Eva - I want to live a night in your arms, as if it were the last

Un moment à deux, un moment sans problème, sans prise de tête, sans barrière. Un moment juste tous les deux, sans jamais évoquer le simple fait que tu avais tout fait foiré et que tu feras encore tout foiré. Ton regard sur la télé, les vieux films pour certain mais nouveau pour toi, tout ça, tu ne connais pas. Alors bien sur, tu en mets, ça l'intéresse et tu rigoles à sa remarque Sans doute oui, l'une des plus belles tu n'en as à jamais vu en fait, donc autant dire que ça va être compliqué de dire le contraire. Tu profites de l'instant suivant pour te glisser sous la couverture. Le lit est confortable même tôt le matin et c'est enfin lancé. Tu parles parce que quand tu ne comprends pas, tu parles. Alors tu parles. Tu pinces tes lèvres quand elle commence à t'expliquer, tu hoches la tête doucement Mais y'a pas d'effets spéciaux ? Tout ce qui a été fait c'est eux qui l'ont fait ?! tu veux savoir, tu es impatient de savoir, surtout si c'est de la magie. Mais tu te redresses en voyant que la personne à l'écran est mal en point, et tu as arrêté de dire quoi que ce soit, t'es tendu. Parce que les films, tu les prends toujours trop à coeur. Mais heureusement pour toi, tu te calmes quand même un peu avec Ava à côté de toi. Tu pinces tes lèvres Tu l'as déjà vu ce film non ? demandes-tu avant de tourner les yeux vers ta meilleure amie à tes côtés. Après tout, tu as le droit de savoir si la fille s'en sort ou pas. Tu veux qu'elle meurt maintenant, tu n'as pas compris ton tour de magie et tu veux qu'elle t'explique pourquoi elle s'est loupé comme ça ou pourquoi ça n'a pas marché son tour. Tu es comme un enfant qui veut tout savoir, avec cette soif d'apprendre des autres mais aussi avec ce côté adulte qui te déchire par contre ...

I want to live a night
in your arms, as if
it were the last

( Ethan & Ava )


Si pendant un moment, on avait fait tomber nos masques, la réalité avait vite refait surface. C'était dur de se contenter que de ça, mais tout le reste était tellement parfait. Notre relation était parfaite, que j'pouvais simplement pas tout foirer à cause mes sentiments qui venaient me foutre une claque. Je souriais à ta remarque et très vite, on retrouvait notre complicité dans les bras l'un de l'autre. Tu commençais à me poser des questions sur les films, sur la magie.

« Si, ce sont que des illusion, rien n'est réel dans les tours de magie. On appelle ça des tours de passe-passe. Au cinéma ça doit être pareil, ils doivent utiliser la technologie, des logiciels. Mais dans la vraie vie, les magiciens utilisent des subterfuges pour tromper ceux qui les regardent. »

J'adorais cette curiosité qui t'animais à chaque instant, t'étais toujours dans cette quête de découverte, à vouloir tout savoir et tout comprendre.

« Non.. Les seuls films que je regarde, c'est avec toi ou alors les films d'animation avec Robyn. »

Avant je n'avais pas le temps quand je combinais mes deux boulots, plus mes études et maintenant, je me concentrais uniquement sur mes études et mes proches. On échangeait un regard complice et ma main glissait sur ton torse avec tendresse.

Ce film est infernal, tu comprends rien. Ta tête se tourne sur tous les sens, sans comprendre, tu comprends rien et ça t'énerve. Ava essaye de te faire comprendre, tu veux comprendre ce qu'il se passe dans ce foutu film de merde. Parce que sincèrement tu comprends rien Alors pourquoi ils filment ça sérieux ? C'est nul ? dis-tu en soupirant. Tu comprends, tu ne veux pas comprendre en fait. Tu te demandes sincèrement si c'est normal ou pas. Tu ne sais même pas si tu peux réussir à comprendre. L'image du film c'était pas ça sérieux, ça donnait plus envie que ça. Tu soupires doucement Je vois pas l'utilité de faire un film comme ça demandes-tu alors que tu passes ta main dans tes cheveux. C'est vraiment la merde ou quoi. Tu pinces ensuite tes lèvres. Elle te répond naturellement avant de froncer les sourcils Tu regardes pas d'autres films ? Genre avant tu regardais pas les films ? demandes-tu avant de sentir sa main glissé sur ton t-shirt, tu en frisonnes fortement. C'est chaud. Tu réagis toujours au car de tour avec elle. C'était insupportable. Tu essayes aussi sans doute de cacher ta gêne au niveau de ton corps qui réagissait au cas de tour. Tu avais peur qu'elle le voit, tu avais peur qu'elle le sente. Alors tu ne dis rien, absolument rien, tu te tus. En fait, tu essayais de regarder le film en te concentrant réellement de tout ce que les acteurs disaient ou faisaient comme geste. Tu fronces les sourcils Par contre, c'est pas possible que ça se passe quoi. Elle peut pas réussir à s'échapper. Elle est enchainé ! C'est de la triche ce truc c'est insupportable ! Elle peut pas le faire dis-tu en pestant contre lé télévision. Tu venais de t'engueuler avec la télé c'est pas possible. Tu tournes les yeux vers Ava avant d'ajouter Désolé Dis-tu ça comme si de rien était. Ton côté bipolaire prenait toujours ton côté calme et simple mais là, ça t'énervait plus qu'autre chose. Tu affiches un petit sourire, simple, mais petit comme pour appuyer tes propos que tu avais prononcé sur le fait que tu étais désolé.. Oups quoi..

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( Ethan & Ava )


Je te connaissais trop bien pour voir que chacune de mes réponses ne te convenait pas, mais j'essayais encore et encore, pour te faire comprendre les nuances entre la fiction et la réalité. Parce que c'était pour toi de comprendre que ça intéressait des gens. T'avais pas connu tout ça quand t'étais au front, quand tu te battais pour ton pays.

« Parce que ça plait à un grand nombre de téléspectateurs. » Que je disais amusée.

J'en savais rien après tout, je n'étais pas trop film, cinéma et réalisation. Moi ce que j'aimais, c'était la musique, pour danser, pour m'exprimer, alors mon temps libre, je le passais sur un parquet, à m'étirer, à pousser mes connaissances et la perfection de chacun de mes gestes. Naturellement, ma main glissait sous ton tee-shirt et j'avais régulièrement besoin d'attention, de tendresse et après ce qu'il venait de se passer, j'avais l'impression d'en vouloir plus, encore, alors qu'on était pourtant déjà très tactile.

« Tu veux qu'on coupe ? Tu n'as pas l'air d'aimer... » Que je chuchotais en tournant la tête vers lui.

Et je préférais mille fois te regarder toi que la télé en fait, c'était frustrant un peu..

« Tu n'as pas besoin de t'excuser à chaque fois Ale ! » Que je chuchotais en me retournant. « Fais-moi des papouilles dans le dos s'il te plait. » Que je demandais de ma voix la plus douce.

La réalité et la fiction, tu n'y connaissais rien, il fallait être honnête, tu n'étais qu'un pauvre gamin qui était rentré dans l'armée et qui était ressortit en adulte destructeur. Parce que tu ne connaissais rien. Tu ne savais même pas qu'autant de choses pouvaient changer en si peu de temps. Alors ouais, tu comprenais et malgré qu'elle essayait encore de t'expliquer, tu hoches la tête doucement Okay .. tu es pas convaincu mais tu essayes. Après tout, tout ça, ce n'était pas pour toi. Tu flippas dès qu'il avait des films de guerres, tu ne comprenais les films sciences-fiction et encore moins les trucs avec les Aliens. Et puis, tu ne regardais rien d'autres en fait. Tu soupires légèrement quand elle te pose la question, tu fais un seul effort pour éteindre Je suis dégouté, je pensais que ça allait être bien .. ouais parce que tu avais choisis le film et tu étais quand même dégouté. Tu continues de sentir sa main sur ton torse, tu réfléchis finalement à quoi, tu ne sais même pas si c'est possible de faire autre chose à part dormir dans cette maison. Tu as bien ton piano, mais tu ne vas pas jouer et la laisser toute seule. Alors, tu réfléchis, parce que tu réfléchis beaucoup trop, et quand elle te dit ce genre parole, tu tournes la tête vers elle, avant de sourire doucement L'habitude .. Oui tu as failli rajouter le mot qu'il ne fallait pas que tu dises et d'ailleurs, quand elle te proposa des Papouilles, tu la regardas avant de hocher la tête légèrement Euh .. D'accord. Juste parce que tu me demandes gentiment lâches-tu en souriant doucement. Tu la regardes alors te mettre devant toi, et elle retire le t-shirt pour le déposer sur le côté. Et merde, tu pinces tes lèvres doucement pour revenir à la réalité. Tu sais pas réellement quoi faire, alors tu attends une seconde, une minute, tu te sens pas bien finalement.. Peut-être le fait de la savoir nu de l'autre côté. Tu es bien comme ça, enfin, toi tu ne portes qu'un caleçon mais quand même. Ca te gêne, enfin pas tellement finalement, tes mains se déposent maladroitement sur elle, et tu crois que tu lui fais mal Ca va là ? demandes-tu avec la voix légèrement tremblante quand même. Parce que c'est pas tous les jours que tu fais ça après tout..

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( Ethan & Ava )


J'essayais tant bien que mal de t'expliquer toutes les nuances qu'existaient entre le réel et l'irréel, mais visiblement ça te dépassait. Je te proposais rapidement de mettre fin à ce calvaire en coupant la télé.

« T'en fais pas, on en regardera un autre la prochaine fois. »

Et j'allais prendre le temps d'étudier les films présents sur Netflix pour pouvoir de proposer des films susceptible de te plaire et que tu comprendrais plus facilement que celui qu'on venait de mettre. Mes doigts exploraient la peau de ton torse dans des lentes et douces caresses.

« Tu vas me faire le plaisir de prendre l'habitude de ne plus t'excuser toutes les trois secondes auprès de moi. » Que je disais avant de tirer légèrement la langue comme une enfant.

Peut-être qu'à tes yeux, je n'étais pas la jeune femme qu'il te faudrait, parce que ce côté enfant, insouciant ça te plaisait, mais j'aimais ces moments ou tout est léger. Ou du moins qui paraissait léger, parce que moi, je me concentrais sur toi, sur le fait de travailler tes angoisses, pour te rendre la vie plus facile. Ce n'était pas grand chose en soi, mais j'aimais savoir que j'y étais pour quelque chose et que je mettais ma pierre à l'édifice quant à tes progrès. Je réclamais un peu de ton attention, poussant encore plus loin cette ambiguïté naissante depuis ce fameux baiser. Si tu semblais hésitant, tu acceptais cependant ma requête. Je me redressais face à toi, te permettant de découvrir sans aucune pudeur une nouvelle partie de moi-même. J'ôtais mon haut, laissant mes longs cheveux brun recouvrir une partie de mon dos, puis je m'allongeais et d'un mouvement de main, j'attrapais mes cheveux pour les rabattre en cascade à côté de ma tête, te laissant toute cette parcelle de ma peau comme distraction. Maladroitement, tu posais tes mains et je ne rigolais légèrement, pas par moquerie, mais par amusement.

« Oui Ale... Fais toi confiance un peu. Je te demande juste de glisser le bout de tes doigts partout sur ma peau, ne te mets pas la pression comme ça et profite. »

Enfin, je te demandais de profiter, mais j'savais même pas si ça te plaisait réellement. Ça se trouve, tu le faisais juste pour me faire plaisir.

Okay c'était le pire fil que tu avais regardé. Parce que tu ne comprennais rien. Strictement rien. Et cela te déplaisait du plus au haut point. Tu passas ta main dans tes cheveux quand tu viens de nouveau à t'excuser. Elle te demandait de ne plus le faire, mais c'était plus fort que toi. Parce que depuis que tu étais rentré, tu n'étais pas bien et tu t'excusais de ton comportement horrible que tu pouvais avoir. Tu soupiras doucement, en essayant de ne pas encore prononcer ce mot banni des dieux. D'accord .. Je vais essayer .. D. Rien, j'ai rien dit tu rigolas nerveusement, tu n'étais pas très à l'aise mais au moins, tu n'avais pas prononcer ce mot horrible il faut être honnête. Et puis finalement elle te tente, encore. Elle continue de te tenter encore et toujours. Alors elle se met nue, enfin presque. Elle s'allonge, elle se permet cette remarque quand tu trembles quand elle te dit de te faire plaisir. Alors tu attends, tu as enlevé tes mains. Mais tu souris doucement. Okay ... dis-tu alors tes mains commencent à la tripoter. Faut être honnête, tu n'es pas très à l'aise mais tu arrives à t'en sortir. Tes mains se baladent sur son corps, tes mains en profitent même pour descendre le bas de son dos, tu commences à rougir face à la chose et tu pinces tes lèvres. Tes mains remontent, elles continuent de jouer avec sa peau. Tu as avoir les mains froides vu comment elle frisonne Tu veux que je te réchauffe ? Merde la phrase que tu sors comme ça, t'es con. Enfin avec une couverture ... dis-tu maladroitement parce que tu te sens con, mais vraiment con en fait.. Tu dois être tout rouge et tu dois être aussi légèrement tremblant non ? ..

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( Ethan & Ava )


Télé éteinte, on profitait simplement du pseudo-calme. Le silence, on ne connaissait pas ça, alors on faisait régulièrement du bruit ou alors il y avait toujours un petit fond sonore, histoire de te rassurer. Tu t'excusais, encore et je t'expliquais à nouveau qu'il fallait que tu arrêtes avec moi. J'avais l'impression que tout le temps, tu t'excusais de tout auprès de moi. Tu devais te laisser aller un peu, profites des moments de complicité qu'on avait. Je rigolais alors que tu te reprenais juste avant de t'excuser et j'appréciais le geste. Au moins t'essayais et c'était le plus important. Tout allait de nouveau vite, je réclamais des papouilles, je réclamais que tu parcoures chaque centimètre de mon dos avec tes mains et je tentais de te donner de l'assurance en t'encourageant à te laisser porter par le moment. Tu m'écoutais et très vite, tu étais bien plus à l'aise. Je me demandais ce que tu ressentais en ce moment, parce que c'était compliqué de voir à travers ton visage-ci fermé. La chair de poule prend possession de ma peau et ce que tu prends comme une réaction au froid est en réalité une réaction de plaisir.

« J'ai pas froid... Les frissons, c'est une réaction de plaisir. »

Et ma demande était clairement malsaine, mais ça me faisait du bien.

« Mais viens contre moi. » Que je disais alors que ton corps se collait à mon dos alors que j'attrapais ton bras qui passait sous le mien et je l'emprisonnais pour embrasser avec tendresse le dos de ta main. « Merci, c'était parfait. »

Au vu de ta maîtrise du corps des femmes, tu la regardes avant de soupirer doucement. Okay, donc tu vas y arriver et tu ne vas pas lui faire mal. Tu n'es pas comme ça, encore moins violent. Enfin si, mais ce n'est qu'un détail. Tu lui fais ses caresses, son petit plaisir à elle, et finalement, tu lui demandes si elle a froid. Elle a des frissons, tu ne sais pas pourquoi. Mais elle te dit que c'est le plaisir. Tu fronces les sourcils. Le plaisir de quoi ? Parce que tu comprends rien, tu ne comprends jamais rien après tout. Elle te posa cette question néanmoins, et tu ne pouvais pas refuser, tu collas ton torse à son dos, doucement pour venir la prendre dans tes bras doucement. Tu étais quand même un peu gêné de ça, tu ne bougeas pas. Puis le silence, tu réfléchis. Vite. Trop vite. Un sujet de conversation aller. Et tu prononces J'ai appris une nouvelle mélodie au piano ... Tu brises le silence après tout, ça fait du bien et ta tête se dépose contre ton dos et l'oreiller, tu ne dis plus rien d'autre. Tes yeux se sont légèrement fermés, tu avais peut-être besoin finalement de calme pour pouvoir réellement être à l'aise. Même si ce mot, tu ne le supportes pas du tout ...

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( Ethan & Ava )


J'avais toujours cette manie de faire n'importe quoi. Toujours. J'étais la, à réclamer des papouilles et à me mettre topless pour que tu puisses passer tes doigts le long de ma peau alors que j'étais déjà chamboulée par notre baiser. Forcément, très sensible ça accentuais un peu plus mon désir pour toi et tu le remarquais aussitôt.

« Mmh comment t'expliquer ça.. » Que je disais en tournant que très légèrement mon buste vers toi, tout en restant caché. « J'ai le bas du dos très sensible et à chaque fois que tu passes par la, ça déclenche petit à petit du désir en moi et les frissons, c'est un signe que mon corps commence à ressentir du plaisir. »

En gros, j'avais envie de toi quoi. Puis pour éviter d'augmenter la frustration, je te demandais de venir contre moi, j'attrapais ta main alors que la chaleur de ton corps contre ma peau augmentait un peu plus cette envie, j'embrassais le dos de ta main. Le calme régnait sur la pièce et très vite, tu lançais un sujet de conversation.

« Laquelle ? Tu me montreras la prochaine fois ? » Que je demandais curieuse de l'entendre.

Puis finalement, je guidais ta main et la mienne, accroché l'une à l'autre jusqu'à mon ventre et dans un souffle, j'énonçais ton surnom.

« Ale ? »