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Did you really save me ? (minna)

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Le temps pendant lequel la demoiselle, dont elle ignorait d'ailleurs toujours le prénom, s'en alla parut extrêmement long à Bambi. Non pas lors de l'interrogatoire insupportable de l'infirmière, dont l'italienne se serait volontiers passée du reste, mais après. Un silence oppressant s'était emparé de la pièce, laissant la future mère seule face à ses pensées les plus angoissantes... la perte potentielle des jumeaux - cette douleur ayant déjà été ressentie par le passé - le fait que sa maladie prenne le dessus avant l'accouchement, ne lui laissant pas d'autre choix que celui d'abandonner la bataille et de laisser Maxence élever leurs enfants seuls... s'en remettrait-il ? Parviendrait-il à continuer la route sans elle ? Il lui répétait souvent que non, et cela ne faisait que paniquer plus encore Bambi, dont la vie ne tenait qu'à un fil désormais. Aussi, ce fut presque salvateur que de relâcher les vannes, ses larmes coulant désormais librement le long de ses joues pâles et froides, sans qu'elle ne cherche à y exercer nul contrôle. Sans doute s'attendait-elle à ce que la jeune Cabot ne réapparaisse jamais... et s'empresse de fuir très, très loin cet hôpital maudit ainsi que sa présence. Bambi ne lui aurait point jetée la pierre, dans ce cas. Mais à sa plus grande surprise, la porte de la chambre finit par se rouvrir sur la jolie blonde, qui possédait soudainement une douceur que l'italienne ne lui connaissait pas. Cette dernière s'approcha, posant son fessier contre le matelas pour la pousser à venir contre son buste déverser ainsi ce trop plein qui menaçait de la faire flancher à chaque instant. Mais plutôt que de la faire enrager, la phrase suivante de la demoiselle la fit rire. Sans vouloir enfoncer une porte ouverte... je suis une fille répondit-elle avec une pointe d'humour, sans que ses larmes ne parviennent encore à s'apaiser. C'était trop tôt, et la journée avait été si rude pour la future maman que ses hormones s'occupaient à le lui rappeler. Je viens de penser que... je ne connais même pas ton prénom, au bout du compte... admit-elle d'une voix adoucie, avant de reprendre la parole quasiment aussitôt : pourquoi es-tu revenue ? Tu avais tout loisir de partir et je ne t'en aurais pas voulu... tu en étais pleinement libre...
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Les événements s’enchainaient et je ne savais pas si je serais capable d’encaisser encore un peu plus. Je n’avais qu’une envie c’était rentrer chez moi prendre un bon bain chaud, mais c’était exclu pour le moment. Pourquoi je me sentais obligée de m’occuper de cette fille ? Même avant qu’elle ne pose la question je ne saurais pas quoi me répondre à moi-même.

Lorsque que j’étais revenue dans la chambre, j’avais trouvé la brune en larme, des vraies larmes qu’elle ne retenait pas. La voir aussi vulnérable ça m’affectait plus que je l’aurais imaginé, et lorsque je venais la retrouver dans son lit, je m’asseyais de façon à la blottir doucement contre moi.

- Tu aides pas à relever le stéréotype de la fille qui pleure.

Si cette expression existait, c’était à force de voir des filles pleurer pour rien devant un film niaiseux. Aujourd’hui j’imaginais qu’elle avait plus de raison qu’il n’en fallait pour pleurer, alors je ne m’attardais pas plus sur la question. Je restais assise contre elle, en inspirant doucement pendant qu’on avait une conversation plus posée que d’habitude.

- Tu connais pas le prénom de ta sœur ? Pfff … Je m’appelle Minna !

En roulant des yeux pour montrer une fausse désinvolture, je finissais par dévoiler une partie de mes dents blanches dans un sourire moins faux que d’habitude. De toute façon ça ne changerait rien, on avait même plus de téléphone pour s’échanger nos numéros, plus de sac à main, plus rien en fait.

- Je me pose la même question que toi, qu’est-ce que je fou là hein ?

Un cours instant je fermais les yeux avant de me rendre compte que je ne pourrais pas laisser deux petits bébés payer le prix des actions d’une maman inconsciente. L’infirmière de tout à l’heure arrivait avec un fauteuil roulant, et le nécessaire pour brancher ma camarade sur une potence à roulette.

J’avais cru remarqué l’antipathie qu’avait Bambi pour celle qui essayait de s’occuper d’elle. Est-ce qu’elle avait un contentieux avec les infirmières, ou elle aussi avait fait de l’œil à son fameux Maxence ?

- Le médecin qui a suivi notre cas ici à demander à ce qu’on reste, enfin toi surtout. Alors j’ai négocié une chambre plus grande et mieux équipée.

Faisant signe à l’infirmière que j’allais prendre le relais, une fois que la demoiselle était branchée comme il faut sur la potence mobile, je l’aidais à s’assoir dans le fauteuil. La brune devait être aussi fière, peut-être même plus que moi, alors je pouvais comprendre que l’idée de se faire materner, encore pire, promener dans un fauteuil devait l’exaspérer, mais c’était nécessaire.

- Si tu te laisses pas faire, je rappelle l’infirmière pour qu’elle te remette au lit … Allez, on va juste changer de bâtiment, un service avec plein de fille au gros ventre, tu seras comme chez toi.


Pour ce qui était de la plainte contre nous j’évitais d’en parler, de toute façon elle n’avait pas besoin de savoir, pas tout de suite. On quittait la chambre ensemble et je poussais le fauteuil en suivant le chemin baliser. Il y avait tellement de flèche dans tous les sens que c’était compliqué de se repérer, mais je finissais par dénicher ce qui ressemblait à un ascenseur.

En appuyant sur le bouton, il fallait encore taper du pied plusieurs secondes jusqu’à ce que les portes daignent s’ouvrir. Moi, impatiente ? Je fulminais intérieurement, et puis relâchait la pression quand on arrivait dans cette étroite boite métallique. On se retrouvait seule à attendre que l’appareil prenne de la hauteur et je me reculais un instant, nous ne regardant tellement pas à notre avantage dans la glace de l’ascenseur.

- Bambi c’est vraiment ton prénom ? J’ai jamais connu personne qui s’appelait comme ça avant.
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Il existait effectivement un bon vieux stéréotype mais Bambi n'avait singulièrement pas pensé en faire partie sur l'instant. Il fallait dire que pour cette journée plus que spéciale, elle les accumulait, comme si on lui faisait payer toutes les paroles désobligeantes balancées au visage de la jeune blonde. Je ne pensais pas qu'il fallait le relever... se permit-elle de rire doucement, avant d'oser demander de manière franche le prénom de la demoiselle, au cas où. Puisqu'elles étaient censées être sœurs et se faire passer pour cela, il s'agissait donc d'une donnée capitale, que la jeune Cabot lui donna bien volontiers, non sans faire un trait d'humour bien placé. Mais oui bien sûr où avais-je la tête pour oublier le nom de ma sœur ! poursuivit-elle sur le même ton humoristique, avant que l'infirmière désobligeante ne rentre une nouvelle fois dans la chambrée, armée d'un fauteuil roulant cette fois. L'italienne eut envie de l'envoyer bouler à l'aide d'une réplique bien sentie, mais fut arrêtée de justesse par nulle autre que Minna, lui expliquant au passage sa négociation. Tu as même négocié pour une chambre plus équipée ? Ce n'est pas seulement un que je vais te devoir, mais au moins dix services... admit-elle dans un petit sourire, se laissant à peu près faire lorsqu'il fallut se mettre sur le fauteuil bien que se faire trimballer à l'aide de cet engin ne l'enchantait guère. Cela se lisait certainement sur son visage puisque son interlocutrice le sentit tout de suite, lui arrachant un rire au passage. Oh pitié, pas cette sorcière mal b... enfin cette sorcière quoi ! Je vais être aussi docile qu'un agneau, même si je pense qu'au service des gros ventres, c'est toi qui vas moins te sentir chez toi... Pour le coup, la brunette esquissa une petite moue désolée, juste avant que Minna prenne le relais pour essayer de la guider jusqu'au fameux service. Bambi avait beau connaître l'hôpital, c'était une aile vers laquelle elle ne se rendait que rarement, hélas... mais par chance, elles finirent toutes deux par trouver un ascenseur, saint graal parmi les saints graals, bien que ce dernier mit une éternité avant d'ouvrir ses portes. Je crois que personne ne porte le même prénom, en vérité... mon père a été assez créatif, et il reste un fan de Disney, je crois ! Ceci dit, avoir un joli prénom un peu original, c'est pas plus mal non ? Le tien est joli, par exemple...
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En retrouvant la brune en train de sangloter je me sentais prise au dépourvue. Je n’avais pas prévu ça et la détresse de Bambi ne me laissait pas aussi indifférente que ça le devrait. J’avais pris la peine de la cajoler faisant de moi aussi un vrai stéréotype de fille faible et influençable.

- Clairement on en est loin aujourd’hui.

Je soupirais en restant près d’elle, comme si j’avais envie d’être là, tiraillée entre mes actes et mes pensées plus sombres. Je finissais par donner mon prénom à celle qui pensait toujours que j’avais essayé de lui soulever son mec, alors que nous n’avions jamais fait que discuter.

Et puis c’était cette infirmière qui venait briser ce moment de complicité en venant apporter le nécessaire pour déplacer la future maman. J’expliquais à celle-ci que je lui avais trouvé une chambre plus confortable et j’étais soulagée qu’elle ne pose pas plus de question sur le fait qu’on soit obligée de rester encore.

- 10 services ? Tu t’es souviendras la prochaine fois où t’aura décidée de m’attaquer à coup de sceau dans la tête.

N’hésitant pas à rappeler à ma sœur du moment cet événement qui nous avait conduit ici, je m’attelais à l’installer sur ce fauteuil qui servirait à la faire rouler jusqu’à l’étage de la maternité. Le terme n’était pas encore pour tout de suite, mais les médecins y seront plus attentifs, et les chambres mieux adaptées aux gros ventres.

- J’ai demandé ils n’avaient pas de service planche à pain … alors tu va devoir me supporter encore un peu.

On arrivait dans l’ascenseur et lorsque les portes s’ouvraient je ne pouvais pas m’empêcher d’observer les courbes de ma poitrine dans le reflet du miroir. J’en riais parce que c’était tellement faux que ça ne m’atteignait pas du tout, elle est belle comme ça ma poitrine, non ? Secouant le visage, j’oscillais vers celui de ma voisine tout en continuant les banalités de la conversation.

Bambi était devenue comme la biche blessée, plus docile, mais je ne baissais pas ma garde pour autant. En suivant le couloir jusqu’au numéro de notre future chambre, j’ouvrais la porte avec une certaine fierté de voir une énorme pièce avec deux lits imposants surplombé d’un écran si grand qu’on ne se battrait pas pour l’image.

- Au moins le docteur ne s’est pas foutu de moi !


Je laissais le fauteuil sur place pour me précipiter vers un des lits, poser mes fesses sur le matelas qui était juste ferme comme il fallait. Le lit était bordé de dispositifs électroniques, il y avait tellement de bouton qu’on devait surement pouvoir allez sur mars depuis son matelas. Je souriais en oubliant un instant notre situation.

Pourtant on devait rester là avant de passer une journée encore plus compliquée demain. Bambi ne devait pas être au courant, elle devait juste se reposée. Alors je descendais du lit pour l’aider à se mettre debout et poser le fauteuil dans un coin de cette immense chambre. Juste à côté d’un porte qui menait à des toilettes et une douche dans lesquels ont pouvait même accéder en fauteuil.

- Il nous faut la même douche que ça chez les cabots ! Il y a de quoi faire une soirée mousse rien que dans la salle de bain.
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Bambi n'était même pas certaine d'avoir une force quelconque pour relever le niveau justement. Mais cela ne voulait pas dire qu'elle n'appréciait pas à sa juste valeur tout ce que Minna faisait pour elle... et ce fut pourquoi, lui dire à demi-mot qu'elle comptait bien lui rendre la pareille à sa manière fut un moyen comme un autre de dire merci. Un simple merci. Merci de ne pas l'avoir laissée en danger dans ce parc, merci de l'avoir conduite à l'hôpital et d'avoir pris des risques... elle n'avait pas seulement sauvé l'italienne dans l'histoire, mais deux enfants à naître, et ce n'était pas rien. Pas faux... mais crois-le ou non, d'ordinaire je n'en viens jamais aux mains... soupira-t-elle, pas forcément fiérote de son comportement, sans avoir la formule magique pour revenir en arrière, hélas. La jalousie faisait faire n'importe quoi et la discussion étant montée crescendo... la brunette ne s'était plus contrôlée. Les hormones ne l'avaient sûrement pas aidées, au passage... Il ne faut pas écouter toutes les conneries que je dis, tu n'es pas une planche à pain ! C'est le seul truc qui t'a choquée ? reprit-elle en la regardant d'un air presque désolé d'avoir dit autant d'horreurs sans être capable de se souvenir de tout. Et pourtant dieu savait à quel point Bambi possédait une grande mémoire. Tu me laisserais te remplacer ton sac à main et ce qu'il y avait dedans ? demanda-t-elle, l'air très sérieux. L'italienne possédait de gros moyens, aussi, même si Minna avait un sac hors de prix, un smartphone ne l'étant pas moins et d'autres objets de valeur, elle pouvait les remplacer. Une façon comme une autre de compenser, surtout à la vue de la chambre pour laquelle sa "fausse soeur" avait visiblement négocié ardemment. Un large sourire peupla bientôt les lèvres de la future maman lorsqu'elle se leva, embarquant évidemment avec elle la perche à perfusions, histoire de tester à son tour le moelleux du matelas en s'asseyant simplement dessus. C'est limite une chambre de luxe ici ! Tu as fait quoi pour y avoir accès ? s'étonna-t-elle alors que la Cabot énonçait carrément vouloir la même douche chez elle, dans sa chambre de confrérie...
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La brune harnachée comme il faut dans son fauteuil, je trainais trois personnes du bout de mes petits doigts manucurés, j’étais plutôt fière, même si c’était fait pour se pousser très facilement. Elle était de plus en plus douce avec moi, comme si cette histoire qui l’avait rendue hystérique ne semblait plus avoir d’importance pour ma voisine au sang chaud.

Son Maxence ne devait pas rigoler tous les jours, ou alors ne rigoler qu’avec elle si possessive soit celle qu’il avait mis enceinte et qui ne permettait pas à une inconnue de passer du bon temps avec lui. Nous rendant doucement vers notre nouvelle chambre, je relevais quand même les dires de la future maman.

- Crois le ou non, je ne connaissais pas le prénom de TON Maxence, avant que tu m’en parles. Je ne savais pas non plus qu’il avait de lourds bagages.

Avec un doigt je venais caresser le ventre de Bambi comme pour illustrer mes paroles. Je ne me serais jamais emmerdée avec un garçon qui serait bientôt papa. Quel intérêt pour moi dans l’histoire ? Parfois même le plus amusant des jeux n’en valait pas la chandelle.

- J’ai de très beaux seins, même s’ils ne sont pas gonflés de lait maternel, si c’est la seule chose que j’ai relevé, c’est peut-être parce que c’était plus méchant que le reste.

Nos autres échanges s’ils n’étaient pas moins virulent n’attaquaient pas directement mon intégrité physique et féminine. Je refusais qu’on mette à mal mon corps de femme. Mais Bambi semblait dire que tout ça c’était du passé, je n’étais pas sûr de vouloir tirer un trait sur tout, même si elle voulait se donner bonne conscience en m’achetant un nouveau sac.

- Pour que j’aie un sac qui me fasse constamment penser à toi ? Un sac c’est personnel, et on en est pas encore au stade d’échanger nos sous-vêtements.

Si ça me plairait d’avoir le nouveau sac de cette collection d’hivers que j’avais vu dans cette boutique trop sélecte, je refusais l’idée que quelqu’un d’autre que moi puisse me l’offrir. Je serais redevable à la brune, et je n’avais pas du tout envie de ça.

Peut être qu’elle trouverait un autre moyen pour me faire plaisir, je ne m’étais pas rendue compte que mon ton avait repris une certaine ardeur et que j’avais dis ça sans ménager la Bambi devenue fragile dans sa condition hospitalière.

- Si t’as envie de me faire plaisir, alors détend toi un peu, et laisse-moi m’occuper de ma sœur pour la journée.

Le médecin avait précisé qu’il ne fallait pas de stress, éviter le conflit et les nouvelles trop brute. Ce qui avait le don de me culpabiliser plus que ça ne le devrait. En arrivant dans cette grande chambre, j’étais contente de montrer ce qu’on avait pu obtenir avec un peu de persévérance, même si ma négociation devrait rester secrète.

- Je n’ai pas que de jolis seins, mes yeux aussi savent faire du charme, et je n’ai utilisé qu’un joli regard pour convaincre l’administrateur de nous trouver une chambre sympa.


Et une promesse pécunière, mais ça elle n’avait pas besoin de la savoir. Il fallait qu’on s’approprie les lieux, et en refermant la porte derrière nous, j’aidais la brune à se déloger du fauteuil pour l’installer sur le lit plus grand que tout à l’heure.

On devrait avoir moins d’infirmière pour nous casser les pieds, il faudrait juste qu’on se repose jusqu’à demain, et j’aviserais pour la nouvelle de l’interrogatoire. Rapprochant la perche vers celle qui y était relié, tout était en place pour la soirée. D’une main plus douce qu’habituellement, je passais quelques doigts dans ses cheveux pour y redonner un certain ordre.

- De sœur à sœur, j’ai le droit de te dire que t’a une tête à faire peur ? Tu as les cheveux dans tout les sens, tu as même encore du sable qui traine dedans, je me demande bien comment c’est arrivé là.
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La réplique de Minna, bien loin de la choquer, lui arracha un petit rire. Derrière toute la jalousie s'étant exprimée chez Bambi durant leur toute première altercation, la demoiselle avait fini par comprendre le fond de vérité qu'énonçait désormais la jeune Cabot. A vrai dire, je l'ai compris ensuite. Mais tu sais, au risque de te surprendre, Max est encore plus jaloux que moi... s'amusa-t-elle à lui apprendre cette donnée, sans pour autant aller jusqu'à confier le nombre faramineux de nez cassés par son cher et tendre auprès de tous ceux ayant osé la regarder, elle, sa femme. Chaque parole était incisive. On s'est défendues avec nos armes et tout était bête et méchant j'ai envie de dire... La patience et l'intelligence revenaient peu à peu sur le devant de la scène, d'un côté comme de l'autre. Vrai, un sac c'est perso. Alors ce n'est pas grave, je te rendrai un autre service. Je trouverai bien ! reprit-elle, sûre et certaine qu'il arriverait un moment où elle serait en mesure de payer sa dette. Pas seulement pour se racheter ou prouver qu'elle n'était pas qu'une furie aux mots incroyablement incisifs, mais parce qu'elle en avait envie, tout bonnement. A sa plus grande surprise, Minna lui donna une piste pour lui faire plaisir, n'ayant rien à voir avec tout ce que la future maman avait pu imaginer jusqu'à lors, et cela lui arracha un petit sourire amusé. Ça je peux le faire... même si je n'ai pas l'habitude que l'on s'occupe de moi... ajouta-t-elle dans un élan de sincérité. L'explication de sa "soeur" lui provoqua un petit rire, avant qu'elle ne hoche positivement la tête, imaginant combien la négociation s'était déroulé tout en charme. Elle l'en croyait totalement capable, avant même que la demoiselle n'approche pour remettre un peu d'ordre dans ses cheveux. Je me demande bien comment j'ai fait aussi pour avoir du sable là dedans... à croire que je suis d'une maladresse terrible ! Mais oui tu as le droit... je dois avoir une tête un brin zombifiée, non ? Pour une ancienne cabot, ça ne le fait pas du tout... Petit clin d’œil.
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Les armes baissées, Bambi avait presque l’air normale. Si on venait à s’excuser pour tout ce qui s’était passé, on finirait bientôt par faire tomber la carapace en même temps que les armes et je n’avais pas envie de ça. Pourtant je ne répliquais pas, c’est vrai qu’on avait été méchante, pas forcément bête, mais méchante oui.

J’avais décidé d’accompagner la brune au moins pour le reste de la journée, c’était ma façon à moi de déculpabiliser, je crois que j’avais besoin de savoir que ce petit monde à l’intérieur de son ventre n’allait pas être mis en péril à cause de nos bêtises. Alors quand on approchait de notre service pour la nuit, j’expliquais à Bambi que tout ce que je voulais pour l’instant c’était la garder en forme.

On était arrivée les deux dans cette grande chambre qu’on partagerait pour la nuit, et après un bref passage sur la façon dont j’avais obtenu cette chambre, je prenais le temps de souffler un peu. On aurait de quoi s’occuper un peu, même si ça risquait d’être compliqué de trouver une occupation qui attirerait notre intérêt à toutes les deux.

- Je crois qu’on arriverait même à trouver des vrais zombies plus glamour pour entrer à la cabot.

La vérité c’est que les filles quittaient la maison les unes après les autres, et si je ne lui avouerais jamais, je crois que j’aurais aimé connaitre Bambi quand elle était une vraie rose. Peut être que les choses entre nous auraient été différente dès le début, mais aujourd’hui le seul souvenir que je garderai, ça sera cette bataille de sable, ce séjour à l’hôpital, et peut être un prochain au commissariat.

Je devrais être content de trouver la brune dans une posture qui la met à son désavantage, mais je ne ressentais plus vraiment ce besoin de la salir. Alors après lui avoir enlevé quelques grains de sable dans les cheveux, je dirigeais mon regard vers cette grande salle de bain qui était rien que pour nous.

- Une douche ça te ferait du bien je pense, même un zombie à le droit de rester propre.

En faisant un tour rapide dans la salle de bain je voyais qu’il y avait tout ce qu’il fallait pour s’occuper de ses cheveux, enfin, du shampoing d’hôpital, mais ça serait moins pire que de rester comme ça. Il y avait de quoi se sécher, et même ces petites chemises horribles d’hôpital poser sur la cuvette des toilettes. J’en attrapais une pour retourner dans la chambre la poser sur le lit près de Bambi.

- Tiens regarde, tu auras même droit à une chemise de nuit spéciale zombie sexy.
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Les armes étaient baissées, certes, mais Bambi savait mieux que personne que Minna ne deviendrait certainement pas une amie proche. Même si elle n'avait pas le loisir de lire l'avenir, les deux demoiselles étaient allées bien loin pour oser imaginer qu'une véritable trêve plus paisible que celle qu'elles s'offraient mutuellement puisse être envisageable. Qu'importe, un peu de paix demeurait un morceau de paradis dont ses jumeaux avaient grandement besoin, et la future maman également. Les bébés donnaient des coups sans cesse, comme pour lui rappeler qu'ils étaient là, bien présents, et qu'un peu de calme était de rigueur. Oh c'est une certitude ! La maison des roses est celle du glamour à l'état pur, après tout... reprit-elle bien volontiers, plus amusée que vexée, imaginant sans peine la tête de déterrée qu'elle devait se trimballer bien malgré elle. Des cernes violacées renforçaient l'impression d'extrême fatigue sur son visage, et bien un très bon anti-cernes n'en serait pas venu à bout... outre le fait qu'hélas, l'italienne ne possédait pas de trousse de maquillage digne de ce nom dans le coin. Je crois qu'une douche ne sera pas du luxe... en effet ! Mais le pyj hôpital oh pitié... je les détestes déjà sur les patients que je vois en stage, mais sur moi je sens que ça va être du plus haut comique ! fit-elle en s'en emparant néanmoins, prenant soin de mettre une chaise à l'intérieur de la douche, histoire d'éviter toute position gênante si jamais elle venait à se casser la binette. A tout à l'heure... soeurette ! sourit-elle doucement avant de ne refermer que légèrement la porte, au cas où. Mais autant dire que sentir de l'eau chaude sur ses cheveux et son corps fut un bonheur de chaque instant. Un moment de paradis dont il lui fallut hélas sortir, en pyjama d'hôpital et un turban de serviette sur la tête. Interdiction de rire hein ! nota-t-elle néanmoins en sortant de la salle de bain.
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Toutes les deux dans cette chambre un peu plus vaste, on aurait le temps de parler peut-être un peu plus. Enfin, après qu’on se soit rafraichi, parce que si je me moquais de la tête affreuse qu’avait ma colocataire pour la soirée, je ne devais pas être mieux, loin de là. J’avais du mal à imaginer que Bambi avait pu être une cabot avant, même une cabot récompensée selon ses dires.

Peut être que j’avais le jugement facile après qu’elle m’ait agressée, mais les sœurs en générale sont moins agressives, surtout quand il s’agit des garçons. Même Cécilia m’avait encouragée à choisir son mari lors de la soirée de l’homme de rêve, surement parce qu’elle savait que j’étais moins dangereuse qu’une autre.

- T’es restée cabot longtemps ? C’est pas si faux ce que j’ai dis aux médecins, à quelques mois près on aurait vraiment été sœurs.

Je en sais pas si c’était un compliment, peut être juste une idée en l’air, mais j’avais besoin de baisser un peu la garde, parce que je ne me voyais pas passé la nuit sur le qui-vive. Proposant à la brune de passer à la salle de bain pour se décrasser un peu, je riais à l’avance de l’imaginer avec ce pyjama qui pourrait rendre la plus belle des femmes totalement pouilleuses dans cette chemise de coton.

- De toute façon je n’ai même plus mon téléphone pour immortaliser ça … alors profite, on est sans témoin.

C’est vrai que j’étais du genre à garder des photos dossiers, mais ce soir il faudrait faire comme deux désœuvrées. Je laissais Bambi filer à la salle de bain en s’installant comme elle pouvait, et je restais sur le lit à méditer sur ce qui venait de se passer. Je n’avais rien pour passer le temps à part cette télévision que j’allumais pour passer le temps.

J’entendais une femme que j’avais entraperçu dans le parc, faire une description de deux pimbèches qui auraient agressés son garçon dans le parc. C’étais une émission à scandale, un journaliste à l’affut du moindre fait divergeant, et pourtant je savais qu’on parlait de nous. Lorsqu’elle annonçait à la télé qu’elle avait porté plainte, et que la police recherchait toujours les deux fugitives je réprimais une toux sèche.

A ce moment la brune rentrait à nouveau dans la chambre vêtue de cette chemise qui gondolait entre son gros ventre et sa poitrine tout aussi démesurée par la grossesse. Je prenais la télécommande pour éteindre rapidement la télé et me tournais vers Bambi en lui offrant un sourire que je voulais rassurant.

- Rire ? Toi tu rigoles, tu dois être la maman la plus sex’ de l’étage.

En imaginant les autres habillées pareil, je pense ne pas être si loin de la vérité, la brune était vraiment belle, même si ça me déplaisait de l’admettre. Je m’approchais d’elle et avec un doigt je reportais une mèche de ses cheveux mouillés derrière son oreille pour la regarder un peu plus en détail avec du recul.

- Si ça n’avait pas si mal commencé entre nous, je crois que j’aurais pu être attiré par tes formes.

Il y avait eu quelques filles qui avaient su capter mon attention et mon désir, Bambi aurait pu en faire partie. Je continuais de la dévisager avant de pouffer de rire rien qu’en pensant à cette situation improbable d’elle et moi si on s’était connue à la cabot.

- On en reparlera quand t’aura plus tes deux démons là-dedans. Les gros ventres très peu pour moi. Tu m’as laissé de l’eau chaude j’espère ?!

Et sans demander mon reste je filais à mon tour dans la salle de bain en emportant la même chemise que celle de ma voisine. Prenant le temps de me délasser comme il faut, je devais avouer que ça faisait un bien fou. Les yeux fermés, une grande inspiration, je me délectais de chaque goute d’eau chaude qui ruisselait sur mon corps.

Je sifflotais même en rinçant mes cheveux avec ce shampoing d’hôpital bon marché qui risquait de les abimer plus qu’autre chose jusqu’à sursauter en observant un monstre sortir de la canalisation. J’avais juste le temps de reculer, glissant sur le sol savonneux en me cognant la tête contre la vitre de derrière.

- Au secours ! Bambi !

Mon cœur battait la chamade, j’attrapais la serviette derrière moi pour la disposer maladroitement sur mon corps en essayant d’en cacher un peu avant que ma colocataire n’arrive. Une main contre le dos de ma tête qui saignait, l’autre en train de maintenir la serviette sur un sein, je pointais du doigt cette horrible araignée qui devait faire au moins 2 centimètres.

- Là … dans la douche …
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