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Did you really save me ? (minna)

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Bambi esquissa un large sourire amusé à cette question, qu'elle attendait depuis le moment où la confession au sujet de sa précédente confrérie avait dépassé la barrière de ses lèvres. Était-elle restée Cabot longtemps ? En d'autres circonstances, probablement la jeune femme aurait-elle gardé cette information pour elle. Mais face à tous les efforts de sa prétendue soeur, qui aurait effectivement pu en être une au sein de la sororité rose. Je l'ai été plusieurs années, à vrai dire. Quatre ans pour être tout à fait honnête... alors oui, on aurait pu l'être d'une certaine façon reprit-elle d'une voix douce, apaisée. La brunette avait beau avoir une mine affreuse, elle n'en restait pas moins apaisée. Je crois que pour le coup, je suis contente que tu ne puisses pas immortaliser ! éclata-t-elle de rire en se mettant une main sur le ventre, expérimentant une petite contraction qui, heureusement, ne l'empêcha pas de rire de bon cœur. Cela lui permit d'aller à la douche l'esprit plus léger encore, et de se détendre totalement au rythme de l'eau chaude sur son corps. Elle sortit de là avec plus de pêche, s'étonnant de ce compliment sorti de nulle part qui lui arracha un petit sourire amusé. Oh... merci pour ce compliment ! s'exclama-t-elle en se rasseyant sur le lit, n'ayant aucunement conscience de ce que Minna avait pu entendre à la télévision pendant son absence. Si ça n'avait pas si mal démarré entre nous, ça aurait pu être réciproque avoua-t-elle sans honte aucune, l'italienne ayant toujours aimé autant les femmes que les hommes. Elle estimait que l'amour et le désir n'avaient pas de sexe, et qu'il fallait profiter sans préjugés, point final. En même temps je ne connais pas grand monde qui serait attiré par un ventre aussi gros ! Ne t'en fais pas, je pense qu'il reste une tonne d'eau chaude répliqua-t-elle avec le même amusement qui faisait briller son regard. Bambi eut l'occasion de s'allonger et de fermer les yeux tandis que son acolyte de fortune filait à la douche. Le quasi silence lui permit de se concentrer sur sa respiration, faisant ainsi disparaître toute trace des contractions allant çà et là depuis tout à l'heure. Mais autant dire que la future maman se leva d'un bon face au cri de Minna, et débarqua dans la salle de bain en trombes. La tête de la blondinette saignait et la coupable de cet état de fait n'était autre... qu'une araignée. Nom d'un chihuahua enragé ! plaqua-t-elle une main contre son coeur, ayant eu la peur de sa vie. Elle s'empara de plusieurs feuilles de papier toilette, et, sans forcément faire la fiérote, s'empara de la bestiole pour la flanquer dans les toilettes, tirant la chasse plusieurs fois histoire d'être sûre que c'était de l'histoire ancienne. Finito pour le gros monstre ! Mais va falloir que tu me montres ta tête chérie, tu te l'es ouverte méchamment... S'il fallait attendre que quelqu'un vienne les aider, elles pouvaient toujours se brosser...
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J’en apprenais un peu plus sur la vie de Bambi, son passage chez les roses qui avait durer depuis plusieurs années. J’avais du mal à imaginer qu’elle avait pu être là-bas quatre ans, et que maintenant elle allait devenir maman. C’est comme imaginer Cécilia avec un bébé dans le ventre, je sais que ça arrivera, mais pourtant je voulais garder l’image de mon amie gracieuse et glamour en tant que présidente de la maison.

- Quatre ans ? Tu es si vieille que ça ?

En arrivant à Harvard j’avais pu constater qu’il y avait des filles de divers horizons, avec des âges différents, le nombre d’années d’études variant suivant les cursus on pouvait avoir presque 10 ans d’écarts entre les plus jeunes et les plus âgés. Ne demandant pas clairement son âge à la brune, j’essayais de l’imaginer.

- C’est pour ça que tu es partie ? Elles t’ont mise à la porte parce que tu étais trop vieille ?

Dans un sourire malicieux je tirais la langue juste une petite seconde pour montrer à la grand-mère que je me moquais d’elle. La vérité c’est que la brune quelque soit son âge était plutôt bien conservée, mais ça je ne lui avouerais pas. Je me contentais de la charrier en lui expliquant ce qui l’attendait avec une chemise d’hôpital anti sexy.

- Si tu veux je demanderai à une infirmière qu’elle me prête son téléphone.

L’atmosphère se détendait un peu, les pics que j’envoyais à ma voisine étaient moins venimeux, et si je l’embêtais sur son âge, s’en était moins violent que nos insultes d’il y a plusieurs heures sur la superficie de son postérieur. Je laissais cette dernière s’en aller pour retrouver une certaine dignité dans cette crasse à faire disparaitre.

Il ne lui fallu que le temps de cette émission débile que je m’empressais d’éteindre avant qu’elle ne sorte de la salle de bain pimpante pour se faire une beauté rafraichissante. Le temps d’un regard j’étais enivré par la beauté ténébreuse de la jeune maman, enfin plus si jeune que ça après ce que j’avais appris tout à l’heure.

Nos échanges verbaux ainsi que les quelques regards qui suivaient devenaient un peu étrange, mais je finissais par couper court à tout ça pour m’enfiler à mon tour dans la salle de bain. Ce qui aurait dû être mon moment de détente à moi se transformait vite en cauchemars à l’apparition de cette araignée totalement affreuse.

J’avais le cœur qui battait la chamade, j’observais les derniers souvenir de ma vie défiler devant mes yeux quand la brune débarquait telle une héroïne de bande dessinée. Mon sang se glaçais dans mes veines, et ce qui se passait par la suite m’échappait un peu tant j’étais absorber par le spectacle de l’araignée qui remontait la canalisation.

Tout ce que j’entendais par la suite c’était la chasse des toilettes, et Bambi qui venait s’apitoyer sur mon sors. Je me mettais à genou dans la douche, réajustant la serviette sur mon corps en retrouvant doucement mes esprits. Je me cambrais sur moi-même en restant figer sur la canalisation d’où était apparue le monstre.

- Je suis pas ta chérie …

Je sanglotais doucement, même si je retenais mes larmes, toutes les tensions de la journée venait frapper dans ma tête à un point que je n’étais plus sûre de pouvoir contenir. Je me relevais péniblement en saisissant l’épaule de ma voisine. Je faisais finalement tomber ma serviette pour attraper la chemise en fasse de moi et l’enfiler sans même prendre le temps d’essuyer l’eau qui coulait encore le long de mon corps.

Mon cœur martelait dans ma poitrine comme s’il tenait à en sortir. Je franchissais la porte de la salle de bain pour allez retrouver la chambre et venait m’allonger sur le ventre contre un des matelas. Je me mordais la lèvre inférieure pour ne pas pleurer, et attrapait mon oreiller pour le jeter violement par terre avant de m’écrouler le nez sur le lit.
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Avouer d'un coup d'un seul que Bambi avait passé quatre années chez les Cabots laissait un coup étrange quelque part. Mais la question de Minna l'amusa, aussi. En fait, j'ai vingt-cinq ans. Je ne pense pas que ce soit si vieux, même si je pourrais te sortir que j'ai franchi le fameux quart de siècle, tout ça... répliqua-t-elle sans réfléchir, du tac au tac. Tu penses vraiment qu'elles mettent leurs sœurs à la porte, toi ? arqua-t-elle un sourcil sans aller jusqu'à donner la raison l'ayant poussée à partir de la Cabot, car cette dernière demeurait personnelle. Avec la blonde, elles n'en n'étaient pas encore rendues à ce genre de confidence, et l'italienne préférait de loin rester mystérieuse sur ce coup-là. Je vais veiller à ce que tous les téléphones des infirmières, aide-soignants, femmes de ménage et toubibs soient indisponibles ! s'exclama-t-elle juste avant de laisser la jeune femme filer à la douche pour son petit moment à elle. A aucun moment la brunette ne s'attendait pas à entendre sa colocataire de chambre se mettre à crier à cause d'une araignée, chose qui la fit bondir et pénétrer à l'intérieur de la salle de bain. La phrase qu'elle énonça était empreinte de gentillesse, mais Minna la repoussa en balançant qu'elle n'était pas sa chérie. Non pas que l'italienne soit en attente d'un remerciement particulier, mais cela la choqua presque de la voir sortir de la douche, après l'avoir entendue sangloter et enfilé sa chemise de nuit. L'oreiller de la demoiselle traversa la pièce alors que la future maman approchait, précautionneusement, craignant vraiment de s'en prendre une. Désolée d'insister, mais il faut que j'examine ta plaie... reprit-elle doucement, s'asseyant sur le lit en ne déposant qu'une main contre l'épaule de la jeune femme, visiblement bouleversée.
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Continuant à tisser des liens étroits avec ma nouvelle sœur, j’apprenais qu’elle n’étais plus si jeune et fraiche que les autres cabot. Enfin je ne connais pas les âges de tout le monde, je crois qu’Arizona n’est plus si jeune non plus, et j’écoutais Bambi faire comme si ça n’était pas un drame cosmique.

- Ce qui me rassure c’est que je serai éternellement plus jeune que toi. Mais ne t’inquiète pas, je ne suis pas gérontophobe.

J’avais pas mal d’amie plus âgée que moi, je crois même que je préférais la maturité aux filles bête et puéril, mais c’était devenu un petit jeu, j’adorais embêter Bambi, même si c’était juste pour un sujet aussi futile que son âge. Alors avant de la laisser repartir je la consolais sur son état de conservation.

- T’inquiète pas, t’es plutôt bien conservée, on pourrait presque dire que tu es belle
.

Plus que belle même, mais ça je le garderai pour moi. Laissant ma camarade de chambre prendre son temps dans la salle de bain, je profitais de mon tour à moi pour faire la même chose. C’était je crois le seul moment de la journée où j’avais réussi à me détendre le temps d’un soupir. Je laissais chaque goute glisser sur moi comme le poids des mots qu’on avait pu échanger avec Bambi.

C’était à la fois apaisant et salvateur. J’aurais voulu rester là bas la soirée, mais c’était sans compter l’intervention de cette araignée qui épuisait ce qui me restait de volonté. Le masque de la fille parfaite s’effritais seconde après seconde jusqu’à ce que je termine ma chute dans la chambre, encore trempée et effrayée.

Quand la brune arrivait derrière moi, je restais murée dans ma torpeur. Elle avait la voix plus douce que jusqu’à lors, et c’est avec un peu de persévérance que je finissais par tourner la tête dans sa direction. Les yeux bouffis, je la suppliais tacitement de ne pas me juger comme j’avais pu le faire avec elle.

- Qu’elle plaie ? Tout va bien, ne t’en fait pas.
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En même temps, en étant née avant moi, c'est logique que tu restes plus jeune que moi, logique implacable même ! rit-elle de bon cœur, avant de hausser les sourcils. Très agréable de ta part... tu n'étais même pas obligée de sortir un mot savant, je l'avais compris tu sais la taquina-t-elle légèrement, plus étonnée encore que Minna lui fasse des compliments sur son physique. Il s'agissait bien là d'un retournement de situation à laquelle l'italienne ne s'attendait pas le moins du monde. Surtout qu'elles étaient jolies toutes les deux, même la future maman le disait bien volontiers. Pas étonnant qu'elles aient fait partie de la même confrérie, même si c'était en différé. A ceci près que pour l'araignée, la brunette avait montré plus de courage que la plus jeune, bien qu'aucun jugement ne s'était échappé de ses lèvres, ni ne marquait actuellement ses traits. Bambi ne la jugeait pas, tout bonnement. Mieux encore, elle mettait cela sur le stress que Minna avait certainement dû ressentir, elle aussi, à sa façon. Il fallait bien craquer et relâcher la soupape à un moment donné... d'où la douceur dont faisait preuve actuellement la future maman. Celle que tu as à la tête se permit-elle d'insister alors que la blondinette s'était redressée, la suppliant du regard de ne pas la juger. La jolie Mather esquissa un petit sourire, atteignant la main de la demoiselle pour la serrer. Il n'y a que nous deux ici. Je n'en n'aurais que pour quelques minutes, et je préfère regarder pour être certaine que ce soit désinfecté et sans gravité... s'il te plaît.
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Comment on avait pu en arriver là ? La journée ne cessera de me surprendre, mais cette fois ça devait être le trop plein qui sortait au grand jour. Abandonnant la brune dans la salle de bain, j’étais retournée sur mon lit à sangloter comme la fille pour laquelle je la faisais passer tout à l’heure.

- Ma tête ?

Quand Bambi s’était rapproché de moi, elle agissait comme ses hormones devaient lui dicter, un instinct maternel surdéveloppé qui l’obligeait à s’inquiéter pour cette petite bosse que j’avais dû me faire en tombant. Passant une main dans mes cheveux, je remarquais le sang naissant sur la paume de ma main.

Je n’aimais pas le sang, et si ce dernier n’avait pas été le mien j’aurais pu me sentir plus mal encore. Je me cambrais doucement pour revenir dans une position presque assise en laissant un certain champ d’action à celle qui semblait impatiente de s’occuper de ma prétendue blessure à la tête.

- J’étais dans une douche d’hôpital, comment ça aurait pu s’infecter ?


L’eau avait dû balayer chaque petit parasite qui aurait pu trainer dans l’air, enfin c’est ce que j’imaginais. Reposant ma tête entièrement contre l’épaule de la future maman, je me laissais un peu plus aller comme si c’était à mon tour de m’autoriser une certaine vulnérabilité. Séchant doucement les larmes qui s’étaient échappées malgré moi, je fermais les yeux calmement.

- Ça doit te faire plaisir de me voir à mon tour pleurer comme une fille.

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Minna ne semblait pas la croire au début, l'adrénaline et la frayeur l'ayant très certainement coupée de toute douleur. Néanmoins, Bambi restait à l'écoute de tout malaise potentiel ou marque de fameuse souffrance, qui la pousserait à aller demander de quoi soulager la jeune blonde. Effectivement, la future maman était légèrement encouragée par son instinct maternel, ce qui n'était pas plus mal dans cette seconde précise. On ne sait jamais... tu n'as jamais entendu parler des maladies d'hôpitaux ? fit-elle valoir sans forcément vouloir l'inquiéter plus que cela, tandis qu'elle écartait précautionneusement les mèches de cheveux qui s'étaient teintées de sang. Armée d'un petit coton imbibé d'eau - après tout, elle faisait avec les moyens du bord - elle nettoyait la plaie avec soin, tandis que son interlocutrice s'attendait à ce que la Mather se moque d'elle à son tour. Je ne savais pas que c'était un concours de moquerie... secoua-t-elle légèrement la tête, désapprouvant visiblement la chose. Pour te répondre non, voir quelqu'un en souffrance ne m'a jamais fait plaisir...
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Bambi s’inquiétait pour moi, d’une façon qui me faisait presque peur. Pourtant je me sentais tellement démunie que je la laissais me materner. Ma tête saignait, mais je ne ressentais aucune douleur, peut être que mon état minimisait mon état, mais j’étais à la fois triste et euphorique.

- Les allemandes ont une bonne constitution, j’ai d’excellentes défenses naturelles !

Chez les Schäfer on avait jamais eu vraiment à se plaindre, et puis notre éducation empêchait chacun de se plaindre, alors on avait appris très jeune à rester fort et courageux. Même mon petit frère Milow, le pleurnicheur de la famille, il savait rester fort quand la situation l’exigeait.

La brune s’occupait de ma tête et je me laissais faire, même si j’avais du mal à baisser ma garde, j’étais trop faible pour me battre. Mon regard se tournait vers elle, le temps d’un battement de cil avant que je tourne la tête de l’autre côté. Est-ce qu’elle est moi on pourrait devenir amie ? Je crois que je préférerais vomir … Pourtant elle faisait des efforts

- Arrête de faire comme si je le méritais … J’ai été une peste avec toi … On a clairement pas commencé sur des bonnes bases, et je sais que tu ne m’aimes pas.

Peut être que sans son idiot de copain on aurait pu lier quelque chose d’autre, peut être si Bambi était resté une rose aussi, ou si moi j’étais moins égocentrique. Elle tripotait dans mes cheveux, et je continuais de la laisser faire, le temps qu’elle examine tout et qu’elle désinfecte ce qu’elle voulait désinfecter.

D’une certaine façon j’appréciais la douceur de Bambi, si je n’avais jamais manqué d’affection, je crois que j’aurais aimé une éducation moins stricte et conventionnelle. Le simple fait de la voir faire tant d’effort m’émouvait, et en soupirant je passais ma main sur la cuisse de celle qui était derrière moi sans la regarder.

- Tu seras une maman formidable, je le pense.
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Bambi, qui inspectait la plaie de Minna avec toujours autant d'attention, esquissa un petit rire lorsque cette dernière mit en avant son excellente constitution. Mais je ne me permettrais pas de douter ! fit-elle valoir avec humour, émettant toutefois un petit doute quant au fait que ce soit vraiment ses origines allemandes qui soient en cause. La jeune blonde pouvait être d'excellente constitution naturellement, à cause d'un patrimoine génétique costaud, tout bonnement. Cette idée s'effaça bien vite de son esprit alors que la Cabot reprenait à penser pour le compte de la future maman, qui ne se priva pas de lâcher un large soupir. Tu sais que c'est extrêmement agaçant de t'entendre penser à ma place sans arrêt ? reprit-elle en toute franchise, n'ayant pas l'impression d'avoir été exemptée de peste attitude non plus, ou de mériter un quelconque traitement de faveur de son côté. Nous avons tous les deux été pestes, moi la première et je ne m'éloigne pas de mes responsabilités, ce n'est pas mon genre. En revanche, je n'ai jamais dit ne pas t'aimer. Tu es comme tout le monde, avec tes qualités et tes défauts expliqua-t-elle d'une voix aussi posée que possible, lâchant sa propre vérité. Leurs débuts n'étaient pas propices à grande entente, certes. Mais cela ne les empêchaient pas d'être intelligentes par la suite... Tu... tu crois ? s'arrêta-t-elle net, surprise et émue par le compliment énoncé par Minna elle-même.
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Fier de mes origines, je n’hésitais pas à proclamer la constitution que j’avais hérité de mon père qui la tenait de ses parents avant lui. C’était un état d’esprit autant qu’un résultat corporel, mais je n’avais même pas de douleur à cacher, à part ce sang que je voyais, je ne ressentais aucune douleur à a tête.

Je m’abandonnais dans les mains de la brune plus attentionnée que ce que j’aurais dû mériter. Je sais que c’était incompréhensible, pourtant je me sentais coupable de la façon dont tout avait commencé entre nous. Lorsque je lui faisais part de mes inquiétudes sur notre situation, je restais bouche béé à la réponse incisive de Bambi.

C’est vrai que je n’étais pas dans sa tête, pourtant il ne fallait pas être devin pour imaginer toutes les vilaines choses qu’elle pensait à mon sujet. Depuis notre rencontre elle avait été claire à mon sujet et je comprenais bien qu’elle faisait passer son copain et les virus à l’intérieur de son ventre avant tout le reste.

Je l’écoutais me servir ses banalités sur le fait qu’on avait chacune nos qualités, nos défauts, nos torts, nos raisons, mais je savais bien que quand on sortirait de cette chambre ça redeviendrait chacun pour soi. Je déposais quand même les armes pour le reste de la journée, épuisée de me battre je tombais jusqu’à ma carapace.

- Tu n’en as pas l’air convaincue ?

Est-ce qu’elle doutait de ses capacités à être mère ? C’était un peu tard pour le coup. Attendant qu’elle termine d’examiner mes cheveux, je me retournais en m’asseyant sur le lit en tailleur. Les yeux épousant ceux de la jolie brune, je sondais ce qu’elle ressentait au fond d’elle-même.

- Tu sais qu’il n’y a pas de service après-vente pour ça ? Je veux dire, c’est un peu tard pour te poser la question, dans quelques mois il faudra faire ce qu’il faut, prête ou pas.

C’était ce qui m’horrifiait le plus dans l’idée d’un jour partager la condition de Bambi, je crois que jamais je ne pourrais me sentir prête totalement à dépendre de la vie d’un petit être. Les yeux plissés je passais un doit sur ma chemise trempée, un coup pour que j’attrape froid en dormant. Avec une main j’essorais un pan de ma chemise en laissant sortir ma frustration dans un soupir.

- Tu crois qu’on a le droit de demander une autre chemise ?

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