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THE FIRST DATE
— with enzo.
— with enzo.
J’étais au courant qu’Enzo avait tout le charme qu’il fallait pour avoir n’importe quelle femme dans son lit sauf que je n’étais pas comme ces filles qu’il choppait dans les bars. Non, il en avait eu la preuve l’autre fois quand nous avions déjeuner ensembles et c’est pourquoi cette conversation devait avoir lieu. Un petit rire émanait de ma bouche, avant d’approuver d’un signe de la tête. « Enfin, j’peux comprendre que ça doit être frustrant pour un égo d’homme de devoir se faire dire non. » En fait, je ne lui disais pas cela méchamment mais seulement pour l’emmerder un peu, lui redonner le sourire et essayer de passer une bonne soirée en sa compagnie. Arquant un sourcil en l’entendant dire ce qu’il m’avouait, je pousse un second rire. « Bien sûr que non. » Sauf qu’après plusieurs minutes, me voilà en train de lui dire que j’aurais bien aimé que nous puissions coucher ensembles tous les deux et mon visage vira au rouge, quelque peu mal à l’aise. Ce n’était pas mon genre de dire un truc pareil mais qu’importe, au moins il connaissait la vérité sur tout ça. « Peut-être. » Haussant les épaules, je plonge mes prunelles dans les siennes, ce petit sourire qui voulait tout dire. En fait, je n’avais pas besoin de parler puisque ces parties de mon corps le disaient à ma place. Lorsque nos deux coupes étaient pleines, je trinque avec Enzo, affirmant que nous devions oublier ce qui s’était passé lors de ce déjeuner et de ne penser qu’au présent. Buvant une gorgée de ma coupe, je la dépose contre la table en faisant gaffe de prendre mon temps puisque je n’ai en aucun cas envie de me retrouver morte ivre comme la dernière fois. « Hm, pas grand choses… Si ce n’est que je passe mes journées cloîtrée dans l’appartement de ma meilleure amie. Le médecin m’a applé aujourd’hui en me disant que le traitement de chimio ne me convenait pas… » Sauf que je ne pouvais pas tourner la situation au dramatique. « En fait, ça risque d’être une bonne nouvelle s’ils m’opèrent puisque les cellules risquent de disparaître. Sinon toi, quoi de neuf ? »
© LOYALS.
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