Asma&Alek - Laisse moi te montrer qui je suis réellement...

Laisse moi te montrer qui je suis réellement

Ft. Asma et Alek

• « Je serais au parc derrière la gare dans environ une heure, j’aimerais qu’on puisse se voir et parler un peu, alors si tu veux venir, je t’attendrais là-bas… Alek. » Je n’avais pas grand-chose à perdre à vrai dire, tout ce que je voulais, c’est pouvoir m’expliquer avec elle, lui faire savoir que je n’étais plus ce gars qui couchait avec n’importe qu’elle fille pour des défis stupides. Je voulais avant tout qu’elle sache que lorsque j’ai couché avec elle, c’est que j’en avais envie, que ce n’était pas suite à un pari qu’on m’avait lancé. Ça m’avait fait chier qu’elle pense ça, car j’étais bien avec elle, je m’étais imaginé pouvoir être à ces côtés, arrêter toutes mes conneries, mais elle, elle ne l’avait pas vu comme ça, pour Asma, j’étais juste un enfoiré, un connard qui se servait des filles ou quelques choses du genre. Sauf que c’était faux, tout ça, c’était avant, j’avais décidé de changer, sauf que j’avais beau lui dire, elle n’avait pas l’air de m’avoir cru. J’étais tout à fait conscient qu’elle ne veulent plus de moi, et ça, je l’acceptais sans aucun problème, mais, je voulais juste lui faire savoir et lui prouver que je n’étais plus ce gars-là, qu’elle n’est plus cette image-là de moi et qu’on puisse devenir… Ami. J’appréciais vraiment Asma et ça m’embêtait qu’elle pense çà, j’essayais de changer et je voulais lui faire savoir, je voulais pouvoir la considérer comme une amie, car après tout, c’est ce qu’elle avait été pendant plusieurs semaines. •

• La rentrée avait repris, les cours aussi, le Summer Camp était déjà bien loin et la petite routine avait repris. Sauf que cette après-midi, je n’avais pas cours, j’étais totalement libre et c’est pour ça que j’avais voulu la voir, pour passer un petit moment de l’après-midi avec elle et qu’on puisse s’expliquer. Ont étaient des adultes, ont pouvaient très bien parler calmement sans s’emporter ou autre. Je ne savais pas si elle allait venir, j’en avais aucune idée car je n’avais pas eu de nouvelle depuis le jour où nous avions couché ensemble. Alors, après m’être préparé, j’avais rejoint le par cet je m’étais assis sur un banc non loin de l’entrée. Attendant son arrivé, je scrutais le parc à la rechercher de sa silhouette. J’avais vraiment envie qu’elle vienne, je n’aimais pas rester en mauvais termes avec une personne, j’étais pas comme ça. Si elle ne venait pas, je comprendrais, après tout, elle avait ces raisons et j’accepterais, mais, au fond de moi, j’en avais envie, je voulais qu’elle soit là, je voulais pouvoir m’expliquer avec elle. Je ne voulais plus de cette image d’enfoiré, cette image du gars qui couchait avec des filles pour des paris… •

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La rentrée m'avait fait un grand bien, ça me permettait au moins d'oublier cette histoire avec Alek. Je voulais l'oublier, j'avais tellement mal. « Je serais au parc derrière la gare dans environ une heure, j’aimerais qu’on puisse se voir et parler un peu, alors si tu veux venir, je t’attendrais là-bas… Alek. » m'avait-il demandé. J'avais envie de ne pas venir, je ne voulais plus avoir à faire. Il m'avait fait trop de mal, il faisait partie du genre de garçon que je ne supportais pas du tout. Puis finalement, je ne savais pas dire pourquoi, j'étais sortie de mon lit (j'avais séché les cours aujourd'hui, je n'avais pas eu le moral, et surtout j'avais réussi à avoir une dispense de mon docteur). Sans aucune hésitation, je m'étais douchée, habillée correctement (c'est à dire un ensemble de type femme d'affaires, voyez vous.) et je comptais bien lui montrer que je vivais mieux sans lui, que j'étais bien dans ma tête. J'avais pris ma mini cooper pour venir le voir, histoire de me dépêcher et partir plus facilement s'il le fallait. J'étais devant le parc, j'avais peur. Mais il fallait que je lui fasse face et que j’oublie ce qu'il m'avait fait. Je me garais juste devant, histoire de pouvoir m'enfuir rapidement s'il le fallait.

Je marchais tranquillement jusqu'à lui. Le cœur commençait à battre tellement fort, c'était tellement douloureux. Je sentis le froid m'envahir le corps, je n'avais pas emmené de quoi me protéger plus que ma veste. Alek... J'ai... Donne moi une raison de ne pas partir... Je me pinçais la lèvre inférieure. J'appréhendais cette discussion, qu'est ce qu'il pouvait bien me dire de si important que ces conneries ? J'ai pas envie de te voir, ni même te parler mais... je te laisse le bénéfice du doute malgré que tu m'ai fais souffrir. Tu ne rends pas compte à quel point... Je détournais le regard, serrant mon ventre avec mes bras. J'avais aimé Alek plus que tout, j'étais tombé amoureuse d'un garçon, et le seul service qu'il m'avait rendu, c'était me rendre compte que je ne l'avais pas vraiment aimé.

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Ft. Asma et Alek

• J’étais tout à fait conscient d’avoir fait le con avec Asma. J’étais réaliste et j’étais loin d’être con. L’erreur que j’ai faite n’est pas de coucher avec elle, loin de là, mon erreur est de l’avoir prévenu de ma réputation après avoir couché avec elle. Même si je ne couchais plus pour des défis, j’aurais dû la prévenir avant, qu’elle ne pense pas que je l’ai fait pour réussir un défi. A vrai dire, je ne m’attendais pas à ce qu’elle m’envoie chier comme ça, je pensais qu’elle m’aurait cru, qu’elle aurait vu que je disais la vérité, que je ne lui mentais pas. Même si elle ne voulait plus de moi, je ne voulais pas qu’on se quitte comme ça, qu’elle parte de son côté pensant que j’ai couché avec elle juste pour réussir un défi. Alors, j’avais voulu la revoir, j’avais attendu une ou deux semaines et je venais de lui envoyer un message pour qu’on puisse parler. Je n’étais pas sûr qu’elle allait venir, après tout, c’était tout à fait logique si elle restait sur ces positions. Mais j’espérais avoir encore une chance de pouvoir m’expliquer… Chance que je ne laisserais pas passer. •

• Et là, sans plus attendre, je la vis au loin arriver, elle avait donc accepté de venir et de me laisser m’expliquer. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle arrive en courant, les bras ouverts et me sauter dessus, fallait pas rêver non plus. Je la connaissais et je savais très bien qu’elle n’allait pas être facile à convaincre, je savais très bien qu’elle n’allait pas me faciliter la tâche. Mais, elle était venue, et c’était un point positif, j’avais une dernière chance de lui faire savoir que j’avais changé. « Alek... J'ai... Donne-moi une raison de ne pas partir... J'ai pas envie de te voir, ni même te parler mais... je te laisse le bénéfice du doute malgré que tu m'ai fait souffrir. Tu ne rends pas compte à quel point... » Elle était là, face à moi, les bras croisé, prête à partir, et vu ce qu’elle venait de me dire, il fallait que j’assure… Alors, prenant ma respiration, je commença par répondre… « Tu veux pas t’asseoir ? … Déjà, je m’excuse, j’suis vraiment désolé pour tout le mal que j’ai pu te faire… Si je t’ai demandé de venir, c’est que je ne veux pas que tu penses que je me suis servi de toi, je te respecte trop pour ça… Si on a couché ensemble, c’est que j’en avais envie, je voulais aller plus loin avec toi. J’ai arrêté tout ce que je faisais avant, et je veux juste que tu me crois, car je ne suis pas comme ça… » Allait-elle me croire ? Je n’en ai aucune idée, mais j’espérais qu’elle verrait que je ne mens pas… •

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C'était une situation dont je me passerais bien. Alek m'avait tellement fait du mal à l'intérieur, je ne savais plus quoi penser. Je ne pouvais pas dénombrer les envies de retourner sur mes pas pour m'en aller. Mais il fallait que je reste, il le fallait au moins par respect pour Alek même si mon cœur avait été brisé. C'est alors qu'il commença son monologue. « Tu veux pas t’asseoir ? … Déjà, je m’excuse, j’suis vraiment désolé pour tout le mal que j’ai pu te faire… Si je t’ai demandé de venir, c’est que je ne veux pas que tu penses que je me suis servi de toi, je te respecte trop pour ça… Si on a couché ensemble, c’est que j’en avais envie, je voulais aller plus loin avec toi. J’ai arrêté tout ce que je faisais avant, et je veux juste que tu me crois, car je ne suis pas comme ça… » Je m'asseyais, évidemment, mais le plus loin de lui de l'autre coté du banc. Je ne voulais pas trop l'approcher, c'était difficile de lui pardonner de ce qu'il avait fait. Je ne savais même pas si je devais lui faire confiance, si je devais le croire. Je me souvenais encore de notre étreinte, du plaisir que j'avais ressenti à l'union de nos corps. C'est ce qui m'avait fait le plus tombé de haut. Mes yeux se perdaient dans les siens. J'ai du mal à te faire confiance, Alek... C'est plus facile de dire des mots que de vraiment les respecter. je veux pas souffrir à nouveau. Je baissais mon visage, j'avais du mal à le regarder longtemps dans les yeux. Je tripotais ma main droite avec la gauche, j'étais perturbée par cette discussion. Je t'ai tellement apprécié, Alek. Au point de croire que c'était l'amour fort entre nous. Je me suis offerte à toi, j'ai ouvert mon cœur alors que quand j'ai su ça... je me sentais trahie, humiliée... J'ai du mal à me dire que tu es un mec bien. J'ai pas... envie de me faire avoir une nouvelle fois. Je veux plus que des mots, Alek... dis-je en relevant ma tête et posant mes yeux sur lui.

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Ft. Asma et Alek

• J’étais totalement conscient que je n’étais pas le gars le plus cool sur terre et que je pouvais faire craquer n’importe qu’elle fille. J’étais pas non plus le gars le plus sympathique sur cette terre, ni le plus intelligent, mais, j’étais sûr d’une chose, sûr que j’avais changé, sûr que je ne referais pas les mêmes erreurs que dans le passé. Je voulais… Comment dire… Evoluer, être quelqu’un d’autre, une autre personne et arrêter toutes mes conneries. J’avais proposé à Asma de s’asseoir sur le banc, et c’est ce qu’elle avait fait, mais le plus loin possible de moi, limite une fesse dans le vide pour éviter d’avoir un contact avec moi. Et là, je la voyais stressé, je voyais qu’elle était pas tellement bien… « J'ai du mal à te faire confiance, Alek... C'est plus facile de dire des mots que de vraiment les respecter. je veux pas souffrir à nouveau. […] Je t'ai tellement apprécié, Alek. Au point de croire que c'était l'amour fort entre nous. Je me suis offerte à toi, j'ai ouvert mon cœur alors que quand j'ai su ça... je me sentais trahie, humiliée... J'ai du mal à me dire que tu es un mec bien. J'ai pas... envie de me faire avoir une nouvelle fois. Je veux plus que des mots, Alek... » Je n’étais donc pas le seul à parler et à avouer des choses. J’étais tout à fait conscient de lui avoir fait du mal et je m’en voulais, je n’étais pas ce genre de garçon à aimer blesser des filles pour le fun, surtout pas quand je tenais à elle comme je tiens à Asma. Ce n’était pas une histoire de me remettre avec elle, je savais très bien qu’elle ne voudrait pas, mais, je voulais juste lui prouver que je n’étais plus ce gars-là, et que tout ce que j’ai pu lui dire était vrai. « Je comprends ce que tu ressens tu sais… J’comprends tout à fait le point de vue que tu peux te faire sur moi, et j’aurais fait la même chose si la situation était inversé, mais… Je ne veux pas te faire souffrir, j’ai pas envie de ça, je t’apprécie trop, j’ai juste envie que… Que tu me vois autrement, que tu me vois pas comme un connard… » Elle voulait plus que des mots, alors, elle aurait plus que des mots… La regardant avec un petit sourire sur le coin des lèvres, j’attrapa ces mains pour les serrer dans les miennes et continuer. « Déjà, arrête de stresser comme ça Asma, j’vais plus savoir quoi dire après… J’te propose un truc, j’te prouve que j’ai changé, et en échange, si toi tu trouves que non, je t’autorise à faire ce que tu veux de moi, à me balancer dans un fleuve, à me frapper avec je sais pas quoi, ce que tu veux… Mais n’en profite pas trop hein » Il fallait détendre l’atmosphère, j’aimais pas que ça soit tendu comme ça… •

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Je ne savais plus quoi penser avec lui. C'était tellement dur de tourner la page avec ce qu'il s'était passé. Je ne savais pas si je devais lui faire confiance. « Je comprends ce que tu ressens tu sais… J’comprends tout à fait le point de vue que tu peux te faire sur moi, et j’aurais fait la même chose si la situation était inversé, mais… Je ne veux pas te faire souffrir, j’ai pas envie de ça, je t’apprécie trop, j’ai juste envie que… Que tu me vois autrement, que tu me vois pas comme un connard… » Que penser de ses mots ? Je n'en savais rien, j'étais perdue, bouleversée. Il m'avait fait tellement mal, mais au fond, il semblait quand même être sincère. Je n'en savais rien. Je frissonnais au moment où il prit mes mains. J'essayais de ne pas pleurer. Ses mains qui m'avaient touchés, caressés, c'était difficile pour moi. « Déjà, arrête de stresser comme ça Asma, j’vais plus savoir quoi dire après… J’te propose un truc, j’te prouve que j’ai changé, et en échange, si toi tu trouves que non, je t’autorise à faire ce que tu veux de moi, à me balancer dans un fleuve, à me frapper avec je sais pas quoi, ce que tu veux… Mais n’en profite pas trop hein » Je ris légèrement, mais ce n'était pas facile. Il semblait être motivé à me prouver qu'il avait changé, il semblait être en passe pour devenir proche de moi, être un bon ami. Je levais mes yeux larmoyants, il me faisait peur. A tout moment, si j'acceptais de lui rouvrir mon cœur pour un pardon, pour une amitié, je ne voulais pas souffrir comme j'avais pu souffrir comme j'avais pu le vouloir pour être celle qu'il aime. Je passais ma main sur mes yeux pour calmer le stress en moi. Je... je vais essayer. ça fait tellement mal quand on souffre, j'ai... j'ai peur de te faire confiance. J'essayais de sourire, mais ce n'était pas facile. Je retirais mes mains des siennes. Je te laisse une chance mais... je ne pourrais pas te faire du mal, je ne suis pas du genre à frapper les gens, je déteste la violence. Je ne pouvais pas me reculer plus que ça, j'étais au bord du banc. D'un moment courageux de ma part, je posais ma main sur sa joue. Mes yeux se perdaient dans les siens. Quelle est ta preuve, Alek ? je serais intransigeante... Je me pinçais la lèvre. je veux savoir qui tu es...vraiment. S'il n'avait pas brisé mon cœur, je me serais enfoui dans ses bras.

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Ft. Asma et Alek

• L’explication de la dernière chance, comme si après ça, si elle ne me croyait pas, j’avais tout loupé et j’étais bon pour continuer mon chemin… J’aurais très bien pu l’envoyer chier, lui dire que si elle ne me croyait pas, qu’elle aille voir ailleurs, mais, j’en avais aucune envie, je voulais qu’elle me croit, je voulais lui prouver que je n’étais pas ce gars qu’elle aurait pu croire, pas ce mauvais gars qui couchait avec des filles pour de stupides défis. Je voulais qu’elle voie le vrai Alek, celui avec qui elle a couché, et pas celui d’avant. Je ferais tout pour ne pas la laisser partir en ayant l’idée que je suis qu’un simple connard. « Je... je vais essayer. Ça fait tellement mal quand on souffre, j'ai... j'ai peur de te faire confiance… Je te laisse une chance mais... je ne pourrais pas te faire du mal, je ne suis pas du genre à frapper les gens, je déteste la violence… Quelle est ta preuve, Alek ? je serais intransigeante... je veux savoir qui tu es...vraiment. » Je voyais très bien qu’elle n’était pas bien, que de reparler de tout ça lui faisait du mal, et, c’était pas bon but, je voulais la voir sourire, la voir heureuse, je voulais qu’on puisse rigoler ensemble, pas qu’on se prenne la tête. Je savais très bien qu’elle avait souffert… Alors, rien à faire, je savais qu’elle n’allait pas aimer, mais, j’allais quand même le faire, plongeant mon regard dans le sien, je m’approcha d’elle pour la serrer dans mes bras, comme pour l’empêcher de bouger, de fuir, et je répondis en même temps. « Je sais que ça fait du mal, mais… C’était pas mon but, j’suis loin d’être le gars à aimer faire du mal… Ma preuve, c’est ma parole… J’te fais la promesse que j’suis pas ce gars-là… Pour ne pas te mentir, je veux une belle vie, avec une femme aimante, des enfants qui cours dans le jardin, un chien avec un nom bizarre… Mais, n’ai pas peur de me faire confiance, du moins… j’sais que c’est plus facile à dire qu’à faire, mais croit moi… » Prenant une respiration, je la garda dans mes bras, comme pour la réconforter, et, un sourire sur le coin des lèvres, je continua. « Allez Asma, fait moi un petit sourire au moins, j’aime pas te voir comme ça… » J’étais loin d’être le gars à aimer ça, à aimer voir les gens souffrir. J’crois que j’avais trop d’empathie ou un truc du genre… •

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J'étais mal et j'avais du mal à m'en remettre. J'avais aimé Alek, je lui avais offert mon corps. Ce n'était pas rien. J'avais souffert et c'était difficile de passer outre. Je me sentais que j'allais tomber dans les pommes lorsqu'il s'approchait de moi, qu'il entourait mes épaules pour me prendre dans ses bras. Les souvenirs me revenaient en mémoire, la douceur de ses lèvres, le plaisir que j'avais ressenti en faisant l'amour dans ses bras. Son odeur corporel me la rappelait, et instinctivement, je me rapprochais encore plus d'Alek, enfouissant mon visage dans son cou. « Je sais que ça fait du mal, mais… C’était pas mon but, j’suis loin d’être le gars à aimer faire du mal… Ma preuve, c’est ma parole… J’te fais la promesse que j’suis pas ce gars-là… Pour ne pas te mentir, je veux une belle vie, avec une femme aimante, des enfants qui cours dans le jardin, un chien avec un nom bizarre… Mais, n’ai pas peur de me faire confiance, du moins… j’sais que c’est plus facile à dire qu’à faire, mais croit moi… » Pour moi, c'était encore des paroles, ce n'était pas des preuves à mes yeux. Étais je donc trop difficile ? Je devais peut-être apprendre à faire confiance. « Allez Asma, fait moi un petit sourire au moins, j’aime pas te voir comme ça… » Je me pinçais la lèvre, frottant mon front contre sa nuque. Ce n'était pas facile pour moi. Mais l'avoir près de moi me réconfortait malgré ce qu'il s'était passé, malgré la douleur que j'avais ressenti. Ne m'en demande pas trop non plus Alek... Je t'ai aimé, peut-être pas autant que je l'avais imaginé, mais ce qu'il s'est passé m'a quand même fait du mal. J'écartais mon visage pour pouvoir le regarder dans les yeux. Nos visages étaient proches et j'en profitais pour déposer un baiser sur sa joue. C'était peut-être mieux qu'un sourire, mais c'était plus facile à donner que ce qu'il me demandait. Je passais mes jambes sur ses cuisses pour me rapprocher contre plus contre lui. En même temps, je me réchauffais un peu. Il faisait tard, et j'avais un peu froid. Je posais ma tête sur son épaule. Trouves toi une fille qui t'aime, fais tout ce que tu veux mais si tu fais son bonheur, pour longtemps tant que l'amour est présent, je... je me dirais que tu as vraiment changé. J'avais un petit pincement au cœur de dire ça, j'avais eu quand même dans l'idée de sortir avec lui il y a plusieurs semaines de ça et maintenant, je le poussais à aller vers une femme qu'il aimait. du moment qu'il était heureux aussi, non ? Tu m'as aimé, Alek ? Ou tu n'as ressenti que de l'amitié ? Si tel est le cas que tu n'as pas couché avec moi simplement sur un pari mais parce que tu m'appréciais... ? Je lui demandais d'être honnête, autant le croire s'il me répondait.

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Ft. Asma et Alek

• J’avais envie d’oublier tout ce passé, aller de l’avant et profiter de chaque instant de ma vie, ne pas m’arrêter sur des petites détails de la vie qui pourrait t’empêcher de réellement avancer dans le sens que tu le désirais. Je voulais avancer, je voulais devenir quelqu’un de bien, une bonne personne, pas celui que j’ai été autrefois, mais, pour cela, j’avais besoin que Asma sache que lorsque j’ai couché avec elle, c’est que j’en avais envie, que ce n’était pas une question de pari, que c’était bien moi et rien de plus. Lorsque je la pris dans mes bras, elle ne me repoussa pas, elle mis sa tête dans mon cou et quand je lui demanda de me sourire, elle la secoua en guise de non avant de me répondre. « Ne m'en demande pas trop non plus Alek... Je t'ai aimé, peut-être pas autant que je l'avais imaginé, mais ce qu'il s'est passé m'a quand même fait du mal. » Bon, c’est vrai, j’étais une fois de plus d’accord avec ce qu’elle venait de me dire, mais, la suite me montra qu’au plus profond d’elle, elle avait envie de me faire confiance. Un baisé sur la joue et me voilà aux anges, comme si j’étais sur la bonne voie pour lui montrer que j’avais changé. Déposant ces jambes sur mes cuisses, la belle blonde se rapprocha de moi tandis que je posa mes mains sur ces cuisses tout en l’écoutant me parler. « Trouves toi une fille qui t'aime, fais tout ce que tu veux mais si tu fais son bonheur, pour longtemps tant que l'amour est présent, je... je me dirais que tu as vraiment changé… Tu m'as aimé, Alek ? Ou tu n'as ressenti que de l'amitié ? Si tel est le cas que tu n'as pas couché avec moi simplement sur un pari mais parce que tu m'appréciais... ? » Elle me poussait à aller voir une fille et à la rendre heureuse, à la base, c’est ce que je voulais faire avec elle, la rendre heureuse… Et puis, pour terminer, elle me demanda si je l’avais aimé ou si j’avais rien ressenti pour elle. La réponse était évidente pour moi, j’avais pas besoin de chercher pour lui dire ce que je pensais. Alors, passant une main sur sa joue, je plongea mon regard dans le sien. « J’suis vraiment désolé pour le mal que j’ai pu te faire, sérieusement… Mais sache que lorsque j’ai couché avec toi, je sais que c’était beaucoup plus qu’une simple amitié, j’avais envie qu’on continue ensemble, j’avais envie de te rendre heureuse, et c’est pour ça que je suis là aujourd’hui, pour te prouver que j’ai changé… » Caressant sa joue, mon regard plongé dans le sien, je voyais tous ces moments qu’ont avaient pu passé ensemble et que j’avais apprécié. J’aurais couché avec elle pour un pari, je ne lui aurais pas dit et je me serais contenter de me casser et de ne plus donner de nouvelle… •

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Je me blottissais dans ses bras, ça me faisait du bien. Ça me permettait aussi de me changer la vision négative que j'avais de lui. Et puis au fond, je n'avais jamais perdu mes sentiments amicaux envers Alek, juste perdu de confiance face à ce qu'il m'avait fait subir. Je retrouvais les bras que j'avais tant apprécié. « J’suis vraiment désolé pour le mal que j’ai pu te faire, sérieusement… Mais sache que lorsque j’ai couché avec toi, je sais que c’était beaucoup plus qu’une simple amitié, j’avais envie qu’on continue ensemble, j’avais envie de te rendre heureuse, et c’est pour ça que je suis là aujourd’hui, pour te prouver que j’ai changé… » J'étais troublée. Ce qu'il me disait, ça me touchait et honnêtement, j'étais prête à tout lui pardonner avec ce qu'il venait de me dire. Si ce n'est que de proposer là où l'on s'était arrêté à cause de ce malentendu. je le regardais aussi intensément qu'il me regardait. C'était comme revenir en arrière lorsqu'il était dans ma chambre au Summer Camp, et que nous venions de faire l'amour aussi passionnément. C'était vraiment débile de ma part, j'étais vraiment trop du genre romantique, à croire aux fins heureuses. J'approchais mon visage du sien. C'était vraiment dangereux d'oser faire ça alors qu'il m'avait fait mal, mais si ce n'était pas voulu, s'il avait été sincère, pourquoi renier le fait que je l'appréciais ? Je n'étais plus qu'à quelques centimètres, je pouvais l'embrasser si je n'avais pas eu la raison qui me poursuivait. Ce serait vraiment profiter de la situation si je ne résistais pas, nous étions à présent que des amis, je ne l'aimais que comme ça, et ce n'était pas plus que ça. Je devais me stopper. Mes lèvres finirent par se poser sur sa joue, d'une pression douce et chaleureuse. Puis je posais mon front contre le sien. Je souris tendrement. Excuse moi... Tes mots m'ont perturbés. Je suis touché par tes mots... j'y crois... Je passais ma main sur sa joue en le regardant droit dans les yeux. Ce serait abusé de la situation de t'embrasser alors que nous sommes... qu'amis. Je ne suis pas si blanche comme neige, dans cette histoire. C'est malheureux... Je me serrais contre lui, il fallait que je reste calme et ne pas sauter sur le premier garçon que j'adorais énormément qui me faisait du bien au cœur.

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