LES DISPARUS ► topic de groupe

Doucement, j'émergeais. C'était un mal de crâne qui me prenait soudainement et quand finalement mes yeux s'ouvraient, je ne reconnaissais rien. Bordel, je me suis assoupi avant d'aller au bal ou bien ? Putain j'suis en retard alors ! Me redressant, je me rendais compte que je n'étais pas seul et que la pièce, je ne la reconnaissais tout bonnement pas. Mais what? La panique s'emparait alors de moi et je tentais de détecter une tête que je connaissais et pas vraiment pour le coup, jusqu'à ce que finalement mon regard se pose sur cette fille. Mon cœur loupait soudainement un battement et je me ruais vers elle. « Camila, Camila » Elle était paniquée, je le voyais. Est-ce qu'elle s'était réveillée depuis longtemps ? J'en sais trop rien, mais au moins j'étais avec elle et ça me rassurait un tant soi peu.

Elle avait l'impression d'être réveillée depuis des heures quand dans la finalité, ça ne faisait qu'une vingtaine de minute. mais elle était dans un endroit qu'elle ne connaissait pas, avec une dizaine d'autres personne encore à moitié assommés. et camila, elle avait l'impression de suffoquer. elle s'était levée, titubant un peu, ses chaussures en moins et sa robe particulièrement sale comme si elle avait été traînée dans la boue. s'approchant de la porte, elle tirait dessus à plusieurs reprise sans grand succès. non, non, non. se laissant glisser contre celle ci, ramenant ses genoux vers son visage, elle inspirait à plusieurs reprise mais rien à faire. la crise de panique avait commencé, les larmes roulaient sur ses joues et c'était pluton qui débarquait soudainement. pluton. et elle s'accrochait à lui la cabot comme s'il était son point d'ancrage dans tout ça. son unique point d'ancrage.

Je sais pas depuis combien de temps on était là, mais une chose était sûre : l'endroit était un peu trop macabre. Je m'étais réveillé sur un lit de camp, sans savoir pourquoi j'étais là, combien de personnes étaient là et combien de temps on allait être retenus ici. Bordel, c'était quoi cette histoire ? Le pire étant de voir Camila non loin qui était en train de paniquer, de pleurer dans son coin et je me précipitais vers elle, glissant mes bras autour d'elle pour la réconforter. « J'suis là » que je lui glissais doucement « J'suis là, avec toi, j'te laisse pas tomber » Je ravalais cependant difficilement ma salive avant de laisser mon regard divaguer dans toute la pièce pour chercher une tête connue. Il y a un gars qui me semblait familier mais impossible de retrouver tous mes esprits pour le situer. Alors je me concentrais sur Camila, ma priorité dès à présent, resserrant mes bras autour d'elle pour la réconforter.

Soirée de Thanksgiving, t’avais décidé d’y aller, de t’y changer les idées puisque tu ne risquais pas de le fêter avec tes sœurs. À nouveau en guerre avec elles, pas question de te retrouver à leur table après leur coup bas. Plutôt supporter des gens inconnus à un repas organisé. Puis le trou noir. Tu t’étais sentie un peu bizarre mais t’avais suspecté l’alcool, ayant pas mal tenu la bouteille. Jusqu’à te réveiller, ouvrir tes paupières lourdes et sentir tes yeux brûler par la lumière du jour. Sur le sol, a coté d’un matelas, tu prends appuies sur celui ci et regarde autour de toi. Tu vois certaines personnes et tu te dis que t’as du dormir dans la salle. Que ça a été mis en place pour éviter aux gens de conduire après avoir bu. Alors inconsciente, réalisant pas la chose, tu repères Brent et te diriges vers lui. Jambes lourdes, à la fois guimauve, tu t’avances vers le brun. Toi aussi t’étais pas en état de rentrer ? Tu réalises vraiment pas que vous êtes pas beaucoup, enfermés, et surtout ‘disparus’.

Les lèvres écrasées contre un matelas dont l'odeur ne lui était pas familière, Ezio dormait à poings fermés. Depuis tout petit, il avait le sommeil assez lourd, il était assez difficile de le réveiller le matin. Encore plus quand il avait bu. Plongé dans les bas fonds d'un rêve dont il n'aura aucun souvenir à son réveil, le bel italien était aux abonnés absents. Alors que tout le monde semblait reprendre conscience autour de lui, il était affalé sur le ventre, la bouche ouverte et l'âme paisible. Heureusement pour lui, le jeune Quincy avait mit des vêtements plutôt à l'aise. Les effets indésirables du réveil ne venaient pas encore jusqu'à lui. Tranquille. Ezio était bien, il se reposait en ignorant tout de la soirée de la veille et du chaos qui allait régner lorsqu'il ouvrira les yeux.

C'est groggy et le cerveau complètement embrumé que je me réveille, dans ce lit miteux et étrange que je ne reconnais pas, et cette pièce sombre qui ne me disait rien qui vaille. Plutôt mal en point comme si je récupérais d'une soirée particulièrement arrosée, je m'assois sur cet horrible et inconfortable lit et me masse les tempes. Tentant de comprendre le pourquoi du comment, je m’ausculte un moment et m'aperçois que je porte une de mes tenues de soirée, la rouge que j'aime tant. Puis, tout me revient. La bal de Thanksgiving. Je me souviens avoir assistée au début de la fête avec Alanya ma meilleure amie, d'avoir trinqué avec tout les autres après le discours du doyen... Puis... le vide complet. Oh non. Est-ce que j'avais participé à une after party improvisée ? Quelques minutes plus tard, j'aperçois d'autres silhouette près de moi, après que mes pupilles se soient habituées à l'obscurité : des gens de mon âge... qui dorment et d'autres qui sont plus ou moins réveillés. Bien vite, je reconnais alors Camila, une consœur rose que je connais vite fait de vue, et Ashleigh, la verte intrépide qu'on ne présente plus sur le campus. Donc... j'étais vraiment avec des Harvardiens là ? « Excusez-moi tout le monde... Est-ce que l'un d'entre vous sait où on est ? Est-ce qu'on est au lendemain d'un after bien arrosé ? » Un peu patraque, je me masse les tempes, espérant que les réponses soient rassurantes.

Trop perchée, loin de comprendre ce qui se passe, loin même de te douter que tu fais partie d’une longue liste de personnes manquantes, tu parles tranquille à Brent, attendant une réponse de sa part, alors qu’une autre demoiselle (Quinn) s’interroge, interrogeant tout le monde au passage. C’est là, que tu regardes autour de toi, que tu vois plusieurs matelas, plusieurs personnes, rien de surprenant, mais surtout, une salle loin d’etre grande, sans fenêtres, juste quelques meubles. Un haussement de sourcil, tu clignes des paupières et découvre la même vision, même scène. La première chose que tu fais c’est de chercher ton téléphone, pour prévenir Denys que tu vas bien, comme c’etait pas prévu que tu découches et qu’il faut s’occuper de Naélie. Impossible de mettre la main dessus, il est pas sur toi. Je reviens je vais chercher mon tel que tu dis à Brent, pensant que tu l’as laissé sur le matelas dont tu t’es réveillée, mais non... Pas d’iphone. Rien. Encore plus intriguée, tu demandes aux autres : quelqu’un aurait vu un iPhone rose par hasard ? Encore sous les effets du truc, tu captes pas ce qui se passe et tu ignores la panique qui peut déjà gagner certains. Tu peux pas y croire. Pas une nouvelle fois. Pas encore kidnappée.

Un méchant mal de crâne te réveilla soudainement, du coup tu te mis à effectuer un mouvement pour te lever d’un matelas peu confortable, dont l’odeur te donnait vraiment la nausée. Ton regard était trouble, comme si tu venais de prendre une grosse cuite alors que tu n’étais pas du genre à être ivre en soirée… Non, en tant que prince, tu devais rester normal, montrer l’exemple en buvant avec modération. Après une longue lutte pour t’éveiller complètement, tu parvins à te redresser et à constater que tu te trouvais dans une pièce avec d’autres étudiants… La plupart, tu ne les connaissais pas ! Instinctivement, tu te mis à chercher activement ton téléphone… « Putain… » juras-tu à voix basse dans ta langue natale. Où était ce maudit téléphone ? Tu essayas de te lever mais ton corps était groggy, du coup tu t’entravas dans un matelas et tu tombas non loin d’une autre personne… « Désolé… » commenças-tu avant de te figer en reconnaissant Ezio. « Grand Dieu ! Ezio ! C’est bien toi ? »