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friends can break your heart too. (w/ cece)

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friends can break your heart too ✻✻✻ Sa langue claqua contre son palais, un craquement sinistre s'échappa de ses omoplates lorsqu'il s'étira, une grimace barra quelques secondes son visage avant de s'évanouir aussi rapidement qu'elle était venue. Ses muscles étaient endoloris par le sport, il ressentait à la perfection la fatigue qui s'insinuait dans son corps, cette envie de tomber sur son lit pour plonger dans les bras de morphée alors que l'horloge le rappelait pourtant à l'ordre ; il n'était pas l'heure de dormir, il lui restait une trentaine de minutes avant son prochain cours. Après sa douche il ne resterait qu'un quart d'heure. L'eau chaude avait quelque chose de réconfortant, elle combattait la douleur. Il enfila son pantalon trop cher, sa chemise trop chère, ses baskets nike trop chères, sécha maladroitement ses cheveux avant de les ébouriffer parce qu'il n'était pas le genre d'homme à se mettre une tonne de gel pour les tirer en arrière, le look du parfait golfeur. Hae-Seong glissa la bretelle de son sac à dos sur son épaule droite, les doigts de sa main gauche résolument refermés sur la anse de son sac de sport. L'itinéraire dans les couloirs de la fac pour rejoindre son cours il le connaissait par cœur, il ne prêtait pas attention où se posaient ses pieds, distribuant des claques amicales dans le dos de ses amis, tirant la langue ou grimaçant pour les embêter un peu plus, une blague traversant la barrière de ses lèvres de temps à autre. Il courrait presque dans les couloirs maintenant, presque. Presque parce que devant lui se dessinait la silhouette d'une jeune femme qui boitillait, qui allait ralentir sa course et le mettre en retard pour son cours. « Allez l'handicapée, on s'bouge ! » il s'en foutait de sa méchanceté le p'tit con, c'était pas vraiment de la méchanceté c'était juste une petite remarque comme ça, de toute manière il tenait en horreur les gens qui prenaient la mouche pour un rien. Il se glissa à côté de la jeune femme, son épaule musclée heurtant la sienne pour la pousser plus rapidement, le comportement typique de ce mec populaire, de ce mec qui excelle en sport d'équipe et se croit tout permit. Le son mélodieux de son rire voulu s'échapper de sa gorge mais fut avorté dans l’œuf alors qu'il jetait un regard par dessus son épaule pour voir le visage de sa « victime ». Des années qu'il l'évitait précautionneusement, depuis l'accident il ne l'avait croisé qu'une seule fois, le premier jour à harvard. Au fil du temps il l'avait peut-être même presque oublié, ses parents lui parlaient bien des siens de temps en temps mais son visage avait finit par disparaître de ses pensées, tout du moins jusqu'à cette bousculade. « Tu devrais pas te mettre en plein milieu du couloir, Delgado. La prochaine fois quelqu'un va te rentrer dedans et tu finiras le cul par terre et les gens marcheront sur tes affaires. »

✻✻✻
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Elle soupira de longues minutes, la main tendue contre la rambarde de l'escalier, ses doigts doucement resserrés contre le fer lorsque ses prunelles s'attardèrent sur les marches qu'elle avait à gravir pour rentrer dans le bâtiment. Elle réajusta avec douceur sa casquette aux couleurs de Harvard sur sa tête, la positionna de quelques centimètres sur le côté et remonta la anse de son sac contre son épaule, regrettant peut-être un peu de ne pas avoir pris cette canne affreuse que son médecin le lui avait recommandé pour l'aider à avancer. Une grimace s'étira sur son visage quelques instants, lorsqu'elle força à plier son genou pour gravir la première marche, puis la seconde et les autres d'après jusqu'à arriver au couloir qui l'intéressait et qu'elle connaissait bien par cœur depuis le temps. Elle avait encore en mémoire le souvenir de sa propre image de gymnaste, souple et agile, pliant et dépliant ses membres dans une série de mouvements et d'acrobaties parfaitement maitrisés.Le reflet dans la vitre de la porte montrait seulement une femme, une jambe tordue, vêtue d'une salopette tâchée de peinture, trouée à certains endroits, tout comme l'était sa casquette et son sac, recouvert d'une fine pellicule de poussière après avoir fait de la poterie. Lla porte ouverte au fond du couloir emmenait avec lui des bribes de conversations, un mouvement de foule d'élèves pressés de rejoindre leur prochain court. Elle n'avait que brièvement jeté un coup d'œil sur son emploi du temps, seulement quelques secondes parce qu'elle le connaissait parfaitement bien, mais s'arrêta net au milieu du couloir lorsque le doux parfum d'une voix familière vint brutalement chatouiller son audition. « Allez l'handicapée, on s'bouge ! » Elle en attendait tellement peu de lui, que la commissure de ses lèvres sembla s'étirer, comme pour tenter de lui arracher un sourire. Un rictus, fin, loin d'être vexée et sans doute pas par Hae-Seong. Cet abruti. Elle chancela quelques secondes lorsque son épaule heurta la sienne, son équilibre instable l'obligeant à ouvrir ses paumes comme si elle s'attendait à chuter à tout instant. Elle avait subitement honte, resserrant ses doigts dans le creux de ses paumes. Il ne l'avait pas reconnu, pas immédiatement, elle le voyait bien dans la lueur qui s'allumait enfin dans son regard. « Tu devrais pas te mettre en plein milieu du couloir, Delgado. La prochaine fois quelqu'un va te rentrer dedans et tu finiras le cul par terre et les gens marcheront sur tes affaires. » Comme si elle se sentait prise en faute, elle arrêta tout mouvement pour se tourner vers la silhouette de Hae-Seong qui se tenait désormais à ses côtés. Elle haussa les épaules, souriante, moqueuse, terriblement amusée de voir qu'il était encore capable de réfléchir et prononcer des mots. « C'est ta connerie, elle prend toute la place dans le couloir alors forcément, ça bouchonne, on avance plus. » Elle évitait soigneusement son regard, réajusta encore la anse de son sac et dissimula avec talent la vague de sentiments qui venaient de l'envahir. Un mélange d'amusement, de colère et de rancune. Son regard s'arrêta à nouveau sur lui, l'espace de quelques secondes. « Son altesse Choi daigne parler à une handicapée, t'as été payé pour ça ? Si je te connaissais pas, je penserais que tu t'inquiètes qu'on piétine mes affaires. »
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friends can break your heart too ✻✻✻ Hae-Seong il avait aucune envie de se trouver là avec elle, il avait plus envie de se retrouver nul part avec elle. Parfois derrière ses paupières closes dansaient des images partielles de ce qu'ils avaient été dans le passé, un mignon petit couple qui servait de modèle, le couple le plus mignon du lycée et nominés pour être roi et reine du bal de promo, un bal auquel il s'était rendu au bras d'une autre demoiselle. Ces souvenirs douloureux il ne voulait plus y être confronté, le réveil se contentait de les chasser loin de son esprit et seul la nuit lui renvoyait ses péchés dans la tête mais dès le lendemain ils les avaient de nouveau oublié, envolés les souvenirs, disparus. Comme le visage de son ex qui se recouvrait d'une fine pellicule blanche lorsqu'il essayait de se souvenir de ses traits, de ses lèvres ou de la couleur de ses yeux. Il retroussa son nez, leva les yeux au ciel alors qu'elle brisait le silence qui s'était installé. « C'est ta connerie, elle prend toute la place dans le couloir alors forcément, ça bouchonne, on avance plus. » il balaya sa remarque d'un geste las de la main, ça n'avait absolument aucun sens, peut-être qu'il était un peu con sur les bords dans son comportement en société mais il était suffisamment intelligent pour savoir que son argument ne tenait pas la route, il comptait pas être méchant avec elle mais n'avait pas non plus l'intention de se laisser faire « en fait je suis arrivé derrière fois, donc je n'ai pas pu créer de bouchon devant toi. C'est une question de ... logique ? et après on dit que les sportifs sont cons, toi tu l'es pas et tu réfléchis pas beaucoup non plus. » avant de partir d'un grand éclat de rire qu'il coupla avec une main posée sur l'épaule de la jeune femme. Ses yeux s'agrandirent brusquement en prenant conscience de ce contact, lentement il retira ses doigts du bras de Cece, détourna le regard. Pendant un instant il s'était comporté de la même manière qu'avec une personne lambda mais elle n'était pas une personne lambda, elle était son ex qui lui avait donné tout le poids d'une culpabilité, d'un accident qu'elle avait provoqué toute seule. « Son altesse Choi daigne parler à une handicapée, t'as été payé pour ça ? Si je te connaissais pas, je penserais que tu t'inquiètes qu'on piétine mes affaires. » il secoua la tête et glissa sa main derrière sa nuque, l'air soudainement un peu gêné. Son regard glissa lentement sur le sac qui contenait les affaires de la jeune femme et il s'attarda finalement sur la tenue qu'elle portait, une salopette tachée de peinture qui contrastait avec ses vêtements de marque impeccables à lui. « Et alors, qu'est-ce que ça change si je m'inquiète hein ? et puis ... non mais sérieux tu fais des travaux d'intérêt général, tu repeint la fac ou quoi ? »

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Une seconde. Une minuscule seconde. Une respiration à peine perceptible, le mouvement léger de ses lèvres qui s'entrouvrent pour souffler et inspirer une bouffée d'air frais dans les poumons. Il ne fallait rien de plus, il n'était pas nécessaire que le temps soit plus long. Une fraction de seconde et elle sentit son cœur se cogner contre sa poitrine, pour mettre son univers en vrac, la ramener brutalement cinq ou six années auparavant, lorsque rien ne semblait pouvoir les arrêter, ni elle, ni Hae-Seong. Elle ne comptait plus le nombre de fois, où, pour le distraire d'un match de baseball ou de basket à la télévision elle s'était installée sur ses genoux, le menaçant de répandre de la peinture sur ses vêtements de marques, elle avait aussi bien arrêté de compter le nombre de fois où elle avait à nouveau rêver de ça ou même, sentir à nouveau sa jambe se mouvoir sans souffrance. Cinq ans plus tôt, Cece se serait jetée dans ses bras, riant aux éclats avec l'idée de le couvrir de peinture, la même qui était là sur sa salopette. Elle balaya cette pensée d'un mouvement des cils, conserva une expression particulièrement amusée malgré la situation gênante dans laquelle ils se retrouvaient. « en fait je suis arrivé derrière fois, donc je n'ai pas pu créer de bouchon devant toi. C'est une question de ... logique ? et après on dit que les sportifs sont cons, toi tu l'es pas et tu réfléchis pas beaucoup non plus. » Elle planta son regard dans celui du basketteur et de nouveau elle ressentit la sensation d'une main plongée dans sa poitrine pour cogner contre son organe. Elle l'avait déjà vu ainsi, dans ce rôle du mec populaire qui excelle dans l'art de faire régner la terreur, de lancer des remarques parfaitement déplacées à ceux qu'il considérait comme inférieurs à lui. Elle n'aurait jamais pensé qu'un jour, celui qu'elle considérait comme son meilleur ami, puisse se retourner contre elle de cette façon. Elle laissa quelques secondes de silence planer autour d'eux, peut-être finirait-il par s'en aller, par manque de distraction. « T'as deux pieds gauche, je vois pas bien comment tu peux être un sportif. Et pour info, ton égo et ta connerie remplissent tout l'espace, t'avais pas besoin d'être devant moi. » Un semblant de sourire beaucoup plus franc étira ses lèvres, jusqu'à ce qu'elle sente la chaleur de ses doigts contre son bras, la renvoyant à nouveau, et d'une manière tout aussi brutale que la première fois, dans un souvenir vieux de plusieurs années. Dans la complicité qu'ils avaient un jour partagé. Elle retira subitement son bras, passa une main là où il l'avait touché comme pour en effacer le souvenir. Un souvenir profondément ancré, celui d'un ami, d'un acolyte. Une grimace barra les traits de son visage, elle secoua la tête avec douceur. « Et alors, qu'est-ce que ça change si je m'inquiète hein ? et puis ... non mais sérieux tu fais des travaux d'intérêt général, tu repeint la fac ou quoi ? » Ça changerait tout, mais elle leva les yeux jusqu'au plafond, avec cette attitude calculée et parfaitement blasée, parce qu'elle ne voulait pas lui montrer qu'il parvenait encore à la toucher. « Ne me fais pas croire que ma vie t'intéresse subitement. Va donc t'amuser avec ton ballon. Et n'oublie pas, la baballe, elle doit aller dans le panier. » D'un mouvement, elle se mit dos contre le mur et fit un geste léger de la main pour lui montrer que le chemin était désormais libre. « Si monsieur veut bien se donner la peine, il peut partir. »
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friends can break your heart too ✻✻✻ Les remarques de la jeune femme rebondissaient sur lui sans l'atteindre, parfaitement insensible à ses insultes à peine déguisées, une expression neutre - peut-être pas totalement, peut-être que l'ombre d'un sourire amusé brillait sur ses lèvres rosées - sur le visage alors qu'il écoutait d'une oreille distraite les paroles lancées par son ex petite-amie. Il avait mit un terme à leur couple de lui-même en refusant de lui rendre visite à l'hôpital après sa chute, l'occasion ne s'était jamais présentée par la suite mais si elle était venue de son plein gré frapper à la fenêtre de la chambre du fils Choi elle serait restée résolument fermée. Les premiers jours de sa sortie il avait d'ailleurs prit l'habitude de fermer ses épais rideaux bordeaux pour ne pas voir la tête de la jeune femme se dessiner à l'extérieur, aussi pour ne pas lui permettre à elle de le voir allongé sur son lit si l'envie lui prenait de venir lui rendre visite. Il s'était petit à petit accoutumé à sa solitude, à son célibat. Même si il n'avait jamais réellement fait le point sur ce qu'il ressentait peut-être encore pour la jeune femme, et sans doute restait-il des sentiments bien enfouis dans son cœur qu'il ne voulait pas admettre, il s'était toujours mit en tête que leur relation était définitivement terminée. Définitivement. Alors il mettait les papillons qui virevoltaient à l'intérieur de son estomac sur le compte de l'angoisse, peut-être à l'idée qu'il soit vu en compagnie d'une fille en salopette tachée de peinture. « T'as deux pieds gauche, je vois pas bien comment tu peux être un sportif. Et pour info, ton égo et ta connerie remplissent tout l'espace, t'avais pas besoin d'être devant moi. » il inclina la tête sur le côté, si elle ne l'avait jamais croisé - sans pour autant vraiment arrêter son regard sur lui - arborant la veste de l'équipe de basket de l'université alors elle ne devait certainement pas vivre dans le même monde que lui, il ne voulait pas la décevoir mais il était bel et bien un sportif et un bon en plus de cela. « Ce n'est pas ce que pense mon professeur, en tout cas. Ton avis ne prime pas sur le sien, mais tu devrais apprendre à être moins méchante. » il croisa les bras sur son torse musclé, soupira avant de reprendre avec amusement « on sait jamais, ça pourrait me vexer. » sauf que non, les paroles d'une fille ne pouvaient pas le vexer parce qu'il n'y avait que ses potes qui comptaient dans sa vie, il n'y avait que leurs avis qui avaient un réellement impact sur sa manière d'agir ou de penser. Et ce n'était certainement pas son ex qui allait changer cela, ils n'étaient plus ensemble pour une raison précise. « Ne me fais pas croire que ma vie t'intéresse subitement. Va donc t'amuser avec ton ballon. Et n'oublie pas, la baballe, elle doit aller dans le panier. » il baissa la tête vers elle, arqua un sourcil. D'un geste d’impatience il commença à tapoter son bras avec ses doigts, depuis quand se comportait-elle comme une vipère ?  « Si monsieur veut bien se donner la peine, il peut partir. » il secoua la tête, s'éloignant d'elle pour s'adosser contre le mur d'en face, son pied frappant brutalement contre le casier dans son dos, résonnant dans le couloir devenu presque silencieux « t'es pas une diva, delgado, arrête de croire que tu peux donner des ordres. Ce couloir ne t'appartient pas il me semble, si j'ai envie de rester j'y reste. Tu veux que je parte ? Alors fais moi partir, allez. On va voir si t'as encore de la force. »

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« Ce n'est pas ce que pense mon professeur, en tout cas. Ton avis ne prime pas sur le sien, mais tu devrais apprendre à être moins méchante. » Elle soupira, jeta un coup d'œil vers la gauche, vers la droite du couloir, celui-ci se vidant peu à peu et bientôt ils ne resteraient plus qu'eux. Ce n'était pas une bonne chose, de commencer à se chamailler avec Hae-Seong à la vue de tous. Pourtant, elle s'en fichait que quelqu'un pose son regard sur eux, elle s'en fichait que son groupe d'amis les surprennent, là, au milieu du couloir, leurs regards bloqués l'un dans l'autre, comme si ils pourraient subitement, à un moment ou à un autre, se lancer des éclairs. « on sait jamais, ça pourrait me vexer. » Elle souffla un rire, croisa les bras sous sa poitrine, de la même façon que lui avait croisé les siens sur son torse, se mordillant la lèvre inférieure en se sentant soudainement idiote d'agir de la sorte, plus encore, de ressentir son indifférence rebondir sur sa peau avec autant de facilité. Malgré les cinq années loin de lui, elle était partagée entre l'envie de retrouver son meilleur ami et celle de le congédier le plus rapidement possible. « Tu l'as dit, son avis prime sur le mien, t'es pas supposé te vexer de toute façon. » Son cœur ne cessait de cogner au fond de sa poitrine, elle triturait ses doigts, retenant un nouveau sourire qui menaçait de se dessiner sur ses lèvres. Elle songea quelques secondes à ce qu'elle aurait fait, dit, si il n'y avait jamais eu d'accident, de la même manière qu'elle tentait encore parfois de se souvenir du son de sa voix ou des traits particuliers de son visage. Leurs chamailleries lui manquaient toujours, mais elle avait appris, au fil du temps, à vivre avec ce vide dans le creux de sa poitrine. Elle apercevait l'agacement se répandre dans ses gestes, la façon qu'il avait de taper ses doigts contre son bras, jusqu'à s'éloigner contre le mur face au sien, son pied cognant contre les casiers. Elle ne comprenait pas ce qu'il cherchait, ne pouvait-il pas se contenter de l'ignorer, comme il avait su le faire pendant les cinq dernières années. Elle faisait de son mieux pour guérir, sa jambe et son cœur, car elle savait que c'était mauvais pour n'importe qui de rester bloqué au même endroit, de ne pas essayer de reconstruire sa vie. Elle pouvait presque entendre la voix de sa tante lui demander d'avancer, mais elle entendait tout autant celles de ses pères qui espéraient revoir Hae-Seong. « t'es pas une diva, delgado, arrête de croire que tu peux donner des ordres. Ce couloir ne t'appartient pas il me semble, si j'ai envie de rester j'y reste. Tu veux que je parte ? Alors fais moi partir, allez. On va voir si t'as encore de la force. » Une diva, elle n'en avait pas l'allure, encore moins les vêtements ou l'attitude. Elle semblait toujours s'habiller des premiers habits qui lui tombaient sous la main et pourtant, elle les choisissait avec ce goût très vintage. « Encore ? Tu te débrouilles très bien tout seul pour partir, t'as jamais eu besoin de mon aide. » Elle releva les épaules, un sourire au coin des lèvres. Il était là, toujours au fond de son cœur. Fut un temps où il s'imposait à elle dès qu'elle avait un doute comme pour se redonner force et courage. Parce qu'il avait été son meilleur ami. Là, il ne faisait que l'agacer. « Tu n'as pas un cours qui t'attend ? Tu sais quoi, moi aussi j'ai envie de rester ici. » Elle le défia du regard, simplement pour l'ennuyer et ne pas avouer son absence de force. Sa jambe souffrirait bientôt de rester trop longtemps dans cette position, mais pour le moment, elle se sentait seulement d'attaque à embêter Hae-Seong. « Tu veux m'aider à repeindre l'université ? »
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friends can break your heart too ✻✻✻ Il mourrait d'envie de revenir sur le terrain de basket, même si c'était pour y être tout seul il préférait mille fois s'entraîner à mettre des paniers plutôt que discuter avec son ex petite-amie. Sortir de sa vie - ou fuir, selon à qui la question sur son comportement le jour de la chute était posée - avait été son choix et il ne le regrettait pas, ou alors il ne s'en rendait pas bien compte. Il avait paniqué sur le moment, mais si c'était à refaire il le referait de la même manière. Il ne pouvait s'empêcher de croire que son départ - sa fuite - avait une raison sous-jacente en plus de la culpabilité, peut-être que leur couple battait de l'aile depuis plusieurs jours, plusieurs semaines et que sa chute n'avait été qu'une excuse pour la quitter ? Il n'en avait aucune idée mais le résultat avait été leur rupture. Et lui il continuait d'avancer, d'évoluer. En entrant à Harvard pour commencer, puis quelques années il avait fait le choix d'entrer chez les Winthrop et maintenant d'appartenir à l'équipe de basket. Leur couple était loin derrière lui, ses pensées à ce sujet s'effaçaient maintenant depuis des années ; peut-être depuis le jour où il avait passé les portes du gymnase de son lycée pour le bal de promo au bras d'une autre demoiselle que Cece. C'était peut-être un petit con prétentieux mais un petit con populaire, blagueur et apprécié autant par les hommes que par les femmes - même si les femmes l'appréciaient certainement pour une toute autre bonne raison. « Tu l'as dit, son avis prime sur le mien, t'es pas supposé te vexer de toute façon. » il ferma les yeux quelques secondes, blasé par sa remarque, glissa sa main dans ses cheveux puis poussa finalement un soupir sans chercher à lui répondre pour autant. Il ne comptait pas rentrer dans son jeu, répondre à ses attaques. Leur histoire était terminée depuis cinq années, ses lèvres s'étaient posées sur celles de plusieurs filles depuis et maintenant ses yeux étaient tournés vers une autre silhouette féminine. « Encore ? Tu te débrouilles très bien tout seul pour partir, t'as jamais eu besoin de mon aide. » cette fois-ci son corps fut secoué d'un grand et sincère éclat de rire, il plaqua son bras sur son ventre comme pour tenter de le contrôler, sa voix - prise dans son fou rire et devenue tremblante - brisa à nouveau le silence qui s'était installé pendant quelques secondes seulement ponctué par son rire mélodieux « Sérieux, t'es toujours pas passée à autre chose ? J'me savais inoubliable mais pas à ce point. Remarques, c'est vrai que je suis un très bon coup, t'as sûrement été déçue par tes mecs après moi. » il évoquait ça avec désinvolture, comme si leur histoire - il se connaissait tout de même depuis l'âge de trois ans, avaient été meilleurs amis avant d'être en couple - n'avait jamais réellement compté pour lui. « Tu n'as pas un cours qui t'attend ? Tu sais quoi, moi aussi j'ai envie de rester ici. » il balaya sa remarque d'un geste las de la main « un cours, une fille, un terrain de basket ... beaucoup de choses m'attendent en fait, j'aime me faire désirer. » il croisa les bras sur son torse, inclina légèrement la tête sur le côté alors qu'elle s'amusait à le défier du regard, à lui proposer de repeindre l'université avec elle « si tu veux passer du temps avec moi, fais la queue comme tout le monde beauté. »  

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Elle ne pouvait définitivement plus supporter d'entendre son rire raisonner jusqu'à ses oreilles, ce timbre particulier de sa voix qu'elle avait si souvent entendu dans sa jeunesse et qui sonnait pourtant étranger aujourd'hui. Ce n'était désormais qu'un profond souvenir. Un mélange de beauté et de tragédie. Elle poussa un profond soupir, les yeux levés vers le ciel parce qu'elle ne voulait pas lui laisser le loisir de montrer que, de lui parler, même quelques mots, un échange tout à fait banal et sans intérêt, apportait avec lui une vague de nostalgie. « Sérieux, t'es toujours pas passée à autre chose ? J'me savais inoubliable mais pas à ce point. Remarques, c'est vrai que je suis un très bon coup, t'as sûrement été déçue par tes mecs après moi. » Ce fut à son tour d'être prise d'un grand éclat de rire, secouée jusque dans sa poitrine et déjà elle posa sa main sur celle-ci, parce que si elle se surprenait parfois à penser à Hae-Seong, ce n'était certainement pas pour ses performances sexuelles. Elle était nostalgique d'une époque où il était son bras droit pour faire bêtises et les souvenirs s'arrêtaient à là, son esprit n'irait pas plus loin. « Attention, Roméo ne va bientôt plus passer les portes. » souffla-t-elle, un sourire traversant ses lèvres et peut-être même que ses chevilles ne passaient, effectivement plus les portes, mais cela déjà depuis longtemps. « Personne ne m'a déçu. Mais je pense pas que tu aies très envie qu'on parle de nos conquêtes ? » Elle releva un sourcil, une lueur joueuse brillant au fond de ses prunelles fixées sur Hae-Seong. La vérité, la situation l'amusait plus qu'elle aurait dû l'énerver, Cece avait même dû mal à masquer les sourires qui menaçaient de s'étendre à répétition sur ses lèvres roses, alors elle se contenta de mordiller sa lèvre inférieure avec douceur, comme si l'idée de rire en sa présence était désormais une chose interdite. Plus encore, elle ne releva pas le fait qu'une fille l'attendait quelque part, mais qu'il devait se rendre sur un terrain de basket. Elle aurait donné n'importe quoi pour se précipiter sur son dos, l'ennuyer en l'appelant cow-boy, chatouiller son cou, et lui ordonner de la conduire jusqu'au terrain avec lui pour un match, un contre un. « si tu veux passer du temps avec moi, fais la queue comme tout le monde beauté. » Sa jambe tremblait légèrement, elle camoufla son trouble en ricanant et posa sa main droite sur sa poitrine, à l'emplacement exact de son cœur, dans une attitude très théâtrale et profondément surjouée et ses grands airs d'une comédienne ratée. « Outch, mon cœur, moi qui pensais être la seule femme de ta vie. » Sa main retomba aussi vite contre sa hanche alors qu'elle prenait appuie contre le mur dans une attitude qu'elle voulait désinvolte pour masque son manque d'équilibre. « T'as jamais pensé à prendre une secrétaire pour tenir la liste de toutes les personnes qui t'attendent ? » C'était suggérer qu'il y en avait effectivement beaucoup.

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friends can break your heart too ✻✻✻ Depuis combien de minutes se trouvait-il en sa présence ? peut-être une dizaine ou seulement trois, il était certainement déjà en retard à son cours mais son professeur allait certainement lui pardonner si il faisait gagner son équipe au prochain match. Il ne savait pas vraiment ce qui le poussait à rester en la présence de son ex alors que visiblement il n'en avait pas la moindre envie, pire que ça il voulait juste partir loin d'elle ; non pas qu'elle le mettait mal à l'aise ou quelque chose de ce genre mais elle l'agaçait, voir son visage l'agaçait, entendre sa voix l'agaçait parce qu'elle faisait partie de son passé et qu'il était tourné vers le futur. « Attention, Roméo ne va bientôt plus passer les portes. » il souffla, il était plutôt vantard effectivement mais ça ne lui avait jamais posé problème, c'était le comportement de la plupart des types comme lui de toute manière, il était sûr de lui et de son physique, si jamais il ne perçait pas dans le journalisme il était persuadé d'être remarqué par un coach de basketball, son joli minois plaisait pas mal aux filles, il faisait passer ses potes avant tout le reste et rien que pour ça il constituait l'ami idéal, alors il avait toutes les raisons du monde de se la raconter un peu, même si pour le coup l'ironie avait primé sur la réalité. Il s'en moquait bien de ses performances sexuelles de petit lycéen. « Personne ne m'a déçu. Mais je pense pas que tu aies très envie qu'on parle de nos conquêtes ? » il inclina la tête vers l'arrière pour la coller contre le casier, un soupir s'échappa à nouveau de ses lèvres et il plongea ses mains dans les poches de sa veste après avoir fait mollement glisser la anse de son sac à dos le long de son bras, jusqu'à ce que ce dernier vienne choir sur le sol. « Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse ? Moi j'men fous. C'est juste que je risque d'être le seul à alimenter la discussion. » il haussa les épaules dans un geste désinvolte avant de tourner la tête vers un groupe de première année qui se déplaçaient devant eux, il se contenta de les suivre du regard jusqu'à les voir disparaître à une intersection avant de reposer son regard sur Cece, plus précisément sur le léger tremblement qui animait sa jambe. Il la pointa du bout du doigt, renifla d'un air hautain « bah alors mémé, t'as oublié ta canne ? » c'était juste une petite pique pour se venger de ses précédentes paroles, quand elle avait insinué qu'il n'était pas sportif, que c'était un piètre basketteur, ça ne l'avait pas vraiment vexé mais il ne comptait quand même pas la laisser s'attaquer à lui sans réelle raison, alors autant lui en donner une. Qu'elle était drôle à se comporter comme une comédienne, une piètre comédienne, avec la main sur son cœur. Cela faisait bien des années qu'elle n'était plus la seule femme de sa vie, et si il était entré dans le cliché il aurait put également préciser qu'elle ne l'avait jamais été puisque la seule femme qui comptait était sa mère. Mais il n'avait aucune envie de débattre avec elle au sujet du passé. « T'as jamais pensé à prendre une secrétaire pour tenir la liste de toutes les personnes qui t'attendent ? » il se redressa, quittant le casier pour venir ramasser son sac qui traînait sur le sol et le remettre sur son épaule « pourquoi, t'es intéressée par le poste ? t'as pas le profil, ma secrétaire est pas censée me faire perdre mon temps. » un sourire tout à fait hypocrite s'installa sur ses lèvres alors qu'il passait devant elle et commençait déjà à s'éloigner pour rejoindre son cours.

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« Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse ? Moi j'men fous. C'est juste que je risque d'être le seul à alimenter la discussion. » Elle ne l'écoutait que d'une oreille, tentait vainement de se concentrer sur d'autres choses présentes dans le couloir qu'ils occupaient, une affiche mal accrochée au mur, le sac de Hae-Seong posé à ses pieds, le bruit d'une porte mal refermé ou les brides de conversation d'un groupe qui passait par là. Mais qu'en avait-elle à faire de son avis, à Hae-Seong, aujourd'hui ? Un avis, qui, à une époque, avait été essentiel, vital, Cece ne serait pas vu agir sans demander conseils avant à son meilleur ami. Aujourd'hui, il lui effleurait l'échine et elle s'en débarrassait d'un coup bien sec en relevant les épaules, ses mèches brunes s'échappant de sa tresse pour frôler sa nuque et balayer ses mots. Elle avait grandi, elle avait eu d'autres hommes, des femmes aussi, des belles histoires et même si aucune n'avait eu la beauté de leur propre relation, elle n'en regrettait aucune. Il pouvait bien penser qu'elle était seule depuis la fin de leur histoire, il pouvait même imaginer qu'elle se languissait de lui jour et nuit, mais elle était tellement plus et à la fois, peut-être aurait-il un peu raison, le souvenir d'eux, flottant pendant de rares fois au milieu de ses pensées. Elle prenait ses remarques avec humour, s'amusait de le voir essayer de la déstabiliser, il était plutôt rare de la voir se vexer, et ce n'était sûrement pas son ex petit-ami qui y parviendrait. Un léger frisson traversa son échine en repensant à cette fameuse canne qu'elle avait délibérément abandonné dans un placard de sa chambre. « Ouais. Mais je vais bientôt passer au déambulateur, j'ai décidé d'investir. » Son genou vibrait violemment à l'intérieur de sa salopette, ils auraient été dehors qu'elle aurait pu prétendre mourir de froid mais dans le couloir surchauffé de Harvard, elle se contenta de déplacer son pied avec douceur, seulement de un ou deux centimètres. Elle observa Hae-Seong du coin de œil remettre son sac sur son épaule, sans doute était-il enfin temps que leur chemin se sépare, qu'elle retourne à ses dessins et lui à son basket. Elle avait presque envie de dire quelque chose, certainement pas pour le retenir mais pour avoir de ses nouvelles, vraiment, quelque chose qui lui réchaufferait le cœur quelques minutes. Puis, abandonna l'idée. « pourquoi, t'es intéressée par le poste ? t'as pas le profil, ma secrétaire est pas censée me faire perdre mon temps. » Elle pouvait bien lui rappeler que c'était lui, qui avait commencé à discuter, mais déjà il affichait un sourire qui sonnait faux, lui passa devant et laissant derrière son passage l'arôme singulier de son parfum. « Ça nous fait un point commun, tu me fais aussi perdre mon temps. » Elle inclina légèrement la tête pour le regarder s'éloigner, observa quelques secondes son dos et entreprit de remonter la anse de son sac contre son épaule. Elle n'était même pas supposée se trouver ici et avança dans la même direction de Hae-Seong, lui, déjà au milieu du couloir, grogna en trainant sa jambe. Un seul pas. Une seule seconde. Elle savait ce qui allait se produire avant même que sa jambe ne se courbe dans une position étrange, ses lèvres s'entrouvrirent légèrement, elle ne s'était même pas rendue compte avoir crié, glissant sur le sol dans un bruit sourd et une chute particulièrement pathétique. Ses paupières s'abaissèrent une seconde, éblouie par les lumières au plafond, juste au-dessus de sa tête. Elle se redressa sur ses coudes, une grimace traversa subitement ses lèvres et jeta un coup d'œil vers la silhouette de Hae-Seong. « Hae-Seong, attends ! »

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