Mais pour nous deux ... J'ai vraiment envie de toi dans ma vie, je t'aime toujours, un peu trop, mais moi aussi je suis perdu. Va me falloir un minimum de temps pour encaisser tout ça ...

Il en était au même stade que moi en fait, et c’était bien compréhensible, je ne sais pas pourquoi j’ai pensé qu’il serait plus avancé que moi au final, nous étions dans la même situation.
Je continuais alors avec toute mon attention, peut-être même avec trop d’attention, à tel point que ses paroles eurent un effet de tremblement de terre sur moi :

Surtout que je ne sais même pas pourquoi tu es repartie d'un coup. Je croyais que tu étais guérie ... avec ta sœur et tout ... Pour avancer, pour nous deux, j'ai besoin de savoir.

À cet instant tout s’emballa, dans ma tête dans mon corps, j’échappais un cri de surprise et de souffrance, car je savais que cette question viendra un jour, je n’avais pas l’intention de lui cacher quoi que ce soit, mais pas déjà, pas aujourd’hui, comme il venait à peine de le dire il fallait qu’il encaisse cela.

Seulement ce n’est pas la seule chose qui m’échappa, mon bras eut un élan que je ne compris pas moi-même, je bousculais le cocktail que j’avais commandé et il s’écrasa sur le sol dans un fracassement et un tintement de verres.

Je fus un instant paralysé, regardant valentin droit dans les yeux mais comme si je songeais au vide absolu, mon regard était complètement inanimé de vie, comme si on m’avait enlevé quelque chose, puis l’instant d’après…suite à un flot d’images qui inonda mon cerveau en un instant, une sensation étrange de reprendre vie, de revoir en un instant son existence et en l’occurrence mon avortement je repris en quelque sorte conscience… Je récupérais l’esprit mais aussi, mon corps, mes émotions, mes peines.

Je me « jetais » quasiment au sol pour ramasser les dégâts que j’avais causés, mes mains tremblaient tandis que j’essayais de rassembler méticuleusement les petits morceaux de verre étalé partout sur le sol. Mon corps ne cessait de trembler jusqu'à ce qu’enfin les larmes prennent à nouveau possession de mon corps. Encore ce flot de larmes incessant que je vivais chaque jour depuis celui où j’avais avorté de notre enfant, certain vous diront que ce n’était que des cellules, d’autres vous défendront le contraire, mais pour moi c’était une part de vie que je partageais avec Valentin et ça il l’ignorait. J’avais la vue complètement brouillée, il c’était passé un petit moment où j’étais resté ainsi au sol et je savais que tous les regards étaient tournés vers moi, mais face à la situation ceci m’était complètement égale, je finis alors par murmurer trois petits mots :

-Je suis désolé !

Puis je me relevai toujours en pleurs, pleurant comme il ne m’avait encore jamais vu pleurer… et je me mis à courir vers l’extérieur, bien sûre avec ma vue troublée je n’en sortis pas sans difficulté, je me cognai à une chaise et une table avant de pouvoir atteindre la porte. Une fois dehors je m’asseyais sur le banc juste devant l’endroit où nous nous étions installés pour parler.

J’étais certaine que Valentin m’avait suivi, il ne supportait pas me voir pleurer tout comme je ne supportais pas le faire souffrir. J’étais réellement désolé, de tout, la situation était tellement contradictoire, je refusais de le faire souffrir et pour avancer il fallait que je lui révèle la vérité, chose qui allait inévitablement le faire souffrir, je ne voulais pas qu’il souffre de cette perte comme j’en souffrais actuellement déjà depuis plus d’un mois.

Je respirais l’air de la nature pour essayer de m’apaiser, mais tout en essayant de trouver une solution à cette situation contradictoire, c’était un vrai casse-tête qui me faisait d’autant plus souffrir. Et d’imaginer que je le faisais encore souffrir juste a la vue de mon visage en pleurs, alors que ce n’était pas encore la pire des raisons pour souffrir rendait cela encore plus difficile, car de toute façon je serais absolument incapable de lui en parler sans pleurer.

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Je perds en soupir la moitié de la nuit, je somnole, je m'éveille, je me languis ... ~

Sateen & Valentin

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... de tes mains, de tes lèvres, de tes yeux, d'une rencontre demain ...


Lui dire que j'avais absolument besoin de savoir ce qu'il s'était passé pour que ça puisse avancer entre nous, n'était finalement pas tout à fait vrai. Je sais que quoiqu'il advienne, que n'importe quelle raison qui existe, jamais je ne pourrais ne plus l'aimer, même si elle me faisait la pire vacherie du monde. Même si elle me trompait. Je ne pourrais qu'être en colère après elle, mais au final, je le serais seulement parce que je suis toujours amoureux d'elle. Je pris seulement que jamais ce jour n'arrive, sinon, je suis dans la merde quoi. Aimer quelqu'un et ne pas pouvoir vivre cet amour, c'est juste insupportable. Valait mieux pas que je pense à ça pour l'instant. Surtout qu'elle ne m'en laissa pas vraiment le temps, parce qu'à peine lui avais-je posé cet ultimatum qu'elle renversa le verre qu'on venait juste de lui apporter. Elle faisait une tête qui me faisait déjà mal au cœur. J'avais vraiment tapé trop fort et je m'en voulais terriblement. On resta figé un moment tous les deux, ne sachant pas trop quoi faire, ni que dire. Je n'avais aucun mot en bouche pour me rattraper. Elle se jeta pas la suite à terre pour ramasser les pots cassés, ou plutôt les verres brisés. Je m'y jetais à mon tour, je lui retirais les mains pour éviter qu'elle se coupe et je m'occupais du reste. Un serveur ne tarda pas à venir nous rejoindre. Je lui filais alors les bout de verres pour qu'il les mette dans sa sorte de pelle étrange, et quand je regardais de nouveau vers Sateen, elle s'était levée et s'en allait. Dans la précipitation, je me relevais beaucoup trop vite, et je me coupais la main par la même occasion. Je chopais un bout de serviette au passage et courait jusqu'à la sortie pour la rejoindre.

Elle n'était pas allée bien loin heureusement. Il me semblait aussi qu'elle s'était excusée auprès de moi. Je ne comprenais toujours pas pourquoi. C'était de ma faute tout ça, je ne vois vraiment pas pourquoi elle s'en veut. Mais je ne chercherais pas à comprendre pour aujourd'hui. On vient à peine de se revoir depuis de longs mois, et tout ce qu'on arrive à faire, c'est de continuer à se faire souffrir, alors qu'on a bien assez souffert comme ça de notre séparation, pas besoin d'en rajouter davantage. Autant profiter de ces moments de retrouvailles. Il avait fallu ce petit incident pour m'en rendre vraiment compte.

Elle était assise sur le banc, et elle pleurait. Vraiment. Je l'avais vu quand elle essayait de ramasser les verres, mais j'avais préféré m'occuper des verres. Allez savoir pourquoi. Peut-être par reflex, et par peur. J'en sais trop rien. Sûrement de peur de la faire pleurer davantage. Seulement je ne pouvais pas rester les bras croiser et la laisser pleurer toutes les larmes de son corps. J'ai jamais supporter voir une seule larme rouler sur ses joues, à part pour de la joie ou du bonheur. Mais là, c'était bien loin d'être le cas. Je le rejoignis donc. Enfin, je me plaçais devant elle, toujours debout, lui prit les mains et l'attirer debout, face à moi, et l'attirer ensuite contre moi pour la serrer fort, et essayer de la consoler. Ça me faisait un tel bien de la sentir contre moi après tout ce temps. Pourquoi est-ce qu'il avait fallu que je foute la merde sérieux ?!

- C'est à moi de m'excuser ... Je me décollais légèrement d'elle, et lui prit le visage avec ma main non ensanglantée enroulé dans une serviette et rajoutais J'ai été trop fort, trop vite avec cette question. Ça n'a vraiment pas du être facile ce qui t'es arrivé, et je ne fais rien pour arranger les choses. Excuses moi ...

Je lui déposais alors un baiser sur ses jolies lèvres, d'abord tout doux, délicat. Je lui souriais tendrement, lui essuyait ses larmes qui glissaient encore, ce qui me brisait mille fois plus le cœur, puis l'embrasser de nouveau, plus intensément, histoire qu'elle oublie l'envie de pleurer. Ça avait marché le jour de notre premier baiser, cela devrait donc marcher aujourd'hui encore. Et si elle voulait encore pleurer, je la laisserais évidemment faire, pour qu'elle se soulage et que ça passe, mais jamais plus je ne douterais du fait que je veux être avec elle, contre elle, quoiqu'il advienne, quoiqu'elle est fait. Et je le veux, aujourd'hui, maintenant.

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J’étais assise sur ce banc et mes pensées s’entrechoquaient à une telle vitesse que j’en avais mal à la tête. Je ne voulais pas le faire souffrir encore, et c’est pourquoi je ne voulais pas lui en parler déjà. Mais voilà qui avait posé cette question…et s'il insistait pour savoir, pour lui c’était apparemment la seule façon de continuer d’après ces paroles :

Si je ne lui dis pas pour le protéger d’une horrible souffrance que moi-même je subis chaque jour je risque de le perdre et si a l’inverse je lui dis, alors il risque de ne pas s’en remettre et je risque de le perdre, voici ce qui n’arrêtait pas de passer dans ma tête, il n’y avait pas d’issue c’était apparemment le néant qui s’avançait vers moi et c’était une sensation très désagréable.

Valentin m’avait alors rejoint sans trop tarder, tandis que je m’attendais à ce qu’il prenne place à mes côtés, il se positionna devant moi, il se saisit de mes mains et m’amena à lui pour me serrer tout contre son corps, je sentais ses bras muscler m’enlacer, son torse se bomber à chaque respiration, et rien que cela m’apaisait bien que je n’aie pas arrêté de pleurer.
C’est alors qu’il me présenta des excuses :

- J'ai été trop fort, trop vite avec cette question. Ça n'a vraiment pas du être facile ce qui t'es arrivé, et je ne fais rien pour arranger les choses. Excuses moi ...

Je n’eus pas le temps de répondre que ses lèvres s’étaient posées sur les miennes, tandis que les larmes dévalées encore mon visage mais avec moins d’ampleur, la douceur de son baiser m’apaisait … en fait qu’il soit doux ou pas, rien que le baiser m’apaisait.
C’était une sensation étrange d’avoir les yeux fermés et en même temps d’avoir toutes ces larmes qui dévalent sur nos joues. C’était contradictoire de pleurer encore lorsqu’il m’embrassait, car j’étais ampli d’un immense bonheur, mais j’avais encore ce par de souffrance.

Il avait interrompu le baiser, avait essuyé les quelques larmes qui restait sur mon visage et m’avait embrassé de nouveau, j’avais alors cette fois si glissé une main dans ses cheveux et l’autre contre son torse, je sentais son cœur battre sous la paume de ma main, tandis que je joignais mes lèvres aux siennes. Je n’arrêtais pas de l’embrasser jusqu'à ce que mes larmes cessent, il était à la fois ma force et ma faiblesse, il était mon remède, le simple fait d’être avec lui me permettait d’affronter tout ce que j’avais en face de moi.
Je finis par stopper à mon tour notre baiser, je fis alors glisser ma main jusqu'à sa joue et mon doigt parcouru ses lèvres, puis je lui répondis enfin :

-Ne t’excuse mon amour…cette phrase semblait à la fois naturelle et étrange, mais c’était sortie tout seul, c’était pour moi une évidence. Tu n’es pas celui qui est malade et qui met à rude épreuve notre amour, ce n’est pas toi qui serais partie me laissant dans l’ignorance, ce n’est pas toi qui fais souffrir l’autre… tout est de ma faute…

Je me hissai à nouveau sur la pointe des pieds pour me saisir de ses lèvres, un simple baiser qui me donnait la force de poursuivre :

-Quant à ta question, tu auras la réponse, je te le dirais… je n’ai pas l’intention de te le cacher, seulement c’est au-delà de ma volonté, là c’est juste de l’incapacité, je suis incapable de t’en parler, car à l’instant même où j’essaie de t’en parler, les pleurs prennent possession de mon corps, et crois- moi tu n’as pas besoin d’encaisser ça aujourd’hui, ce serait de trop et je doute que tu tiennes bien longtemps… et puis ce n’est pas le lieu pour en parler, il faudra que nous soyons uniquement tous les deux, ce sera entre toi et moi ce jour-là…uniquement nous.

Je me serrais dans ses bras et laissai un moment planer le silence, je me contentais simplement de sentir son parfum, de sentir sa chaleur, d’apprécier cette étreinte, de sentir son torse sous ma tête, je prenais le temps de l’apprécier pour ces simples petites choses.

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... de tes mains, de tes lèvres, de tes yeux, d'une rencontre demain ...


Tout semblait si confus. Je ne comprends rien à rien. Je ne sais même plus comment réagir ni quoi dire. La revoir m'avait sacrément pris au dépourvu et j'avais réussi à rater nos retrouvailles. Alors que ses larmes semblaient se stopper au fur et à mesure, elle resta contre moi et s'excusa à son tour. On arrêtait pas l'un et l'autre de le faire. Peut-être étions nous autant fautif mais cela n'allait pas nous faire avancer. Valait mieux y faire abstraction et faire de nos retrouvailles un bien meilleur moment. J'avais assez souffert, et j'en avais marre. Alors autant que tout cela cesse. C'était bizarre de se retrouver ici, mais cela ne devait pas être une souffrance de plus. Elle était de nouveau à mes côtés donc de quoi pouvais-je bien me plaindre ? De rien, j'ai la femme de ma vie dans mes bras.

Mais avec tout ce qu'elle me dit, en me disant qu'il faudra bien qu'elle me raconte un jour ce qu'il s'est passé, je commençais sérieusement à flipper. C'était comme si elle voulait me faire comprendre que ça me concernait aussi. Je fronçais alors les sourcils, pendant qu'elle collait sa tête contre mon torse, ne comprenant pas du tout ce qu'elle devrait me dire. Ça allait me hanter jusqu'à ce qu'elle m'en parle. Mais je ne veux pas la forcer, alors je ne dirais rien. Alors je ne pris la parole que pour lui répondre :

- Ne t'inquiète pas ... J'attendrais.

Oui il le fallait. Je n'avais pas le choix. C'est à elle de m'en parler en première, de son propre chef, et non pas moi qui la pousse à en parler. Jamais je ne la forcerai de quoique ce soit. Je l'aime trop pour ça. Je la serrais encore quelques secondes contre moi, profitant de son corps, sa chaleur, son odeur. Puis je rouvris la bouche pour lui proposer quelque chose.

- T'as encore faim ma belle ? Parce que moi je commence à avoir un petit creux.

Je me rendis alors compte que tout à l'heure elle m'avais appelé "mon amour", comme lorsque nous étions vraiment ensemble. Je n'avais pas tilté sur le coup, bien trop habitué à ça, et maintenant que j'y pense, c'était vraiment ça, et j'en suis plus que ravi qu'au final elle n'ait pas non passé à autre chose. Elle aurait pu rencontrer quelqu'un d'autre à son centre, ou elle aurait pu l'oublier et ne plus avoir affaire avec moi, ou ne plus être amoureuse. Heureusement ce n'était apparemment pas le cas, et ça me procurait une joie immense. Peut-être qu'on allait avoir du mal à redevenir le couple idéal d'antan, surtout que maintenant je suis au courant de ses crises de bipolarité et que ça peut être dangereux. Je serais davantage plus prudent, et plus protecteur envers elle.

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J’en avais peut-être un peu trop dit, je risquais certainement de l’avoir inquiété, bien qu’il le soit déjà amplement, et rien qu’a cette idée je m’en voulais déjà, mais cette fois si mes pleurs ne s’intensifiaient pas… Non rien de tout cela, car il était là, et qu’il me serrait dans ses bras, je ne pleurais plus car je l’avais retrouvé et qu’il était mon remède magique à tout.

Je n’ai jamais cru en la magie, mais j’ai toujours cru en l’amour et désormais valentin assemble les deux, la seule magie qui existe en ce monde c’est le pouvoir d’aimer, c’est ce qui permet d’oublier les peines les plus dures même si en contrepartie cela en créer. Mais sans lui je serais encore dans le même état, encore entrain de pleurer sans m’arrêter. Nous séparer fut la pire des choses qui puisse nous arriver, cela nous avait fait souffrir l’un comme l’autre et je ne pouvais pas m’arrêter de me dire que tout ça était de ma faute, je m’en voulais tellement de lui faire vivre tout ça…

J’aurais dû ne pas le retrouver comme ça c’est dérouler, ça serait peut-être plus facile pour lui si je n’étais plus là, mais désormais j’étais incapable de me séparer de lui à nouveau… c’était peut-être égoïste de penser ça avec une telle puissance, et je pense que mes réactions à son égard seront bien plus intensifiées qu’auparavant, car j’avais l’impression que rien ne pouvais nous séparer, mais ce fut le cas.
Alors oui maintenant j’ai peur, je sais que certaines choses peuvent nous séparer, je serais peut-être envahie par des sentiments plus prononcés tels que la jalousie, la possession et ces idées me déplaisaient, mais je refusais de le perdre et si c’était le prix à payer, alors je l’accepterais.

En attendant Valentin me disait de ne pas m’inquiéter comme quoi il attendrait que je décide de lui expliquer, et cela me soulageait de savoir qu’il n’insisterait pas, car après tout c’était son droit de savoir, mais cela ne lui aurait pas ressemblé d’insister tel quel avec moi.

- T'as encore faim ma belle ? Parce que moi je commence à avoir un petit creux.

Je lui fis un léger sourire et toutes ces émotions auraient pu m’ouvrir l’appétit, mais non c’était l’inverse qui c’était produit, bien que mon ventre ne soit pas directement en rapport avec le bébé, c’était l’image qu’on en avait et l’idée de manger me faisait penser à mon avortement, cependant s’il avait faim alors je le suivrais, c’est pourquoi je lui répondis :

-Non je n’ai plus vraiment faim, mais on va trouver de quoi remplir ton ventre de sportif de met délicieux. Tu veux aller dans un autre restaurant ou dans une de nos maisons ?

Après qu’il m’eut répondu, je me rapprochais juste un instant de lui, me hissai légèrement sur la pointe des pieds et l’embrassa tendrement, avant de me décoller de lui et de lui prendre la main. Nous avions alors commencé à marcher en direction du lieu, je décidai alors de lui poser une petite question sur la vie de tous les jours, rien à voir avec notre relation, ou encore notre passer, juste nos passe-temps :

–Il mio italiano tu as repris le sport ici ? J’ai vu qu’il y avait pas mal d’équipe ici!

(c)lili

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Je perds en soupir la moitié de la nuit, je somnole, je m'éveille, je me languis ... ~

Sateen & Valentin

Je perds en soupir la moitié de la nuit, je somnole, je m'éveille, je me languis, de tes mains, de tes lèvres, de tes yeux, d'une rencontre demain...   - Page 2 7911


... de tes mains, de tes lèvres, de tes yeux, d'une rencontre demain ...


Avec toutes ces émotions. mon ventre se mettait à crier famine. Et pourtant quelques minutes plus tôt j'avais juste l'estomac noué. J'avais du le détendre inconsciemment. Non pas que c'était une grande faim non plus, mais ça allait bientôt être le cas, je connais mon estomac sadique et impatient. Je demande donc à ma belle Sateen si elle a encore un peu faim pour qu'on aille vraiment manger cette fois-ci. Sauf qu'elle n'avait déjà plus faim. Quel petit estomac ! Au moins quand on vivra ensemble on s'équilibrera entre nous. ... J'ai vraiment pensé à ça ?! Finalement, j'imagine bien facilement ma vie avec la blonde. Je sais qu'il va y avoir des hauts et des bas, mais une part de moi me dit que c'est la femme de ma vie. Oui, c'est bien elle. Plus je la regarde, plus je me rends compte que c'est le cas.

-Non je n’ai plus vraiment faim, mais on va trouver de quoi remplir ton ventre de sportif de met délicieux. Tu veux aller dans un autre restaurant ou dans une de nos maisons ?

- Autant aller dans une de nos maisons, comme ça, on mange vraiment à notre faim et sans trop dépenser ! La mienne, ça te va ?

Lui répondis-je avec un petit clin d’œil. Bon évidemment, pour elle, ce n'est pas l'argent qui lui manque, mais s'ils allaient au resto, c'est lui qui paierait, galanterie oblige ! Et avec la faim de loup qu'il allait avoir dans quelques instants, autant se passer de restaurant, et de se contenter d'un bon gros sandwich ou burger bien gras qui est sûr de me caler pendant quelques heures. Elle m'avait ensuite embrassé et glissé sa main dans la mienne pour se diriger droit vers l'université. Cela s'était fait si naturellement, comme si nous étions revenus ensemble, alors que je lui avais dit que je ne pourrais pas, tant que je ne saurais pas la vérité sur ce qui a déclenché sa crise quand elle m'a quitté. Seulement, maintenant, c'était différent. Pourquoi ? Parce qu'elle avait pleuré, et quand c'est le cas, je ne peux pas lui résister et je cède bien trop facilement. Elle me fait assez facilement entendre raison, sans le vouloir évidemment. Là est tout son art (a).

–Il mio italiano tu as repris le sport ici ? J’ai vu qu’il y avait pas mal d’équipe ici!

- Oui en effet ! Je continue là dedans. Seulement, je ne sais pas trop ce que je veux faire après ... C'est encore trop flou. Et toi ? Tu as trouvé ton bonheur à Harvard ?

Oui parce qu'avec tout ça, nous n'avions même pas pris le temps de savoir ce que nous faisions à Harvard. C'était sûr que pour moi cela resterait à jamais le sport, bien que je me demande sérieusement si je ne vais pas me recycler dans le vin ou la bouffe. J'hésite vraiment. Parce que franchement, soyons honnête, j'ai beaucoup de chance de me casser une jambe ou un bras plutôt que de devenir le meilleur des footballeurs de tous les temps. Je doute de plus en plus, et je ne sais pas trop comment je vais me dépatouiller avec tout ça.

- Nous y voilà. Bienvenue chez les Winthrop !

Nous étions arrivés devant mon humble demeure à peine quelques minutes plus tard. Je me demandais juste comment mes collègues allaient réagir en me voyant au bras de Sateen. Allaient-ils être jaloux ou surpris ? Après tout, ils savent très bien que je ne veux plus me caser. Et voilà maintenant que je débarque avec ma blonde préférée, en lui tenant la main. Et si je la lâchais ? Fallait-il encore que j'y arrive.

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Valentin & Sateen



Lorsque j’avais demandé a Valentin s'il voulait qu’on aille manger dans un restaurant ou dans une de nos maisons… histoire de combler la faim qui grandissait en lui, ce dernier me répondit qu’il préférait que l’on aille dans une de nos maisons et il me proposa la sienne, je lui répondis donc sans tarder :

-Oui ta maison ça me plairait bien, je verrais un peu où tu vis comme ça !

C’est à cet instant que je réalisais, que j’ignorais complètement en réalité la maison qu’il avait rejointe, on n’avait jamais abordé le sujet, lui non plus n’avait aucune idée du fait que j’ai rejoint les cabots, après tout j’aurais tout aussi bien pu rejoindre les Quincy. Donc allez dans sa maison c’était en réalité génial, au moins j’aurais la surprise de la maison qu’il a rejointe, avec un peu de chance je verrais même la personne qui l’y a fait entrer.
Sur la route je lui demandais s'il avait repris le sport, par cette question j’entendais qu’il avait rejoint des clubs, mais Valentin ne l’avait pas compris ainsi au vu de sa réponse :

- Oui en effet ! Je continue là dedans. Seulement, je ne sais pas trop ce que je veux faire après ... C'est encore trop flou. Et toi ? Tu as trouvé ton bonheur à Harvard ?

Je me doutais bien qu’il faisait des études sportives, après tout il avait commencé là-dedans, pourquoi changer ? Par contre je ne savais pas que c’était flou dans son esprit au sujet de son avenir, cependant je pouvais le comprendre après tout moi je venais juste de trouver dans quoi j’allais me lancer et mes études n’étaient pas forcément le plus approprié, bien que je puisse organiser des défilés

-En réalité en te posant cette question je pensais plus aux clubs, je voulais savoir si tu avais rejoint une équipe telle l’équipe de foot, ou si tu n’avais pas encore eu l’occasion de passer les sélections, ou pas l’intention… car moi j’ai vu plein de club et je doute… Bref sinon pour répondre à ta question je me suis lancé dans la mode, mais pour au final faire organisatrice d’évènement, j’ai découvert depuis peu quel métier je voulais réellement faire, et ça m’a soulagé, j’espère sincèrement que tu trouveras Valentin, je serais là pour toi si tu veux qu’on cherche ensemble pour cet avenir.

Nous n’avions pas marché bien longtemps avant d’arriver enfin à sa maison… et quel choque ce fut lorsqu’il prononça :

- Nous y voilà. Bienvenue chez les Winthrop !

Les Winthrop me voilà bien décidément… Bien sûre parmi toutes les confréries c’était romane qu’il avait comme président… Je connais romane depuis tellement longtemps, ça je peux l’avouer à Valentin sans aucun soucie, mais lui avouer que je suis « sortie avec » ça va être une tout autre histoire… à vrai dire notre histoire avec romane n’avait pas vraiment de sens, on a toujours eu cette complicité extrêmement forte depuis tout petit et il avait été là quand j’en ai eu besoin, là quand je n’ai pas retrouvé Valentin

Je me rappelle ce soir où il m’a réconforté, il ressemble à Valentin mon sexy boy… oui j’avais toujours appelé Romane ainsi et ça risquait d’ailleurs de ne pas plaire à Valentin… mais oh mon Dieu, comment vais-je pouvoir lui annoncer ce qu’il y a eu entre romane et moi, j’ai tout de même couché avec lui à plusieurs reprises, vu qu'officiellement on était en couple… mais je ne peux pas lui dire aujourd’hui, il faudra néanmoins que j’en parle rapidement, surtout que romane est au courant pour l’avortement contrairement au principal concerné… à cet instant j’espérais de tout cœur ne pas croiser romane, même si je l’adore.

Mais je me reconcentrai sur le valentin, j’étais tout collé à lui, alors qu’il m’avait dit qu’il ne voulait pas qu’on se remette ensemble tout de suite, ce qui était compréhensible, lui tenir la main quand on était tous les deux ça me soulageait, mais je devais respecter sa volonté, je du alors me concentrer pour réussir à lâcher sa main et je lui décernai alors un petit sourire. On ne pouvait pas être collé l’un l’autre face à tout le monde ça aurait été contre la volonté de Valentin, qui ne veut pas que l’on soit ensemble tant qu’il ne sait pas la vérité…

-Bon alors valentin, on va le remplir ton ventre de sportif…ce n'est pas en restant dans le hall que l’on va couper ta faim.

C’est donc dans un élan naturel que je me dirigeais vers la cuisine… ayant complètement oublié un petit détail, techniquement je suis censé n’être jamais venu ici, vu que Valentin ne sait pas pour Romane et moi, j’espérais alors simplement en l’instant qu’il ne fasse pas de réflexion a ce sujet. Je me contentais de m’assoir sur une chaise et de le regarder calmement avec un léger sourire. Et je finis par lui poser une question pour rattraper le cou :

-Alors tu te plais chez les Winthrop ?
(c)lili

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Je perds en soupir la moitié de la nuit, je somnole, je m'éveille, je me languis ... ~

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... de tes mains, de tes lèvres, de tes yeux, d'une rencontre demain ...


Elle voulait parler des clubs. Ah ! J'avais vraiment pas compris ça comme ça, mais soit. Je n'étais pas ici depuis assez longtemps pour m'être penché sur les clubs de l'université. Je faisais déjà du football en cours, voilà pourquoi je n'avais pas compris sa question. Quant à faire parti d'un club, je n'y avais pas encore vraiment réfléchi, étant déjà bien occupé avec les cours.

- Ah ! Et bien vu que je fais déjà du foot en cours, je ne vois pas vraiment l'intérêt d'en faire davantage, mais les matchs et les compèt' vont finir par me manquer donc je suppose que je ne vais pas tarder à aller aux sélections.

Elle m'expliqua ensuite ses études à l'université et sa nouvelle vocation. J'étais heureux pour elle qu'elle ait enfin trouvé sa voix. Tous les jeunes d'aujourd'hui savent que c'est quelque chose de pas facile, surtout avec cette liberté de choix que nous avons. Ce n'est évidemment pas une tarre mais c'est parfois perturbant quand on vous met la pression pour que vous choisissez votre voix, et rapidement !

- Organisatrice d'évènement ?! Ça te va à merveille, tu vas en faire des heureux ! Je me mis à lui sourire tendrement, tout en arrivant dans ma nouvelle demeure. Et t'inquiète, pour ma part je finirais bien par trouver ma voix, je ne veux pas me presser, je veux qu'elle vienne à moi, et pas l'inverse.

C'était sûrement un peu con comme raisonnement, parce que j'ai déjà vingt ans et qu'il faudrait que je me bouge un peu plus le fion pour mon avenir, parce que j'en ai un peu marre du sport. Du moins en étude pleine. C'est ce que je fais depuis le lycée, et je commence à en avoir marre, parce que franchement, je ne me vois ni joueur professionnel parce que ça ne dure qu'un temps, et je ne me vois encore moins entraîneur ou une connerie du genre qui vous font devenir encore plus con et riche débile.
Et puis elle m'avait lâché la main. J'eus un sourire en coin, non pas parce que j'étais content qu'elle le fasse, mais surtout parce qu'elle avait entendu et respecté ma décision quant à notre relation, et c'est ça qui me faisait plaisir.

-Bon alors valentin, on va le remplir ton ventre de sportif…ce n'est pas en restant dans le hall que l’on va couper ta faim.

- A vos ordres !

Nous étions arrivés, et dans le hall de la grande maison quand elle s'impatienta. Je m'étais mis à sourire et avait commencé à la suivre jusqu'à la cuisine. Puis un détail percuta. Comment connaissait-elle le lieu ?! Je me stoppais un instant, puis haussais les épaules, me disant qu'elle devait forcément connaître un Winthrop ou deux après tout, ce n'était pas impossible. Elle a toujours été populaire, et cela ne changera pas dans cette ville, comme dans une autre. C'était le genre de détail que je n'avais jamais apprécié, mais pour elle, j'avais fait cette exception. Oui parce que j'avais toujours préféré les filles un peu paumée et exclue, parce que j'avais eu ce brisage de cœur avec Rosalia et que je voulais à tout prix éviter avec une fille de son genre. Heureusement pour moi, Sateen est bien loin d'être comme ça.

-Alors tu te plais chez les Winthrop ?

- Pour l'instant, j'ai pas à me plaindre. J'ai rencontré quelques gars, mais sans plus. J'aime bien passer inaperçu ces derniers temps.

Je me dirigeais vers le grand frigo et en sortit jambon, de la mozzarella, ketchup, moutarde, bière, puis déposa le tout sur la table et alla fouiller dans les placard du pain, du saucisson, des chips et vint m'asseoir en face de la blonde pour commencer à me préparer un bon gros sandwich bien appétissant et bien calorique. Je préférais garder mes distances avec elle, et me concentrait complètement sur mon sandwich. Et pourtant j'aime cuisiner et je sais faire de super plats, mais pour l'heure j'ai juste la flemme et j'ai envie de ça, voilà tout.

- Si t'as envie de quelque chose, sert toi ! N'hésite pas !


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