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Valentin & Sateen
Je venais de poser une question à Valentin, une horrible question dont je redoutais la réponse. Lui demander s'il avait respecté ce que je lui avais demandé de faire avant de partir, je ne lui aurais jamais demandé ça si j’avais su avant pourquoi cette crise se déclenchait. Au grand jamais je ne lui aurais demandé de refaire sa vie, de trouver une autre fille mieux que moi, je voulais qu’il soit heureux loin d'une folle qui pourrait lui faire du mal, mais au final j’ai quand même atteint une partie de lui en avortant de notre enfant… je mangeais un morceau de gâteau et le regardais droit dans les yeux. Ceci était pétillant et en même temps rempli d’inquiétude. J’écoutais alors attentivement ses paroles :
- De refaire ma vie ... Oui je me suis amusé, je m'amuse toujours ... Mais comment aurais-je pu franchement ?! Bien sûr j'ai essayé, mais retomber amoureux - c'était d'abord impossible - je ne pouvais pas et ne peux toujours pas. J'ai trop souffert entre toi et Rosalia. C'est bon quoi, j'en peux plus. Surtout qu'en plus il m'est carrément impossible de te sortir de ma tête et de mon cœur. J'ai eu beau essayer, tu revenais à chaque fois. Comment veux-tu avancer dans ces conditions ?! Peut-être qu'avec le temps j'aurais pu. Mais maintenant que tu es de nouveau là, tout ça, change ...
Suite à ses paroles je ne dis mot, j’étais simplement perdu, je ne savais pas comment prendre ces paroles, une complète confusion s’installa en moi. J’étais paralysé par l’idée de l’avoir fait souffrir, je voulais le protéger et non pas le faire souffrir, et le fait qu’il me compare à Rosalia dans sa souffrance, je crois que ça eut fini de m’achever. C’était dans ma nature, je ne supportais pas de voir souffrir les gens, et encore moins des faires souffrir, alors en plus quand il s’agissait de lui c’était même plus supporter là, ça dépassait tout ce que l’on pouvait imaginer. Faire souffrir la personne qu’on aime et avec qui on se voit bien pour le restant de ses jours mais c’est juste une torture quotidienne.
Le soulagement apporté par la nouvelle qu’il n’avait pas trouvé quelqu’un d’autre dans sa vie n’était rien à côté du fait que je l’avais fait souffrir, ce qui me tuait également c’était le fait que j’étais absolument certaine que j’allais encore le faire souffrir, lorsque j’allais lui annoncer pour l’enfant que j’ai porté de lui… là je n’avais qu’une envie, pleurer, mais je refusais catégoriquement de pleurer encore en face de lui, car je savais ce qui allait se passer : si je pleur, il allait se sentir mal, ça allait le faire souffrir et il allait culpabiliser; alors que tout est de ma faute et il n’a pas à sentir en aucun cas ce sentiment.
Je pris le verre à côté de moi et le bu d’un coup, ce qui du d’ailleurs surprendre Valentin étant donné que ce n’était pas de l’eau mais un cocktail… en réalité j’en avais rien à faire de la contenance du verre, il fallait juste que je fasse quelque chose pour ne pas pleurer. Après avoir bu ce verre, je pris la bouteille d’eau et rempli a mon verre que je bu à nouveau d’un cou. C’est alors enfin que je réussis à sortir quelques mots sans pleurer :
-Valentin… je ne voulais pas te faire souffrir et ceci ne sera jamais dans ma volonté, car je ne supporte tout simplement pas de te faire souffrir. Entre nous ça a toujours été comme ça, dès que l’un souffre l’autre aussi. Et je tiens à m’excuser encore et encore, je sais que ce sera certainement difficile, mais je ferais tout pour obtenir ton pardon. Je ne te laisserais pas, je ne te laisserai plus, je te le promets.
Au bout d’un petit moment alors que je m’étais commandé un autre Blue lagon, Valentin me posa sa deuxième question et celle-ci me sembla plus facile que la précédente :
-Et toi au fait, qu'est-ce qui t'a amené jusqu'ici ?
-Eh bien je ne sais pas si tu te rappelles de la jeune fille qui est venue à Miami pour écrire un papier sur l’association des petits princes que Dési’ a fondée, elle s’appelle Ambre et a l’époque nous avions énormément sympathisé. Elle et moi on se ressemble tellement, de ce fait il y a eu un feeling naturel entre elle et moi, on est devenue des meilleures amies et elle m’a convaincu de la rejoindre ici. Et puis j’avais une autre amie d’enfance également ici, Nevada, donc ça a fini de me convaincre.
Evidement je ne lui avais pas tout dit, je ne pense pas qu’il était prêt à tout entendre et de toute façon au moment où je lui dirais ce ne sera certainement pas en public, car ça risque de l’attrister, de l’énerver, de le faire souffrir et de le mettre en colère, comme lui comme pour moi ce ne serait pas du tout une bonne chose, cependant je craignais qu’il me pose la question ici, il faudra alors que je trouve une solution.
-Je reviens à tes paroles de tout a l’heure : tu m’as dit que maintenant que je suis là ça va changer. Je suis confuse, je t’ai vu, je t’ai embrassé…tu m’as embrassé, je n’ai rien regretté, non loin de là c’était délicieux, magique divin… Mais que sommes-nous au juste maintenant pour toi ? Je t’ai faits souffrir et tu sais à quel point je le regrette…je veux dire : tu veux encore d’un nous ? Tu veux attendre ?
J’avais tellement peur de sa réponse, à tel point que j’en regrettais la question, en plus c’était super dur comme question, j’aurais dû en poser une autre… une plus facile, c’est sans réfléchir que j’ajoutai :
-Désolé c’est vachement dur comme question, et peut-être trop tôt, en fait je flippe carrément de ta réponse mais je comprendrais que tu ne veuilles pas déjà y répondre, tu veux une autre question . J’en ai une plus simple en tête là !
Je venais de poser une question à Valentin, une horrible question dont je redoutais la réponse. Lui demander s'il avait respecté ce que je lui avais demandé de faire avant de partir, je ne lui aurais jamais demandé ça si j’avais su avant pourquoi cette crise se déclenchait. Au grand jamais je ne lui aurais demandé de refaire sa vie, de trouver une autre fille mieux que moi, je voulais qu’il soit heureux loin d'une folle qui pourrait lui faire du mal, mais au final j’ai quand même atteint une partie de lui en avortant de notre enfant… je mangeais un morceau de gâteau et le regardais droit dans les yeux. Ceci était pétillant et en même temps rempli d’inquiétude. J’écoutais alors attentivement ses paroles :
- De refaire ma vie ... Oui je me suis amusé, je m'amuse toujours ... Mais comment aurais-je pu franchement ?! Bien sûr j'ai essayé, mais retomber amoureux - c'était d'abord impossible - je ne pouvais pas et ne peux toujours pas. J'ai trop souffert entre toi et Rosalia. C'est bon quoi, j'en peux plus. Surtout qu'en plus il m'est carrément impossible de te sortir de ma tête et de mon cœur. J'ai eu beau essayer, tu revenais à chaque fois. Comment veux-tu avancer dans ces conditions ?! Peut-être qu'avec le temps j'aurais pu. Mais maintenant que tu es de nouveau là, tout ça, change ...
Suite à ses paroles je ne dis mot, j’étais simplement perdu, je ne savais pas comment prendre ces paroles, une complète confusion s’installa en moi. J’étais paralysé par l’idée de l’avoir fait souffrir, je voulais le protéger et non pas le faire souffrir, et le fait qu’il me compare à Rosalia dans sa souffrance, je crois que ça eut fini de m’achever. C’était dans ma nature, je ne supportais pas de voir souffrir les gens, et encore moins des faires souffrir, alors en plus quand il s’agissait de lui c’était même plus supporter là, ça dépassait tout ce que l’on pouvait imaginer. Faire souffrir la personne qu’on aime et avec qui on se voit bien pour le restant de ses jours mais c’est juste une torture quotidienne.
Le soulagement apporté par la nouvelle qu’il n’avait pas trouvé quelqu’un d’autre dans sa vie n’était rien à côté du fait que je l’avais fait souffrir, ce qui me tuait également c’était le fait que j’étais absolument certaine que j’allais encore le faire souffrir, lorsque j’allais lui annoncer pour l’enfant que j’ai porté de lui… là je n’avais qu’une envie, pleurer, mais je refusais catégoriquement de pleurer encore en face de lui, car je savais ce qui allait se passer : si je pleur, il allait se sentir mal, ça allait le faire souffrir et il allait culpabiliser; alors que tout est de ma faute et il n’a pas à sentir en aucun cas ce sentiment.
Je pris le verre à côté de moi et le bu d’un coup, ce qui du d’ailleurs surprendre Valentin étant donné que ce n’était pas de l’eau mais un cocktail… en réalité j’en avais rien à faire de la contenance du verre, il fallait juste que je fasse quelque chose pour ne pas pleurer. Après avoir bu ce verre, je pris la bouteille d’eau et rempli a mon verre que je bu à nouveau d’un cou. C’est alors enfin que je réussis à sortir quelques mots sans pleurer :
-Valentin… je ne voulais pas te faire souffrir et ceci ne sera jamais dans ma volonté, car je ne supporte tout simplement pas de te faire souffrir. Entre nous ça a toujours été comme ça, dès que l’un souffre l’autre aussi. Et je tiens à m’excuser encore et encore, je sais que ce sera certainement difficile, mais je ferais tout pour obtenir ton pardon. Je ne te laisserais pas, je ne te laisserai plus, je te le promets.
Au bout d’un petit moment alors que je m’étais commandé un autre Blue lagon, Valentin me posa sa deuxième question et celle-ci me sembla plus facile que la précédente :
-Et toi au fait, qu'est-ce qui t'a amené jusqu'ici ?
-Eh bien je ne sais pas si tu te rappelles de la jeune fille qui est venue à Miami pour écrire un papier sur l’association des petits princes que Dési’ a fondée, elle s’appelle Ambre et a l’époque nous avions énormément sympathisé. Elle et moi on se ressemble tellement, de ce fait il y a eu un feeling naturel entre elle et moi, on est devenue des meilleures amies et elle m’a convaincu de la rejoindre ici. Et puis j’avais une autre amie d’enfance également ici, Nevada, donc ça a fini de me convaincre.
Evidement je ne lui avais pas tout dit, je ne pense pas qu’il était prêt à tout entendre et de toute façon au moment où je lui dirais ce ne sera certainement pas en public, car ça risque de l’attrister, de l’énerver, de le faire souffrir et de le mettre en colère, comme lui comme pour moi ce ne serait pas du tout une bonne chose, cependant je craignais qu’il me pose la question ici, il faudra alors que je trouve une solution.
-Je reviens à tes paroles de tout a l’heure : tu m’as dit que maintenant que je suis là ça va changer. Je suis confuse, je t’ai vu, je t’ai embrassé…tu m’as embrassé, je n’ai rien regretté, non loin de là c’était délicieux, magique divin… Mais que sommes-nous au juste maintenant pour toi ? Je t’ai faits souffrir et tu sais à quel point je le regrette…je veux dire : tu veux encore d’un nous ? Tu veux attendre ?
J’avais tellement peur de sa réponse, à tel point que j’en regrettais la question, en plus c’était super dur comme question, j’aurais dû en poser une autre… une plus facile, c’est sans réfléchir que j’ajoutai :
-Désolé c’est vachement dur comme question, et peut-être trop tôt, en fait je flippe carrément de ta réponse mais je comprendrais que tu ne veuilles pas déjà y répondre, tu veux une autre question . J’en ai une plus simple en tête là !
(c)lili
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