Eva - I want to live a night in your arms, as if it were the last

Tu te sens confus, comme si tu avais loupé quelque chose, comme si tu avais oublié quelque chose. Regarder les gens, les comprendre, c'était pas ton domaine. Toi tu étais le torturé, l'analyste, le moins réfléchit de tous quand même. Mais là tu ne savais pas où elle voulait en venir et ça te faisait mal en fait. Tu réfléchis encore, en la déposant au sol. T'es gêné que ça se passe comme ça alors tu as rencontré toute sa vie avant. Tu te sens con. C'était un signe ça encore ? Elle réajuste ton t-shirt qu'elle porte à merveille et un faible sourire se loge sur ton visage. Un hochement de tête aussi Okay .. Tu la regardes s'éloigner, tu la vois s'éloigner. Tu lui as tellement promis de choses dans tes lettres qu'à force, tu te rends compte que tu as perdu aussi beaucoup de promesses. Tu sors le jus d'orange du frigo pour revenir à table. Y'avait eu de choses sur la table mais toutes ses choses étaient bien garnies. Tu te servis un verre de jus, alors qu'elle avait sa tasse. Tu lui tendis la nourriture Allez mange enfin c'était plutôt aux autres de te dire ça. Tu avais encore ce teint légèrement blafard, cette peau légèrement blanche tout en ayant des endroits légèrement moins blancs. Le cause à l'Espagne et à l'armée. La peau s'était beaucoup trop habitué à être cacher qu'à découvert, voilà qu'elle pouvait rougir ou même être noir en quelques secondes. Tu croquas dans une tartine alors que tu mangeas, le silence te stressait, il commençait à te faire faire n'importe quoi. La preuve, tu avais renversé ton verre sur la table. Et tu te levas pour essuyer. Le côté maniaque du personnage. Mais tu soupires doucement, avant de te rassoir J'ai fais quelques choses de mal je le sais, ça se voit, tu dis plus rien et d'habitude tu parles beaucoup. Je suis désolé pour tout à l'heure, je voulais pas te faire rire, c'était pas ma faute, tu m'as fait réagir excuse moi Tu parles parce qu'Emilia t'a toujours dit de parler quand tu avais des problèmes, même si il s'agissait de tes cauchemars ou même de l'armée Dis moi quelques choses Ava s'il te plait ... tu fais du bruit avec tes doigts et la chaise. Ton psy t'avait dit de faire ça alors tu le faisais.. Le bruit t'évitait de finir totalement dingue faut être honnête

I want to live a night
in your arms, as if
it were the last

( Ethan & Ava )


L'atmosphère était pesante et même si j'essayais de briser le silence par mes sifflements, pour te rassurer, puisque ton bien-être, était ce qui m'importait le plus. Et finalement, j'étais incapable de parler quand tu me posais la question.. Je n'étais pas prête pour tout ça moi, j'étais pas prête à te dire que t'étais le plus important, celui qui éclipsait tous les autres. T'étais clairement ma priorité après Alex et Robyn et je me cachais derrière cette étiquette de meilleurs amis. Tu me répondais froidement accompagné d'un hochement de tête alors que je m'éloignais pour m'installer à table. Tu arrivais avec le jus d'orange alors que tu t'installais à ton tour.

« Bon petit déjeuner Ale.. » Que je soufflais timidement.

Parce qu'ouais, j'étais sur la retenue après ma boulette. Ca m'avait simplement échappé ce "toi" mais il était plus que sincère. Je ressentais ton stress, tu faisais du bruit et tu me confiais tout, alors c'était bien le signe que ça n'allait pas. Tu finissais même par renverser ton verre et tu nettoyais automatiquement. Et j'entendais ta voix, tu brisais la glace et à l'entente de tes mots j'étais touchée...

« C'est pas ça Ethan.. » Que je chuchotais et utiliser ton prénom, c'était bien le signe qu'ouais quelque chose me tracassait. « Je veux dire ça ne me dérange pas.. Au contraire, j'étais juste surprise. »

Et voilà que tu recommençais à faire du bruit, alors je me levais de ma chaise et je venais simplement m'asseoir sur toi.

« J'ai peur de te perdre Ale.. C'est tout. » Que je disais en plongeant mes doigts dans tes cheveux, en jouant avec ces derniers.

Et je posais mes lèvres à la commissure des tiennes alors que je reculais mon visage pour regarder ta réaction.

Actuellement ton état était bizarre. Tu étais mélangé entre le stress et aussi l'énervement parce que tu avais merdé. Tu étais comme ça, tu ne pouvais rien y faire. Tu avais merdé, peut-être parce que tu avais eu cet effet désiré mais pas maintenant et ce n'était pas la première fois que ça t'arrivait. Heureusement ce n'est qu'aujoud'hui qu'elle l'a remarqué. Et aussi parce que tu ne comprenais pas ces mots. Mais tu étais dans le stress de savoir. Parce que tu ne supportais pas ça le silence, le froid, la glace qui s'était construite entre vous. Tu pinças tes lèvres, elle vient de t'appeler par ton prénom, tes yeux se baissent, tu ne dis plus rien. Tes doigts ont arrêté de faire bruits. Tu as compris que tu as brisé quelque chose. Et finalement, ton côté bipolaire reprend le dessus, tu es près à tout envoyer en l'air, près à tout pour extérioriser cette colère mais voilà qu'elle se pose sur toi, encore. Tes mains la retiennent par les hanches. Tes yeux remplis de colère changent en une seconde pour une grande interrogation et voilà qu'elle se met à te parler. Sa voix douce, sa voix presque parfaite, tu souris petit à petit Je veux pas te perdre non plus Ava et c'est que la vérité qui sort de ta bouche. Mais ses lèvres se déposent sur la commissure des tiennes, tu réagis, tu as fermé les yeux et tu ne sais pas pourquoi, c'est plus fort que toi, tu en aurais voulu plus. Tu te sens con, à l'heure actuelle, parce que tu as l'air d'un faible qui aurait voulu plus, parce qu'il est fort possible que tu caches ton mal aise au niveau de ta naissance de cette seconde érection presque arrivé comme par magie. Et aussi parce que tu ne veux qu'elle s'en aille de tes genoux. Non, c'est tout bonnement impossible. Tu déposes ton regard dans le sien, ta main maladroite, comme toujours, caresse sa joue lentement tu souris lentement. C'était peut-être un nouveau signe ça aussi, un signe pour te dire que tu pouvais le faire, tu pouvais avoir confiance. Mais la confiance c'est peut-être ce qu'il te manque. Une dose de courage, une dose de plus. Et te voilà trop proche de son visage pour réfléchir à l'éventuel acte que tu pourrais lui faire ..

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it were the last

( Ethan & Ava )


La tension entre nous était palpable et j'étais l'unique fautive. Tu ne pouvais pas savoir que t'étais le seul dans le fond, tu ne pouvais pas savoir que c'était toi celui que je voulais et t'étais loin de te douter que les sentiments que j'éprouvais pour toi ils étaient bien plus fort que des sentiments amicaux. On entendait le vent dehors tellement le silence avait pris possession de notre petit-déjeuner. Je n'arrangeais pas la situation en m'y prenant comme un manche et en t'appelant par ton prénom. Je m'en voulais, vraiment et je ne pouvais m'empêcher de voir ta réaction. T'avais le regard baissé, signe que je t'avais réellement fait de la peine. Ethan, c'était uniquement quand on était en publique, uniquement quand les autres nous entourait, parce que dans l'intimité, je ne pouvais m'empêcher de t'appeler par le diminutif de ton véritable prénom. Tu t'énervais, je le voyais alors je venais vers toi. Je m'installais sur toi, prenant totalement possession de tes jambes alors que tu appuyais mes propos à ton tour.

« Promets-moi qu'on ne se quittera jamais. »

Quand je disais quitter, je voulais dire s'éloigner, s'oublier ou du moins s'habituer à l'absence de l'un et l'autre. Et finalement, je posais mes lèvres, bien trop proche des tiennes et ça m'électrisait en fait. Puis cette colère, ce froid, c'était envolé pour un moment rempli de tendresse. Le dos de ta main venait caresser ma joue et je fermais les yeux, profitant de ce contact. La partie basse de ton corps refaisait des siennes, alors c'était bien moi qui te faisait de l'effet ? Finalement, t'approchais ton visage du mien et mes mains glissaient jusqu'à ta nuque pour t'attirer à moi. Mes lèvres rencontraient réellement les tiennes pour la première fois et cette sensation que je ressentais, ce bien-être intérieur, il me faisait peur. Je fermais les yeux et je profitais simplement de ce baiser que j'avais tant attendu. Mais maintenant quoi ? Ça allait tout compliquer et je ne voulais pas gâcher ce lien si spécial entre nous..

Tu te rends vite compte que tu ne contrôles rien finalement. Et ça te fait peur, réellement. Ca te bouffe de l'intérieur. Tu aimes contrôler ce que tu dis, déposer de vrais mots sur tes paroles et contrôler tes gestes. Mais là, c'était comme si elle t'apprenait quelque chose que tu ne pouvais pas contrôler. Elle est sur tes genoux, tu ne contrôles pas ton corps face à ça, et c'est compliqué de s'excuser ou de expliquer ce que tu as. Qu'est que tu veux dire ? Qu'elle t'excite en un regard ? Qu'elle trouvera beaucoup moins torturé et cauchemardesque que toi ? Que tu ne pourras jamais la rendre heureuse si tu ne te soignes pas ? Toutes ses questions, tu en connais la réponse et c'est ce qui te fait peur et c'est ce qui te met en colère. Mais elle te calme, aussi vite qu'un jet d'eau. Elle a toujours été là depuis que tu es rentré. Parce que oui, tu continuais de l'écrire après l'armée, jusqu'à l'autorisation de médecins pour quitter l'Espagne pour Boston. Mais ce qui te brise ce sont tes paroles. Elle sait que tu ne l'abandonnerais jamais. Ca non. Je te le promets Ava Ferme et direct mais pourtant, ton corps en a décidé autrement. Et étrangement tes lèvres apprécient le fait d'être près des siennes, comme pour la découvrir pour la première. Tu caresses sa joue maladroitement et c'est terminé. Tu perds pied. Tu quittes ton monde de souffrance permanent pour un moment de pur plaisir, d'extase, de désir entier. D'ailleurs, c'est à contre coeur que ton corps se réveille aussi à ce moment. Tu sens ses mains sur ta nuque, les tiennes ne bougent plus ses hanches, tu n'oses même plus bouger réellement. Ton vrai premier baiser. Alors c'était vrai qu'il pouvait être exceptionnel grâce à la personne qui vous le donnait. Là, ça l'était totalement. Vos lèvres qui s'épousent parfaitement et le silence d'une pièce qui te refroidit finalement, tu arrêtes tout. Tu es légèrement perdu parce qu'il vient de se passer. Tu as pensé au silence et c'est fini. Tu as tout gaché. Tu t'en veux. Elle va te détester c'est obligé.. Excuse moi, je voulais pas le briser, je suis désolé.. Tes yeux clignotent plusieurs fois, tu n'oses pas la regarder dans les yeux, tu as honte de ce que tu as fait .. Tu es pas fait pour ça si ça te trouve ..

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it were the last

( Ethan & Ava )


J'étais à nouveaux sur toi pour te calmer et cette proximité, ce contact, ça avait toujours eu le don de calmer tes angoisses. C'était peut-être ça qui m'avait rendu accro à toi, à moins que ce soient les nombreuses lettres que je recevais. J'en savais rien et je ne voulais pas le savoir, parce que t'étais le mien, mon Ale et qu'importe ce que pouvait penser les autres, tant que tu nous avais Emilia et moi-même, je savais que ça irait pour toi. Sur tes genoux, on profitait tous les deux de ce contact, de cette tendresse qu'était omniprésent entre nous et à nouveau, tu semblais avoir envie de moi. Deux fois en si peu de temps, ça ne pouvait pas être une simple coïncidence si ? Je me taisais, parce que lors de ma première remarque, tu semblais peiné et moi je supportais pas ça, de te faire du mal. J'étais l'épaule sur laquelle te reposer, j'étais l'oreille attentive, j'étais ton médicament et ouais, j'pouvais pas être celle qui te faisais du mal. T'avais trop enduré pendant ton adolescence pour qu'une fois sortie de ce cauchemar, tu souffres encore.

« Je te le promets moi aussi, Ale. » Que je chuchotais mon regard plongé dans le tien, ma main jouant avec tes cheveux.

Et ça paraissait très formel, comme les mariages et pourtant, cette promesse elle avait tellement plus de valeur que ces couples qui se disaient oui, pour finalement divorcer plus tard. Et mes lèvres se posant presque sur les tiennes, ta main caressant ma joue avec douceur alors que tu me dévorais du regard, bah ça avait un gout de revient-y. Alors on craquait, pour vrai, de désir. Notre premier baiser. Cette première faille dans notre amitié si parfaite... Le temps semblait s'arrêter pour moi. Sauf que tes craintes, elles reprenaient le dessus. Tu t'excusais à nouveau, parce que tu t'excusais tout le temps de ton comportement, mais moi, je m'en fichais de tes excuses, je ne t'en voulais pas. Je savais que les crises arrivaient sans prévenir et c'était le risque que j'avais décidé de prendre en t'embrassant. Je venais frotter mon nez au tien, pour un bref et léger bisou esquimau et je me levais d'un bon. La paume de ma main glissait dans la tienne et mes doigts s'entremêlaient aux tiens et je t'attirais avec moi vers la chambre.

« Viens, on va regarder un film. » Que je soufflais en sautant sur le lit, pour me retrouver debout sur ce dernier, télécommande en main pour mettre en route Netflix. « Tu veux regarder quoi ? » Que j'ajoutais en me laissant complètement tombée dans lit, installé limite en étoile, prenant toute la place.

C'était mon échappatoire de faire comme ci de rien n'était. Je niais simplement l'évidence pour cacher cette vérité que je venais à moitié de t'avouer par mes gestes. Parce que c'était réellement la première fois que je comprenais que je t'aimais.

A en croire ce silence, tu aurais pu penser au bonheur qu'il pouvait procurer à la sensation de bien-être qui pouvait te laisser. Et puis finalement c'était surtout un sentiment de solitude. Quand y'avait trop de bruit, tu ne supportais pas, et quand y'en avait pas, tu ne supportais pas non plus. Tu étais bizarre, ailleurs et totalement désorienté par tout ce que tu pouvais toucher. Un baiser. Un vrai. Qui t'a réveillé du début jusqu'à la fin. A croire qu'on oublie jamais sa première fois. Tu n'étais pas près d'oublier ton premier baiser. Tu la connaissais depuis ce jour où elle t'avait répondu. Ou tu avais perdu espoir d'écrire à ta soeur. Mais ce n'était pas elle, c'était Ava. Ce n'était pas elle, mais ton ange gardien. Celui qui finalement avait veillé sur toi, t'avait motivé, t'avait redonné le sourire à chaque fois que tu voulais te laisser tomber au sol mort. Et puis ça se termina. Quatre de destruction et de vie pour finalement la rencontrer. Tu avais tout gagné mais aussi tout perdu. Comme quand tu rompis ce baiser. Tu ne pouvais ne pas t'excuser. Tu étais incontrôlable, bipolaire et destructeur. Tu ne voulais pas lui faire du mal mais un jour, tu le feras. Quand ta colère sera plus grande que n'importe quel réconfort et que tu finiras à terre. Tu passas ta main, maladroite sur ton visage quand elle se leva. Tu t'en voulais mais pas elle. Elle qui était si parfaite avec toi. Elle qui était si bonne avec toi. Elle te prend la main pour t'emmener dans la chambre, elle te prends ta main pour pouvoir t'emmener loin de là. Ton regard une dernière fois sur la chaise alors que tu te retrouves dans ta chambre. Tu la vis faire, un petit sourire sur le visage qui grandit petit à petit. Elle était unique, elle était dingue, totalement dingue. Et elle veut un film. Tu hoches la tête doucement positivement, tu t'approchas du lit, elle tomba sur ce dernier. Ce que tu veux, c'est toi qui choisit dis-tu alors que tu t'approchas encore du lit, pour croiser tes bras. Tu soupires Et je m'installe où ? un petit rire significatif passa la barre de tes lèvres. Le rire, le sourire, des choses que tu apprenais lentement à refaire, avec un peu de difficulté, il faut être honnête. Tu passas ta main sur la télécommande en lui prenant. Venant t'asseoir proche du lit. Tant pis, je choisis le film et tu regardes ce que ton programme peut avoir. Tu n'es pas encore très doué avec les nouvelles technologiques. Mais bizarrement avec Netflix, tu t'en sors bien, peut-être le fait de le regarder tous les jours avec Ava On va se faire ça dis-tu en lançant le film sur la magie, donc le titre était personnellement, pour toi, imprononçable, même si il s'agissait insaisissable. Tout le monde aurait trouvé ça ringard de regarder un film qui datait de 2013 mais pour être honnête, tu avais perdu quatre ans de ta vie à l'armée, sans télévision, donc autant dire que tu n'étais pas une seconde informé sur ce qui était sortit durant ta période de destruction et de cauchemar...

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( Ethan & Ava )


Qu'importent les histoires que j'avais eu avant, qu'importe les baisers que j'avais changé avec les autres, à croire que tu les éclipsais tous. Je réalisais petit à petit que cet échange entre nous, je l'avais attendu, peut-être trop ? J'en savais rien et ça n'avait pas d'importance, parce que c'était qu'un faux pas. On ne pouvait pas se faire ça, tout gâcher ? Alors quand tu rompais le baiser, j'avais juste aucun autre choix que de faire comme ci rien ne s'était passé. Je devais le faire pour nous, pour notre amitié, et même si ça m'avait plu, même si j'en voulais encore et encore et que je voulais être ton unique, je ne pouvais pas être égoïste comme ça. Alors ma main prenait possession de la tienne et je t'attirais avec moi dans ta chambre. Je grimpais sur le lit, comme une enfant et j'restais debout en allumant la télé. Je me laissais glisser sur le lit alors que tu t'approchais de ce dernier.

« Bah... Dans le lit non ? » Que je soufflais en ne comprenant pas.

Ouais, pour mon petit corps, je prenais carrément toute la place en fait, mais de mon point de vu, j'étais juste affalé comme une larve. Puis ton rire, ce rire. Il se faisait rare, mes à l'instant où je l'entendais, je me sentais bien. Un sourire naissait sur mes lèvres et rapidement, tu me piquais la télécommande des mains.

« C'est comme ça que tu t'installes ? Tu ne vas pas être dans une position confortable. »

Je roulais sur le côté, puis je baissais le tee-shirt qui remontait à chaque fois que je bougeais. Je songeais réellement à laisser un truc pour dormir ici, ce n'était pas sain d'avoir toujours les fesses à l'air avec lui.

« Parfait, viens là maintenant. » Que je chuchotais alors que je te regardais avec envie.

Et à l'instant on, tu arrivais dans le lit, je me collais à toi. L'habitude surement, même si ce n'était pas forcément la bonne chose à faire après ce qu'il venait de se passer.

Le simple fait de la regarder arrive à te faire sourire etmême si c'était compliqué, tu aimais cette proximité. Le temps d'une seconde, tu retrouvas ta meilleure amie que tu avais quitté dans cette cuisine. Tu avais eu le droit à son charme, à son désir, à son envie et ce n'était Ava. Là, c'était ta meilleure amie. Il faut que tu préférais de loin l'autre Ava, même si cela te fait tellement du bien de l'avoir avec toi, tout le temps. Tu arrivas à te poser sur un morceau du lit, non pris par sa larve habituelle et tu mis un film En même temps, j'ai une baleine échouée sur mon lit, j'ai même pas la place de choisir le film dis-tu en rigolant encore. Elle fait toujours ressortir le meilleur de toi, ça tu l'avais bien compris, tu l'avais bien vu, tu l'avais bien assimilé. Mais quand le film commença à se lancer, tu fis le tour pour te poser à côté d'elle, dans la couette. Sans aucun autre mot de sa part, tu déposas ton bras autour de la jeune femme avant de pincer tes lèvres doucement Va falloir que tu m'expliques comment ils font par contre .. Parce que je comprends rien .. En même temps, t'es pas forcément un intellectuel de base, donc c'est compliqué pour toi de comprendre. Et puis, tu ne réfléchis jamais à ce genre de chose, tu as le cerveau beaucoup trop retourné pour ça. Et aussi, faut être honnête, tu poses trop de question pendant les films Comment tu sais qu'ils sont pas aidé là ? Ah Ethan le relou commence déjà à faire chier son monde Et ça .. C'est pas possible de le faire, c'est obligatoirement truqué non ? .. Toujours un côté terre à terre le petit .. C'est pas sa faute ..

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( Ethan & Ava )


Je me sentais à la fois sereine et perdue. Émotions pour le moins contradictoire, mais j'étais comme ça. Je savais que c'était peut-être un peu plus pour toi aussi, ou alors t'étais juste pris dans le moment. Tu restais un homme et un homme ça aimait les femmes et pas forcément une en particulier. J'en savais rien et je préférais ne pas savoir. Tu t'installais partiellement sur ton propre lit et je rigolais à ta remarque.

« Ça vaaaaa » Que je disais avec insistance avant de rouler sur moi-même pour te faire de la place. « Mais la plus belle baleine échouée que t'ai vue bien sûr. »

Et t'avais pas intérêt à me contredire, sinon t'allais en prendre pour ton grade. Puis tu venais sous la couette et je venais contre toi entourée de ton bras alors que le film commençait. T'étais une vraie pipelette pendant les films et si d'autres n'appréciait pas, moi, j'adorais, parce que j'étais pareille.

« Il n'y a rien à comprendre Ale, c'est un film, alors forcément, ils font ce qu'ils veulent. » Que je soufflai amusée. « La magie, c'est pour faire rêver, il ne faut pas chercher à comprendre, bien sûr que tout est faux, se ne sont que des illusions, mais ça ne rend pas la chose moins spectaculaire. Moi, je suis d'avis que justement, plus c'est spectaculaire, plus y'a de boulot derrière et j'suis admirative. »