TG PRIVE ► L'union version Ezion (CANNES - FRANCE)

Le stress l'avait gagné depuis quelques heures déjà mais semblait s'intensifier en voyant les personnes présentes devant lui. Le regard d'Ezio se porta sur Andrea qui s'approcha de lui. Un énorme sourire vint orner son visage. Il était fier et touché que son frère soit présent pour cette occasion. Andrea était toute sa vie, son passé, son enfance. Il représentait le frère qu'il n'a jamais et qu'il n'aura jamais. Attaché à ce mec, il aurait donné n'importe quoi pour qu'il soit présent à son mariage. A son union avec la femme de sa vie. Ému par la présence d'Andrea, il fronça les sourcils en le voyant lui glisser une enveloppe dans la poche intérieure de sa veste. « Qu'est ce que c'est Grimaldi ? J'crois deviner mais vous n'avez quand même pas osé ? » Oh Ezio se doutait bien de ce que l'enveloppe contenait. Il connaissait cette famille monégasque comme si elle était la sienne. Le sourire du beau brun vint s'élargir davantage. Leurs regards se croisèrent. Il n'en fallait pas plus aux deux hommes pour se comprendre et transmettre l'émotion qu'ils pouvaient ressentir à cet instant précis. Le Quincy hocha brièvement la tête pour répondre un faible « merci » honnête et sincère. Il explosa de rire à la remarque d'Andrea. « Ah nan, j'pense pas que j'vais baver ... » Ah non, au mieux, il sera ému, pleurera ou bandera. Au choix, on verra bien. Ezio le regarda s'asseoir avant que son attention ne soit capté par Lucky, plus belle que jamais. Il baissa la tête légèrement et se mit à rire. Quand même, il y avait sa grand-mère juste derrière. Il lança un regard complice à sa meilleure amie et rigola en croisant les bras contre son torse. « J'assure toujours, c'est mon domaine de prédilection ! » répondit-il en levant les yeux, faussement outré. Mais Ezio regagna très rapidement son calme en entendant la musique. C'était maintenant. Le plus beau jour de sa vie prenait forme sous les yeux protecteurs d'Andrea et Lucky. Il décroisa les bras et fixa l'entrée avec impatience et émotion. Et alors qu'il commençait à s'impatienter, Louison fit son apparition aux bras de son papy. Transporté par l'image qu'il avait devant les yeux, le bel italien ne faisait plus le malin. Il était, tout simplement, incapable de réagir. Elle était si belle, si envoûtante dans cette robe de mariée, choisi rien que pour lui. Louison avait fait beaucoup d'effort pour apparaître aussi jolie et féminine devant lui. Le souffle coupé, il enlaça son grand-père, l'homme qu'il admirait tellement, celui pour qui il avait le plus d'estime dans sa vie. Avant qu'il ne lui confie la belle blonde. La remarque de cette dernière le fit rire. « Moi aussi je t'aime. » répondit-il avec une vague de légèreté. Presque à contre coeur, Ezio détourna les yeux de sa future femme pour les poser sur le maire de Cannes qui commença son petit discours. Pour le bien de tous, il avait accepté de faire cette cérémonie en anglais puisque, parmi les personnes présentent ici, seules trois ou quatre parlaient le français. Comme à son habitude, le Quincy ne l'écouta que d'une oreille et gardait un oeil rivé sur Louison. Après le discours du maire, vint le moment où les deux amants allaient échanger leurs voeux. A ces mots, les yeux d'Ezio s'écarquillèrent légèrement. Putain. Les voeux. Il avait pensé à tout sauf à ça. Essayant de cacher au mieux sa décomposition faciale, il laissa la blondinette faire le pitre devant tout le monde, réfléchissant au maximum à ce qu'il pourrait dire. Andrea le coupa dans ses pensées et se rapprocha d'eux avec les alliances. « Merci vieux, t'es le meilleur. » dit-il en prenant l'alliance destinée à Louison. Il attrapa délicatement sa main et posa ses yeux dessus avant de les lever vers elle. Un fin sourire se dessina sur son visage. Il n'avait encore rien dit et elle était déjà ému. Allez mon garçon, laisses parler ton coeur. Ezio inspira longuement avant de prendre enfin la parole. « Louison. Mon bébé, il mio amore. J'ai essayé de tout prévoir pour faire de ce mariage improvisé, le plus beau jour de ta vie mais en parfait imparfait que je suis, je n'ai pas préparé de voeux ou de discours. J'ai voulu que tout soit prêt et que notre mariage ressemble à celui dont tu as toujours rêvé. Je sais bien qu'un grand mariage avec des centaines d'invités n'a jamais été ton délire alors j'ai essayé de rassembler le plus de personnes possibles, des personnes qui comptent pour toi et pour moi. J'ai demandé à Camille de venir être le témoin de ton mariage, exactement comme tu me l'as demandé durant les quatre dernières semaines. Malheureusement, à cause de cette histoire de suspects, il n'a pas pu être là. Mila non plus n'est pas là et ça me peine ... mais c'est pas pour autant que j'ai abandonné mon idée. J'ai voulu te faire une surprise parce que tu es une fille surprenante, attachante et particulièrement casse couille. » Il rigola légèrement avant de reprendre. « On ne va pas se mentir, je n'ai jamais réussit à te comprendre ou à te cerner et c'est justement pour cette raison que tu es unique à mes yeux. T'as des défauts mais ils sont vites balayés par tes énormes qualités. Aucune fille ne te ressemble Louison, tu es tout ce que j'ai toujours recherché. Tu es belle, tu es sexy, drôle et c'est toute cette sensibilité que tu te donnes tant de mal à cacher qui me fait craquer. Par cette alliance, je lie ma vie à la tienne ... per sempre ... Je t'aime Louison et je t'aimerais quoi qu'il arrive. Tu pourras toujours compter sur moi, je vais m'appliquer à être le meilleur mari qu'il soit et le meilleur père possible pour Ezionino. Nous allons construire la famille dont tu as toujours rêvé. Je voue ma vie à la tienne, rien n'aura plus jamais d'importance que toi et notre famille. Je te jure fidélité, jamais je n'irais voir ailleurs. T'en as ma parole. La parole d'un italien un peu macho sur les bords mais fou amoureux de son âme soeur, de sa nouvelle moitié. » Il fit glisser l'alliance le long de son doigt et la regarda avec tendresse et passion. Déjà en temps normal, ce n'était pas facile pour Ezio de se livrer mais là, il avait fait un effort considérable pour parler, à coeur ouvert, devant ses proches.

Les voeux. Tu t’étais dit que tu les écrirais posément durant ces vacances de Noël, mais ça, c’était avant qu’on ne t’ait réveillé ce matin pour avancer ton mariage à cette après-midi même. Le 09 décembre 2017. Sous le regards de certains de tes proches, tu avais commencé à faire ton pitre, le temps qu’Andréa dépose vos alliances dans chacune de vos mains « Merci mon chou » lui avais-tu chuchoté avant qu’il ne reprenne sa place et qu’Ezio plonge ses prunelles noisettes dans les tiennes. Ton coeur pulsait plus rapidement, plus fortement au point d’alourdir ton ouie. Tu ne te sentais plus, le simple fait qu’il attrape ta main te faisait fondre. Ton homme n’avait rien préparé, tout comme toi, mais tu savais qu’il allait se rattraper et c’est ce qu’il avait fait. Sa confession la plus étonnante fût celle sur Camille. Il avait vraiment invité Camille ? Tu avais froncé tes sourcils face à cette annonce, affaiblie par un tel effort de sa part. Ezio avait dû prendre sur lui pour inviter le Mather. Une larme s’était d’ailleurs échappée pour s’échouer sur ta joue rosie. Ce n’était pas de la tristesse, c’était une joie incommensurable qui ne cessait d’augmenter sous ses mots de plus en plus touchants. Sa description a ton égard était juste et émouvante. Ezio Scorsese avait cherché toute sa vie cette miniature que tu incarnais. C’était fou. Ton visage s’était ensuite éclairé quand il s’était attardé sur la famille que vous alliez bientôt fondée. Puis, le Quincy avait glissé l’anneau particulièrement froid à ton annulaire pour fusionner définitivement avec ta peau fine. Tes yeux s’étaient vite portés sur la bague, mais ce qui t’importait le plus, c’était lui. Tu voulais l’embrasser, là, tout de suite, pour le remercier de s’être autant ouvert, surtout face à un public. Tu te sentais cependant observée par le maire, alors tu t’étais abstenue de tout élan d’amour pour respecter la cérémonie « Je t’aime si fort » avais-tu articulé sans un son en lui délivrant un faible sourire conquis. « C’est à moi c’est ça ? » t’étais-tu adressée au maire avant d’avaler péniblement ta salive. Sois-toi même Louison, ça sortira tout seul. Telle une enfant que tu resterais probablement toute ta vie, tu t’étais retournée vers Billie pour gagner en courage. Elle t’avait aussitôt envoyée un clin d’oeil tout en te faisant signe de parler. Avant cela, tu avais lorgné les invités assis en contrebas, totalement gênée. Leur regards encourageants t'avaient toutefois poussé à te rallumer et à faire face à l'amour de ta vie. À ton tour, tu t'étais emparée de la paluche imposante du brun tout en le fixant ardemment au plus profond de son être « Scorsese, mon amour... Lorsque tu as commencé à faire de ma vie un enfer il y a un peu moins de deux ans maintenant, jamais je n’aurais songé que nous serions un jour réunis pour nous marier, oh non jamais… Je crois que nous ignorions juste notre capacité. Nous ignorions juste qu’en s’entrechoquant, nous pourrions faire des étincelles. Tout cela, je l’ai personnellement intégré à la fin de cet été, quand tu m’as invité dans ton splendide pays natal. Quand je suis rentrée à Boston, je n’ai pas seulement récolté un coup de soleil de l’Italie, non, j'ai su que j’avais trouvé l'amour là-bas. Oui, j’étais en train de tomber amoureuse de l’homme le plus beau, intelligent et sensible du monde. J’ai su que tu étais la pièce manquante de mon coeur incomplet, tu l’as comblé dès ce jour, quand tu m’as embrassé devant Neptune. À partir de cet instant, tout s’est imbriqué et ce voile criblé de craintes à ton encontre s’est envolé. Tes nombreuses qualités sont apparues et j’ai vite constaté que nous étions aussi différents que similaires. Nous étions faits l’un pour l’autre. Officiellement, nous filons le parfait amour depuis trois petits mois mais nous avons vécu tellement d’événements qui ont solidifié notre couple… Ce mariage vient concrétiser ce que je souhaite depuis notre première fois, je veux t’appartenir jusqu’à mon dernier souffle Ezio Scorsese. Je veux t’offrir la famille dont tu rêves également. Ezio, je t’aime. Tu contiens à toi seul tout ce que je veux pour le restant de mes jours. Cette alliance vient aussi liée ma vie à la tienne pour le restant de nos jours. Je n’ai pas à te promettre quoi que ce soit. Mon corps, mon coeur, mon âme sont à toi jusqu’à ce que la mort nous sépare et même au-delà. » lui adressas-tu les larmes aux yeux avant d’aligner l’anneau à son doigt. Mais, la bague avait soit rétrécie, soit Ezio avait gonflé, de ce fait, tu avais galéré plus de trente secondes avant de la rentrer jusqu’au fond, complètement morte de rire. « C’est bon on y est ! » t’étais-tu exclamée en tendant sa main vers le ciel « Je l’ai capturé les amis ! » Le maire avait ricané avant de te rappeler à l’ordre pour poursuivre. « Je ne vois pas de contrat de mariage alors nous pouvons à présent passer aux consentements. Mademoiselle Louison Eden Chamberlain acceptez vous de prendre pour époux Monsieur Ezio Raffaele Scorsese ? » C’était la phrase. Celle où il n’y avait que deux réponses possibles, une réponse binaire capable de métamorphoser à jamais ta vie. Face au maire, tu avais glissé une de tes mèches blonde derrière ton oreille en laissant légèrement durer le suspens « Oui ! Oui bien sûr que oui ! » tu t’étais ensuite retournée vers ton italien, attendant à son tour qu’il valide votre union « Monsieur Ezio Raffaele Scorsese, consentez-vous à prendre pour épouse Louison Eden Chamberlain ici présente et qui semble prête à vous embrasser ? » avait-il osé en dévisageant ton homme. « Dis oui…» avais-tu chuchoté en remuant à ses côtés, complètement impatiente et terrorisée à l’idée qu’il fasse subitement marche arrière.

Putain il l'aimait cette fille. C'était dingue, complètement fou. Comment pouvait-on épouser une nana qu'on connaissait depuis des années mais que l'on côtoyais qu'intimement depuis trois mois ? Les deux amants brûlaient toutes les étapes avec le sourire et même la petite pointe d'excitation dans le regard. Ezio venait d'ouvrir son coeur à Louison, en espérant avoir trouvé les mots juste pour la rassurer et lui faire comprendre que, malgré leur relation très récente, il avait l'impression de la connaître depuis toujours. Plus déterminé que jamais, il avait choisi ses mots avec soin et avait simplement laissé parlé ses émotions, chose qu'il ne faisait que très rarement. Voir Louison au bord des larmes, le rassurait énormément. Il ne voulait pas la faire pleurer, il voulait juste la toucher en plein coeur, exactement comme elle le faisait avec lui depuis plus de trois mois. Je t'aime aussi, articula-t-il avec un mince sourire sur ses lèvres. Puis vint le tour de la blondinette de formuler ses voeux. Elle demanda l'accord au maire avant de chercher un quelconque soutien auprès des personnes présentes ici. Ezio ne voulait pas insister, elle pouvait prendre tout le temps dont elle avait besoin. Vu l'effort qu'il venait de produire, le Quincy savait à quel point, se livrer, pouvait être une chose difficile. Même si les émotions et les sentiments étaient profonds et sincères, les dire à haute voix n'était pas chose aisé. Profitant de cette rapide pause pour tourner la tête vers la gauche, le bel italien retrouva le regard de Martin Scorsese. Son papy vint lui lancer un sourire et acquiesça lentement en hochant sa tête de bas en haut. Il était fier de son petit fils et ceci n'avait aucun prix. Grazie lui lança-t-il silencieusement de loin, avec toute la gratitude et l'admiration qu'il avait pour son grand-père. Sans lui, il ne serait pas debout devant la femme de sa vie, il ne serait pas le même homme. Mais lorsque Louison attrapa sa main, toute sa concentration se dirigea vers elle. Prêt à entendre ses voeux. Ce fut avec toute l'attention dont il était capable, qu'Ezio l'écouta se livrer. Il écoutait religieusement chacun de ses mots et s'en imprégnait comme si c'était la dernière fois qu'ils allaient se voir. Il vint réagir à chaque phrase, laissant les expressions se lire sur son visage. L'interprétation des voeux étaient personnels, peut-être que certaines personnes présentes ici ne capteraient pas tout mais cela n'avait pas d'importance. Absorbé par son discours aussi long que le sien, le Quincy sentait, à son tour, l'émotion lui piquer les yeux. Il était touché et flatté d'entendre tout ça. Rien que pour lui. Ces mots lui étaient tous destinés. Les larmes disparurent bien vite lorsque Louison galéra à lui mettre la bague. « Je t'ai connue plus habile de tes mains. » s'amusa-t-il à dire en rigolant. Cette fille n'était pas croyable, un sketch à elle toute seule. Mais la situation redevint sérieux lorsque le maire prit la parole et demanda à Mme Chamberlain si elle souhaitait s'unir à lui. Un magnifique oui sortit de sa bouche, juste avant que le maire ne lui retourne la question. Ezio fronça les sourcils en analysant la phrase du maire. Il était sérieux lui ou quoi ? Rappelé à l'ordre par sa future femme, il la regarda et afficha un mince sourire joueur. Non il n'allait pas la faire languir, par respect pour l'Ezionino qui grandissait en elle, même si c'était ultra tentant. « Si lo voglio. » dit-il de sa langue maternelle. De toute façon, il ne se voyait pas dire cette phrase dans une autre langue que l'italien. C'était sincère, c'était lui. Et, sans même attendre l'aval du maire, il glissa sa main dans le cou de Louison et vint capturer ses lèvres pour un tendre baiser passionné. « Je vous déclare officiellement mari et femme ... Vous pouvez continuer d'embrasser la mariée. » Mais c'est qu'il faisait dans l'humour celui-là. Tout le monde se leva pour venir applaudir les jeunes mariés. Ému d'embrasser sa femme, Ezio avait du mal à la lâcher. A contre coeur, il mit fin au baiser et regarda les invités en rigolant. Il était heureux. Rien ne semblait compter plus pour lui que cette journée, que l'amour qu'il portait pour Louison. « Mr et Mme Scorsese, je vous invite, vous, ainsi que vos témoins, à venir signer l'acte de mariage. » Ezio regarda, toujours aussi ému, Lucky et Andrea s'approcher d'eux. Il attrapa le crayon que le maire vint lui tendre et apposa, en premier, sa signature sur l'acte de mariage. Il fit une très belle signature, très élégante avant de passer le crayon à Louison. Profitant cette rapide pause, il se tourna vers ses témoins et les prit, un par un, dans ses bras. « Merci d'être présent pour moi, j'vous revaudrez ça. Sans vous, rien de ceci n'aurait pu avoir lieu .. Merci, milles fois merci. » Les vannes étaient ouvertes. Ezio qui ne se livrait jamais, là il se libérait de tout. C'était important de leur dire combien il les aimait. Lorsque Louison eut signé, il accompagna ses deux témoins pour la signature officielle. Putain, il allait pleurer ce con.

Les mots d'Ezio prononcés dans sa langue maternelle résonnaient encore en toi. L’italien, c’était désormais ta troisième langue, tu commençais à en saisir les rudiments, surtout avec Ezio qui le parlait à longueur de journée, notamment pour râler. Il lui arrivait toutefois de te dire quelques mots d’amour dans son dialecte, pour ton plus grand plaisir. Ezio t'avait même déjà déclaré qu'il te voulait de cette manière, mais dans ce contexte-ci, c'était encore plus fort. Ces trois mots resteraient gravés dans ton coeur à tout jamais. Pendant que tu planais haut dans les airs, le beau brun s’était précipité sur toi pour embrasser ton sourire. Depuis le temps que tu l’attendais ce baiser ! Alors que tu répondais avec fièvre au bisou de ton époux, le maire confirmait en arrière plan votre union pour ton plus grand bonheur. Tu avais aussi entendu votre public vous applaudir, ce qui t'avait probablement coûté un rouge écarlate au niveau des joues. Enfin, lorsqu'Ezio avait mis fin à votre passion, tu l’avais contemplé dans son euphorie contrôlée tandis qu’il remerciait ses témoins. Il était beau, et encore ! Beau ne suffisait pas à décrire ce que tu éprouvais pour lui. Le maire vous avait ensuite convié à signer l’acte de mariage. Tu avais timidement succédé à Ezio, tournant d'abord le cahier dans tous les sens pour apposer ta signature de gauchère maladroite. Puis, tu t’étais tournée vers Billie pour récupérer ton bouquet afin qu’elle puisse à son tour témoigner de votre amour « Merci ma chérie, merci de m’avoir trahi de cette manière, c’est la plus belle trahison qui puisse exister » lui confias-tu en embrassant du bout des lèvres sa joue « Et j’ai vu Gypsy là-bas ! Bonne chance, elle est magnifique ! » rajoutas-tu avant d’aller saluer le maire pour sa prestation réalisée à la dernière minute. Alors que les témoins se mélangeaient, tu t’étais faufilée entre eux pour passer ton bras dans le dos de ton mari « On se fait quelques photos ou quoi ? C’est moi ou c’est Andréa qui doit d'ailleurs s'y coller ? T’as engagé personne ? Le pauvre ! » t’étais-tu offusquée en déposant ta main libre sur son torse, ta tête levée en direction de celle du Quincy pour capter ses yeux émus « Hé ! Tu sais… C’est vraiment le plus beau cadeau que tu pouvais me faire, en plus du gamin que tu m’as implanté… J’suis heureuse mio tesoro ! Et je me gèle les couilles que j’ai pas aussi… » lui avais-tu confié en récupérant le bouquet planqué dans son dos pour le tendre bêtement entre vous « Je le jetterais bien par dessus moi pour voir qui le choppe, mais y a pas foule...  » Il n'y avait surtout pas Suzy, elle aussi suspectée dans cette histoire abracadabrante de kidnapping et de drogue. « On évitera le jeu de la jarretière plus tard non ? » avais-tu fini par lui chuchoter à l'oreille pour réveiller ses ardeurs.

Liam était heureux qu’Ezio est pensé à lui pour se mariage improvisé eN très petit comité. Il savait l’immense place que Louison occupait dans son cœur, pas dans celui d’Ezio, dans le sien. L’amour d’Ezio était évident, c’était un amour qui brille comme le soleil et donc vous ne pouvez éviter la clarté, c’était l’amour d’un homme amoureux d’une femme. Celui de Liam envers Louison, cet amour là, était purement amical mais plus discret. La seule fois où Liam avait dit à Louison qu’il l’aimait c’était il y a quelque jour quand les disparus avaient enfin été retrouvés. Il était pratiquement sûr qu’elle ne savait pas qu’il tenait autant à elle. Normal il passait le trois quart de son temps à jouer les imbéciles heureux qui voit la vie comme un jeu et n’a pas vraiment de profondeur. Il n’arrêtait pas de cacher ses émotions derrière ses sourires, ayant peur de trop s’attacher aux gens de son entourage. Mais il était capable d’aimer, même si ce n’était qu’au point de vue amical. Derrière sa fausse arrogance ce cachait un garçon qui n’avait pas vraiment confiance en lui, aussi il n’aurait pas pensé faire partit des VIP qui avait la chance d’être invité à ce mariage. Mais il était là, face à un Ezio qui balança le plus discours du monde, bien qu’il fût improvisé. En même temps avait-il vraiment besoin d’écrire ses vœux ? Il lui suffisait de dire ce qu’il avait sur le cœur ou même de regarder Louison. Si ces deux là avaient été dans un dessin animé il y aurait eu des cœurs qui volent tout autour d’eux. Toute les personnes présentes étaient transporté dans leurs bonheur et même Liam qui avait souvent envie de vomir devant autant de démonstrations affectives ne trouvait rien à redire. C’était juste beau. Ils avaient énormément de chances de s’être trouvait ses deux là et ils formaient un couple magnifique.

Tu les écoutes alors que tu as presque la larme à l'oeil. Quel con, tu vas le frapper celui là. Tu observes la scène, souriant à chaque passage dit pour les deux. Et Louison continue de faire l'enfant, tu ricanes avec le maire quand ils se sont déjà embrassés avant l'heure. Tu te lèves, tu applaudis. Tu voulais que ce jour arrive avant ta mort, parce qu'il méritait d'être le plus heureux des hommes. Tes mains qui continuèrent de frapper l'une contre l'autre, tu vois qu'ils ont besoin de Lucky et de toi alors tu te lèves pour t'approcher. Tu souris grandement à la remarque d'Ezio avant de le prendre dans tes bras Je te dois la vie, tu crois réellement que tu m'es redevable de ça. C'est n'importe quoi Parce que tu lui dois tout et que tu devais venir ici. Il t'avait apporté un tel soutien pendant des années, que tu ne pouvais pas lui demander d'en faire encore pour toi. Tes yeux se posèrent sur l'acte de mariage alors que tu regardas Ezio Tu sais que j'ai pas le droit de faire d'autographe en plus, t'abuse Mets bien sur, tu notes sur l'acte de mariage Prince Andrea Grimaldi simplement, sans signature. Le protocole te l'interdit formellement. Ainsi, tu te tournes vers Louison en entendant la remarque sur les photos. Il m'a engagé moi. Manque de bol pour toi, je vais te couper à chaque fois dis-tu avant de la prendre dans tes bras Félicitation. Tu as le droit de lui mettre autant de coup de pieds dans le cul que tu veux maintenant madame Scorsese Sourire pour prendre ton appareil photo en main, tu recules et tu immortalises encore ce moment. Bien que tu devais être à une centaine de photos déjà. Merde, il va te tuer Ezio c'est obligé.

@Louison Scorsese @Ezio Scorsese @Lucky E. Burberry @C. Nevada Eova-Tessier

Le mariage. Cette union de deux êtres et de deux corps qui n’ont rien demandé, ce lien sacré devant des témoins comme devant Dieu, cet ajout soudain à deux existences et à celles qui y sont rattachées. À l’homme, on ajoute une épouse, une compagne de lit, une mère pour ses enfants, une jolie présence à son bras pour se montrer en société. À la femme on lui ajoute un nom, une famille, une nouvelle existence, une nouvelle identité, un père pour ses enfants, un compagnon de lit, un compagnon de vie à qui elle se devra d’être fidèle et loyale, qu’elle se devra d’aimer et de chérir. Quand on devient épouse, ou qu’on se sait fiancée, on met sans cesse cet homme au centre de nos réflexions. On s’interroge, on se questionne à son sujet, au sujet de ce qu’il pense, de ce qu’il ressent, de ce qu’il veut, de ce qu’il espère. Bizarrement, dans cette union, je pensais à Elliot. Pourtant, nous ne pourrons jamais appeler notre ex-mariage, comme une union sacrée entre deux êtres amoureux. Entre deux êtres qui s'aiment. Car nous étions loin de ressembler à Ezio et Louison, du moins, de son côté. En tout cas, j'étais très émue par leurs voeux de mariage improvisés et j'étais plutôt surprise d'entendre ceux de mon meilleur ami, car il venait juste d'ouvrir son cœur. J'étais fière de lui, ils méritaient tous les deux de vivre cette belle histoire, d'écrire leur propre livre. Les larmes me montaient aux yeux et je ne pouvais plus les contrôler. En dépit de tous mes problèmes, j'étais contente d'être ici. Heureuse de voir mon meilleur ami casé, marié et futur père de famille. Ainsi, les voeux et consentements échangés, les témoins côté mari, dont Andréa et moi, signons les papiers. « Mes félicitations ! Je n'aurais jamais cru que tu te marierais un jour Ezio. Mais tu sais quoi ? Pour la personne exceptionnelle que tu es, je suis contente de voir que le ciel t'a récompensé d'une fille aussi exceptionnelle que Louison et bientôt, d'un bébé aussi exceptionnel que vous deux. Vous le méritez tellement ! Prenez soin l'un de l'autre, c'est le plus important. » Je leur faisais la bise et rejoignais ma sœur. « J'suis là parce que c'est mon meilleur ami qui se marie et toi Gigi ?... Hey Billie ! » Faites pas vos timides-là ! Depuis tout à l'heure, ça se voyait qu'elles avaient envie de se sauter dessus et de se retirer leurs robes. Attendez, je connaissais assez ma sœur pour savoir que la mather était assez importante à ses yeux, pour qu'elle fasse ce voyage et assiste au mariage.

Son homme s'était révélé être indispensable en venant offrir aux mariés leurs précieuses alliances. Fidèle à elle même, Louison ne peut s'empêcher de s'agiter. Elle qui semblait stressée au début étatit devenue subitement bien pressée de passer la bague au doigt à son homme. Ezio qui pris au dépourvu avait parlé avec son coeur. Discours touchant et émouvant qui prouvait à quel point il s'était entiché de la jeune femme. Ne pas pleurer face à ses mots relevait de la mission impossible. Et lorsque Louison prenait la parole à son tour, c'en était fini de Neva dont les yeux étaient devenus humides. Elle était heureuse pour eux, heureuse de voir que le bonheur leur tendait les bras. Léger rire lorsqu'Ezio se laissa porter par l'émotion, impatient d'embrasser sa femme. La partie administrative était tout de suite moins drôle mais pas le choix afin d'officialiser cette si belle union. Nevada s'en allait rejoindre Andréa avant de le glisser quelques mots à l'oreille." Sache que personnellement, je n'avais d'yeux que pour toi. " Sourire amusée avant qu'elle ne vienne féliciter les jeunes mariés " Félicitations à vous. Magnifique cérémonie, ça donne des envies de mariage. " Est ce qu'elle disait ça avec Andréa juste à côté d'elle. Absolument." Et toi, je ne te savais pas photographe ! Comment on fait si je veux une photo avec toi ? " C'est embêtant pour le coup. Espérons qu'il ait prévu un photographe de secours.

Ezio ne serait rien du tout sans ses deux témoins. Lucky et Andrea. Il leur devait énormément, plus qu'il ne le pensait. Lier sa vie à celle de Louison lui avait permis d'ouvrit les yeux sur ses réels sentiments envers ses proches. Lui qui, en temps normal, n'éprouvait pas grand chose à part de l'admiration pour son propre physique et sa coupe de cheveux. Là, il ne pouvait qu'abdiquer face à l'importance de ses émotions. Sa femme s'approcha de lui et vint se blottir dans ses bras avant que leur proches ne viennent les voir. « Ouais, j'ai légèrement oublié le photographe mais j'vais missionner ma grand-mère pour qu'elle fasse des photos, elle s'est achetée le dernier appareil photo à la mode, elle harcèle Martin pour qu'il pose pour elle ... Bébé, j'espère qu'on sera comme ça à leur age. » s'amusa-t-il à dire en regardant Louison avec toute la tendresse du monde. Il détourna ensuite son regard pour le porter sur Nevada qui fit une révélation des plus étonnantes. Ezio donna un léger coup de coude à Andrea. « Tu sais ce qu'il te reste à faire Andy, t'as plus le choix maintenant. » s'amusa-t-il à dire. Madame Scorsese, ces mots résonnaient dans son esprit, il était fier qu'elle porte son nom de famille. Lucky vint, à son tour, leur présenter ses félicitations. « Merci Lucky, merci pour tout. Et ne t'en fais pas, j'garde espoir, un jour tu tomberas sur le bon, sur celui qui te fera oublier tout le reste. » Ezio la prit dans ses bras et l'enlaça tendrement. Il aimait cette fille et ne voulait que le meilleur pour elle. Lucky méritait d'être heureuse à son tour. La blondinette les laissa tranquille et les jeunes mariés se retrouvèrent seuls. L'italien baissa la tête et plongea son regard dans celui de Louison. Un fin sourire orna ses lèvres. « C'est tout ce que je voulais mon amour, que tu sois heureuse. J'savais que tu m'en voudrais de ne t'avoir rien dit mais j'voulais te faire une surprise pour t'éviter trop de stress. Ce n'est pas bon pour vous le stress, j'crois que tu en as eu suffisamment ces derniers temps. Maintenant c'est fait, tu n'as plus à stresser pour le mariage. Je t'appartient Louison, je suis à toi, autant que tu es à moi. J'suis le plus heureux des hommes bb. » Il déposa un chaste baiser sur le bout de son nez. Les bras enroulés autour d'elle, Ezio pouvait contempler de près la robe que sa femme avait enfilée, juste pour lui. « Tu sais quoi ? Donne-le à Lucky ton bouquet, ça va peut-être l'encourager et la motiver à ne pas baisser les bras en amour. Elle en a besoin j'crois ... » dit-il. Ezio était quand même peiné par sa meilleure amie qui en bavait en amour. Louison n'hésita pas à changer de sujet pour le porter à leur domaine de prédilection. Un fin sourire pervers apparut sur le visage du bel italien qui en oubliait presque ce qu'il était venu faire ici. « Gardes-le toute la soirée, rien que de savoir que t'en porte une, ça m'excite. » lui répondit-il en murmurant dans le creux de son oreille. Envoûté par cette révélation, il en oublia presque une chose. « Viens avec moi, j'ai une petite surprise pour toi. » Ezio lui prit la main et l'emmena un peu plus loin, à quelques pas des autres. Il s'approcha d'une table où y était posé un ordinateur ouvert sur une conversation visuel skype. Il se pencha en avant et éclata de rire. « Arizona et Mila n'ont pas pu être là à cause de cette histoire de suspect mais Ari m'a soufflé l'idée de la conversation skype, comme ça, elles n'ont rien ratés ... Salut les filles. » lança-t-il, extrêmement ravi de voir leur visage sur l'écran.

La cérémonie avance, tu la regardes de ton poste de surveillance, avec tes soupirs d’exaspération quant ils s’échangent l’un et l’autre leurs voeux mielleux. En réalité, tu observes surtout Billie qui joue à la statue dans un coin de l’estrade. Quand le maire officialise enfin leur union, tu te lèves comme le reste des invités pour applaudir, sifflant même de toutes tes forces grâce à tes doigts que tu enfonces dans ta bouche. Foutre la merde, ça c’est ton dada. Tu laisses la fille de tes rêves compléter les papiers du mariage tandis que ta soeur débarque à tes côtés « Oh merde, j’ignorais que tu étais meilleure amie avec ce machin là-bas » lui signales-tu en pointant du doigt Ezio. « Il a balancé ma meilleure amie comme une merde à l'époque. Je l’ai encore un peu en travers. J'espère qu'il fera pas la même chose à cette fausse blonde là-bas. Moi j’suis là pour elle tu le sais » lui réponds-tu alors qu’elle scande déjà le prénom de la Mather. Tes joues rougissent « Tais toi pffff laisse la tranquille, m’affiche pas où je te tue » chuchotes-tu en croisant tes bras sur ta poitrine pendant que Billie s’approche de vous. Et merde, voilà le moment gênant qui devait arriver, présenter celle qui n'est pas encore ta petite amie à ta propre soeur toujours trop enthousiaste.