Anoah - As if you had left me forever, but yet you are here ...

Tu la cherches, tu la veux, elle le sait, tu n'y vas pas par quatre chemins. Tu veux lui faire comprendre. Tu veux lui faire comprendre qu'elle est à toi. Qu'elle le sera à jamais, peu importe ce qu'il se passe. Alors tu lui caresses la peau, elle est juste devant toi, elle est à toi. Tu souris doucement même si elle hésite, cela te fait sourire, cela te fait même rire Tu vas voir, c'est facile tu en profites pour faire des entendus. Mais que veux-tu. Tu la cherches, elle te cherche. C'est donnant, donnant non ? C'est pas ma faute si tu es devant moi, sexy, totalement excitante dans cette petite tenue chérie ajoutes-tu alors que tu lui prends les mains, tu n'as pas dire le contraire. Elle est tout bonnement parfaite et tu ne peux pas dire le contraire. Alors tu lui dis ça, comme ça. Les ingrédients liquides d'un côté et les non liquides de l'autre. Mais ce n'est pas pour autant que tu l'as quitté. Oh non. Tu caresses légèrement sa hanche alors qu'elle continue de cuisiner et ça regarde te faire sourire. Excuse moi souffles-tu au niveau de son oreille lentement alors que tu rabats tes mains au niveau des siennes lentement. Tu en profites pour l'aider. Mais c'est plus fort que toi. Tu t'approches encore d'elle, collant bien ton torse à son dos. Et voilà que tu t'éloignes entièrement. Tu prends juste une spatule pour pouvoir mélanger et tu reçois ce manque. Tu tournes les lunettes vers elle, un sourire aux lèvres. Oui, tu souris pour elle. Elle te donne tellement d'émotions et de sentiments à la seconde. Tu l'observes de bas en haut avant d'approcher d'elle et voilà que tu mélanges petit à petit Vasy verse les liquides ici Position peu adéquate pour la chose, mais tu t'en fous, tu es contre elle. Parfaitement conscient que tu ne peux pas te libérer d'elle...

Me voilà de nouveau en couple avec Noah. Même si je ne laissais rien paraître au jeune homme, je dois dire que dans ma tête, c'était le chaos. Je commençais à me demander si c'était réellement une bonne idée que de jouer à nouveau les amoureux. J'avais beaucoup de mal à oublier ce qu'il s'était passé entre nous et le kidnapping me rendait toujours autant détraqué. Peut-être que je n'avais pas encore eu assez de temps pour moi. Pour réfléchir et faire le point. Non, au lieu de prendre mon temps, voilà que j'étais en train de prendre une cours de cuisine en petite tenue. Great. Le pire dans tout cela c'est que ce n'était pas désagréable et j'étais assez contente de retrouver Noah. J'avais juste peur de la suite. « Tu vas voir, c'est facile » Hum. Le truc, c'est que s'il me chauffait, on allait jamais manger des pancakes. « C'est pas ma faute si tu es devant moi, sexy, totalement excitante dans cette petite tenue chérie » Je riais en le regardant et en me mettant devant lui et les ingrédients. « Et bien range tes mains Ferrari et calme tes ardeurs » Si je cuisine, je voulais que ça soit vraiment un cours de cuisine. Le truc, c'est que lui, en mec totalement accro, il était en train de me déconcentrer au maximum avec ses mains baladeuses. J'avais presque envie de l'envoyer voir ailleurs et de me dépatouiller avec le livre de cuisine. « Excuse moi » Je souris et je m'applique alors que Noah s'éloigne pour chercher un ustensile et revenir à la charge en se collant contre moi. Il commence à remuer la pâte : « Vasy verse les liquides ici » Si je n'étais pas totalement réceptive à ses avances, c'est parce que j'étais très concentrée sur la recette. Je savais que si je lui répondais à lui, ça allait être foutu ensuite. Je faisais ce qu'il me disait sans le regarder. « Là, c'est bon ? ».

Etre dans la cuisine, en silence avec elle, seul, sans prise de tête, à préparer des pancakes. Quelle bonne idée franchement, sauf dans cette tenue sérieusement. Tu portes un simple caleçon, elle ne doit porter que ta chemise et son sous vêtement du bas et tu ne sais pas pourquoi, tu as pas forcément envie de cuisiner, surtout pas ici, avec les nombreux piques. En même temps, tu as envie de dire. Mais voilà, tu es quelqu'un qui adore être toucher, enfin dans la bonne situation. Si on te touche quand tu es énervé, la personne va juste avoir le droit à un joli coquard donc autant dire, pas de chance. Mais là c'est différent, c'est Ana, c'est elle. Tu entends ces paroles, petit rire qui passe la barre de tes lèvres alors que tu lèves légèrement tes mains Promis, je profite de la vue seulement. Ou pas, tu profites de tout, tu profites pour la toucher, tu profites pour lui caresser les mains et même de l'avoir contre toi. Mais elle est concentrée, très concentrée, tu trouves ça presque mignon, elle ne veut pas rater la recette. Elle verse les liquides dans le solide, tu mélanges, tu en profites pour regarder la pate. Maintenant c'est trop tard, tu es trop concentré pour faire attention à elle. Quand elle verse le dernier millimètre, tu termines d'agiter la cuillère et tu regardes la texture. Ouais parfait. Dis-tu alors que tu lèves ton bras pour attraper une poele suspendue. Tu ne mets que quelques secondes à mettre le feu sur la cuisinière et hop, une noisette de beurre comme si de rien était. Tu prends ta louche avant de la regarder. A toi la première, c'est toi qui a tout fait.   Ajoutes-tu alors que tu mélanges une nouvelle fois quand même pour être sur de la texture, tu attends simplement que le beurre se fasse et tu lui tends l'instrument. Fais moi voir ce que tu sais faire Tu t'éloignes, tu prends ton café entre tes mains alors que tu penches ta tête sur le côté pour l'observer. Tu rabats tes lunettes de vue sur ton crane, observant la jeune femme faire son premier pancakes. Mais même si elle ne réussit pas, tu l'aideras. Tu en fais une promesse générale.

« Promis, je profite de la vue seulement. » Ouais, sinon, nous n'allions jamais réussir à finir les pancakes et manger. J'avais faim en plus de ça. La nuit que nous venions de passer avait creusé mon appétit et puis, c'était plus facile de réfléchir avec le ventre plein. Pour ma part, j'étais concentrée parce que c'était en quelque sorte la première fois que je faisais un truc du genre. La cuisine, ce n'était pas pour moi, je n'aimais pas ça et je préférais laisser ça aux autres, mais si Noah insistait alors pourquoi pas. Bon, il passait pour un gros pervers qui ne savait pas se tenir pour le coup. Il avait les mains baladeuses, mais je le rappelais à l'ordre à plusieurs reprises. Je continuais de faire ce qu'il me disait de faire et je lui demandais une fois terminé si c'était bon avant de passer à l'étape suivante. La pâte semblait parfaite et Noah attrapait donc une poêle pour la mettre sur le feu. Je le regardais d'un air dubitatif alors qu'il mettait du beurre ainsi qu'une louche dans la préparation. « A toi la première, c'est toi qui a tout fait. » - « C'est pas une bonne idée » que je dis en essayant de reculer en vain. J'allais cramer le truc à coup sûr. « Fais moi voir ce que tu sais faire » Je grimaçais parce que ça allait être un carnage. J'attrapais donc la louche et je la versais dans la poêle sans trop avoir le coup de main. « Je suis censée faire un truc ou attendre ? » Non mais la cuisine et moi, ça fait deux... vraiment.

Un cours de cuisine, sans aucune petite fausse note ou presque. Dommage pour toi, toi qui adore les fausses notes. Tu caresses son bras quand elle mélange, tu déposes tes lèvres sur son épaule presque nu quand elle dépose un autre ingrédient. Tu adores ça quoi. C'est ainsi, tu es comme ça, tu ne changeras pas. Mais voilà. Elle termine tout et tu te décides à la quitter quand même, à contre coeur. Tu la vois faire, elle a l'air si innocente quand elle fait ça. Tu rigoles quand elle panique en fait. Tu te poses dernière une nouvelle fois, tu es beaucoup plus sérieux que tout à l'heure et tu en profites pour prendre la spatule. La, tu la mets comme ça, de façon à pouvoir le décoller de la poele. Tiens essaye tu tiens quand même la poele, alors qu'elle essaye et finalement, tu rigoles Panique pas, je suis là tu embrasses sa tempe, tu prends sa main quand même pour qu'elle aille, un tout petit peu plus vite et voilà qu'il est décollée. Tu souris Maintenant tu le fais sauter ou alors tu le retournes normalement lâches-tu quand même pour éviter de la faire fuir, bien qu'elle est déjà envie de le faire. Tu recules doucement pour éviter qu'elle te fasse un geste brusque et tu prends ta tasse pour boire une gorgée de ton café et l'observer en souriant doucement.

Je n'étais vraiment pas à l'aise en cuisine. Faut dire qu'avec Marin, on vivait comme des princes. Si j'étais une mather, il faut bien avouer que j'avais quand même tout pour devenir une eliot en ce qui concerne ma vie quotidien. Je ne faisais pas à manger à la maison et je ne levais pas le petit doigt non plus. Faire des pancakes avec Noah, c'était à la fois cool et stressant. Je préférais les manger et le regarder faire plutôt que de me retrouver avec un poêle dans les mains. « La, tu la mets comme ça, de façon à pouvoir le décoller de la poele. Tiens essaye » Je m’exécutais maladroitement, en mettant autant dans la poêle qu'à côté. Tant pis. Mais une fois que tout est versé, qu'est-ce que j'étais censée faire ? Franchement, j'aimais vraiment pas la cuisine. « Panique pas, je suis là » me dit-il en embrassant ma tempe. Noah se voulait rassurant et faisait de son mieux pour m'aider. « Maintenant tu le fais sauter ou alors tu le retournes normalement » Je levais les sourcils alors qu'il reculait pour me laisser de la place. Hum. J'attrapais la poêle à deux mains et d'un geste vif j'envoyais le pancakes en l'air, me mettant dessous pour essayer de le rattraper maladroitement et en grimaçant. « Fiou, c'était moins une » que je disais en le mettant dans une assiette. « Je te propose de faire les autres pour aller plus vite sinon dans deux heures on y est encore et en attendant je mange celui-ci pour me remettre de mes émotions. » J'en avais besoin.

Faire la cuisine, elle n'y connaissait rien, elle ne savait pas le faire et toi, tu adorais la voir dans l'hésitation comme ça. Prendre des risques, faire des conneries, rien n'était grave non plus. Tu la regardes, ton café en main alors qu'elle essaye, elle teste, elle prend son temps. Tu ne peux pas t'empêcher de ne pas la regarder. La voir était un réel bonheur, elle souriait, elle s'amusait. Enfin tu avais cette impression. Tu passas ta main dans tes cheveux, tu viens quand même l'aider parce que tu n'es pas un sadique non plus, et tu rigoles à sa remarque. Mais non regarde, il est très bien. Dis-tu alors que tu décides de prendre la poele en main. C'est pas grave, du moment que tu cuisines Ana .. ajoutes-tu avant de finalement déposer la préparation dans une assiette pour lui tendre Tiens mets ce que tu veux dessus Tu n'avais encore rien sortit des placars et finalement tu lui désignas le frigo ainsi que les placards un peu partout Fais comme chez toi, prends ce que tu as besoin proposes-tu alors que tu reprends à refaire les pancakes, tout seul. Ton café à côté toi, tu recommences à la regarder quand même, parce que tu adores ça.

« Mais non regarde, il est très bien. » Ouais, il avait une tête un peu bizarre quand même. Même le chat ne voudrait pas le manger, faut être sincère. Une petite moue et je lui laissais la place pour qu'il reprenne le contrôle de la situation. « C'est pas grave, du moment que tu cuisines Ana .. » J'haussais les épaules en le regardant. « C'était amusant, mais je ne suis vraiment pas à l'aise en cuisine, ce n'est vraiment pas mon truc » C'était une façon plus douce de lui dire que je n'aimais vraiment pas la cuisine et que j'avais simplement fait ça pour lui. Pour lui faire plaisir à lui. Une fois le pancakes dans l'assiette, il me tendait cette dernière alors que je trouvais place sur une chaise haute du comptoir de cuisine. « Tiens mets ce que tu veux dessus. Fais comme chez toi, prends ce que tu as besoin » J'allais donc fouiller dans les placards pour sortir du chocolat mais aussi du miel. Il y avait beaucoup trop de possibilité. « Tu veux quelque chose en particulier toi ? » Tant que j'y suis. Et je retrouvais finalement ma place en versant du miel sur mon pancakes. De suite, j'étais beaucoup plus à l'aise. D'ailleurs, c'était... « Délicieux » que je disais maladroitement en mangeant avant de montrer mon pouce quand il se tournait pour me regarder.

Elle essaye, elle teste, tu trouves ça amusant de voir qu'elle est si mal à l'aise avec une poele. Mais d'un côté, cela te fait sourire, tu en profites pour humectes tes lèvres, tu rigoles à sa remarque Tu t'en es sortit comme un chef Ana, arrête donc dis-tu. Tes lèvres se déposent sur son front lentement alors qu'il reprend sa place de chef cuisiner et voilà que c'est repartit. Tu déposes le premier sur l'assiette pour qu'elle puisse savourer son oeuvre et voilà que tu en profites pour réfléchir à sa question Le chocolat belge, deuxième placard à gauche en bas. Et toi aussi, dans mon lit, tout à l'heure Petite remarque face à sa tenue, toujours aussi sexy. Mais, oui, tu les connais par coeur, en même temps. Tu vis seul, Alberto fait les courses, très bien, mais c'est toi qui touche à cet endroit en premier. Donc autant savoir où sont les affaires. Et surtout le chocolat Belge de Hades. Tu laisses le pancakes suivant se faire, tu vois commencer à manger, elle avait faim, autant dire que cette nuit entière était fatiguante. Tu en profites pour sourire quand elle te sort ce mot avant de rire C'est toi qui les a fait, et cuit. Donc c'est plutôt à moi de te dire bien joué prononces-tu alors que le deuxième pancake arrivé et le troisième est en préparation

« Tu t'en es sortit comme un chef Ana, arrête donc » Une petite moue aux lèvres, je n'étais pas certaine de ce qu'il avançait. Je m'en sortais rarement comme une cheffe quand il s'agissait de cuisine. D'ailleurs, je lui laisse la place, préférant manger le pancake que j'avais fait quelques secondes plus tôt. Je me servais dans les placards, attrapant du miel et du chocolat, demandant au passage ce que voulait Noah. « Le chocolat belge, deuxième placard à gauche en bas. Et toi aussi, dans mon lit, tout à l'heure » Je haussais les sourcils en m’exécutant. « À trop me manger, tu vas finir par te lasser ! » Et il vaudrait mieux éviter l'indigestion. Je retournais à ma place, préparant mon assiette avant de manger sans plus attendre. C'était délicieux. Comme quoi, je pouvais faire quelque chose de bon en cuisine. « Le chocolat belge, deuxième placard à gauche en bas. Et toi aussi, dans mon lit, tout à l'heure » - « Tu parles, je ne l'aurais pas fait toute seule... » Clairement pas même.