(Nevandrea) Forgive me ..

Elle t'a brisé, même si tout est de ta faute, tu le sais très bien. Ces fiancailles, les paroles horribles que tu lui as lancé, bref, tu étais le seul responsable. Et même si tu te te battais depuis la rencontre de Nevada, il faut dire que le fait que tu envoies chier ton père à Halloween a sans doute accélérer les choses et surtout qu'il l'a rencontre officiellement. Ta main serra la sienne, alors que tu sais pas combien de temps cela durera. Ton père et son envie de te faire chier était peut-être trop puissant face à toi. Un simplement haussement d'épaules en guise de réponse, et voilà que tu étais debout, près à partir. Ton coeur loupe un battement, quand tu la sens autour de ton cou. Tu ne peux que refermer tes bras autour d'elle, la serrant contre toi. Sa chaleur t'avait manqué, et même son petit mot n'était rien comparé à ce que tu avais fait. Tu ne dis pas un mot, restant dans cette position le plus longtemps possible. Ta tête contre son cou, alors que tu fermas les yeux, une vie comme ça, ce n'était pas pour toi non. Tu en souffrais trop. Alors tu murmuras, comme pour éviter de te trahir intérieurement. Un Grimaldi ne pleure jamais. Je te promets de vite régler ça.. tes lèvres se déposent sur sa joue alors que tu ne peux pas la lâcher, et tu ne veux pas. C'est de ma faute, c'est à moi de m'excuser et non le contraire.. Mais tu ne peux pas t'empêcher de la garder contre toi, comme si quelqu'un allait te la prendre, te la voler, tu l'emmener loin de toi.

C'était trop pour Neva. Ces fiançailles à la con la rendait malade mais pas autant que de voir leur couple sur la corde raide. La brune ne voulait pas de ça pour eux. Le temps était compté pour leur histoire alors ils n'avaient pas intérêt à utiliser ce temps à mauvais escient. C'était idiot et surtout ça ne leur ressemblait pas. Nevada était sans doute allait trop loin dans ses mots. Elle se connait assez bien pour savoir qu'elle peut être blessante lorsque son côté borné le dessus. Preuve qu'elle n'est pas aussi parfaite comme ose le prétendre ses proches. La française craque sous le poids de la douleur, de la tristesse, de la peur de le perdre aussi. Elle le sait sincère dans ses mots, et a confiance en lui. Il parviendra à annuler ses fiançailles, il le fera car il n'oserait pas lui mentir. Neva a la douce sensation de revivre à pouvoir le serrer dans ses bras, à sentir son parfum. La mécanique de son coeur semblait se remettre en route enfin. A nouveau il lui promet." Je le sais. " Sa main glisse jusque dans sa nuque avant qu'il lui murmure de nouvelles excuses. Il semble plutôt expert dans le domaine." Chut, tais toi. " Et comme si cette ordre n'était pas suffisant, elle scelle ses lèvres aux siennes. Là elle est certaine qu'il ne dira plus un mot.

Une nouvelle promesse, mais tu sais que ton père va craquer, ton père va le faire, tu le sens. Il aura mis deux jours à organiser et toi des mois pour les détruire. L'enfoiré. Mais d'un côté, tu le comprends. Il est sur d'avoir un avenir prospère avec ce mariage. Au moins, la Belgique pourra s'occuper de Monaco au cas où tout va mal. Mais là, c'était différent, c'était ton histoire avec Nevada, et personne d'autre. Tu t'en fichais de tes parents, tu avais besoin d'elle comme elle avait besoin de toi. Et c'était plus fort que tout normalement. Enfin c'était ce que tu pensais à Monaco et c'est ce que tu penses encore aujourd'hui quand elle te prit dans ses bras. Tu souris doucement, tu évites de lui montrer, parce que ça te fait plaisir, d'un côté qu'elle te parle d'autre chose que de ça. De ses fiancailles, de ses problèmes. Mais voilà qu'elle te donne un ordre. Bah bravo. Mais tu ne peux pas y répondre, parce qu'elle t'embrasse. Et cela fait des jours que tu attends ça. Tu attendais ce moment, de pouvoir l'embrasser enfin, caressant sa joue, par la même occasion. Ton corps est totalement heureux de la chose, ton coeur aussi en passant. Et ta main se glisse dans son dos, pour la serrer encore contre toi. Tu ne veux pas la quitter, pas une autre chose, jamais, jamais, jamais ...

Ils n'étaient pas fait pour s'entredéchirer mais pour s'aimer. Les deux en avaient déjà bien assez bavé pour laisser parler leur sentiments alors ce serait un gâchis de tout détruire. Elle devait lui faire confiance, croire en lui pour parvenir à se faire entendre auprès de son père. Il le fallait pour le bien de leur couple. Nevada semblait vouloir mettre sur pause leur querelle parce que c'est aller beaucoup trop loin mais elle ne manquerait pas de lui rappeler qu'il avait une mission à accomplir s'il voulait qu'ils retrouvent leur complicité. Nevada avait beau l'aimer à la folie, ce n'est pas pour autant qu'elle lui céderait tout. La belle a bien du mal à se détacher de ses lèvres parce qu'il y avait ce manque depuis des jours. Elle avait détesté ce silence qu'elle lui avait imposé. Alors tant pis si elle est faible, si elle se laisse aller, elle y a bien le droit non, après tout ce qu'il lui a fait subir ces derniers jours, il lui doit bien ça." Faut que tu te fasses pardonner. " murmures t-elle dans un soupir, sourire timide sur les lèvres. Elle s'accroche à lui, comme si elle avait peur de le perdre dans la seconde qui suit. Pourtant il ne lui échappera pas, il ne lui échappera jamais.

Alors oui, tu la retrouves, tu es heureux, tu es bien, tu es câlin, tu es amoureux. Mais tu fais aussi très attention à tes gestes à tes paroles, et tu n'as pourtant envie que d'une chose, de l'avoir contre toi tout le temps. Ses lèvres ne quittent pas les tiennes, tu ne sais même pas plus où donner de la tête tellement c'est divin et ton corps ne peut pas s'empêcher d'être contre le sien. Elle t'a manqué. Oui, beaucoup, énormément, trop manquer. Bien plus que tu ne l'aurais pensé. Mais voilà qu'elle te fait une petite remarque que tu apprécies, tu souris doucement avant d'ajouter Comment tu veux que je me fasse pardonner ? un nouveau murmure, comme un secret, alors que tu ouvres tes yeux vers elle, et un léger mouvement de tête, sans le faire exprès, tes lunettes de vue tombe sur ton nez. Merde, va falloir que tu les enlèves, elles vont te faire chier ça c'est sur. Alors, tu la déposes sur son bureau, gardant cette proximité, pour déposer l'objet de la chieuserie sur le côté pour te concentrer sur tes lèvres qui retrouvèrent celles de la jeune femme en quelques secondes finalement

Elle avait décidé de mettre de côté cette querelle qui la bouffait depuis des jours. Ces derniers jours avaient été l'enfer. Nevada ne pouvait tenir plus longtemps, loin d'Andréa. Il était son essentiel. Son monde ne tournait plus vraiment rond quand il n'était pas à ses côtés. Soit, la française était à l'origine de cette distance forcée, et ne pouvait que se blâmer pour cette sensation de manque mais elle avait des raisons valables pour avoir agi de la sorte. Baiser de retrouvailles, baiser empreint de désir dont elle avait rêvé durant des nuits. Sourire espiègle lorsque les lunettes du jeune homme viennent casser l'ambiance. Oui autant qu'il s'en débarrasse. Non pas que les lunettes lui aillent pas, au contraire, ça lui donnait un petit air autoritaire dont Nevada était plutôt friande. Enfin elle l'aimait tout autant, sans." Je sais pas. Surprend moi. " disait-elle presque dans un soupir, alors qu'elle prenait appui contre le bureau, le défiant du regard. Elle avait l'envie irrépressible de retrouver le goût des lèvres sur les siennes mais c'était à lui de prendre le dessus s'il voulait qu'elle accepte ses excuses.

Tu l'as retrouvé, tu l'as enfin contre toi, tu l'as enfin pour toi. Peu importe ce qu'il se passait à l'heure actuelle, tu n'allais pas la lâcher, même si des gens rentrent, même si des gens ont besoin d'elle. Tu veux pas la quitter d'une semelle. Non, parce qu'elle est à toi, c'est la tienne, et personne ne pourra te la retirer. Jamais. Même pas ton père. Il a déjà essayé, tu n'as pas supporté, et la façon dont tu lui as fais comprendre, ton harcèlement. Sans doute que ta mère lui a parlé aussi, mais il a cédé et cette lettre en était la preuve. Alors elle craque, ou peut-être que vous craquez ensemble, pour des baisers à la fois tendre et réellement inspirant. Tu ne peux pas la lâcher, même quand tes lunettes décider de faire chier son monde. Seulement en cas d'urgence, mais là l'urgence est ailleurs. Tu la regardes, tu lui souris quand elle fait cette petite remarque, tu sais comment te faire pardonner, et tu en as envie mais tu n'as rien sur toi. Absolument rien sur tout, parce que tu pensais qu'elle allait te virer de son restaurant. Tu mords ta lèvres, approchant tes lèvres des siennes, l'embrassant simplement avant de caresser sa joue. J'ai bien ma petite idée, mais malheureusement, je n'ai rien sur moi Un murmure, comme un secret, et tu l'embrasses une première fois, subtilement avant de murmurer une nouvelle fois Et si je commence, je vais pas m'arrêter Qui pourrait s'arrêter avec une femme parfaite dans ses bras, c'était totalement impossible, totalement et tout bonnement impossible..

Elle avait été trop longtemps éloignée de lui et évidemment résister à l'appel de son corps, de ses baisers, c'était mission impossible. Vile tentation qu'il était. Comment ne pas succomber après toutes ses belles paroles, face à son sourire qui ferait tomber n'importe quel femme. Nevada ne s'était jamais senti aussi faible et n'en avait nullement honte. Dire qu'il avait cette capacité de la rendre à la fois forte mais aussi impuissante. Encore un de ses multiples atouts. La belle le mettait au défi, lui demandant de faire parler son imagination. Réflexion idiote quand on y pense car il n'y avait pas à chercher loin pour lui faire plaisir. La réponse se trouvait sous son nez. Les choses les plus simples sont les plus exquises. Il l'apprivoise avec des baisers doux et délicats, comme elle les aime. Et c'est finalement la frustration. La brune prend une mine presque boudeuse. Elle aurait du s'y attendre. Comme si Andréa se promenait avec des capotes sur lui." Bon alors y'a plus qu'à tout mettre sur pause et reprendre ce soir. " C'est malheureusement mort pour le fantasme du bureau. La brune n'a rien dans son sac à main, encore moins dans son bureau. C'est pas comme si elle avait pensé que la situation se présenterait un jour. Mais comme elle est un brin déçue, elle se jouait un peu de lui, défaisant un des boutons de son chemisier, juste pour l'emmerder un peu parce qu'il n'avait pas pu su se faire pardonner comme elle lui avait demandé. Une minuscule vengeance.

Et la voilà contre toi, totalement contre toi, à jamais à cet instant. Sans doute parce que tu ne veux pas y partir, tu veux la garder contre toi, à jamais, sans jamais la lâcher. Non. Impossible. Alors tu l'embrasses plusieurs fois, lentement, comme pour l'éviter de trop vouloir qu'elle te saute dessus. Mais manque de bol, c'est tout l'inverse, totalement l'inverse.. Tu caresses sa joue, gardant ce contact contre tes lèvres. Mais la frustration, parce que ouais, grosse frustration en toi. Tu vas pas pouvoir attendre ce soir non. Tu as mis quelques jours à comprendre que tu la perdais alors si tu devais encore la quitter comme ça, tu allais en mourir, c'est pas possible. Tes yeux se baissent légèrement au mauvais endroit, alors qu'elle commence enlever son chemisier, tu la regardes faire, bien sur, que oui, tu vas pas louper la chose, et ta lèvres vient se faire prendre ta dent Arrête de faire ça, c'est horrible okay.. t'es méga frustré, alors tu recules légèrement, pour t'asseoir dans son fauteuil, faut que tu changes de sujet et vite, sinon tu vas lui sauter dessus, c'est pas possible. C'est là que tu bosses, c'est sympa dis donc sauf que tes yeux se posent finalement sur son chemisier et tu tournes ensuite la tête directement, elle va te faire chier, tu le sens, fortement. Et puis merde, tu lui prends la main pour la mettre contre toi, tu l'embrasses. Elle peut vraiment faire chier quand elle veut quelque chose.

Cela ne se voit sans doute pas au premier regard mais Nevada c'est une sauvage, une tigresse et Andréa en fait actuellement les frais. Madame est mécontente alors elle pause un stop non sans une pointe d'amertume évidemment. Mais il ne peut s'en vouloir qu'à lui même. On ne chauffe pas Nevada sans aller au bout sauf qu'ils n'en avaient pas la possibilité sur le moment. Obligé d'attendre ce soir. Attente bien trop longue d'ailleurs. La belle ne s'arrête pas là, lui faisant payer cruellement. Elle pouvait être machiavélique quand elle s'y mettait. Et le pire dans tout ça c'est qu'elle jouait les innocentes." Quoi ? J'ai chaud, j'y peux rien. " Paroles empreintes de vérité. Il l'a frustré alors c'est à son tour d'agir de la sorte et évidemment c'est loin de le satisfaire. Elle voit dans son regard à quel point il se fait violence." Oui l'atmosphère y est agréable et l'insonorisation parfaite. " Sourire malin sur les lèvres, elle a conscience qu'elle pousse le vice jusqu'au bout. Des paroles qui font son effet vu qu'en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, elle se retrouve assise sur ses genoux, le souffle coupé par un baiser enivrant. Mains posés sur son torse, elle le met en garde." Je ne sais pas si on t'a dit mais c'est moi la patronne ici. " Nevada aime avoir le contrôle, c'est loin d'être une nouveauté.