LARA | Shopping ✖ Marshall ✖ Secret(s).

La soirée d'Halloween m'avait vraiment retourné. Heureusement, ça allait bien pour moi. J'avais retrouvé un moral plutôt correcte même si à présent, je regardais toujours un peu plus autour de moi. J'avais déjà un problème avec la famille ennemie qui ne voyait pas d'un bon œil mon mariage avec Romane et encore moins le bébé que j'avais dans le ventre. Le tueur ne faisait que me rendre encore plus parano. Bref, pour dire que j'avais à présent besoin de quelqu'un prêt de pour moi me sentir rassurer, et ne pas péter un câble en plein milieu du magasin. J'avais donné rendez vous à ma proche amie, Lara. Je l'adorais cette fille, et encore plus parce que je savais qu'elle était proche de mon meilleur ami Marshall. Ils s'entendaient bien tous les deux, et ça me faisait plaisir. Du moins, je pensais qu'ils s'entendaient bien vu qu'il m'avait parlé d'elle au téléphone récemment. J'avais donc garé la voiture non loin de la porte de sortie, et je m'étais assise au milieu du grand hall, tapotant sur mon portable pendant que j'attendais la jolie blonde. Je jetais mon regard sur la foule de temps en temps, c'est d'ailleurs ainsi que je vis Lara arrivé. Très vite, je m'étais levé et je me jetais dans ses bras. « Salut ma belle. Je suis contente de te voir! »

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Cette soirée d’Halloween resterait longtemps gravée dans ma mémoire, déjà parce qu’il y avait eu des morts pendant la soirée au parc mais également parce que les garçons n’avaient pas trouvés mieux que de venir nous faire une blague en simulant une épidémie de zombies. Autant vous dire que j’avais eu du mal à me remettre de cette horrible soirée qui me poussait à ne plus porter énormément dans mon cœur Halloween, bon reconnaissons tout de même que la blague des Winthrop nous avait en quelque sorte fait rire après coup et que ça nous avais permis de chasser de nos esprits la mort de quelques personnes pendant la fête au parc. J’en frissonnais encore rien que d’y repenser puisque j’étais arrivée comme un poil dans la soupe sans comprendre que ce mec était vraiment un psychopathe, ce n’est que lorsque les ambulances avaient fait irruption que j’avais compris ce qui se tramait. Depuis un peu de temps était passé et on ne peut pas dire que j’étais au meilleur de ma forme, le fait de ne plus voir Marshall me faisait plus de mal que de bien mais j’espérais qu’ainsi je pourrais rapidement me le sortir de la tête, il était avec Solweig maintenant et je devais m’y faire. J’avais donc tout de suite acceptée l’offre de Téodora pour faire un peu de shopping, je la cherchais à présent du regard dans le grand hall. « Salut ma belle. Je suis contente de te voir! » Je souriais venant l’enlacer en faisant attention de ne pas mettre un coup sur son ventre bien rebondi. « Salut toi, je suis content de te voir aussi… Comment tu vas ? »

Il fallait qu'on se change les idées, et en bonne barbie que j'étais, j'avais besoin de shopping pour me changer les idées et aussi parce que je commençais à avoir du mal à entrer dans mes vêtements au fur et à mesure que mon ventre prenait de l'ampleur. Je me sentais vraiment soulagé de voir Lara, j'avais tellement envie de passer du bon temps avec elle et surtout, en y repensant, lui parler un petit peu. Je la serrais fort contre moi, enfin ... presque vu que j'étais Madame Bouboule à présent! « Salut toi, je suis contente de te voir aussi… Comment tu vas ? » Je souris tendrement. « ça va. J'ai un peu de mal en ce moment mais... je m'en remets. Puiiis on est là, on va faire du shopping, ça me remotive! » Je souris alors que je passais mon bras autour du sien pour la tenir près de moi. Je regardais un peu partout pour voir quel magasin où on pourrait aller en premier. C'est alors que je vis un vendeur de smoothie, ça me donnait drôlement envie. « Han! on va s'en prendre un avant de commencer ? ça a l'air bon et il y a pas trop de monde, autant en profiter non ? » proposais-je à ma jolie blonde adorée. Elle avait été comme moi, il fallait qu'elle se change les idées. je ne laissais presque pas le choix à Lara, qu'elle le veuille ou non, moi j'en voulais un. Je m'approchais à une allure normalement du vendeur. « Et toi, ça va ? » demandais-je, en même temps.

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J’avais envie de prendre l’air, de rigoler sans avoir peur ou quoi que ce soit et Teodora était la parfaite personne pour que l’on puisse accomplir notre petite psychanalyse afin de nous remettre sur les rails. Et puis, honnêtement, acheter des vêtements avec une de mes amies les plus proches c’était un bon plan pour avoir une journée réussie. Je n’avais pas tardé à la rejoindre la prenant dans mes bras. « ça va. J'ai un peu de mal en ce moment mais... je m'en remets. Puiiis on est là, on va faire du shopping, ça me remotive! » Je souriais venant l’entourer de mon bras dans son dos. « Ah oui ? Qu’est-ce qui ne va pas ? On va acheter une dizaine de vêtements pour toi et ça ira mieux tu verras… C’est le pouvoir de la mode ! » Je gloussais regardant autour de moi pour voir par quel magasin nous allions lancer les hostilités. « Han! on va s'en prendre un avant de commencer ? ça a l'air bon et il y a pas trop de monde, autant en profiter non ? » Elle tentait le diable, gourmande comme j’étais il m’était impossible de dire non. Je tapais mon petit ventre plat mais pas suffisamment à mon goût comme pour beaucoup de filles je suppose. « J’aurais encore plus de cellulite et un gros bide que d’habitude mais allons-y, je ne vais pas te laisser en boire un toute seule je serais une mauvaise amie ! » Trouves-toi des motifs pour ne pas admettre que tu en avais envie, je la suivais commandant un smoothie au vendeur, c’est moi qui payait pour commencer. Je nous payais nos deux smoothies regardant la petite blonde à qui je donnais son petit gobelet. « Et toi, ça va ? » La question tabou, je souriais entrant dans le premier magasin qui m’attirait, un spécialisé en sacs à mains parce qu’on ne possédait jamais trop de sacs. « J’ai connu des meilleures semaines mais on fait avec, je ne me laisse jamais abattre ! » J’aspirais un peu de liquide dans ma paille prenant un sac rose bonbon pour voir s’il allait bien avec ma tenue, je le reposais. « D’ailleurs tu as revu Marshall depuis leur petite plaisanterie ? Il t’avait pas trop fait mal ? »

Lara était adorable, mais c'est juste qu'en ce moment, j'avais vécu pas mal de choses assez changeante, j'espérais seulement que ça soit passé, que tout se passe mieux pour nous. D'ailleurs, je changeais l'ambiance en proposant d'aller prendre un smoothie. « J’aurais encore plus de cellulite et un gros bide que d’habitude mais allons-y, je ne vais pas te laisser en boire un toute seule je serais une mauvaise amie ! » Je riais. Je n'avais pas autant de peur de la cellulite que mon amie, j'étais une sportive, je mangeais pour deux, après tout. Bref, une fois que la belle nous avait payé nos verres de smoothies, on entrait dans un magasin de sacs à mains. J'avais posé la question aussi pour elle. « J’ai connu des meilleures semaines mais on fait avec, je ne me laisse jamais abattre ! » Je grimaçais. Je me disais que peut-être, Halloween l'avait vraiment toute retourné elle aussi. Je n'en rajouterais pas plus, je ne voulais pas ressasser tout ça. Je la regardais parler, tout en la laissant regarder les sacs, j'étais plus interessé par ce qu'avait mon amie que par un sac à main. « D’ailleurs tu as revu Marshall depuis leur petite plaisanterie ? Il t’avait pas trop fait mal ? » Je roulais des yeux. C'est clair que j'avais pas apprécié du tout. « Marshall ? Je lui fais la tête. Il a été inconscient de me frapper alors que je suis enceinte. Tu imagines s'il s'était raté ? J'sais pas ce qu'il lui prends. » Puis finalement, je reportais mon attention sur les sacs à main. Je prenais un sac en cuir, regardant s'il était convenable à mon usage. « D'ailleurs, il m'avait parlé de toi, il y a quelques jours. Ça m'étonne pas qu'il ai porté son attention sur toi que sur moi... même s'il a agit comme un crétin... » Je soupirais.

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Je me sentais toujours un peu plus proche de Teodora depuis quelques semaines, déjà le fait qu’elle me soit venue en aide pendant la mauvaise blague des garçons m’avait vraiment fait plaisir parce qu’en cas d’une attaque de zombies elle aurait vraiment pu se barrer sans jeter le moindre regard sur les gens encore là derrière elle. Je sais que j’aurais fait pareil dans la situation inverse, peut-être pas en sautant sur le dos du zombie mais en lui plantant mon talon dans le visage ou en lui plaçant un coup de pied entre les fesses et les boules parce qu’un zombie devait aussi avoir mal aux couilles non ? Je l’espérais en tout cas mais une invasion de morts vivants était tout de même très peu probable, nous n’étions pas dans une mauvaise fiction après tout. Je venais d’ailleurs lui demander si Marshall était venu lui reparler depuis qu’il lui avait mis un coup qui l’avait séchée sur le coup ? Personnellement cette soirée restait la seule pendant laquelle j’avais eu une « relation » positive avec le jeune homme, la suite était beaucoup plus triste et c’est surtout pour ça que je me sentais un peu mal ces derniers jours, mes frayeurs d’Halloween étant déjà presque oubliées. « Marshall ? Je lui fais la tête. Il a été inconscient de me frapper alors que je suis enceinte. Tu imagines s'il s'était raté ? J'sais pas ce qu'il lui prends. » Je ne voulais plus voir Marshall parce que cette situation entre nous me faisait souffrir mais je prenais tout de même un peu sa défense. « Je suis d’accord avec toi, il a été inconscient mais je pense qu’il ne voulait pas te faire du mal… C’est ton meilleur ami et même s’il a de la fierté il va très vite venir s’excuser ! Je l’espère en tout cas. » Je lui adressais un petit clin d’œil alors qu’elle essayait si on pouvait appeler ça comme ça un sac. « Il va bien avec ta tenue, très adapté pour accueillir plein de bordel… Parfait pour une jeune maman quoi ! » Je gloussais regardant les autres sacs, il n’y en avait pas un qui sortait du lot à mes yeux. « D'ailleurs, il m'avait parlé de toi, il y a quelques jours. Ça m'étonne pas qu'il ai porté son attention sur toi que sur moi... même s'il a agit comme un crétin... » Je la regardais, le fait qu’il lui ai parlé de moi me donnait envie de sourire et je sentais mon cœur qui accélérait légèrement mais je devais être indifférente pour ne plus ressentir ce que j’éprouvais à son égard. « On s’entendait plutôt bien jusqu’à ce qu’il décide de se mettre en couple avec Solweig et de ne plus répondre à mes messages… » Je me mordais la lèvre baissant la tête. « On a eu une explication et je lui ai demandé de supprimer mon numéro… Le problème c’est… » J’étais stupide et je me désespérais. « Tu as déjà eu l’impression d’avoir eu quelqu’un dans la peau ? Quoi que tu fasses son ombre plane toujours sur toi ! »

Les mecs m'avaient bien causé des soucis ce soir là. Mais fallait oublier, passer à autre chose. Ce n'était que des jeux d'étudiants. En parlant d'étudiants, mon meilleur ami commençait à devenir le sujet de notre conversation. « Je suis d’accord avec toi, il a été inconscient mais je pense qu’il ne voulait pas te faire du mal… C’est ton meilleur ami et même s’il a de la fierté il va très vite venir s’excuser ! Je l’espère en tout cas. » Je souris tendrement. Je le savais, c'était mon meilleur ami depuis trois ans tout de même. Nous étions assez proche pour se pardonner facilement. « Oui puis... toute façon, je m'étais déjà vengé avant qu'il me tape, son entre-jambe a vécut un calvaire avec moi... » dis-je en riant. Le pauvre, je l'avais carrément frapper au mauvais endroit. D'ailleurs, ma nouvelle grande amie reportait son attention tout comme moi sur notre shopping. « Il va bien avec ta tenue, très adapté pour accueillir plein de bordel… Parfait pour une jeune maman quoi ! » Je me mis à rire. J'avais l'impression de prendre dix ans d'un coup. Le terme de « Maman » me faisait bizarre, j'allais devenir « Maman ». Je passais ma main sur mon ventre, heureuse. Puis Lara me ramenait dans la réalité avec ce qu'elle me disait. « On s’entendait plutôt bien jusqu’à ce qu’il décide de se mettre en couple avec Solweig et de ne plus répondre à mes messages… » Je regardais Lara, j'étais un peu surprise par ce qu'elle me disait. Ça m'étonnait un peu de Marshall, je savais qu'il n'avait jamais aimé mais de là à briser une relation pour une histoire de couple, il y avait anguille sous roche. « On a eu une explication et je lui ai demandé de supprimer mon numéro… Le problème c’est… » C'est … ? « Tu as déjà eu l’impression d’avoir eu quelqu’un dans la peau ? Quoi que tu fasses son ombre plane toujours sur toi ! » J'étais surprise. Si je comprenais ce qu'elle me disait, elle était clairement amoureuse de Marshall ?! C'était simplement évident. Je me sentais un peu déboussolé. Je comprenais un peu mieux l'histoire, et je souriais tendrement. « T'es amoureuse de Marshall... huhu » dis-je pour la taquiner alors que je m'asseyais sur un petit banc (dans le magasin). « Bah moi je vais te dire, j'ai l'impression que Marshall est un véritable idiot ! Je l'ai mal formé question amour! Je te jure... si je le choppe celui-là, je vais refaire son éducation... » Je me mis à rire en pensant à lui. C'était tellement évident, pour Lara, peut-être moins mais c'était toujours mieux que Marshall qui lui n'avait décidément pas compris. « Lara... je dis pas ça méchamment pour Solweig, c'est une fille plutôt adorable, je pense. Même si je ne la connais pas autant qu'il la connait... mais ce n'est pas à moi de me mêler de vos histoires. Juste... perds pas espoir ma chérie. Je voudrais pas que la marraine de mon fils soit triste... » Je souris tendrement en regardant fixement Lara. Une mauvaise nouvelle en apportait une bonne, j'espérais qu'elle comprenait où je voulais en venir.

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Même lorsque j’étais en froid avec quelqu’un que j’appréciais je ressentais le besoin de trouver des points positifs pour le défendre, j’étais comme ça, ce n’est pas parce que je ne parlais plus avec une personne de qui j’avais été proche que je commençais à cracher sur sa gueule. Bien au contraire, lorsque j’aimais quelqu’un cet amour bien que nettement moins mis en valeur restait à une certaine dose et je me sentais donc obligée de prendre position au risque de me prendre une veste parce que la personne face à moi n’était plus aussi aimable envers moi. Après si je me permettais de dire ça à Teodora c’était également parce qu’ils étaient les meilleurs amis du monde depuis un long moment et qu’il aurait été stupide à mes yeux de s’éloigner pour une broutille parce qu’il ne lui avait pas mis un coup pour le plaisir et nous le savions toutes les deux, il avait surement regretté son geste dès qu’il l’avait fait, un mauvais réflexe à mon sens. « Oui puis... toute façon, je m'étais déjà vengé avant qu'il me tape, son entre-jambe a vécut un calvaire avec moi... » Je riais me retenant de lui demander de ne plus trop faire ce genre de choses, son entre-jambe pourrait encore me servir après tout. Je revenais dans le sujet central de la journée, le shopping lui conseillant un sac qui faisait très maman, pas la vieille mère avec des rides hein mais une jeune maman qui était heureuse et au meilleur de sa forme. Nous dérivions pourtant très vite sur Marshall, je lui avouais donc que nous deux n’allions pas vraiment forts depuis Halloween, il me manquait mais j’étais bien trop à camper sur mes positions pour faire le premier pas vers lui. Je ne pouvais pas le faire puisque je voulais très vite tourner la page pour me concentrer sur mes études et mes copines, l’amour ne m’allait vraiment pas. Elle souriait à mes propos. « T'es amoureuse de Marshall... huhu » Amoureuse ? C’est la première fois que j’y réfléchissais, je ne dirais pas que j’étais amoureuse mais j’avais clairement des sentiments pour lui. Je la suivais sur le petit banc regardant les sacs qui étaient sur le côté. « Bah moi je vais te dire, j'ai l'impression que Marshall est un véritable idiot ! Je l'ai mal formé question amour! Je te jure... si je le choppe celui-là, je vais refaire son éducation... » Je souriais amusée. « Il risque en effet d’en avoir besoin mais… Tu sais ne lui dis rien à mon sujet, je ne veux pas qu’il se sente mal vis-à-vis de moi, j’ai eu un coup de cœur pour lui, ce n’est pas réciproque tant pis… Je vais vite m’y faire ! » Je lui adressais un petit clin d’œil glissant ma main contre mon cou qui avait été marqué pendant quatre jours d’un bleu peu avant Halloween, nos premiers ébats avaient été sauvages. « Lara... je dis pas ça méchamment pour Solweig, c'est une fille plutôt adorable, je pense. Même si je ne la connais pas autant qu'il la connait... mais ce n'est pas à moi de me mêler de vos histoires. Juste... perds pas espoir ma chérie. Je voudrais pas que la marraine de mon fils soit triste... » Je soupirais répondant du tac au tac. « Je pense que Solweig et moi avons plus de points communs qu’on ne le soupçonne… Le souci c’est qu’on n’arrive pas à se comprendre, le ton monte très rapidement entre nous et ça a toujours été comme ça hélas… » Je n’avais pas relevé le mot sur le moment mais après réflexion je levais la tête toute excitée. « Marraine ? »

Je me sentais mal pour Lara. J'avais visé juste, elle était amoureuse de Marshall. Du moins, les sentiments étaient présents, je ne savais pas trop à quel degré elle l'avait « dans la peau ». Je m'en étais douté quand j'avais appelé Marshall, je connaissais le charme de mon meilleur ami, je connaissais le cœur de Lara et surtout, ça me faisait mal car elle avait déjà souffert récemment à cause de Doll. « Il risque en effet d’en avoir besoin mais… Tu sais ne lui dis rien à mon sujet, je ne veux pas qu’il se sente mal vis-à-vis de moi, j’ai eu un coup de cœur pour lui, ce n’est pas réciproque tant pis… Je vais vite m’y faire ! » Je soupirais. Fallait pas qu'elle s'y fasse, fallait qu'elle fonce ! Marshall m'avait fait partagé le fait qu'il n'était pas à fond sur Solweig. J'avais le pressentiment que ça n'allait pas durer entre eux et que Lara attendait tristement. Ça m'énervait de pas pouvoir en parler. « Je pense que Solweig et moi avons plus de points communs qu’on ne le soupçonne… Le souci c’est qu’on n’arrive pas à se comprendre, le ton monte très rapidement entre nous et ça a toujours été comme ça hélas… » Ma réaction ? J'éclatais soudainement de rire. Je sais, c'était pas gentil du tout, et ce n'était pas du tout pour me moquer de Lara, ni de Solweig. Elles étaient vraiment trop mignonne. « Tu m'étonnes que le ton monte! La meuf elle sort avec le mec que tu as en vu, ça aide pas vraiment à être gentille avec elle en même temps... » Mais ce n'était pas là le plus marrant, le plus hilarant de notre discussion. C'était quand Lara captait enfin ce que j'avais dis. « Marraine ? » Je lui lançais un petit regard, l'air de dire, « bien sur que oui bécasse! » mais j'allais faire mieux. « Bah oui... Tu crois que je prendrais n'importe qui pour s'occuper de mon fils si quelque chose m'arrivait ?! » Je me mis à rire alors que j'approchais Lara pour la prendre dans mes bras tout en posant ma tête contre la sienne. « J'en suis à six mois... Le bébé va naitre bientôt et … je pense que que je peux compter sur toi. Enfin... si ça te dit ? »

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Depuis notre engueulade je savais très bien que Marshall n’était pas juste un mec avec qui j’avais couché plusieurs fois pour le plaisir et de qui je me passais sans difficultés. Je l’avais compris dès qu’il avait commencé à ne plus répondre aux messages que je lui envoyais, il me manquait énormément mais soyons honnêtes, j’étais bien trop bornée et résignée pour faire ce qu’il s’imposait afin de le séduire, de faire en sorte qu’il soit mien et plus le petit ami de Solweig. J’étais peut-être une garce, une fille facile comme certains le disaient mais j’avais pour principe de ne jamais tenter le coup avec un garçon déjà casé, je détestais avoir l’impression d’être une briseuse de ménages et je m’écartais donc lorsqu’il n’y avait semble-t-il aucun espoir. Pourtant, les yeux de Marshall, sa peau contre la mienne, je me demandais s’il était vraiment heureux avec Solweig, il avait vraiment eu du mal à me laisser partir lorsque je lui avais demandé de tirer un trait sur moi… Mon cœur commençait à battre trop vite à mon goût mais lorsque je pensais à lui c’était toujours la même chose. Je soupirais blasée comme pas possible d’être aussi faible sentimentalement, malgré mon aptitude à faire courir les gens je m’attachais très vite et ça allait devenir un véritable problème. « Tu m'étonnes que le ton monte! La meuf elle sort avec le mec que tu as en vu, ça aide pas vraiment à être gentille avec elle en même temps... » Je gloussais, elle avait bien raison et malgré tous mes efforts pour tenter de lui trouver des qualités je revenais toujours au fait qu’elle n’était qu’une garce. « Je me sens un peu pitoyable mais je vais quand même te faire une petite confidence… On en est légèrement venues aux mains l’autre après-midi… » Je riais, elle l’avait bien mérité mais j’en avais un peu honte, je ne me battais par pour un mec par principe et là bah ça avait été plus fort que moi. « Bah oui... Tu crois que je prendrais n'importe qui pour s'occuper de mon fils si quelque chose m'arrivait ?! » J’étais la plus heureuse des filles à cet instant, pour moi le fait d’être marraine signifiait beaucoup. Plaquant ma main contre ma poitrine je disais avec un ton qui pouvait faire volontairement croire que j’étais un peu prétentieuse. « Oui, et puis, tu as la meilleure devant toi… » Je m’approchais pour la prendre dans mes bras sautant de joie intérieurement. « J'en suis à six mois... Le bébé va naitre bientôt et … je pense que que je peux compter sur toi. Enfin... si ça te dit ? » Je riais me levant pour improviser une danse de la joie entre le shufflin et le gangnam style. « Ma chérie… Heureusement que veux l’être, ça sera un plaisir même si l’heure est grave, je n’ai pas acheté suffisamment pour ton bébé ! »

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