SOLIMAN ✖ The jealousy is a real proof of love.

J'étais comme sur un petit nuage depuis ce jour-là où j'avais enfin la possibilité de séduire Soliman, de pouvoir me faire aimer de lui. C'est vrai que je n'avais jamais été un super petit ami avec le passé avec une fille, mais je n'avais jamais été aussi fou pour quelqu'un jusqu'à Soliman. Et il faut l'avouer maintenant, que plus tard. Surtout que je l'avais vu. Soliman avait eu des ex-petites amies, des filles avec qui il restait en bon terme ou même... des filles avec qui ça pouvait aussi reprendre. Tel que Charlie. Je ne pouvais pas l'oublier vu que je m'étais posé la question plusieurs fois auparavant, s'il n'y avait pas eu de départ de Charlie et que j'aurais compris ce que j'étais attiré par Soliman, ça ne serait pas la même chose. Mais ce n'était pas le cas. Sauf peut-être le problème vu qu'elle était revenue à Harvard. Je l'avais croisé, et honnêtement, ça me foutait les boules. Je ne savais pas trop si les gens étaient au courant, ou notamment Charlie, que j'avais des vues sur Soliman. En tout cas, j'étais trop impatient pour savoir ce qu'il en était pour Soliman. A peine je l'avais croisé que je m'étais non pas dirigé en cours d'informatique pour voir l'un de mes professeurs mais en direction de l’amphithéâtre de Soliman. Son cours se terminait pour lui vu qu'il était midi. Je l'attrapais par le bras dès que je l'avais vu. « Soliman... » l'appelais-je. Mon visage démontrait ma panique, ma peur. Limite c'était la fin du monde... Mais vous savez, c'était peut-être la fin du monde pour moi...

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Jealousy could be a proof of love.

Une journée de cours comme j’aimais ne pas en avoir, la psychologie c’était certes passionnant mais lorsqu’on passait à la partie un peu trop philosophique du cursus je m’ennuyais comme un rat mort, je ne voyais pas vraiment l’intérêt même si pour certains c’était inévitable. Me poser des questions pour développer mon sens de la réflexion c’était vraiment inutile, je n’avais pas besoin de cours comme ceux-là pour mieux appréhender le monde tel qu’il était bien au contraire j’avais su me forger une culture digne de ce nom et peut-être était-ce parce que j’étais intello. Cette partie de ma personnalité en surprenait plus d’un, il est vrai que venant d’un beau mec qui couchait à droite à gauche c’était pour le moins étrange mais j’avais toujours été très bon à l’école et aujourd’hui encore je me maintenais dans les meilleurs étudiants de psychologie sur le campus, je voulais avoir un large éventail de choix lorsque j’en aurais marre de faire des études, de toute manière je comptais en finir à la fin de cette année, peut-être l’année d’après mais je n’avais plus besoin de faire d’années supplémentaires pour avoir un bon poste, c’était seulement en bonus dirons-nous. J’étais sur le point de m’endormir dans ce grand amphithéâtre bondé de monde lorsque la sonnerie m’indiquait qu’il était midi. L’avantage pour moi d’être en sixième année c’était le fait d’avoir vraiment peu de cours puisque la plupart des étudiants en psychologie arrêtaient les études après l’obtention du master en cinq ans, j’étais donc en cours généralement que le matin, la journée j’étais disponible. Ainsi j’étais d’un seul coup en pleine forme, prêt à profiter au maximum de cette journée qui s’annonçait riche en rebondissements, je n’avais d’ailleurs pas idée à quel point. « Soliman... » Liam débarquait avec un air paniqué qui ne tardait pas à me faire flipper, on m’avait appris la nouvelle pour Ethan de cette même manière et je n’étais pas prêt à perdre quelqu’un d’autre. « Qu’est-ce qu’il y a ? Il est arrivé quelque chose à quelqu’un ? »

J'étais devenu comme fou à ce moment. Elle était là, c'était bien elle, je l'avais reconnu. Ce n'était pas comme ci elle ressemblait totalement à sa jumelle Apple. Je savais qu'il aurait pu finir en couple avec Charlie si elle n'était pas partie sans le prévenir, je savais qu'elle lui plaisait. Je ne me rendais pas compte à quel point j'étais jaloux de cette fille. Je savais qu'elle avait le potentiel pour le récupérer, mais justement, l'avait-elle vu depuis ? Je n'en savais rien et j'allais le savoir bientôt. J'étais son ami après être son prétendant. Je le regardais, paniqué, complètement fou. Je ne me rendais pas compte à quel point j'exprimais cette peur au fond de moi. Au point d'être flippant. « Qu’est-ce qu’il y a ? Il est arrivé quelque chose à quelqu’un ? » Et là, je me prenais un gros coup de conscience sur mes actes. j'étais venu complètement fou parce que j'étais totalement jaloux. Je comprenais très vite mon erreur, je montrais ma faiblesse etje perdais pied. Je regardais Soliman, très perturbé. « eeeh... » Mais encore ? Que dire ? Que répondre ? Je n'savais plus quoi dire. Il fallait peut-être que je le rassure. « Non ... non... il... personne .... tout le monde va bien, je crois... c'est juste que... » Je passais ma main dans mes cheveux, faisant dos à Soliman. Je me sentais totalement con d'avoir réagi comme ça, il risquerait de se moquer de moi si je lui disais. Je revenais à lui faire face à nouveau. « Excuse moi, je suis ... débile...parfois. » J'osais pas lui dire ce qu'il m'avait poussé à venir le voir paniqué et sans raison...

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Je paniquais moi aussi mais pas pour la même raison que lui, je me demandais déjà qui avait bien pu avoir un accident, la première personne à qui je pensais était Teodora, et si elle avait eu un souci avec le bébé ? Damen, Roxanna, Charlie… L’un d’eux pouvait avoir eu un accident ou quelque chose dans le genre et si c’était le cas je ne pourrais définitivement pas m’en remettre, deux décès en l’espace de quelques mois c’était plus que je ne pouvais le supporter. Alors que je me sentais envahi par la nausée prêt à gerber tellement j’avais peur de cet instant je voyais le regard perdu de Liam, il se sentait stupide et ne savait plus quoi dire, sur le moment je ne comprenais pas vraiment ce qu’il se passait, avait-il peur de ma réaction s’il m’annonçait que l’un de mes amis était mort ou à l’hôpital ou quelque chose dans le genre ? Il ne tarderait pas à me dire les choses clairement quoi qu’il arrive. « eeeh... » Est-ce qu’il était vraiment gêné ou je me faisais des idées, je le toisais de mes magnifiques yeux clairs. « Non ... non... il... personne .... tout le monde va bien, je crois... c'est juste que... » Je ne pouvais retenir un long soupir qui montrait à quel point j’étais rassuré, la pression redescendait et j’étais à présent prêt à l’entendre, il avait paniqué à propos de quelque chose mais je ne savais pas vraiment à propos de quoi exactement. Il me tournait le dos puis me faisait de nouveau face. « Excuse moi, je suis ... débile...parfois. » Je glissais ma main contre la sienne pour ne pas le voir fuir mon regard une nouvelle fois. « Hey… Qu’est-ce qui ne va pas ? »

C'était déjà pas facile d'être devenu gay ou peut-être bi vu que je ne restais pas indifférent aux filles. Pour dire que c'était pas facile pour moi en ce moment. Et là, pour une fois que je me lançais à corps perdu pour quelqu'un et cela pour la première fois, j'espérais ne pas rater une occasion de pouvoir vivre quelque chose que je pouvais apprécier à 100% et surtout pour longtemps. Je cherchais à reprendre mes esprits, je savais déjà que Soliman était rassuré par ce que je lui avais dis. Mais ma réaction restait à explication. Je devais lui dire ou pas ? Je n'osais même pas le regarder en face mais sentir sa main sur la mienne, ça me troublait encore plus. Je relevais mon regard, le fixant intensément. « Hey… Qu’est-ce qui ne va pas ? » Je serrais un peu sa main pour l'amener jusqu'à moi, vu que nous étions à présent seuls vu que tout le monde était parti manger. Je le serrais contre moi. ça faisait du bien de le câliner, de sentir son odeur venir dans mes narines. « Je suis un idiot... J'ai paniqué. J'ai... » Je reculais un peu pour pouvoir le fixer vraiment. « J'ai croisé Charlie. Et... j'ai perdu la tête. Je ... sais à quel point elle était importante pour toi avant son départ. et... » Et je suis jaloux. Je n'osais pas le dire. Nous deux c'était tellement frais, ça pourrait peut-être lui faire peur tout ça. Je restais sur mon mot, je déposais un chaste baiser sur ses lèvres avant de me reculer de quelques pas...

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Je sentais que Liam était tendu qu’il ne savait pas quoi me dire parce qu’il se rendait compte de l’aisance qu’il avait à me faire peur à moi aussi, pour le rassurer je lui avais donc pris la main et il avait tout de suite pris le temps de se calmer, il me serrait un peu plus la main avant de me prendre dans ses bras, le fait qu’il y ait quelqu’un ou pas n’avait aucune importance, il n’y avait pas un mec sur le campus qui assumait plus sa sexualité que moi et mes potes savaient très bien ce qu’il en était, je glissais mes bras autour de son dos le serrant fort pour qu’il comprenne que je n’allais pas me mettre en colère ou je ne sais quoi. « Je suis un idiot... J'ai paniqué. J'ai... » Il brisait notre étreinte pour pouvoir me regarder dans les yeux et poursuivre ses aveux. « J'ai croisé Charlie. Et... j'ai perdu la tête. Je ... sais à quel point elle était importante pour toi avant son départ. et... » Je souriais amusée, je voyais qu’il ne comptait pas mettre un mot pour terminer sa phrase je répondais donc du tac au tac. « Et tu as pensé que j’aurais immédiatement rampé comme un toutou auprès d’elle en ne me retournant pas ? » Il m’embrassait d’une manière trop brève à mon goût, je souriais. « Tu peux dormir sur tes deux oreilles… Je suis tombé sur elle moi aussi et… Il ne s’est rien passé de bien intéressant, juste une nouvelle querelle ! » Je venais entourer sa nuque de ma main l’embrassant d’une manière un peu plus convenable, très tendre.

J'étais idiot mais j'appréciais Soliman et à présent, je savais que c'était au delà de notre amitié. C'était bien plus que ça et le truc, c'était qu'il avait vécu quelque chose de fort avec elle malgré le départ de la mather. J'avais peur et bien évidemment, Soliman avait réussi à comprendre ce qu'il se tramait en moi. Il me rendait fou. « Et tu as pensé que j’aurais immédiatement rampé comme un toutou auprès d’elle en ne me retournant pas ? » Pour le coup, s'il me disait ça comme ça, j'avais directement ma réponse, pas besoin d'un dessin. Peut-être avais-je été trop impulsif ? Que je croyais qu'il serait facile pour Charlie de revenir vers Soliman. « Tu peux dormir sur tes deux oreilles… Je suis tombé sur elle moi aussi et… Il ne s’est rien passé de bien intéressant, juste une nouvelle querelle ! » Oui, j'étais rassuré d'un coté, j'avais pas envie de rater une occasion de faire encore une bavure. Même si ça ne pouvait empêcher que tout pouvait arriver, il avait quand même été proché. Mais cette possibilité s'effaçait en moi lorsqu'il me prit par la nuque pour m'embrasser. Je répondais sans cérémonie à son baiser, me sentant vraiment apaisé pour le coup. Je passais mes mains sur ses hanches. Arrêter le baiser ? Juste pour reprendre ma respiration, j'avais pas envie de le lâcher. Mais mon estomac me donna raison. Notre baiser se terminait alors que je riais un peu. « ça te dit qu'on aille manger ensemble ce midi ? » Toute façon, mon professeur d'informatique devait être parti. Je lui enverrais mon dossier par mail, tant pis. J'étais bien tenté de m'afficher un peu avec Soliman, histoire d'espérer que ça revienne aux oreilles de Charlie. J'étais pire qu'une fille pour marquer "mon territoire".

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Logiquement j’aurais pu mal prendre la réaction un peu extrême de Liam qui était plus qu’inquiet à propos du retour de Charlie, il pouvait avoir raison puisqu’elle restait une partie extrêmement importante de mon passé et aujourd’hui encore rien n’était vraiment fixé, nous nous étions revus cet été et si elle n’avait pas quitté Harvard pendant trois longues semaines sans un seul message pour donner de ses nouvelles il était plus que probable que nous soyons devenus un couple digne de ce nom. A présent j’étais un peu déconcerté, hésitant parce qu’il n’y avait pas qu’elle dans ma vie et que j’étais clairement en colère contre elle. Je n’avais pourtant pas mal pris cette réaction qu’avait eu le jeune homme, bien au contraire je trouvais ça mignon et touchant même si sa jalousie risquait très vite de venir ennuyante, je ne savais pas ce qui allait se passer entre nous après tout, étions nous en train de flirter ? Du romantisme ? Mon idée était un peu brouillée, je suivais avant tout mon cœur lorsqu’il me dictait de faire quelque chose même s’il était long à la détente. Pour être certain de l’avoir totalement calmé je n’avais pas hésité une seule seconde à lui dérober un long baiser qu’il arrêtait un peu trop tôt à mon goût, je souriais amusé. « ça te dit qu'on aille manger ensemble ce midi ? » Je me mordais la lèvre, je n’avais rien prévu justement c’était donc une bonne idée. « Pourquoi pas, au restaurant universitaire ou ailleurs ? »

Ce n'était que sur un coup de tête, parce que j'avais envie d'avoir ma chance avec Soliman. Il était vraiment ce qu'il me plaisait, c'est vrai que je ne connaissais pas mes gouts en matière d'hommes vu qu'il était mon premier, mais justement, j'espérais au fond que ce soit peut-être même le dernier. Ce baiser qu'il m'avait donné avait calmé le garçon jaloux que j'avais été, mais je devais aussi me rappeler que je n'étais pas encore dit le « petit ami » de Soliman, il ne m'aimait pas assez pour cela, et je devais faire en sorte qu'il m'aime. Il fallait donc que je lui montre que j'étais beaucoup plus sérieux comparé à mes relations avec les filles, vu qu'il me connaissait, j'avais peur qu'il ai peur de ces histoires, mais je n'avais jamais été emballé de la sorte. Il avait réussi une chose, à me faire douter de moi-même. Il réussissait à me faire remettre en question. Mais je ne me laisserais pas déstabiliser, j'avais envie de me battre pour gagner son cœur. Autant qu'il réussissait à le faire petit à petit. C'est d'ailleurs le moment d'arrêter de s'embrasser, même si honnêtement je préférais l'embrasser que d'aller manger, ce n'était pas le même besoin, mais l'avoir près de moi c'était beaucoup plus agréable. « Pourquoi pas, au restaurant universitaire ou ailleurs ? » Je souris. J'avais déjà choisis avant même qu'il me pose la question. « Je voulais manger au resto' U' parce qu'ils font des pâtes succulentes ce midi, j'ai trop envie. Juste attends... cinq minutes vont pas me tuer sous la faim... » Je pris son visage pour l'embrasser à nouveau, mais cette fois-ci, je le poussais légèrement contre le mur. Intensifiant petit à petit notre baiser. Que c'était bon. On avait le temps après tout, je n'étais pas à cinq minutes près, ou peut-être dix, je ne comptais pas le temps que je prenais à caresser sa langue avec la mienne ou à mordiller sa lèvre avec les miennes. Blottis contre Soliman, c'était des milliards de fois mieux que ce qu'on peut imaginer. J'étais peut-être devenu accro, conséquence de profonds sentiments.

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Je ne doutais pas une seule seconde du fait qu’il puisse être le plus beau des compagnons, le petit-ami idéal pour les mois et même les années à venir, il n’y avait pas de problème là-dessus surtout que je n’avais pas pour habitude de juger à l’emballage comme je le disais si bien, pas que je parle du physique uniquement mais plutôt de la réputation. Il est vrai que de côté Liam n’avait jamais fait des étincelles avec ses petites amies mais il y avait une différence de taille me concernant, je n’étais pas une fille mais un homme, le premier pour qui il éprouvait un désir affectif et amoureux et peut-être que cette révélation présageais quelque chose de magnifique. Le problème n’était pas là bien au contraire, je souhaitais simplement prendre mon temps pour ne pas partir trop vite sur le début, vous savez la personne qui commence en sprint un long marathon, je préférais tenir sur la durée plutôt que de partir sur les chapeaux de roues et vite revenir à la réalité. Passons, ce n’est pas parce que je comptais bien le faire languir pendant un temps que je ne désirais pas être avec lui, il me manquait tellement et puis, je sentais dans sa manière de me demander qu’on aille manger ensemble qu’il espérait en quelque sorte que l’on croise Charlie pour lui prouver qu’elle avait raté son tour, l’idée me faisait sourire. « Je voulais manger au resto' U' parce qu'ils font des pâtes succulentes ce midi, j'ai trop envie. Juste attends... cinq minutes vont pas me tuer sous la faim... » Je souriais reculant pour atteindre le mur, il atteignait mes lèvres et je ne retenais plus cette douce pulsion qui me poussait à faire de nos embrassades le plus doux des ballets qui soit, je fermais les yeux caressant son torse musclé sentant mon cœur qui battait la chamade et décidais de le faire un peu plus enrager. « Ne sois pas trop gourmand tu vas finir par ne plus avoir faim d’autre chose que de mes lèvres ! » Je riais le repoussant tout en lui adressant un regard aguicheur quittant les couloirs pour me retrouver devant le restaurant universitaire après quelques mètres.

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