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Je perds en soupir la moitié de la nuit, je somnole, je m'éveille, je me languis, de tes mains, de tes lèvres, de tes yeux, d'une rencontre demain...

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Valentin & Sateen


J’avais quitté Miami depuis longtemps maintenant, mais tout ce qui avait pu se passer là-bas ne m’avait pas quitté. Notamment mon amour pour lui et j’avais besoin d’extérioriser tout ça. Je l’aimais, et je l’aime tellement, il me manque… En l’instant je pense aux paroles de lord Alfred Tennyson, elle semble tellement correspondre à ce que je ressens. C’est pourquoi assise sous le saule pleureur du parc de Cambridge que je me mis à citer ses mots d’une voix mélodieuse :

- Je perds en soupir la moitié de la nuit, je somnole, je m'éveille, je me languis, de tes mains, de tes lèvres, de tes yeux, d'une rencontre demain...

Son visage restait gravé dans mon esprit, dans mon cœur… je n’arrivais pas au sortir de mon esprit, mais sans doute car je n’en avais pas la moindre envie, je n’avais pas la volonté et cela entrainait mon incapacité à faire ce qui était « bon » d’après ceux qui m’entouraient. Il voulait me protéger, il voulait que je puisse avancer et c’était honorable de leur part. Mais se séparer de quelqu’un, qui a partagé avec vous une partie de vie, une moitié d’être, c’est bien plus compliqué que ce que l’on ne l’imagine.

J’avais comme toujours mon carnet de poème sur moi, j’avais alors ouvert mon sac pour m’en saisir et l’ouvris sur une page vierge, je me mis à fouiller dans mon sac pour en sortir un stylo et en posai la mine sur la page blanche. Je fermai mes yeux l’espace d’un instant et commençai à écrire quelque vers pour me libérer de ces songes douloureux mais contradictoirement agréable.

Tout a commencé lors d’une belle soirée
Et en l’instant d’après tout avait changé
Mon cœur avait décidé de t’aimer
Mon corps de toi ne pouvait se séparer.

L’amour semble être un sentiment bien léger.
Mais on oublie qu’il est difficile à porter
Lorsque l’on doit se tenir loin de l’être aimé
Alors que cet amour garde toute sont intensités

Mais nous ne partagions pas que des sentiments
Il y avait également un être vivant
Un être qui de toi partageait le même sang
Mais j’ai arrêté sa vie avant d’être enfant

Je supporte chaque jour une horrible douleur
Je ne cesse de me dire que c’était une erreur
Je suis emprise à la confusion et la peur
Et rien que d’y pense oppresse mon cœur.

Il me semble que je ne te reverrais jamais
Comme cet enfant dont la vie a été stoppé
J’espère qu’un jour tu pourras me pardonner
Car pour toujours et à jamais je t’aimerais.

Lorsque j’apposai le dernier point sur la page, un liquide fin et cristallin coula sur ma joue, les larmes m’envahir. Je rangeais alors mon carnet et essayai de calmer ma peine, une fois que ce fut fait je me levai et commençai à marcher pour me détendre. Mais comme si l’on avait écouté mes paroles au bout de plus d’un an… ton visage, ton corps, ton être apparue non loin de moi et ce n’était pas une illusion, tandis que mon cœur s’apprêter à s’élancer vers toi, mon corps m’abandonna lâchement. Dans un léger cri de douleur je m’écroulais… j’avais la sensation d’avoir mal au ventre sans que cela ne soit réel, le fait de te voir me faisait penser à l’enfant que j’avais perdu pour vivre, à l’enfant dont tu ne connais pas l’existence. J’étais partagé par ces sentiments : la douleur intense en pensant à cet être, et le bonheur sans failles de revoir ton visage.

Avais-tu entendu ce léger cri que j’avais émis, m’avais tu vu ? je ne demandais que d’aller vers toi et de me blottir dans tes bras… mais mon corps en était incapable, tellement de choses, de temps nous séparaient, mais mon amour reste intact…

-Valentin

J’avais suivi le fil de m’a pensée, et sans m’en rendre réellement compte j’avais prononcé son nom à voie haute.


(c)lili


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... de tes mains, de tes lèvres, de tes yeux, d'une rencontre demain ...




Une journée comme toutes les autres. Dans ma nouvelle ville, et ma nouvelle université. Cela faisait déjà plus de deux mois que j'étais arrivé avec Mari, mais j'avais un peu de mal à m'y faire. Il y a un vide en moi, je le sens bien, et depuis quelques jours, j'arrive à y mettre un mot là dessus. Un prénom pour être exact. Sateen. Non pas que j'avais arrêté de l'oublier auparavant, non, mais elle m'avait tellement blessé que j'avais fait comme si elle n'existait plus. Seulement, aujourd'hui, je n'y arrive plus, et elle remplit toutes mes pensées. Encore heureux que j'arrive à suivre mes cours. Mais j'ai réalisé que je n'avais vraiment pas réussi à tourner la page, et que les autres filles que je fréquente ne servent qu'à ma la faire oublier. Celle que j'aime encore plus que tout. Celle qui a du m'abandonner. Pourquoi ne m'avait-elle pas laisser l'aider ?! Je lui en voulais pour ça surtout. J'aurais tout fait pour elle, et je croyais qu'elle le savait. Fallait croire que non.

Ma journée avait commencé comme toutes les autres. Entraînement, et quelques heures de cours en amphi. J'en pouvais plus, mais c'est ce que j'aime. Mon corps complètement en miette. Il ne me reste plus qu'à rentrer et à me reposer. Seulement, arrivé dans ma chambre, j'avais pas le besoin de me reposer. Les cours s'en étaient chargé tout à l'heure. Je dépose donc mon sac et ressors immédiatement. J'ai besoin d'air, alors je décide d'aller traîner en ville. C'est agité ici, beaucoup plus qu'à Miami j'ai l'impression, mais je me sens hors de toute cette folie et ça me fait un bien immense. Je ne connais que quelques personnes et ça me va très bien. Bien que les cheerleaders me font toujours de l’œil. Les gens savent sûrement qui je suis, surtout les filles apparemment, mais je m'en fiche bien, je n'en veux qu'une, et je pense à elle à chaque coin de rue. Tellement que je commence à halluciner.

Je vous assure ! Va falloir que j'aille consulter, parce que c'est comme si elle était assise là, tranquille, sous un saule pleureur. Normal. Alors que l'amour de ma vie est très loin de moi à cet instant. Enfin, je suppose. Quand je vois la jeune femme en question se lever et s'écroulait presque aussitôt, je n'hésite pas un seul instant et cours vers elle pour lui porter secours. Mais alors que j'étais à un petit mètre d'elle, prêt à l'aider, elle prononça un mot. Un prénom. Le mien. Je me figeais alors sur place. Il n'y avait plus aucun doute. Je deviens fou. Déjà que j'étais fou d'elle, maintenant qu'elle est loin de moi et qu'elle me manque de plus en plus, je deviens parano. Seulement une partie de moi voulait croire qu'elle était là, vraiment. Et même si c'était une hallucination je ne pouvais pas la laisser par terre, recroquevillée sur elle. Au pire, je passerai encore plus pour un fou. J'ai rien à perdre. Je m’accroupis alors, et posa ma main sur son bras, hésitant. Elle était bien réelle.

- Est ... Est-ce que ça va ? ... Ne me dis pas que c'est toi ...

J'avais l'impression de parler avec une voix que je ne connaissais pas. Tellement douce et faible. Oui j'avais peur, peur qu'elle ne soit pas là vraiment. Mon pauvre cœur tambourinait contre ma cage thoracique, et j'avais de plus en plus mal. Si ce n'était pas elle ou qu'elle n'était pas là vraiment, moi aussi je sens que je vais m'écrouler.


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Valentin & Sateen



J’avais mal au ventre, enfin c’est ce que mon esprit avait décidé, c’était la sensation qui désirait que je ressente tout au plus profond de mon être. Je détestais ces sensations qui a le don d’en entrainer d’autre, la colère, l’énervement, la pitié, la déception de ne pas pouvoir bouger, de ne pas pouvoir courir et m’approcher de l’homme que j’aime.

Je me sentais paralysé comme pour un premier jour face à celui qu’on aime sauf que tout était différent, là on avait été séparé pendant tellement longtemps : des minutes qui semblaient être des heures, des heures qui semblaient être des jours, des jours qui semblaient être des mois et des mois qui semblaient être des années. Voilà ce qui nous séparait, alors que mon amour pour lui me laissait infiniment lier à lui.

Et puis il y avait cet enfant qui n’avait pas eu la chance, ni l’espoir de voir le jour, car sa mère en cet instant était trop faible pour lui en donner la possibilité et que son père était dans l'ignorance totale de son existence même. Cette douleur c’est comme ça que je la traduisais, c’était la peur de lui annoncer cela, de lui dire clairement et a haute voix que nous partagions un être vivant et que j’ai dû lui ôter la vie avant même qu’il n’eut le temps d’en voir les couleurs. C’est comme si je revivais l’avortement. Tout ceci n’était pas réel, la douleur n’était pas, seul mon esprit interagissait avec mon corps…

Et soudain la douleur s’arrêta, je sentais une présence devant moi, puis une main sur mon bras et enfin les doux effluves de son parfum, il n’y avait aucun doute, avant même qu’il ne prononce mot je savais que c’était Valentin qui venait de s’agenouiller à mon côté. Je relevais délicatement la tête tandis qu’il prononçait ces mots :

- Est ... Est-ce que ça va ? ... Ne me dis pas que c'est toi ...

Je finis par reprendre complètement possession de mon corps, tandis qu’un sourire immense se dessinait sur mon visage, je ne dis aucun mot, mais me jetai à son cou l’entrainant à la renverse au vu de mon élan auxquelles il ne devait pas s’attendre. Nous étions non loin du sol mais lorsque nos corps s’y étalèrent complètement dans notre chute je remarquai que l’athlète que j’avais aimé n’avait pas disparu, je pouvais sentir ces muscles contre mon corps. Je me serrais contre lui aussi fort que je le pouvais, il n’y avait de doute façon aucune chance que je lui fasse mal.

J’étais là tout contre lui, c’était réel, moi qui pensais ne jamais le revoir voilà que je sentais son corps, son odeur, sa peau, ses lèvres… Ses lèvres, oui je n’avais pas rêvé, j’avais belle et bien posé mes lèvres sur les siennes, sans doutes que le désir était plus grand que la faculté d’y penser. Mon amour pour lui n’avait pas terni d’une étincelle et cela pouvait se lire dans mes yeux qui étaient clos lors de ce doux baiser auquel je du mettre fin à contre cœur.
Je me décollais de lui tandis que je lui répondais d’une voix mélodieuse :

-Si c’est bien moi…

Je n’avais pas réellement fait attention à ce qu’il m’avait dit en premier abord, tellement d’émotion s'était accumulée sans que je n’y prenne gars s’était effrayant. Il semblait aussi surpris que moi de me voir au vu de ses paroles, et tout était étrange. Je croyais ne plus jamais revoir l’homme que j’aime à cause de la séparation entrainée par ma maladie, et c’est en voulant m’éloigner de tout pour essayer de prendre un nouveau départ que la plus merveilleuse des choses m’arrivait. C’est alors que je pensais à ce que je venais de faire et toujours d’une voix délicate j’annonçai :

-Euh… je n’aurais peut-être pas dû…
(c)lili


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... de tes mains, de tes lèvres, de tes yeux, d'une rencontre demain ...




Pourquoi est-ce que j'avais l'impression d'être dans un rêve ? Parce que ce que je voyais et touchais me paraissait tellement improbable. J'avais rêvé de ce jour aussi, et de différentes façons. Tellement de façons. Toutes plus débiles et improbables les unes que les autres. Tellement que de la voir là, dans un parc, comme ça, ça me paraissait bien trop bizarre et réel. Mais je n'arrivais pas à m'y faire, à comprendre ce qu'il se passait. Alors que je commençais à prendre un peu conscience de tout ça, elle me sauta au cou, littéralement. Je ne m'étais pas attendu à une telle réaction et vu la bancalité dans laquelle je me trouvais, je ne pus pas retenir son entrain, et me retrouvait propulsé en arrière. Je ne comprenais toujours rien à ce qu'il m'arrivait, je savais juste qu'elle était là, sur moi et que je n'avais qu'une seule envie la prendre dans les bras, la serrer fort et ne plus jamais la laisser partir.

Seulement dans son élan, et avant que je ne puisse faire quoique ce soit, elle m'avait embrassé. Elle m'avait juste déposer un baiser sur les lèvres, mais c'est ce qui me fit comprendre qu'elle était bien réel. Ce baiser, ces lèvres, ce goût, je ne le connaissais que trop bien et il m'avait terriblement manqué. Je me figeais quelques instants, ne sachant plus où me mettre, ne sachant plus comment réagir tellement j'étais choqué. Choqué qu'elle soit vraiment là et que tout se passe si vite. Je n'arrivais plus à bouger. Elle m'avait répondu que c'était bien elle, et c'était bien elle, bien sa voix, bien son doux visage parfait, bien son odeur, bien sa peau. J'étais encore en train de digérer la nouvelle quand elle rajouta :

-Euh… je n’aurais peut-être pas dû…

Je ne répondis rien. J'étais bien trop occupé à la regarder, à la fixer, à plonger mon regard dans le sien, essayant de trouver quelconque explications. Mais je n'avais besoin de rien, elle était là, et mes vœux s'étaient enfin exaucés. Non mais franchement j'attendais quoi sérieux ?! Qu'elle m'échappe de nouveau ?! Je ne me posais pas davantage de questions, que je l'attrapais, la serra contre moi et l'embrassais à mon tour, mais plus intensément, plus longuement, plus passionnément. Elle m'avait tellement manqué, et j'étais sûr que je ferais plus bien exprimé ce sentiment à travers mon baiser. J'aurais pu être en couple au jour d'aujourd'hui que j'aurais pu tout oublier pour elle. Je réussis à rompre notre baiser pour la regarder de nouveau, pour poser ma main sur son visage et caresser chaque partie de ce dernier, tout en lui répondant :

- Tu es là ... Tu m'as tellement manqué ! J'ai vraiment l'impression que tu n'es encore qu'un de mes rêves. Le plus beau.


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Je m’étais écarté de valentin et je le contemplais, oui là je ne me contentais pas seulement de le regarder, c’était vraiment de la contemplation, il était comme un rêve, une œuvre d’art… non il est plus encore il est l’objet de mon amour le plus sincère, c’est mon valentin.

Je le regardais de deux façons à la fois, comme s'il était un rêve mais tout en sachant qu’il était bel et bien réel…bizarre me dirait vous, oui peut-être mais en même temps la situation était étrange. Et comme si cela ne suffisait pas maintenant je doutais, je l’avais embrassé car je le désirais plus que tout mais c’était certainement déplacé, je l’avais quitté, certes pour le protéger mais ce n’était pas une excuse, je l’avais quitté en lui demandant de refaire sa vie et c’est certainement ce qu’il avait dû faire. Si ça se trouve il avait même une petite copine, d’ailleurs elle pouvait être dans ce parc. Rien qu’a cette idée mon cœur s’oppressait, j’avais mal de l’imaginer avec une autre, depuis quand cette jalousie m’avait pris ?

Je n’eus pas le temps d’y penser bien plus qu’une immense douceur s’empara de mon être, c’est la sensation que j’avais lorsque ses lèvres se posaient sur les miennes, cela se suivait généralement du désir et au vu du baiser passionné qu’il me donnait il ne pouvait en être autrement. Et puis il n’y avait pas à dire rien avait changé, il embrassait toujours aussi bien, le gout de ces lèvres était identique, chaque baiser que nous échangions était divin pareillement a avant notre rupture.

C’est alors que d’un contact délicat il déposa sa main sur mon visage pour caresser ce dernier après avoir interrompu notre baiser. Je fermai alors les yeux pour apprécier ce contact, puis je les rouvris lorsque sa voix tinta à mes oreilles.

- Tu es là ... Tu m'as tellement manqué ! J'ai vraiment l'impression que tu n'es encore qu'un de mes rêves. Le plus beau.

Je lui fis le sourire que je ne dédiais qu’a lui et me colla tout contre lui, déposant ma tête sur mon épaule pendant un instant. Mais je ne restai pas en place, j’avais besoin de voir son visage, laisser mes yeux plonger dans les siens. J’attrapais alors une de ses mains et enlaçai mes doigts au sien, tandis que je glissais mon autre main derrière sa nuque et enlaçais mes doigts dans ses cheveux jamais vraiment coiffés.

-Oh Valentin… toi aussi tu m’as tellement manqué, même ces mots ne sont pas assez fort pour exprimer à quel point tu m’as manqué. J’ai besoin de te toucher pour m’assurer que tu n’es pas non plus un rêve… quand je pense que je suis venue ici pour prendre un nouveau départ après tout ça, car je croyais ne jamais te revoir… et voilà que tu es là comme une des merveilles du monde. Mais tu es bien plus que ça, tu es mon monde.

C’est vrai il était plus mon monde qu’il ne pouvait l’imaginer, mais je ne pouvais pas déjà en parler, une question me tracassa alors… pourquoi il était partie, je pensai au moment où j’étais retourné à wynwood pour tout lui dire, lui expliquer pourquoi j’étais partie. La raison de ma crise que j’avais apprise au centre, cette grossesse complètement imprévue… et je me rappelle de cette douleur que j’avais ressentie en apprenant qu’il n’était plus là. Maintenant je savais que j’allais repousser cette conversation. Je venais de le retrouver et je refusais de le perdre à nouveau, je savais que ça serait inévitable, il fallait que je lui en parle, mais pas déjà… je sais à quel point il aime les enfants et j’ai peur de sa réaction, apprendre qu’il aurait pu avoir un enfant et que je n’ai pas pu aller jusqu’au bout risque d’être dure à encaisser, après tout je ne m’en suis toujours pas remise. Mais chaque chose en son temps, je devais lui demander :

-Valentin… pourquoi es-tu partie ? Si loin ?

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Dans mes rêves, même les plus fous, je n'ai jamais eu de discussions avec elle. Soit je lui parlais et elle ne me répondais pas, soit elle me parlait et j'étais dans l'incapacité de lui répondre. Cette fois-ci, je lui parlais, elle me parlait. Elle m'embrassait, je l'embrassais. C'était forcément réel. Une sensation bien plus grande qu'un rêve éveillé. Une émotion bien trop grande pour réagir comme je l'avais voulu. Du moins sur le coup. Je l'écoutais parler, je mangeais ses mots, son visage, sa voix. Un peu plus et je ne comprenais même pas ce qu'elle me racontais. Mais ce n'était pas le cas, puisque je n'étais pas dans un rêve. Je comprenais ce qu'elle me disait, et j'aurais pu me réjouir rien que de ça. J'arrivais même à oublier le mal qu'elle avait réussi à me faire quand elle m'avait abandonné. Si je revoyais Rosalia, je lui foutrais mon poing dans sa gueule. Mais Sateen ... La seule violence que je peux lui faire, ce serait de la bouffer, là tout de suite. Mais je devais calmer mes ardeurs, et profiter de sa présence, et lui répondre.

- Jamais j'aurais cru que tu me dirais ça un jour ... Surtout après ton ... ton départ.

Je le digérais toujours aussi mal, mais c'est comme si ce n'était pas elle qui m'avait abandonné, comme si en la revoyant je lui pardonnais tout, parce qu'au fond de moi je sais très bien qu'elle n'avait pas eu le choix en me quittant. Cela avait été une rude épreuve et je me demande encore aujourd'hui comment j'ai fait pour continuer. Grâce à Priape je suppose. Et aussi grâce à l'espoir que j'avais qu'elle revienne un jour. Et maintenant qu'elle était là, sous mes yeux, sous mes mains, j'avais l'impression de revivre.

-Valentin… pourquoi es-tu partie ? Si loin ?

- Je ne pouvais plus ... Là bas. J'en avais marre, et ça me rappelais trop le fait que je t'avais perdu. J'étais persuadé que tu ne reviendrais jamais.

Le fait de la revoir ici, confirmais bien qu'elle était l'amour et la femme de ma vie, j'en suis persuadé. Plus qu'à l'époque. J'avais ressenti ce sentiment-là quand je l'avais réconforté pour la première fois dans cette cuisine, et je le ressentais encore plus aujourd'hui. Non, je ne la laisserais plus jamais partir, et m'accrocherais à elle, comme le plus gros des boulets s'il le faut. C'est indéniablement le plus beau jour de ma vie, de la retrouver à mes côtés. J'aurais pu rester pendant des heures, assis là, par terre, avec elle dans mes bras.

- Tu vas mieux ? Tu crois que tu peux te relever ? J'attendis de savoir si elle allait mieux et si elle se sentait capable de tenir sur ses jambes, pour ensuite rajouter. Ça te dis d'aller boire un verre, ou autre, et on pourra se raconter tout ce qu'on a raté ...

C'est tout ce dont j'avais envie. Rattraper le temps avec elle, et recommencer là où on avait tout arrêté.

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Je venais de lui demander pourquoi il était partie, si loin de Miami, si loin de moi… je sais que techniquement c’est moi qui l’ai quittée la première mais c’est parce que je n’avais pas d’autres choix. C’était ça où risquer de faire du mal a quelqu’un, et au final j’avais quand même fait ce que je redoutais. Pour moi c’était comme si j’avais encore échoué, comme si j’avais encore tué un des êtres les plus chers de ma vie, en avortant de cet enfant qui était le mien pour protéger ma vie, c’est comme si j’avais tué ma petite sœur une deuxième fois, et là c’était encore pire, j’avais tué quelqu’un qui partageait une partie de moi. Cette pensée me serrait le cœur c’était vraiment pénible, mais c’était vraiment comme ça que je le voyais. À l'époque je pensais même avoir perdu les deux personnes qui avaient partagé ce brin d’existence, je pensais avoir perdu cet enfant et son père, ma vie était semblable à l’enfer.

Mais voilà qu’aujourd’hui valentin se tenait face à moi, voilà que ces lèvres se posaient à nouveau sur les miennes, et que nos cœurs battent en rythme. Je ne pouvais défaire mes doigts des siens, mon regard se perdait dans le plus profond de ces yeux, j’avais l’impression d’y apercevoir ces sentiments, c’était tellement intense ce que je pouvais ressentir dans un seul de ses regards. Et puis il répondit à ma question :

- Je ne pouvais plus ... Là bas. J'en avais marre, et ça me rappelais trop le fait que je t'avais perdu. J'étais persuadé que tu ne reviendrais jamais.

Je me mordais légèrement la lèvre, je m’en voulais tellement de l’avoir laissé, mais je n’avais vraiment pas eu d’autres choix, et je ne pouvais pas déjà lui dire pourquoi cette crise s'était déclenchée, je devais malheureusement rester évasive, il y avait déjà bien trop de choses à prendre en compte aujourd’hui sans que je ne rajoute ça sur son cœur. Et je n’étais pas prête à lui dire, je me contentai donc de répondre :

-Valentin je suis tellement désolé, je ne voulais pas te faire souffrir, te faire vivre ça, si j’avais pu être certaine que je ne ferais aucun mal je serais resté a tes côtés. Mon cœur est toujours resté avec toi, c’est peut-être un peu cliché ce que je dis, mais c’est comme ça que je l’ai ressenti, je ne pensais qu’à toi tout le temps valentin.

Valentin se tenait toujours à mes côtés, au bout d’un petit moment il finit par me demander :

- Tu vas mieux ? Tu crois que tu peux te relever ?
- Oui ça va mieux ne t’inquiète pas, je crois que je peux me effectivement me lever, au pire tu me porteras…

J’eus un léger rire cristallin, j’avais toujours adoré sentir ce bras sous mon corps lorsqu’il me portait, et la sensation d’être une plume, il est tellement musclé que je me sens si légère… j’aurais pu faire genre de ne pas arriver à me lever, mais je finis quand même par me redresser sur mes deux jambes comme une jeune fille très stable. C’est alors qu’il ajouta :

- Ça te dis d'aller boire un verre, ou autre, et on pourra se raconter tout ce qu'on a raté ...

-Quelle question ! Bien sûre, tu n’avais même pas besoin de la poser. Il n’y a pas un salon de thé par ici, genre avec plein de gâteau . J’ai un petit creux, tu sais que j’ai toujours faim avec toi…

Je rigolai encore, ça me faisait tellement de bien, après tous ces mois séparés de lui où j’avais pleuré, Ambre pourra en témoigner. Avant de commencer à marcher je glissai une de ses mains dans le creux de mon dos et profitai de ma main libre pour la glissa derrière sa nuque avant de rapprocher délicatement mon visage du sien, pour m’emparer de ses lèvres… lorsque je m’en séparais je lui murmurai tout près de son visage :

-c’est comme si rien n’avait changé…

Et pourtant tellement de choses avaient changé, le temps, le lieu et cet enfant m’avait fait changer de regard sur Valentin, je le vois pour toujours, encore plus intensément qu’avant, je le vois comme une figure paternelle en plus d’être l’homme que j’aime.
On c’était remis à marcher et nous étions rapidement arrivés vers un petit truc où s’arrêter. J’avais alors trouvé de quoi manger… un gâteau au chocolat et aux fraises, bref que du bonheur. Assis a la table, me tenant devant lui je ne peux m’empêcher d’enlacer mes doigts avec les siens. Gardant tout de même une main pour manger :

-Alors valentin pourquoi Harvard ? Je te propose chacun une question.

Avais-je finis par dire avec le sourire.

(c)lili
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Le fait qu'elle me confirme qu'elle n'avait pas voulu cette séparation brutale me réconfortait quelque part. Du moins, un peu plus. Elle me l'avait déjà dit, mais sur le coup de l'émotion, je n'avais jamais réussi à m'y faire et je lui avais rejeté entièrement la faute dessus. Mais je n'y étais pas, ce n'était pas de sa faute, mais cela avait la seule façon pour moi d'aller de l'avant, comme elle me l'avait demandé. La chose qui au final avait été complètement impossible pour moi. Maintenant qu'elle était devant moi, toute cette haine, et cette souffrance s'était véritablement volatilisée en quelques secondes à peine. Juste de le temps de poser son regard sur elle, sur ses lèvres, et pouf, plus rien. Juste de l'amour. De l'amour un peu violent et douloureux tout de même. Bonjour le choc.

J'avais fini par m'en remettre heureusement, et me demandait si c'était le cas pour elle aussi, parce que c'était elle qui s'était effondrée lorsque nos regards s'étaient croisés pour la première fois depuis bien longtemps. Quand elle me fit ensuite remarqué que dans le pire des cas, je pouvais toujours la porter, je lui souris tendrement, et profitait de ce rire qui m'avait tant manqué. Elle semblait aller mieux, oui. Pour les deux évènements. Et je ne pouvais qu'en être extrêmement heureux. Tout ce que j'avais souhaité pour elle depuis le début, c'est qu'elle soit heureuse, et qu'elle ne souffre pas. Malheureusement, elle n'avait pas une santé de fer, et pas tout à fait la possibilité d'être tout le temps heureuse. Maintenant je le sais. Mais à l'époque, même quand je lui en voulais, j'espérais tout de même qu'elle aille mieux et qu'elle trouve le bonheur. Même si cela voulait dire loin de moi. Aujourd'hui, elle était là, à mes côtés, et comme la première fois, je n'en revenais pas.

On avait réussi à se relever, enfin, je l'avais aidé, même si elle se débrouillait plutôt bien, et lui avait proposé d'aller boire quelque chose pour rattraper le temps perdu. Sa réponse me fit rire. Elle n'avait pas changé, et mon cœur en fut tellement content qui continuait à battre la chamade ce couillon.

-Quelle question ! Bien sûre, tu n’avais même pas besoin de la poser. Il n’y a pas un salon de thé par ici, genre avec plein de gâteau . J’ai un petit creux, tu sais que j’ai toujours faim avec toi…

- Si, bien sûr. C'est pas loin, allons-y.

Lui répondis-je tout en gloussant légèrement à ce qu'elle avait dit. Mais avant ça, elle m'embrassa, et rajouta que c'était comme si rien n'avait changé. C'est cette phrase-là je crois qui m'a ramené légèrement à la réalité. Je ne lui répondis rien, ayant trop peur de dire quelque chose qui pourrait tout brisé, et me contentait de lui sourire tendrement, comme j'en avais rêvé maintes et maintes fois. Et nous nous sommes rendus ensemble, comme un vrai couple, dans un endroit tranquille, où se poser et parler. Je me trouvais considérablement silencieux. C'était sûrement encore le choc, la joie, la souffrance, tout qui se mélangeaient. Je ne savais plus quelle émotion m'animait vraiment. Sûrement que c'était l'amour, puisque je suis vraiment toujours complètement amoureux d'elle. Mais tout était arrivé si vite. Juste un peu de temps, c'est tout ce dont il avait besoin. Mais en même temps, s'éloigner d'elle aurait été la pire des souffrance, maintenant qu'il l'avait retrouvé. Elle avait alors pris un gâteau au chocolat et aux fraises, ce qui eut pour effet de me faire sourire, et de me rappeler notre première vraie nuit ensemble, où on était totalement sobre et conscient de nos actions et gestes. Pour ma part, je n'avais pas faim, ayant le ventre bien trop noué par toute cette histoire.

-Alors valentin pourquoi Harvard ? Je te propose chacun une question.

- Ça me va. Lui répondis-je toujours en souriant, et en ne la lâchant pas du regard. Pourquoi Harvard ... Je ne sais pas trop, j'ai laissé faire un peu Marissa, je l'ai laissé décidé. Et nous voilà ici.

Oui Marissa. Elle était là elle aussi, et je sentais au fond de moi que ça allait créer quelques problèmes, mais je m'en fous parce que j'ai retrouvé l'amour de ma vie, et que je pourrais affronter mille dangers pour rester à jamais avec elle. Même si ma meilleure amie décide de me faire la gueule.

- T'étais où pendant tout ce temps ? Dans une sorte de centre pour aller mieux ?

Je ne voulais pas attaquer trop fort. Autant y aller en douceur, bien que d'autres questions, bien plus graves me démangeaient la langue. Même si déjà cette question-là était déjà pas mal. Mais je ne voyais vraiment pas quoi lui demander d'autre ...

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Valentin & Sateen



Je mangeais doucement mon gâteau au chocolat tout en attendant sa réponse à ma question au sujet d’Harvard. C’est vrai après tout pourquoi Harvard, pour moi c’était simple il y avait ambre et c’est elle qui m’avait convaincu, bon il faut dire qu’elle n’avait pas eu beaucoup à lutter pour, je n’avais quasiment plus rien à Miami, il y a avait pas mal de bon souvenir, mais récemment surtout des mauvais. Bref tout ça pour dire que je me demandais bien pourquoi Valentin avait pu aller là-bas.
Il ne tarda pas à y répondre ;

- Ça me va. Pourquoi Harvard ... Je ne sais pas trop, j'ai laissé faire un peu Marissa, je l'ai laissé décidé. Et nous voilà ici.

Alors comme ça il était venu avec Marissa ici, pourquoi était-il partie avec elle ? À l'instant où je m’étais posé cette question une sorte de petit film commençait à se monter dans ma tête, non mais là il fallait que j’arrête, je n’avais jamais été jalouse comme ça avant. Alors pourquoi commencer aujourd’hui ? Je ne comprenais pas comment ce sentiment avait pu prendre possession de moi lors de notre séparation, peut-être car je sais que je l’ai blessé et qu’il pourrait vouloir en faire de même, alors que pour ma part ce n’était pas volontaire. Ça devait être ça, la jalousie est animée par un sentiment d’insécurité lorsque l’on désire plus que tout une personne pour le restant de ses jours.

Mais là il n’y avait pas du tout de raison que je m’affole, c’était Marissa, il n’y avait rien de plus normal qu’il vienne ici avec elle. Elle aussi avait eu un échec amoureux, elle aussi voulait certainement tourner la page, donc en tant que meilleurs amis ils ont tourné la page ensemble. Donc au final il était comme moi, il était venu par le biais de sa meilleure amie.

Valentin n’attendit pas bien longtemps avant de me poser une question et je dois avouer que je ne m’attendais pas déjà à ce genre de question, mais bon il faudrait de toute façon que j’apporte des questions à ces réponses, donc même si c’est dur autant commencer aujourd’hui.

- T'étais où pendant tout ce temps ? Dans une sorte de centre pour aller mieux ?
- J’étais effectivement dans un centre « pour aller mieux », les personnes comme moi atteinte de trouble de bipolarité au départ était envoyé dans des centres psychiatriques car notre maladie peut atteindre une folie certaine, mais ce n’est pas toujours aussi extrême, donc ils ont créé des centres plus spécialisés dans notre maladie, où là il approfondit plus notre problème, mais là-bas on a déjà moins l’impression d’être pris pour des fous, même si certain médecin cache mal ce qu’il pense. Mais crois- moi, il y a une chose dont je suis sûre c’est que c’est loin d’être une partie de plaisir, à peine j’y mets les pieds où j’ai envie d’en ressortir.

Je pris ma respiration pendant un instant, histoire de calmer un peu mon cœur et puis je réfléchit à la question que j’allais lui poser. Je bois alors un gorgé d’eau et finis par décider de lui poser la question qui me travaillait l’esprit depuis un certain moment. Lorsque je l’avais appelé avant de partir, je lui avais demandé de m’oublier, de tourner la page et de refaire sa vie avec une fille qui serait mieux le combler et qui n’aurait aucune possibilité de lui faire du mal, comme je suis capable de le faire et comme je l’ai déjà fait avec des êtres qui m’étaient très chers.

-Valentin, quand je suis partie… je t’ai demandé de refaire ta vie, et là on se retrouve nous et nos sentiments…enfin euh… je veux dire que…As-tu quelqu’un d’autre dans ta vie valentin et surtout dans ton cœur ?

Je craignais tellement la réponse à cette question, de ce fait je n’arrêtais pas de faire tourner la petite cuillère entre mes doigts, je ne prêtais même plus attention à la part de gâteau dans mon assiette biens trop occuper par ce qu’il allait bien pouvoir me répondre. C’est comme si ma question raisonnait en boucle dans ma tête c’était vraiment une horrible sensation d’incertitude.

(c)lili
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Je perds en soupir la moitié de la nuit, je somnole, je m'éveille, je me languis ... ~

Sateen & Valentin

Je perds en soupir la moitié de la nuit, je somnole, je m'éveille, je me languis, de tes mains, de tes lèvres, de tes yeux, d'une rencontre demain...   7911


... de tes mains, de tes lèvres, de tes yeux, d'une rencontre demain ...


Comme si elle était un ange descendu tout droit du ciel, je n'arrivais à détacher mon regard d'elle. Je ne faisais aucun effort, autant pour la fixer que pour regarder ailleurs. Je n'en avais pas envie et ne comptait pas le faire. Je suis tellement surpris et à la fois heureux de la voir que ça m'est complètement impossible. Il y aurait pu avoir une chute, une bombe sexuelle, une bombe, une explosion, Ben Laden, que je n'y aurais même pas prêté une micro seconde de mon attention. Elle accaparait complètement et entièrement tout mon être. Un tel effet, ça n'arrive pas tous les jours, et j'ai jamais compris pourquoi elle avait toujours eu cet étrange effet sur moi.

Cependant, je n'arrive pas à oublier le fait que j'ai souffert. Certes, je suis toujours amoureux d'elle, j'en suis persuadé, ça ne fait aucun doute, seulement, j'ai trop mal encore. Elle m'a vraiment fait souffrir. Autant c'est merveilleux de vivre un tel amour, autant c'est une torture quand il s'arrête à contre cœur. Je ne pouvais pas lui en vouloir malgré tout. Elle n'y ai pour rien dans tout ça. Elle vient de m'expliquer quel était l'endroit où elle s'était trouvé durant tous ces longs mois, et je comprenais un peu mieux la situation. Mais pas encore vraiment les raisons. Pour cela, il faudra que je mette au clair tout ça. Mais d'abord, ce fut à son tour de me poser une question.

-Valentin, quand je suis partie… je t’ai demandé de refaire ta vie, et là on se retrouve nous et nos sentiments…enfin euh… je veux dire que…As-tu quelqu’un d’autre dans ta vie valentin et surtout dans ton cœur ?

- De refaire ma vie ... Oui je me suis amusé, je m'amuse toujours ... Mais comment aurais-je pu franchement ?! Bien sûr j'ai essayé, mais retomber amoureux - c'était d'abord impossible - je ne pouvais pas et ne peux toujours pas. J'ai trop souffert entre toi et Rosalia. C'est bon quoi, j'en peux plus. Surtout qu'en plus il m'est carrément impossible de te sortir de ma tête et de mon cœur. J'ai eu beau essayé, tu revenais à chaque fois. Comment veux-tu avancer dans ces conditions ?! Peut-être qu'avec le temps j'aurais pu. Mais maintenant que tu es de nouveau là, tout ça, change ...

Évidemment que tout allait changer. Je ne savais pas encore dans quel sens, puisque je ressentais cet amour en moi qui était sûrement le plus fort et qui allait finir par gagner, mais j'avais ce mal aussi, cette douleur, cette souffrance, lorsqu'elle m'a quitté. Peut-être que de simples réponses à mes questions pourraient tout arranger.
C'était donc à mon tour de lui poser une question. Je lui poserai bien la question qui me trottait dans la tête, puisque après tout, moi même je ne suis pas un ange et je sais parfaitement ce que c'est que de devoir partir dans la précipitation, de devoir se faire enfermé parce qu'on ne veut pas blesser ses proches, et qu'au final, la seule solution qui existe n'est autre que la fuite. Cependant, j'avais peur d'y aller trop fort, et de la blesser dans ce que je risquais de dire. Alors je préférais continuer plus tranquille, en reprenant sa première question, parce que je me demandais bien comment elle avait atterri ici. C'était fou quand cette histoire. C'est pas comme si les États-Unis est un pays petit. Non, au contraire. Alors se retrouver dans la même ville, au même moment, c'était sacrément impressionnant, et je n'en revenais toujours pas.

Et toi au fait, qu'est-ce qui t'a amené jusqu'ici ?

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