Anoah - As if you had left me forever, but yet you are here ...

Ton corps nu sous cette couverture. Tu fronces les sourcils. Tu penses à un rêve mais pourtant, la simple réalité. Ce simple moment de bonheur. Tu lui as dis. Tu lui dis que tu avais brûlé cette bibliothèque pour elle. Et Aucunement elle. Simplement pour elle. Parce que tu tiens à elle, comme pas possible. Parce que tu voulais qu'elle retienne. Et elle est venue. Alberto a sans doute conduite Ana jusqu'à toi. Ou elle est venue seule. Qu'importe, tu ne pouvais pas passer cette nuit entière dans ses bras, sans en profiter. Profiter d'elle. Profiter de ses retrouvailles. Tu lui as montré, par tous les moyens qu'elle t'avait manqué. Et ce matin, tu ne veux pas la laisser partir, non. Alors quand tu te tournes, tu déposes ton torse contre son dos doucement, ta main entourant sa taille et tu ne bouges pas. Enfin, c'était sans compter sur ton côté sadique, et délicat. Tu embrasses doucement son omoplate. Juste une fois, c'est bon. Tu ne vas pas la tuer alors que tu finalement tu te tires du lit. Tu enfiles un sous vêtement rapidement, déposant la couverture qui s'est échappé de ton corps. Elle est à toi, elle est à personne d'autre. Personne n'a le droit de voir son corps, non. Sauf toi. Tu quittes la chambre, simplement alors que tu marches vers la cuisine. Tu bailles. La nuit a été courte et pourtant la lumière qui jaillit des énormes baies vitrées de chez toi, te procures un instant d'aveuglement. Et d'instinct, tu prends tes lunettes pour prendre le journal. Parce qu'il y a toujours un putain d'article sur ton père ou toi. Mais au lieu de ça, tu ne vois rien à part l'accident d'Agathe, tu soupires. Tu balances le journal pour commencer à préparer le petit déjeuné. Ta main se passe dans tes cheveux, tu bailles une nouvelle fois et c'est partit. Elle mérite quelques choses de mieux qu'un restaurant cinq étoiles

@Anastasia Reynolds

J'ai cédé. Je pensais pouvoir tenir bon, mais ce n'était pas le cas apparemment. Ses déclarations m'ont rendu faible. Mais... Qui pourrait être totalement insensible à cela ? Noah avait répondu à son chantage pour me protéger. Cela n'excusait pas son comportement et pourtant, j'étais venue chez lui parce que j'avais été ok à l'idée de revenir vers lui. À l'instant où j'ai passé la porte, nous nous sommes embrassés et cela a duré toute la nuit. Aucune discussion, aucune dispute. Seulement le plaisir physique et charnel. Ça m'avait manqué, je ne pouvais pas le nier. J'étais amoureuse de Noah et le retrouver m'a fait du bien, mais dans le fond, je ressens aussi une pointe de culpabilité. J'ai cédé alors que je m'étais promise de prendre mon temps de réfléchir à la situation. Enfin bon, ce n'était plus tellement le moment d'y penser. Puis, je prenais mon pied, il m'avait manqué. Mais... Est-ce que j'étais prête à me remettre en couple avec lui ? Je n'en savais rien. Je finis par m'endormir, épuisée par la nuit que je venais de passer. Très - trop - rapidement, je sens le matelas bouger et son corps chaud vient se coller contre le mien. Il m'embrasse, mais malheureusement, je suis trop endormie pour pouvoir être totalement réceptive. Noah quitte finalement le lit, la chambre et c'est seulement une vingtaine de minutes plus tard que de me décide à faire de même. Je passe ma culotte et j'enfile la chemise de l'eliot, qu'il a pris le soin de me laisser au bout du lit. « Salut.. » que je glisse simplement d'une petite voix encore endormie. Je traversais la pièce et je venais le rejoindre allant même à me blottir contre lui. « Tu prépares quoi ? » que je demande, curieuse. J'avais faim d'un coup, mais j'avais aussi aucune envie de discuter. Du moins, pas de choses sérieuses.

Elle l'avait fait et faut dire que tu étais bien heureux. Tu en avais marre d'attendre. D'attendre qu'elle vienne. De toute manière, tu serais venue la voir avant de partir, tu en avais besoin. Besoin d'elle, besoin de son sourire, et même de sa chaleur et de sa présence. Voilà que tu es dans la cuisine, un silence mort mais bon, ce n'était pas ce qui te dérangeait. Tu fis couler le café italien et de l'eau bouillante. Le meilleur qui soit, faut être honnête. Et une voix. Te tête se tourna vers elle. Le sourire s'éveilla aussi. Tu la vis venir contre toi doucement. Tu ne pus que serrer tes bras contre la jeune femme, embrassant lentement son crâne Le petit déjeuné ajoutes-tu alors que tu entendre l'eau émettre un son. Le thé était près. Tu continuas de bouger quand même, malgré la rouquine dans tes bras pour prendre le coffret à thé et tu déposas l'eau dans une tasse. Tu veux manger quoi avec ton thé ? Parce que oui, tu voulais savoir, même si, tu ne savais plus réellement si elle mangeait le matin. Ne plus l'avoir dans tes bras, ne plus l'avoir contre toi, ne plus l'avoir tout court, c'était difficile, c'était destructeur, c'était impossible. Tu t'en voulais d'avoir fait ça, tu avais été calme, tu avais été trop sage pour que tu puisses la perdre ensuite. Tu t'étais morfondu sur toi, tu avais même oublié que tu avais ds amis, te laissant corps et âme finalement dans tes travaux, dans les dossiers de la présidence de la Eliot House, oubliant même de sortir. Alors ouais, tu avais fait des efforts. Des efforts monstres pour elle. Parce que tu étais tombé amoureux d'elle finalement ..

Je ne savais pas si c'était une bonne ou une mauvaise chose. Ses confidences m'avaient bouleversées et je crois que j'avais simplement suivi mon instinct. Noah me manquait, j'étais amoureuse de lui et cette nuit avait été parfaite. Mais... Est-ce que c'était raisonnable ? J'avais peur de la suite, de comment les choses allaient tournées. J'avais peur que rien n'ait changé en fait. Mais bon, ce n'était plus le moment de penser à tout cela maintenant. Alors je fermais mon cerveau totalement et je me réveillais au petit matin après une nuit courte et agitée. Je sors du lit et je passe sa chemise avant de le rejoindre dans la cuisine où il préparait le petit déjeuner. Je ne suis pas tellement bavarde, je suis plutôt d'humeur câline, surement parce que j'ai du mal à me réveiller. Un baiser sur le front et il vient m'enlacer. Je ne compte pas le lâcher, même s'il doit cuisiner. « Le petit déjeuné » Je vois bien, mais quoi exactement ? L'eau se met à siffler et voilà qu'il verse le tout dans une tasse. « Tu veux manger quoi avec ton thé ? » Hum. « Tu sais faire des pancakes ? » que je lui demande en souriant. J'avais envie de le voir cuisiner puis, il était sexy avec ses petites lunettes..

Ton regard protecteur sur la jeune femme. Sur elle, sur Ana. Tu lui souris doucement avant de la serre contre toi. Tu ne comptes pas la laisser partir, pas maintenant. Ca non. Tu lui proposes un thé, même si elle est contre toi, tu sors cette boite en verre avec une vingtaine de thé. Ouais t'es pas très thé, mais tu en as toujours. Je dois avoir du japonais quelque part la dedans dis-tu avant d'ouvrir la boite. Tu regardes à l'intérieur pour essayer de voir si ce n'était pas dedans ou alors dans l'autre boite. Et finalement tu le trouves. Tu souris à sa réponse. Elle voulait des pancakes. Pas très japonais ça. Mais tu souris doucement Okay, je vais te faire ça. tu lui voles un baiser et finalement, tu la soulèves pour la mettre sur le plan de travail J'apprécie énormément tes bras, encore plus tes câlins, mais je peux pas beaucoup bouger. dis-tu alors que tu lui donnes la tasse bouillante et le sachet. Tu en profites pour prendre ton livre recette pour regarder à l'intéiruer. Tu as le livre légèrement plus prêt que d'habitude avant de relever les yeux vers elle Tu meurs de faim ou juste une petite faim ? La recette est pour une vingtaine de pancakes ajoutes-tu alors que tu la regardes. Elle est parfaite comme ça, tu la trouves magnifique et pourtant, elle ne porte que ta chemise. Tu t'en sors la lèvre naturellement avant de lui tourner le dos pour prendre les ingredients. Et c'est partit pour lui faire des pancakes. Qu'est qu'on ferait pas pour la fille de son coeur ..

Je ne demandais pas mon câlin du matin, je prenais mon câlin du matin. Je n'avais pas envie de quitter ses bras, alors ouais, je restais contre lui malgré qu'il ait des trucs à faire. « Je dois avoir du japonais quelque part la dedans » me dit-il en sortant une boîte en verre. Ça m'étonnerait tout de même qu'il se soit fait provenir du temps directement du Japon, tout de même. Il cherche un peu le sort rapidement. De toute façon, je n'étais pas aussi difficile que lui et son café italien. Pour la nourriture, j'avoue que j'avais envie de pancakes sans réellement savoir d'où ça sortait cette envie. « Okay, je vais te faire ça. » Et ça me rendait heureuse qu'il cuisine pour moi à vrai dire. Je le laisse m'embrasser et voilà qu'il m'attrape et me soulève pour m'asseoir sur le plan de travail de la cuisine. « J'apprécie énormément tes bras, encore plus tes câlins, mais je peux pas beaucoup bouger. » Je le regarde d'un air amusé. « Oh, je pensais que tu voulais remettre ça... » plaisantais-je en agitant mes sourcils. « Ça me rappelle des bons souvenirs.. ». Le jour où on s'est mis en couple, c'est là qu'on a fait l'amour la première fois. Mais je le laisse s'échapper alors qu'il me donne ma tasse et le thé pour ensuite attraper son livre de cuisine. « Tu meurs de faim ou juste une petite faim ? La recette est pour une vingtaine de pancakes » - « Je meurs de faim... » que je disais en riant. Ouais, j'avais peut-être envie de le manger lui en fait.

Voilà qu'elle te cherche. Elle en a pas eu assez cette nuit ? Vous avez du dormir tellement peu de temps avec cette affaire, qu'il faut dire que tu es assez crevé en fait. Mais cela te fait sourire, tu caresses sa joue lentement, t'approchant d'elle, petit regard étincelant. Tu veux vraiment remettre ça maintenant ? Sans que tu n'es repris des forces ? Parce que crois moi, tu vas tomber dans les pommes ajoutes-tu alors que ta main se promène sur sa cuisse nue, face à toi. Et bien sur, elle en rajoute une couche. Tu souris en coin C'était là, exactement tu sais ajoutes-tu déposant ta main juste à côté d'elle. Oui, tu t'en rappelles très bien. Tu observes ton livre alors, alors qu'elle te dit qu'elle meurt de faim. Tu souris en coin pour te tourner vers les placard Alors va pour une vingtaine de pancakes. Et tu t'abonnes à la tâche de lui faire le petit déjeuné. Tu ne veux pas qu'elle meurt de faim et tu ne veux pas non plus qu'elle tombe de fatigue en fait. Et puis, faut aussi avouer que tu avais faim toi aussi, alors tu en fis un peu plus, comme si de rien était, pour pouvoir au moins te remettre de la nuit que vous aviez passé.

« Tu veux vraiment remettre ça maintenant ? Sans que tu n'es repris des forces ? Parce que crois moi, tu vas tomber dans les pommes » Je me mets à rire en le regardant. « Non, je n'ai pas tellement envie. Je t'allume juste... » que je lui dis sans filtre. Il était habitué, il connaissait mon caractère. Il est vrai que la nuit a été courte et pour le coup, je me demandais comment j'allais réussir à survivre à cette journée sans faire de sieste. La main de l'eliot parcourt ma cuise et je ne peux m’empêcher de faire allusion à notre première fois en tant que couple, dans cette cuisine. « C'était là, exactement tu sais » qu'il me dit et je m'en mordais la lèvre. Ça avait été chouette, ça je vous le garantie. Puis, il regardait à nouveau son livre de cuisine, tous les ingrédients en face de lui. « Alors va pour une vingtaine de pancakes. » Je le regardais en souriant avant de boire quelques gorgées de mon thé. Il allait y arriver au moins ? « Je proposerais bien mon aide, mais la cuisine... très peu pour moi » lui confiais-je en grimaçant. J'étais une diva par moment, c'était mon côté bleu. « Je vais me contenter d'être ta goûteuse... » que je disais alors. Vous savez, comme les enfants... J'allais manger en même tant qu'il cuisine.

Elle t'allume, elle en est fière, tu en soupires doucement avant de passer ta main dans tes cheveux Bah écoute, continue, j'adore ça Tu mords ta lèvres inférieure exprès alors que tu souris en coin juste après. Alors elle. Dès le matin c'est un plaisir de l'avoir. Tu devrais coucher avec elle, toute la nuit, plus de fois. Tu commences à déposer les ingrédients avant de froncer les sourcils et tu t'approches d'elle pour lui faire enlever sa tasse et l'embrasser Allez viens m'aider tu la prends contre toi pour l'emmener jusqu'au sol, à côté du plan de travail où tu as déposé tous les ingrédients Tu vas m'avoir sur le dos pendant toute la recette et ça sera les meilleurs pancakes que tu as jamais gouté Parce que tu vas l'aider, tu le sais, elle ne sera pas seule. D'ailleurs pour la motiver un peu, ou pas, tes lèvres glissent sur son cou, lentement Et après, vu que tu auras des forces ...... tu laisses tes lèvres près de son oreille avec cette phrase en suspens comme si de rien était. Elle t'a bien allumé tout à l'heure tu peux bien faire la même chose. Tes mains caressent lentement ses bras avant de prendre ses mains Mais d'abord Pancakes. tu es collé à elle, ton torse contre son dos, sans aucun milimètre qui peut se permettre de passer entre vous. Tu déposes tous les ingrédients non liquides d'un côté et les liquides de l'autre ajoutes-tu en souriant doucement. Ta tête glisse encore dans son cou, tu t'en fous, elle est à toi, entièrement à toi.

« Bah écoute, continue, j'adore ça ». Le contraire m'aurait étonné. Noah n'était pas insensible à mon charme, je le savais parce que sinon, je ne serais pas là. Il faisait tout de même partie de ces hommes difficiles à satisfaire. Je le laisse se mettre en action pour faire des pancakes et je lui confies que je n'étais vraiment pas douée en cuisine. Disons que ce n'était pas tellement mon truc quoi. Noah s'approche et me fait poser ma tasse avant de m'embrasser. « Allez viens m'aider » me dit-il en me faisant descendre et en me mettant devant les ingrédients. Euh... Je suis censée faire quoi ? « Tu vas m'avoir sur le dos pendant toute la recette et ça sera les meilleurs pancakes que tu as jamais goûté » - « Je n'en suis pas certaine... » que je dis en riant nerveusement, mais bon, pourquoi pas. Je regardais rapidement la recette du bouquin tandis que l'eliot venait faire glisser ses lèvres dans mon cou. « Et après, vu que tu auras des forces ...... » J'haussais les sourcils avant de sourire. Le sous entendu était énorme. Il vient caresser ma peau et j'en ai des frissons. « Ne me déconcentre pas » Sinon, ça sera forcement mauvais. « Mais d'abord Pancakes. » dit-il en attrapant mes mains. Mon dieu. Il était séduisant et limite, faire la cuisine allait devenir érotique. Il fallait que je me concentre. « Tu déposes tous les ingrédients non liquides d'un côté et les liquides de l'autre » D'accord.. Je m'applique en faisant ce qu'il me dit, mais je dois dire que je n'avais pas tellement envie de cuisiner, surtout pas en le sentant tout entier contre moi. « Tu me déconcentres » que je lâche en riant. On n'allait jamais y arriver.