(Nevandrea) Forgive me ..

Tu as fais les cent pas, tu as aussi précédemment marcher des heures avant de venir. Tu avais tourné tes mots, tu avais fait en sorte de pouvoir correctement envoyer ce message alors que bien sur, tu n'étais pas réellement doué pour parler de tes sentiments de faire attention à ce qu'il ressentait. Ainsi, tu rentras, en indiquant à l'employé de te montrer le bureau et tu le remercias très gentiment. Tu montes ainsi les marches en direction du bureau, soufflant doucement, tu as décidé de passer incognito aujourd'hui. Fini les chemises, bonjour le t-shirt blanc et la veste en cuir et le jeans. Rien de bien grandiose, mais quelque chose de parfait. Tu déposas tes lunettes de vue sur ton crâne, avançant dans le couloir, en croisant des gens, mais tu devais juste suivre les indications du jeune employé. Bureau à droite, dernière porte. Alors, une fois devant, tu attendis une seconde, tu attendis encore une seconde avant de frapper. Oui, tu frappes une première doucement. Puis avec indication, tu ouvres la porte pour la passer. Tu observes cette femme sur ce bureau. Cette femme magnifique qui est en face de toi, toujours magnifique quoi qu'il arrive et tu ranges ton téléphone dans ta veste pour refermer la porte. Je te dérange pas ? .. Je peux repasser .. Après tous ses efforts ? Même si elle était occupée, tu aurais parlé, parce qu'il est hors de question que tu t'en ailles avant de ne pas lui avoir demander pardon ..

@C. Nevada Eova-Tessier

Il lui était quasiment impossible de se concentrer sur son travail. On a beau dire de ne pas mélanger vie privée et boulot, c'est plus facile à dire qu'à faire. Nevada ne cessait de repenser à cette conversation à Monaco. Bien qu'elle ne regrettait nullement ses mots et qu'elle campait toujours sur ses positions, elle était loin d'être rayonnante au contraire. Son sourire était éteint et depuis son retour, elle préférait passer ses journées enfermée dans son bureau plutôt que de faire face aux gens. Au moins autrui n'aura pas à subir sa mauvaise humeur. Beaucoup trop fière, beaucoup trop têtue, elle n'avait pas recontacté Andy. La balle était dans son camp, elle lui avait clairement dit et il avait visiblement compris le message, enfin à moitié parce que bon une réponse par sms, ce n'est pas ce qu'elle attendait. Elle avait beau être touché par ses mots, elle tenait à les entendre de sa bouche. Il a du se douter de sa réponse pour qu'il se trouve déjà à quelques mètres d'elle. C'est déjà un bon point mais ça ne veut pas forcément dire que tout est résolu, pour autant. Elle n'est pas dupe et sait pertinemment que c'est lui qui vient de toquer à la porte et l'autorise à entrer. Elle lève la tête de ses papiers. Des jours qu'elle ne lui a pas adressé un mot mais des jours qu'elle songe à lui, à eux." Je ne pense pas que reporter la conversation va arranger ton cas. " Plus ce sera long, plus il sera difficile de crever l'abcès.

Et merde, tu es là devant elle, et tu te sens bête. Elle te parle, c'est déjà ça. Ca fait exactement quatre jours que tu ne lui as pas parlé, quatre jours que tu réfléchis, quatre que tu lui as laissé pour qu'elle réfléchisse aussi. Mais tu en avais marre d'attendre. Et faire le premier c'était ce que t'avais conseillé Ezio. Alors tu l'avais fait. Tu te retrouves en face d'elle, tu avances lentement, avant de t'asseoir sur la chaise en face d'elle. Et tu pinces légèrement tes lèvres. Arranger mon cas ? Ton cas est déjà perdu pour Monaco, même si ils ne le savent pas encore. Je suis désolé.. Tu commences par le plus important J'ai été odieux, irrespectueux, irresponsable, insupportable, mal élevé, vulgaire et incompétent à Halloween, et j'en suis désolé.. Tu baisses légèrement les yeux avant de la regarder une nouvelle fois. Je n'aurais pas du te parler sur ce ton, je ne pensais pas un seul mot de ce que je t'ai dis.. Et j'ai tenu des propos aussi violents à ton égard, je me suis emporté, et je n'aurais pas du.. Je n'ai pas pensé une seconde que cela te ferait autant souffrir et que tu le prennes de cette façon.. ajoutes-tu avant de soupirer doucement La situation actuelle avec mon père n'aurait pas du t'affecter et tu n'aurais pu te retrouver entre notre guerre pour ses fiancailles, je suis désolé.. Je ne voulais pas que Quincy soit aussi la cible de ses paroles.. Je suis désolé.. termines-tu avant de baiser les yeux légèrement vers le sol. Ta main se dépose sur ta parce que tu es gêné de la façon dans la situation est arrivée et encore de la façon dont elle a tourné. Mais tu as dépassé les bords et il fallait que tu lui avoues que tu étais désolé..

Il avait fait le premier pas et Nevada ne pensait pas qu'il le ferait si tôt. Sûr que ce n'est pas la brune qui serait venu à lui pour discuter. Elle était bien trop fière et lui avait d'ailleurs bien fait comprendre que tout reposait sur lui désormais. Le problème il venait de lui et de ses stupides fiançailles dont il n'était pas parvenu à se défaire alors qu'elle pensait leur relation exclusive. Tant qu'il était encore engagé envers une autre - et ce même sans sentiments - elle l'ignorerait, c'était aussi simple que cela. Une décision pour le moins radicale et ô combien douloureuse pour elle quand bien même l'idée venait d'elle. Croiser son regard s'avérait être une vraie torture pour elle. Et elle espérait vraiment qu'il avait fait le bon choix, qu'il lui donnerait ce qu'elle souhaitait par dessus tout: un véritable avenir pour eux. Ses excuses étaient remplis de sincérité, elle le savait, en était certaine à 100% hélas ce n'est pas des excuses qui sauverait leur couple." Merci de reconnaître tes torts. " C'était déjà un bon début. Effectivement elle n'aurait pas du se retrouver au beau milieu d'une telle situation. Nevada elle ne veut pas subir ça, elle veut être heureuse avec Andréa point. Elle veut se reconstruire avec lui et pas se voir attribuer le rôle de méchante ou être à l'origine d'un incident diplomatique monégasque." Même si j'accepte tes excuses, tu sais pertinemment que ce n'est pas ça que j'attend. Que ce n'est pas suffisant. Je suis désolée de te demander l'impossible, de mettre encore plus à mal ta relation avec ton père mais je refuse que tu sois fiancé. J'ai beau savoir qu'il n'y a rien entre vous, je suis quand même dans mon droit quant je te demande de n'appartenir qu'à moi. " La française ne pouvait supporter qu'il y en ait une autre et ce même si cette fiancée ne représentait rien aux yeux d'Andréa." Si je suis aussi chiante, si butée c'est parce que je t'aime Andréa, parce que je tiens à nous, à notre futur. Je veux le meilleur pour nous et pour ça il faut que tu te débarrasses de ce fardeau. "

Ton regard sur elle, tu as beaucoup parlé et maintenant c'est elle. Sa remarque te détruit, c'est clair et net qu'elle vient te le dire comme ça, tu as l'impression qu'elle n'a rien écouté mais voilà qu'elle enchaine de nouveau. Alors bien sur, tu soupires doucement. Tu ne sais pas pourquoi, tu le savais. Ta main passe encore sur ta nuque et tu soupires. Tu n'as pas à t'excuser, j'aurais du régler le souci avant.. J'ai accepté, parce que j'étais au plus mal à ce moment là.. Mais plus maintenant. Je t'ai toi, et je te veux toi et personne d'autre pour le reste de ma vie.. tu as bien failli dire misérable mais elle t'aurait tué direct. Mais tu la regardes dans les yeux. Elle t'aime, tu souris. Tu souris comme un gamin, tes yeux se posent sur le sol. Alors, tu te lèves, tu fais l'effort de venir jusqu'à elle. Tu contournes le bureau pour la regarder. Elle ne le fait pas ? Elle ne veut pas ? Tu la forces, parce que tu te mets à genou face à elle et tu sors de ta veste, le papier. Ce papier n'était qu'une ébauche. Une simple ébauche de lettre que ton père venait de t'envoyer, tu l'avais recu ce matin, et croyez le, tu avais envie de hurler partout. Et tu lui regardas aussitôt. Et si je te demande là maintenant tout de suite, tu dirais quoi ? Bon okay, tu lui demandes de t'épouser, tu n'as pas de bague, l'endroit est pas la meilleur. Okay, la lettre est pas terminée, la lettre n'est qu'une ébauche mais y'a le nom de père et celui du père de Agathe. Mais tu lui poses quand même la question

C'est tout simplement parce qu'elle tenait à lui, qu'il lui était important qu'elle avait pu être si désagréable dans ses propos à Monaco. Elle l'aimait trop pour le savoir fiancé à une autre. Il aurait du régler ce problème à l'instant où leur histoire avait réellement commencé. Ca leur aurait évité de se retrouver dans cette situation atroce à s'entredéchirer. Elle détestait cela, elle voulait y mettre un terme maintenant. Elle voulait retrouver ce petit cocon de bonheur et il n'y avait que lui qui pouvait les libérer de cette douleur. Elle comprenait qu'il ait pu agir dans un instant de faiblesse mais aujourd'hui il devait se montrer fort pour eux, pour réparer l'erreur qu'il avait commise. Le regard baisé elle n'ose pas affronter le sien, c'était beaucoup trop dur. Elle était beaucoup trop mal. Tout ce qu'elle attendait, c'est qu'il la libère de cet enfer, qu'il lui dise que ses fiançailles n'étaient plus d'actualité mais ce serait étonnant qu'il ait réussit en si peu de temps. Le coeur en proie aux pires tourments qui soient, elle le voit agenouillé au sol, sortant un papier de sa poche. Elle ne saisit pas tout de suite le but de la manœuvre avant qu'il reprenne la parole. Elle tremble à ses mots, son coeur s'emballe à mille à l'heure. Elle doit être en train de rêver c'est pas possible. Nevada le dévisage, sous le choc de sa question." Je te dirais que je veux être ton unique fiancée. " La seule. Elle acceptait à condition que ce ne soit qu'elle. De la folie sans doute. Elle espérait vivement qu'il ait réussi à déplacer des montagnes sinon elle allait lui vouloir encore plus.

Bien sur, la papier prouve des choses, le papier est certes une photocopie, mais ça veut dire qu'il a réfléchi, ça veut dire qu'à force de le harceler au téléphone, il veut céder. Alors, pourquoi elle ne le prend pas si bien que ça. Mais tu n'as pas vu son regard et a ce moment-là, tu souris lentement, voir même un peu plus, alors que tu humectes tes lèvres. Tu ne bouges pas, la regardant, avant d'entendre ses paroles. Alors, laisse moi plus de temps, mais s'il te plait, je me laisse pas seul.. S'il te plait .. Arrête de réfléchir, ou de penser, ou n'importe quoi. Viens même vivre chez moi, mais s'il te plait, je veux qu'on continue de se voir .. Tous les jours, comme avant Halloween.. demandes-tu alors que tu prends lentement ses mains, pour les serrer avant d'y déposer tes lèvres, tu as besoin de savoir qu'elle sera là quand tu ne veux pas la perdre, encore moins l'oublier, encore moins qu'elle se lasse de toi, ou qu'elle t'abandonne, tu serais capable d'en mourir. Donc, oui, proposition de vivre avec elle, mais tu t'en fous, tu veux lui montrer que tu veux faire des efforts et tu ne veux pas qu'elle t'échappe, encore moins qu'elle te refuse tout ce que tu essayes de lui proposer..

Elle ne comprend pas ce qui a pu lui passer par la tête pour qu'il lui demande sa main, là, maintenant alors que la tension était pire que palpable. Et Nevada elle était incapable de refuser parce qu'il avait volé son coeur depuis des mois. Tout ce qu'elle lui demandait, c'est qu'il soit officiellement libéré de ses obligations. "Plus de temps"... cela signifiait donc qu'il n'avait pas encore réussi, qu'elle devrait encore attendre. Elle y avait cru un instant, elle avait eu une lueur d'espoir. Espoir naissant qui venait de s'éteindre et inévitablement les larmes coulaient sur ses joues. Alors non elle n'avait pas envie de l'abandonner mais Nevada elle faisait un blocage sur ces fiançailles qui venaient se mettre entre eux, qui avait creusé un immense fossé. Arrêter de réfléchir c'était invraisemblable pour la belle. Elle s'accroche à ses mains, tente de ne pas trembler." J'y arriverais pas Andy, pas tant que le problème ne sera pas résolu. Mes sentiments à ton égard n'ont pas changé, ne changeront pas mais je ne serais pas heureuse tant que tu seras toujours promise à une autre. " Nevada ne parvenait plus à le regarder en face, se doutant parfaitement que ses paroles devaient être dur à encaisser, qu'il devait la détester pour être aussi têtue, pour ne pas réussir à passer au dessus de tout ça, pour ne pas faire le moindre effort.

Mais tu la regardes, et cela te brise le coeur de la voir comme ça, si vulnérable à cause de toi, alors que tu dois la rendre forte et indépendante. Ses paroles te brisent aussi. Mais c'est pas toi qui a réellement besoin de temps, c'est ton père. Même si le harcèlement aide à gérer la situation. Alors elle s'accroche à toi, et tu fais bien sur la même chose. Tu t'accroches à elle, parce qu'elle est la meilleure chose que tu es eu cette année, et l'année d'avant. Alors bien sur, cela te brise de savoir qu'elle est comme ça, mais tu souffles légèrement, en entendant ses paroles, elle vient de te refuser tout ce dont tu avais besoin. Mais si c'est ce qu'elle veut, tu ne peux pas lui refuser, tu ne veux pas lui refuser. Tu hoches la tête doucement, tes yeux ont du mal à trouver les siens, parce que tu n'oses pas la regarder, tu n'oses pas te remémorer le fait que tu as vu cette larme s'échappe de ses yeux à cause de toi. Alors tu te lèves lentement, tu gardes tes mains avec les siennes et tu embrasses son front Je t'aime .. Et si il faut attendre, j'attendrai alors... même si tu refuses de le faire. Sauf que tu ne peux pas t'empêcher d'embrasser une nouvelle fois ses mains, tu ne peux pas t'empêcher de les serrer fort (il a une force de petit enfant alors chut ...) et tu sais pertinemment que tu ne veux pas lui faire du mal mais c'est trop tard. Ca te brise, tu pinces légèrement tes lèvres avant de souffler Je .. Je vais y aller alors. Je .. Je vais te laisser travailler.. tu te brises toi même, alors qu'à l'intérieur de toi, quand tu aurais le dos tourné, tu pourras faire l'homme fragile, même si devant elle, ça commence déjà à venir..

C'était impossible qu'ils en arrivent là, que leur bonheur soit mis à mal de manière aussi atroce. Nevada aimerait pouvoir remonter le temps, revenir à ce jour où Andy a fait cette putain de promesse. Si seulement elle avait pu lui souffler de ne pas faire cette erreur, ils n'en serait pas là aujourd'hui. De secondes en secondes, son coeur se resserrait dans sa poitrine. Chaque mot était une souffrance de plus, un mur qui de plus qui s'érigeait entre eux. Elle aimerait tellement qu'il y ait une autre solution hélas non. Seulement l'annulation de ses fiançailles pouvait alléger ses souffrances. Malgré toutes ses attentions, ses promesses d'amour prononcé, elle ne pouvait lui donner ce qu'il désirait." Dis moi que l'attente ne sera pas longue. " Nevada en avait marre de mourir à petit feu, de subir cette torture jour et nuit, de ne vivre qu'à moitié. Elle avait besoin de son contact, de voir son sourire, de l'entendre dire à quel point elle était parfaite, d'être avec lui tout simplement. Elle commet l'erreur de croiser son regard empli de détresse. Le voir ainsi est un crève coeur. Et la brune s'en veut de voir que c'est elle qui le rend ainsi, que sa ténacité était en train de le détruire. Elle entoure ses bras autour de lui, s'accroche à lui, ne parvenant à murmurer qu'un seul mot." Pardon. " Il est sa plus grande faiblesse alors elle capitule.