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NEVER LET ME GO + ADZIO

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Ezio avait assez souffert pour que je lui fasse la morale sur les récents évènements qui s’étaient déroulés. Le laissant respirer seul pendant un court instant, je décide de m’approcher du canapé afin de prendre place à ses côtés et le prendre dans mes bras lorsqu’il décide de se redresser. Le beau brun décide de faire la même chose que moi, posant sa tête contre la mienne… Le contact était silencieux et je savais que ça faisait du bien à Ezio de s’évader, une fois dans sa vie en laissant nos problèmes de côté. Afin de me coller davantage à lui, sa main se dépose contre mon dos, pressant mon corps au sien. « Non, dis moi… » J’étais prête à tout pour que son sourire ne revienne orner son visage, bien que cela allait être compliqué mais j’étais prête à prendre ce risque. Plongeant mes prunelles dans les siennes quand l’italien redresse sa tête, je répondis à son sourire, attendant ce qu’il voulait en ce moment présent. Un rire sortit de ma bouche quand il n’attendit aucune réponse de ma part, venant à s’allonger sur le canapé et pour pouvoir poser sa tête contre mes cuisses. « J’suis surprise de constater que tu t’en souviens. » Faut croire qu’il n’avait pas oublié toutes les choses que nous avions fait ensemble par le passé et j’étais presque émue. Callant un peu plus mon dos contre le dossier, ma main décide à se poser contre son front, descendant vers sa joue que je caresse du bout des doigts. Je devais admettre que je ne savais pas ce qui se passait avec moi, surtout en la présence d’Ezio… Déposant ma tête contre le canapé, je ferme les yeux sans arrêter le mouvement que ma main exerçait sur son visage. « T’as de la chance d’être venu ce soir, on risque de ne pas être dérangés… » Faisant allusion au fait que je voulais qu’il reste, en ma compagnie… Je ne pensais même pas à ce qui pourrait se passer le lendemain, tant que je ne restais pas seule ce soir.

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« Tu rigoles ou quoi ? Bien sûr que je m'en souviens, t'es la seule à avoir eu le privilège de toucher ce merveilleux visage. » dit-il sur une pointe d'humour et d'égocentrisme qui lui faisait du bien. S'installant confortablement, la tête sur les genoux d'Adria, il ne mit pas longtemps avant de fermer les yeux. En fait, il ne lui laissait pas vraiment le choix. Il voulait ces caresses, coûte que coûte. Rapidement, les doigts tièdes de la blondinette se posèrent sur son front brûlant et un mince sourire orna ses lèvres. Ce contact lui procura un léger frisson dans le dos mais il n'ouvrit pas les yeux pour autant. Bercé par les caresses qu'elle lui procurait, Ezio sentit son corps devenir de plus en plus lourd, s'écrasant sur le canapé. Il se détendait à vue d'oeil tandis que ses traits semblaient être moins tirés. Il ne bougea pas d'un centimètres lorsque Adria prit la parole. « T'aurais été toute seule ou non, j'serais quand même venu, j'avais envie de te voir. » avoua-t-il sans vraiment s'en rendre compte. Il fronça les sourcils en sentait la main de la blondinette ralentir. « Eh t'arrêtes pas, continues. » marmonna-t-il, pas content, presque exigeant. Après avoir profité un peu des caresses, il ouvrit les yeux et tourna un peu sa tête pour croiser son regard. « Merci. » finit-il par dire, l'esprit déjà plus apaisé qu'en arrivant. Il contracta les abdos pour pouvoir se redresser. « Merde, le thé est froid, tu veux que j'aille en refaire ? » lui demanda-t-il, un peu sonné par cette légère pause qu'il s'était octroyé.
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Un rire venait à sortir de ma bouche lorsqu’il parlait de son visage, sur ça, il restait toujours le même homme à devoir se croire supérieur aux autres et c’est presque ça qui me faisait craquer pour lui… « Ouais ouais, ne dit pas de sottises. » Le laissant s’installer confortablement contre mes cuisses, ce petit sourire se dessine sur mes lèvres tandis que mes doigts décident de caresser son visage, d’une manière délicate. Mes yeux étaient gardés clos pendant un petit instant avant de s’ouvrir et de lui dire que nous allions être tranquilles tous les deux puisqu’il n’y avait personne… « Même si Camille était présent ? » Je savais qu’il était le meilleur ami de Louison et que c’était ensembles qu’ils avaient couchés… Tandis que mes mouvements décidaient d’être moins rapides, Ezio m’ordonnait presque de ne pas m’arrêter, ce qui me fit rire. « J’sais que t’en rêvais depuis un bon moment Scorsese mais calmes-toi. » Gardant ce sourire aux lèvres, je continuais ces caresses pendant un bon moment avant que sa tête ne se tourne vers la mienne pour me remercier. Tant que je pouvais servir à lui changer les idées, ça m’allait. « Ça m’a fait plaisir. » Retirant mes mains, Ezio décide à se redresser pour commencer à parler du thé qui avait refroidit par le temps et s’il pouvait en refaire d’autre. Me mordillant la lèvre inférieure, je fis un signe de la tête que non… Disons qu’il y avait un long moment que je ne l’avais pas vue, alors je n’avais pas vraiment envie d’attendre une minute de plus. « Non, c’est pas la peine… » Restant près de lui, ma main se pose délicatement contre sa joue, approchant mon corps près de celui de l’italien. « J’crois pas qu’on va en avoir de besoin finalement. » De cette voix sensuelle, je pose mes lèvres aux siennes.

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Se redressant calmement, Ezio prit place à côté d'Adria, lui demandant même si elle ne voulait pas qu'il refasse du thé. Pour être tout à fait honnête, il était content d'être là, au calme avec son ex. Dieu seul sait ce qu'il aurait fait tout seul dans son grand appartement, à ressasser, inlassablement la perte du bébé. Il s'apprêtait déjà à aller faire de nouveau du thé mais croisa le regard de la blondinette et se stoppa. Intrigué, il plissa les yeux avant d'entendre sa remarque. Il arqua un sourcil. « Ah bon ? » lui demanda-t-il de son accent italien. Elle s'approcha lentement de lui, posa sa main sur sa joue bouillante. La suite des événements devenait claire. Une nouvelle, il allait surement noyer sa peine dans les bras d'Adria. D'apparences oui. Il n'allait pas se faire prier et n'eut pas le temps de répondre qu'elle vint capturer ses lèvres. A son tour, elle faisait le premier pas. Ezio se décala pour lui faire face et prolongea le baiser avec une certaine envie. Étrangement, ses soucis disparaissaient les uns après les autres. Sa main glissa dans sa nuque pour l'approcher de lui. « J'vais vraiment finir par croire que tu ne peux pas me résister ... » s'amusa-t-il à dire avant d'accentuer le baiser. Le moment était surement mal choisi pour un tel rapprochement mais qu'importe, il en avait envie.
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Ezio venait à me demander si je voulais une nouvelle tasse de thé vu que notre ancienne était malheureusement froide et donc, non buvable pour l’instant. Sauf que je l’arrêtais dans son mouvement, d’aller vers la cuisine afin de faire bouillir l’eau. Non, j’avais une toute autre idée derrière la tête et même si ce n’était pas le bon moment pour agir de la sorte, je prenais le risque. Voilà une semaine que nous ne nous étions pas vus, en train de s’envoyer des messages mais surtout en devenant jaloux lorsque l’autre venait à fréquenter une personne… Notre relation, était complexe mais surtout sans mots. M’approchant dangereusement du bel italien, il ne savait pas trop ce qui se passait sauf que dès que ma main se glisse contre sa joue, je pouvais percevoir dans son regard qu’il comprenait où je voulais en venir. Posant mes lèvres aux siennes, un long frisson parcourut mon corps entier lorsque je sentais qu’il prolongeait le baiser que je lui offrais à cet instant. Le beau brun laissa glisser sa main contre ma nuque, m’approchant davantage de lui. Dès que le baiser fut rompu, un petit rire sortit de ma bouche suite à ses dires. Ezio ne pouvait vraiment pas s’en empêcher et c’est bien ce que j’appréciais chez lui. « J’te rappelle que c’est toi qui est venu sonner à ma porte Scorsese. » Plongeant mon regard dans le sien, j’avais dit cette phrase sur un ton sensuel, dont il ne pouvait pas résister. Restant tout près du beau brun, mes mains se glissent contre son torse, remontant jusqu’à ses épaules. « Dis-le si tu n’as pas envie de moi mon cœur et j’te lâche… » Je le mettais presque au défi de résister, bien que les messages qu’il m’avait envoyé prouvaient le contraire.

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Pour la première fois depuis des lustres, Adria fit le premier pas envers lui. Elle s'approcha de lui tendrement, pour venir capturer ses lèvres avec douceur et passion. Il n'y avait plus aucun enjeu dans ce baiser. Plus de raison de se venger de son ex, plus aucune raison. Alors que le ciel venait de lui tomber sur la tête, la blondinette laissait entrevoir un peu de soleil. Ce baiser était doux, en toute légèreté. Ezio n'attendit pas plus longtemps avant de poser sa main dans sa nuque pour la rapprocher de lui. Tous ses soucis semblaient disparaître lentement. « C'est moi qui suis venu ? Hm, j'me rappelle plus. » s'amusa-t-il à murmurer pour la taquiner un peu. Il baissa les yeux pour regarder les mains de la blondinette caresser son torse à travers son pull. Ezio était bien sur ce canapé. Il avait les attentions qu'il recherchait, la douceur et la tendresse qu'il aspirait. « Minou, je rêve où tu reprends mes techniques de drague là ? » Il rigola légèrement avant d'attraper son sweat pour l'enlever et se retrouver torse nu. Il afficha un énorme sourire. « Oh que si j'ai envie de toi. » Sans attendre plus longtemps, il encadra son visage de ses mains et vint l'embrasser langoureusement. Ezio se laissa bercer par ce baiser intense. « Fais moi tout oublier minou. » dit-il, les lèvres collées contre les siennes. Il vint se redresser pour venir s'asseoir dans le fond du canapé, collant son dos contre l'appui derrière lui. Les mains, toujours contre son visage, incitèrent la blondinette à grimper sur lui, sur ses genoux.
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