frozen (romalthia)

Damn, c'est comme si la neige et le froid ne comptaient plus. Je pense plus à rien, juste yeux que pour elle et ce qui se passe dans cette chambre. J'ai chaud dans ses bras et je ne compte pas les quitter de si tôt. Elle comme moi, avons du mal à réaliser que ça se passe vraiment. Ça va, je ne suis pas le seul fou à me poser des questions. Je lui demande de m'embrasser de nouveau et je m'enflamme un peu plus. Ce deuxième baiser n'a rien avoir avec le premier. Je prends même plaisir à le lui rendre et tout compte fait, c'est pas si déplaisant d'embrasser sa meilleure amie. On dirait que ça devait arriver un jour ou l'autre. C'est si naturel. Je regarde Amalthia d'un air interrogateur suite à ses mots. « Tu veux qu'on arrête ? » arrêter quoi au juste ? De parler de ce qu'il se passe, de s'embrasser, faire comme si de rien n'était ? Perso, j'ai jamais été doué pour faire semblant. Ama me murmure des mots qui font mal sur le bout de mes lèvres. Je fronce les sourcils, je la regarde puis je recule, me laissant tomber sur le dos à côté d'elle. Comment peut-elle penser ça ? Certes, ce que je ressens pour Sacha est encore flou mais ce que je ressens pour elle, c'est clair et net. « Woh, tu crois vraiment que je suis en train de te raconter des bobards ? Que j'ai dit ça juste pour de mauvaises intentions ? Je ferai ça à toi ? » moi, celui qui la surprotège tant bien que mal, qui déteste les mauvais garçons, elle pense que je suis en train d'agir comme un mauvais garçon ? Ça fait plaisir à entendre. « Sacha c'est du passé. » et toi t'es le présent en somme. Je connais ses inquiétudes. Quand je me mets en couple, elles ont à chaque fois peur que je retourne avec mes exs, car je suis bien connu pour ça. Leevy, Sacha, ce sont des histoires auxquelles j'avais du mal à m'en défaire mais après de multiples ruptures, je me suis fait une raison. C'est pas elles que je veux. Je me pince les lèvres et je fixe le plafond en soupirant. « Je ne sais pas si tu réalises ce que ça me coûte de te dire tout ça. Ça me fout les boules... j'espère que tu sais que je prends pas ça à la légère et si tu penses que je te considère comme toutes les autres, alors je vois pas pourquoi tu restes encore près de moi. » ça m'a vexé oui, moi Royce le grand susceptible de la planète. Entendre le prénom d'une ex pendant ce moment de partage si intense, ça a mis un sale froid.

Non, non je n'ai pas envie qu'on arrête. J'ai du mal à croire qu'on fait ça mais ça n'est pas forcément une mauvaise chose. Pour une fois, j'essaie de ne pas trop penser, de ne pas trop utiliser ma tête et de ne faire que ce que j'ai envie de faire. Ce que je sens qui est juste. Pas avec ma tête, mais avec mon coeur. Ouais, ça semble cheesy dit comme ça, je le sais. Sauf qu'à un moment, je casse tout. Je le vois, il enlève son bras, il se remet sur le dos et il regarde le plafond. J'ai encore une fois laissé ma tête prendre le dessus, j'ai beaucoup trop pensé et j'ai fait de la merde.« Woh, tu crois vraiment que je suis en train de te raconter des bobards ? Que j'ai dit ça juste pour de mauvaises intentions ? Je ferai ça à toi ? »  Je secoue la tête, « Non non.. j'ai jamais dit ça Royce.. » Je ne voulais pas dire qu'il ferait exprès de le faire, mais c'est comme ça que ça marche pour tout le monde. On a tous une relation de courte durée qui nous aide à tourner la page après une rupture.« Sacha c'est du passé. » Je le regarde en me pinçant la lèvre, silencieuse. Il a un peu trop le don de me clouer le bec ce soir. « Je ne sais pas si tu réalises ce que ça me coûte de te dire tout ça. Ça me fout les boules... j'espère que tu sais que je prends pas ça à la légère et si tu penses que je te considère comme toutes les autres, alors je vois pas pourquoi tu restes encore près de moi. » Je secoue la tête de plus belle et je viens me blottir contre lui, mon bras sur lui, ma tête posée dans le creux de son épaule. Je finis alors par briser le silence en murmurant, « Je sais que tu prends pas ça à la légère. » Je sais aussi que tu me feras pas de mal... volontairement. Parce qu'on peut tous se faire du mal sans le vouloir, la preuve, je viens de le faire alors que ça n'était pas mon attention. « J'avais juste besoin d'être rassurée je crois.. parce que c'est un sacré saut dans l'inconnu qu'on fait là.. » Je relève la tête pour le regarder et je lui souris un peu. « Mais j'suis bien, là.. j'veux pas gâcher ça, me fait pas la tête s'te plait.. » Je pose un baiser dans son cou et je le regarde, attendant une réaction. Rien qu'un sourire ça me suffirait je pense.

Peut-être qu'elle l'a pas dit exprès, que c'était maladroit. J'en sais rien en fait. J'ai peur qu'elle pense que je suis pas sincère, que je suis un mec débile qui manipule les gens pour avoir ce qu'il veut. Comment pourrais-je la manipuler ? Je suis vrai, franc, sensible, et je ne pourrai pas mâcher ces mots sans les penser. C'est pas moi. Mais encore une fois, je peux comprendre qu'elle a peur. A sa place, je paniquerai aussi quand on connait mes antécédentes relations et ma réputation du mec pas très sérieux. Pourtant, si c'est mon amie la plus chère, c'est qu'elle m'accepte comme je suis... j'ai du mal à comprendre. Bref, je boude dans mon coin, je regarde en l'air, j'essaye de retrouver mes esprits et le froid se réinstalle. Amalthia vient se blottir contre moi puis elle lève la tête pour attraper mon regard. Elle veut être rassurée, typique des filles. « Je te veux toi et rien que toi, Amalthia. » quand je l'appelle par son vrai prénom, c'est souvent pour dire quelque chose de sérieux et de sensé. « T'es la seule avec qui je me sens aussi bien, la seule qui m'accepte comme je suis et qui voit que le meilleur chez moi. » je ne veux pas d'une fille qui ne me comprend pas, qui me juge, qui ne me fait pas confiance.« Et puis... je t'ai toujours trouvée craquante. » je sais que ça va la faire rougir et ça me fait sourire d'avance. Je pose délicatement mes mains pour tenir son visage. « Est-ce que tu ressens la même chose ? » ou est-ce que je te prends juste sur le fait et que tu sais pas quoi en penser ? Ou est-ce que toi aussi quand tu t'imagines l'homme idéal tu penses à moi ? La réponse m'angoisse, même si elle m'a embrassée, j'ai mon cœur qui ne cesse de dérailler, comme si la crise cardiaque allait arriver. Alors dis-moi, on plonge ?

je sais que Royce est assez sensible et susceptible et ça n'a pas souvent été un problème dans notre relation parce qu'on marche sur la franchise et qu'on cherche jamais à se faire du mal. J'avoue que j'ai pas l'habitude de me disputer avec lui alors je me sens un peu désarmée face à cette situation. Je voulais pas lui faire de la peine, j'ai pas envie qu'on se fasse la tête, pas maintenant. « Je te veux toi et rien que toi, Amalthia. » Je souris un peu, parce que je sais que quand il m'appelle Amalthia, il est sérieux. Un peu comme tout le monde, en fait. « T'es la seule avec qui je me sens aussi bien, la seule qui m'accepte comme je suis et qui voit que le meilleur chez moi. » Je me pince la lèvre et j'hoche la tête, « Et t'es le seul qui me m'accepte comme je suis et qui voit que le meilleur en moi... » C'est exactement pareil dans l'autre sens. J'en ai, des défauts. Beaucoup. Mais avec lui, c'est comme si tout disparaissait. J'sais pas si c'est lui qui les balaies, mais ça marche.« Et puis... je t'ai toujours trouvée craquante. » Je ris doucement et je rougis, sans arriver à me contrôler. C'est toujours comme ça, quand on me fait des compliments et il le sait. « Est-ce que tu ressens la même chose ? » Je relève le regard vers lui et j'hoche la tête, mon menton posé sur son épaule. « J't'ai toujours trouvé pas mal non plus. » Je fronce le nez en lui souriant et je repose bien ma tête sur son épaule. « On fait quoi alors...? » Je regarde le plafond, laisse un petit silence avant de dire, « On.. pourrait juste se laisser porter et voir où ça nous mène ? » Que j'essaie de ne pas trop utiliser mon cerveau, pour une fois. C'est peut-être pour ça que mes anciennes relations ont toujours merdé ? Parce que je réfléchissais beaucoup trop ?

Rassurer les femmes c'est pas mon fort alors j'espère que j'ai bien visé là comme il faut. Bon, y'a des choses qu'elle savait déjà, comme quoi elle me respecte et elle me connait bien. Le répéter encore ça prouve que c'est vrai. Mais je lui avais jamais encore dit que je la voulais. Mon cœur est prêt à se lancer, il n'a pas l'air de me dire que je fais une connerie. Comme si c'était une évidence depuis toujours mais que je voyais rien, aveuglé par les autres filles qui prenaient toute la place. Ama semble partager mes dires, elle les répète à son tour et ça me fait du bien d'entendre que c'est réciproque. Je sais pas pour vous si vous avez déjà regardé l'émission friendzone mais ça aurait pu être le pire scénario pour nous deux. Quand elle me demande ce qu'on fait, je la regarde d'un air innocent, petit sourire en coin. Finalement, c'est elle qui répond qu'on devrait essayer et rien que ça, j'ai envie de crier de joie et de faire un bon immense. Mais bon, si je montre que je suis beaucoup trop content et excité à cette idée, elle risque de prendre la fuite aha. « Oh je sais déjà où ça va nous mener... on sera parfaitement bien tous les deux, ensemble. » oui je le dis, ensemble, en couple même si ce mot fait souvent peur. Avancer dans la vie à deux, mains dans la mains, prêt à construire une histoire encore plus belle que notre amitié. A la recherche de son contact, je viens doucement grimper sur elle et m'installe entre ses cuisses. « Je suis à toi et rien qu'à toi, Ama. » soufflai-je d'une voix tendre avant que je fasse une grimace en rigolant. « Par contre, t'as les cuisses beaucoup trop froides. » moi j'ai chaud tout le temps, en t-shirt toute l'année et en short si je le pouvais. Ma brune elle est encore congelé malgré que son visage ait plus de couleurs.

Lâcher prise, c'est ce que j'essaie de faire. J'avoue que j'aurais jamais pensé me mettre un jour avec Royce, mais la vie réserve parfois des surprises. Il est franchement pas désagréable à regarder et on sait déjà qu'on s'entend bien parce que.. parce qu'on est amis depuis des années et que ça s'est toujours bien passé. Son côté jaloux d'il y a un mois m'a troublée et c'est assez pour savoir qu'il y a anguille sous roche. Je ne suis plus une adolescente qui croit au coup de foudre ou au prince charmant. Parce que dans la vraie vie, le prince charmant, on l'a parfois sous notre nez sans s'en rendre compte. J'veux explorer toutes les options pour ne pas avoir de regrets. « Oh je sais déjà où ça va nous mener... on sera parfaitement bien tous les deux, ensemble. » Je souris en l'entendant dire ça et je n'ai pas le temps de réagir que je le vois se redresser pour venir se mettre sur moi. « Je suis à toi et rien qu'à toi, Ama. » J'aime bien, cette perspective. Encore une fois, c'est quelque chose à laquelle je ne me serais pas attendu mais ça n'est pas déplaisant. J'aimerais juste être heureuse, ça m'est pas arrivée depuis un petit moment. « Par contre, t'as les cuisses beaucoup trop froides. » J'explose de rire et je détends mes bras en étoile de mer, « Royce, y'a plus de chauffage on se les gèle chez toi ! » Il doit même pas faire 18 degrés ici et j'suis en petite culotte, bien sûr que j'suis congelée. Je souris en coin et je plie mes jambes pour venir les joindre et poser mes pieds sur son torse en le poussant en arrière avec, « Mes pieds aussi son gelés figure toi !  » Je ris et je remonte un pied dans son cou, « Tu les sens mes pieds gelés ?! » J'le taquine, bien sûr même si j'ai réellement les pieds gelés mais c'est bien souvent le cas en hiver. Je ne suis pas frileuse mais j'ai grandi dans le climat californien alors forcément, ça n'a rien à voir avec ici..

C'est vrai que ça gèle chez moi, mais d'un côté, merci non ? Merci à cette tempête de neige d'avoir délié nos langues dans tous les sens du terme. Merci à ce froid de nous avoir mis dans le même lit, n'ayant d'autre solution que de se blottir pour avoir un peu de chaleur. Je suis bien là, vraiment bien, avec ma nouvelle petite amie si je peux le dire comme ça. Amalthia. Qui l'eu cru ? Mais j'en suis enchanté. Je veux rien foirer, surtout pas avec elle. J'ai intérêt à faire de gros efforts, à éviter les parasites, celles et ceux qui nous mettront des battons dans les roues. Je veux que ça marche elle et moi. Je sais que c'est la bonne, celle que j'ai toujours attendue. « Ah arrête ! » je fais limite un bon en arrière quand elle me pousse avec ses pieds gelés. Je suis bien d'accord qu'elle a froid mais tout de même, je suis pas une bouillotte humaine. « C'est comme ça que tu maltraites ton nouveau mec ? » je souris puis je tiens ses chevilles pour qu'elle arrête de me repousser. Je prends ensuite ses mains pour écarter ses bras et les bloquer de part et d'autre du lit, en mode étoile de mer. « C'est pas très gentil. » je lève un sourcil puis je viens relever son menton pour avoir accès à son cou. Sensuellement, je viens embrasser sa gorge en relâchant un de ses bras pour glisser ma main doucement sous le t-shirt qu'elle m'a piquée. Je sais pas trop comment m'y prendre pour l'approcher physiquement - car j'en ai très envie - alors je me laisse porter, je fais ça en douceur, des petites approches gestuelles, pour voir sa réaction. Si elle veut pas, je le comprendrai, y'a peut-être besoin d'un temps d'adaptation ?

Il me dit que je suis gelée mais tu m'étonnes que je suis gelée, il caille ici ! C'est pas de sa faute, j'veux dire, avec la panne de courant, y'a plus de chauffage et vu les températures qu'il fait ici.. J'ai mes pieds sur lui pour lui montrer que y'a pas que mes cuisses de gelées et il a un mouvement de recul en sentant la froideur de ma peau sur la sienne, ce qui me fait pouffer de rire, je l'admets. « Ah arrête ! » Je me pince la lèvre pour m'empêcher de rire de plus belle en lui souriant. « C'est comme ça que tu maltraites ton nouveau mec ? » J'hausse les épaules d'un air innocent et de nouveau, il se penche sur moi pour attraper les mes mains et écarter mes bras.« C'est pas très gentil. » Je souris en coin et je ferme les yeux, « C'était pas très gentil non plus de me laisser toute seule dans le salon tout à l'heure... » Je dis ça pour le taquiner, bien sûr, pour rentrer dans son jeu quoi. Je sens ses lèvres se balader dans mon cou et je me mords la lèvre, parce que c'est bien plus agréable que ce que j'aurais jamais cru. Il lâche une de mes mains et immédiatement, je viens la nicher dans ses cheveux en penchant un peu plus la tête en arrière afin de lui donner champ libre. Je crois que les baisers dans le cou, c'est ce que je préfère. Et quand je sens sa main se nicher sous mon t-shirt, un frisson parcours tout mon corps. Sa main est froide, c'est une des raisons mais aussi le fait que je ne suis pas du tout habituée à ce genre de.. contact entre nous. Ma main prise dans la sienne se resserre et un soupire sort de ma bouche alors que je viens murmure, « Viens m'embrasser.. » Je baisse la tête vers lui et je glisse ma main de ses cheveux à sa joue pour venir l'embrasser tendrement. Je finis par lâcher sa main pour venir la poser sur son torse alors que les baisers s'enchainent. Je finis par rompre le baiser et je ris doucement contre ses lèvres, « Tu sais comment réchauffer quelqu'un toi » Parce que je dois bien l'admettre : si j'étais morte de froid tout à l'heure, ça n'est plus du tout le cas. Au contraire, même. Je meurs de chaud mon dieu.

Hey, elle a pas le droit d'utiliser ma crise de jalousie tout à l'heure pour se justifier. Non, je suis pas d'accord. D'ailleurs, j'espère qu'elle arrivera à me supporter car je suis extrêmement jaloux avec mes copines. Parano aussi, ça sera vraiment pas une partie de plaisir. Je sais que me mettre avec elle c'est synonyme de beaucoup de disputes en vue. Mais je ferai un effort, plus que les autres. Car je suis loin de vouloir la perdre. D'abord, elle ira envoyer ce Wes voir les grecs et j'espère que ses parents comprendront. Mais ça, j'en suis moins sur... je suis déjà sorti avec une eliot, petite fille chérie de ses parents qui n'appréciaient pas qu'elle ait un homme de classe inférieure à la sienne. Depuis, j'évite les filles avec du gloss de luxe sur les lèvres. Hormis Amalthia évidemment. C'est comme si je relevais le défi une deuxième fois. « J'vois pas de quoi tu parles. » je fais ma petite tête d'innocent puis je décide de la réchauffer un peu. Quoi de mieux que la chaleur corporelle surtout pour un couple qui vient de voir le jour ? J'ai toujours été respectueux avec, j'ai jamais cherché à tenté quoi que ce soit car pour moi, ça n'avait pas de sens. Elle avait ce titre spécial de la fille que j'avais pas le droit de toucher. Mais maintenant, c'est tout mon corps qui la veut, ça me brûle, c'est juste impossible de refouler mes pulsions. Elle se délecte de mes baisers dans son cou puis réclame mes lèvres sur les siennes. Je frissonne lorsqu'elle passe sa main dans mes cheveux, puis sur ma joue. Elle a cette façon de me regarder qui me fait totalement craquer. Sans parler de son rire. « Enfin voyons, je suis Royce Magyar. » lançai-je fièrement, limite avec un air arrogant de petit merdeux à la Chuck Bass. Pour rire bien-sûr. Elle me connait. Même dans un moment aussi intime il faut que je me lance des fleurs. Mais ! Elle a commencé. Je me pince la lèvre et j'hésite : « Est-ce que t'en as envie ? Enfin... tu sais ? » pas besoin de faire un dessin. J'ai littéralement envie de la bouffer et je mentirais si je disais que je n'étais pas excité. Je lui pose banalement la question car en fait, je veux la forcer à rien, que ça aille dans son sens aussi, tout ça parce que c'est bien la première fille que je respecte.

« J'vois pas de quoi tu parles. » Je souris en coin : non non, il ne voit pas du tout de quoi je parle et je laisse couler, parce que j'ai pas envie de casser ce moment. Ses petits baisers sont absolument exquis et je profite à fond de ces petites attentions qui me font perdre la tête, je ne vais pas mentir. J'essaie de ne pas penser au fait qu'il s'agit de Royce et que je n'ai pas l'habitude de me retrouver dans une situation comme celle-ci avec lui. Profiter du moment, c'est ce que je dois vraiment apprendre à faire. Ca ne m'étonne pas plus que ça, que Royce soit assez doué en la matière, avec les filles et tout ça mais je n'avais jamais eu l'occasion de le vivre. Il sait réchauffer une femme, ça c'est clair et net parce que je meurs de chaud. « Enfin voyons, je suis Royce Magyar. » Je pouffe de rire et je lève les yeux au ciel grossièrement, comme pour montrer une fausse exaspération. Mes mains encadrant toujours son visage, je le regarde m'observer avant de me demander, « Est-ce que t'en as envie ? Enfin... tu sais ? » Un sourire se dessine sur mes lèvres. C'est mignon, qu'il veuille être sûr que ça soit ce que je veux, qu'il ne veuille pas forcer les choses. Disons que c'est très attentionné. « J'essaie de me poser le moins de questions possible.. » Une main remonte dans ses cheveux et j'avance mon visage pour l'embrasser tendrement avant de murmurer contre ses lèvres. « Bien sûr que j'en ai envie.. » Ca se voit, non ? Enfin, ça se sent je pense. Je l'embrasse, je réponds à ses baisers, mes mains viennent jouer avec sa peau. Je suis nerveuse, je ne vais pas mentir mais on a dit qu'on se laissait porter alors.. laissons nous porter. Les baisers s'enchaine et ma main vient retrouver la sienne afin de la placer à nouveau sous mon t-shirt, parce que j'aimais bien ce contact. Mes jambes viennent petit à petit s'enrouler autour de ses hanches et je finis par demander, « T'as ce qu'il faut ? » Je veux parler de capotes, bien sûr. Je n'en ai jamais, perso parce que je considère que c'est aux hommes à penser à ça et il est hors de question qu'on fasse quoi que se soit sans capote donc.. tout repose sur toi Royce!