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Valentin & Sateen
J’avais quitté Miami depuis longtemps maintenant, mais tout ce qui avait pu se passer là-bas ne m’avait pas quitté. Notamment mon amour pour lui et j’avais besoin d’extérioriser tout ça. Je l’aimais, et je l’aime tellement, il me manque… En l’instant je pense aux paroles de lord Alfred Tennyson, elle semble tellement correspondre à ce que je ressens. C’est pourquoi assise sous le saule pleureur du parc de Cambridge que je me mis à citer ses mots d’une voix mélodieuse :
- Je perds en soupir la moitié de la nuit, je somnole, je m'éveille, je me languis, de tes mains, de tes lèvres, de tes yeux, d'une rencontre demain...
Son visage restait gravé dans mon esprit, dans mon cœur… je n’arrivais pas au sortir de mon esprit, mais sans doute car je n’en avais pas la moindre envie, je n’avais pas la volonté et cela entrainait mon incapacité à faire ce qui était « bon » d’après ceux qui m’entouraient. Il voulait me protéger, il voulait que je puisse avancer et c’était honorable de leur part. Mais se séparer de quelqu’un, qui a partagé avec vous une partie de vie, une moitié d’être, c’est bien plus compliqué que ce que l’on ne l’imagine.
J’avais comme toujours mon carnet de poème sur moi, j’avais alors ouvert mon sac pour m’en saisir et l’ouvris sur une page vierge, je me mis à fouiller dans mon sac pour en sortir un stylo et en posai la mine sur la page blanche. Je fermai mes yeux l’espace d’un instant et commençai à écrire quelque vers pour me libérer de ces songes douloureux mais contradictoirement agréable.
Tout a commencé lors d’une belle soirée
Et en l’instant d’après tout avait changé
Mon cœur avait décidé de t’aimer
Mon corps de toi ne pouvait se séparer.
L’amour semble être un sentiment bien léger.
Mais on oublie qu’il est difficile à porter
Lorsque l’on doit se tenir loin de l’être aimé
Alors que cet amour garde toute sont intensités
Mais nous ne partagions pas que des sentiments
Il y avait également un être vivant
Un être qui de toi partageait le même sang
Mais j’ai arrêté sa vie avant d’être enfant
Je supporte chaque jour une horrible douleur
Je ne cesse de me dire que c’était une erreur
Je suis emprise à la confusion et la peur
Et rien que d’y pense oppresse mon cœur.
Il me semble que je ne te reverrais jamais
Comme cet enfant dont la vie a été stoppé
J’espère qu’un jour tu pourras me pardonner
Car pour toujours et à jamais je t’aimerais.
Lorsque j’apposai le dernier point sur la page, un liquide fin et cristallin coula sur ma joue, les larmes m’envahir. Je rangeais alors mon carnet et essayai de calmer ma peine, une fois que ce fut fait je me levai et commençai à marcher pour me détendre. Mais comme si l’on avait écouté mes paroles au bout de plus d’un an… ton visage, ton corps, ton être apparue non loin de moi et ce n’était pas une illusion, tandis que mon cœur s’apprêter à s’élancer vers toi, mon corps m’abandonna lâchement. Dans un léger cri de douleur je m’écroulais… j’avais la sensation d’avoir mal au ventre sans que cela ne soit réel, le fait de te voir me faisait penser à l’enfant que j’avais perdu pour vivre, à l’enfant dont tu ne connais pas l’existence. J’étais partagé par ces sentiments : la douleur intense en pensant à cet être, et le bonheur sans failles de revoir ton visage.
Avais-tu entendu ce léger cri que j’avais émis, m’avais tu vu ? je ne demandais que d’aller vers toi et de me blottir dans tes bras… mais mon corps en était incapable, tellement de choses, de temps nous séparaient, mais mon amour reste intact…
-Valentin
J’avais suivi le fil de m’a pensée, et sans m’en rendre réellement compte j’avais prononcé son nom à voie haute.
- Je perds en soupir la moitié de la nuit, je somnole, je m'éveille, je me languis, de tes mains, de tes lèvres, de tes yeux, d'une rencontre demain...
Son visage restait gravé dans mon esprit, dans mon cœur… je n’arrivais pas au sortir de mon esprit, mais sans doute car je n’en avais pas la moindre envie, je n’avais pas la volonté et cela entrainait mon incapacité à faire ce qui était « bon » d’après ceux qui m’entouraient. Il voulait me protéger, il voulait que je puisse avancer et c’était honorable de leur part. Mais se séparer de quelqu’un, qui a partagé avec vous une partie de vie, une moitié d’être, c’est bien plus compliqué que ce que l’on ne l’imagine.
J’avais comme toujours mon carnet de poème sur moi, j’avais alors ouvert mon sac pour m’en saisir et l’ouvris sur une page vierge, je me mis à fouiller dans mon sac pour en sortir un stylo et en posai la mine sur la page blanche. Je fermai mes yeux l’espace d’un instant et commençai à écrire quelque vers pour me libérer de ces songes douloureux mais contradictoirement agréable.
Tout a commencé lors d’une belle soirée
Et en l’instant d’après tout avait changé
Mon cœur avait décidé de t’aimer
Mon corps de toi ne pouvait se séparer.
L’amour semble être un sentiment bien léger.
Mais on oublie qu’il est difficile à porter
Lorsque l’on doit se tenir loin de l’être aimé
Alors que cet amour garde toute sont intensités
Mais nous ne partagions pas que des sentiments
Il y avait également un être vivant
Un être qui de toi partageait le même sang
Mais j’ai arrêté sa vie avant d’être enfant
Je supporte chaque jour une horrible douleur
Je ne cesse de me dire que c’était une erreur
Je suis emprise à la confusion et la peur
Et rien que d’y pense oppresse mon cœur.
Il me semble que je ne te reverrais jamais
Comme cet enfant dont la vie a été stoppé
J’espère qu’un jour tu pourras me pardonner
Car pour toujours et à jamais je t’aimerais.
Lorsque j’apposai le dernier point sur la page, un liquide fin et cristallin coula sur ma joue, les larmes m’envahir. Je rangeais alors mon carnet et essayai de calmer ma peine, une fois que ce fut fait je me levai et commençai à marcher pour me détendre. Mais comme si l’on avait écouté mes paroles au bout de plus d’un an… ton visage, ton corps, ton être apparue non loin de moi et ce n’était pas une illusion, tandis que mon cœur s’apprêter à s’élancer vers toi, mon corps m’abandonna lâchement. Dans un léger cri de douleur je m’écroulais… j’avais la sensation d’avoir mal au ventre sans que cela ne soit réel, le fait de te voir me faisait penser à l’enfant que j’avais perdu pour vivre, à l’enfant dont tu ne connais pas l’existence. J’étais partagé par ces sentiments : la douleur intense en pensant à cet être, et le bonheur sans failles de revoir ton visage.
Avais-tu entendu ce léger cri que j’avais émis, m’avais tu vu ? je ne demandais que d’aller vers toi et de me blottir dans tes bras… mais mon corps en était incapable, tellement de choses, de temps nous séparaient, mais mon amour reste intact…
-Valentin
J’avais suivi le fil de m’a pensée, et sans m’en rendre réellement compte j’avais prononcé son nom à voie haute.
(c)lili
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