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Est-ce qu'une partie de vous avait douté du fait que ce moment pourrait être plaisant ? Pas de ton côté. Tu n'en avais jamais douté, tout comme tu avais toujours su que coucher avec elle, pour s'envoyer en l'air c'était pas ce qui t'intéressait. Tu te l'étais même refusé. A son sourire, puis à sa remarque, tu as sourit à ton tour en glissant ta main à sa joue. Il a quand même fallu qu'on s'exile au Brésil pour que ça arrive.. As-tu dit amusé puisque finalement vous aviez été coupé dans votre élan plusieurs fois à Boston ou à Cambridge. Déposant un léger baiser à ses lèvres tu finissais par l'inviter à s'allonger et tu t'allongeais vers d'elle.
Il avait suffit que tu sortes légèrement du ton sérieux, mais très peu pour que Sally saute à pieds joints là-dedans. Tu en as rit, comme surpris par sa remarque. Elle te faisait rire, souvent mine de rien la mexicaine. Lui faisant de la place contre toi, tu as fini par dire toujours autant amusé. Ça, c'est quoi qui le dit, pas moi. S'il fallait être honnête, tu oserais dire que toi tu n'y renoncerais pas. Ni à ce genre de moments, ni même à elle et encore moins à vous. Tu étais tenace quand il s'agissait d'une femme. La preuve avec ton ex. Alors avec Sally, tu ne saurais abandonner trop tôt. Il fallait du temps et tu respectait ça, pleinement. Tu admirais même cela. C'était la simple preuve que la raison était là, dans vos choix. Vous étiez équilibrés, et tu adorais ça. Mais une chose est sure on aurait tort de parier sur un truc pareil.. Oui, vous perdriez à coups surs! Tes lèvres semblaient avoir parfaitement saisi le chemin qui les mèneraient aux lèvres de Sally, puisque finalement elles s'y retrouvaient une fois de plus pour un baiser, puis deux.
A parier sur le fait que vous ne vous approcheriez plus de la sorte une fois rentrés sur Boston, vous finiriez par perdre. Il n’y avait aucune crédibilité à défendre un pari pareil. Les choses avaient changé et vous en étiez tous les deux conscients, alors au fond les choses qui vous empêcheraient de vous rapprocher étaient peu nombreuses. Seulement parce qu’on n’est pas surs de la manière dont tout ça évoluera. Mais l’idée c’est aussi qu’on ne se cache pas éternellement. Oui c’était certain que si ça marchait tu serais le plus comblé de te dire que tu es enfin rangé, bien avec ta femme, ta fille, et avec plein de projets en tête. Mais pour ça vous étiez tout les deux d’accord sur le fait qu’il fallait prendre votre temps. En attendant il n’y avait qu’à profiter et quand elle tirait sur ta lèvre, tu la laissais faire en profitant même pour LUI repasser dessus. Seriez-vous capable de repartir sur un second round avant même de dîner ? Ce serait pas étonnant.
Rien était défini entre vous officiellement, et il n'y avait aucun doute que ces quelques jours au Brésil allaient certainement aider, même si ils n'étaient pas fait pour. Pourtant indéniablement, en vous retrouvant seuls tout les deux, vous n'alliez forcément pas passer à côté de l'occasion de vous rapprocher. La preuve avoir ce bon moment intime que veniez de passer et qui continuait encore avec votre conversation. Les deux mais pas pour les mêmes raisons.. Une chose est sure vous n'aviez besoin de l'approbation de personne et ça c'était un sacré point positif. Dans l'idée tu espérais que vous sauriez vous préserver des autres jusqu'à être surs de vous. Quant à Zoé, c'était aussi certainement votre rôle que vous laisser une chance de former un couple solide et non un couple à l'essai. C'était mieux pour votre fille après tout. Mais bien sur que tu ne voulais pas te cacher éternellement. Le sourire au lèvres suite à son rire, tu t'étais fait une place entre ses jambes sous les draps avant de l'embrasser tendrement à ses lèvres.