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(daisy) feel it comin'

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Une nuit dehors, sans prise de tête, au coeur du quartier chic de Boston, dans sa meilleure boite de nuit, le Royale. Une soirée entre potes un peu arrosées, les cheveux et le t-shirt un peu humides à force de danser, je décidais de faire une courte pause avant de reprendre de plus belle mon amusement. Mes potes avaient tous trouvés chaussure à leur pied et j’étais réellement content pour eux. En tant que Winthrop, j’étais le genre de gars à féliciter mes confrères quand ils se trouvaient une nana avec qui passer la nuit. Je quittais la piste de danse pour monter sur le balcon, un peu moins bruyant, un peu plus intime. Endroit qui procurait une grande bouffée d’air frais — et de fumée de cigarette aussi, par la même occasion. Les températures de plus en plus basses venaient frapper mon visage, me réveillant un bon coup. Je m’avançais vers le bord du balcon qui donnait une belle vue panoramique sur la ville, et c’est là que je la vis. Daisy. Cette nana que je croisais toujours en soirée, avec qui on se toisait inlassablement, et à qui je n’avais pourtant jamais adressé un mot. Drôle de relation, me direz-vous. Elle était canon, comme à son habitude, et ce soir était le soir. Je m’appuyais sur la rambarde, juste à côté d’elle, alors qu’elle m’avait fixé sans rien dire jusqu’à ce que j’arrive à sa hauteur. « À croire qu’on a enfin un moment à nous. » C’était comme si nous n’avions pas besoin des formalités, comme si on se connaissait déjà, indirectement. Un fin sourire en coin étirait mes lèvres, alors que je laissais glisser mon regard sur elle, sans aucune gêne. « Je serai déçu de savoir que tu es venue accompagnée. » avouais-je en toute honnêteté. Est-ce qu’elle allait enfin me décrocher un mot, ce soir?

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“feel it comin'” ⚡︎
daisy était encore une fois de sortie ce soir. comme chaque week-end. rien de mieux qu'une bonne soirée au royale pour décompresser de l'intense semaine de cours. elle était venue accompagnée de ses potes les plus proches. avec eux, elle se sentait bien, et n'avait pas besoin de filtre lorsqu'elle discutait avec. elle était naturelle, et ça lui faisait du bien. il lui arrivait souvent de devoir se retenir de déblatérer ses pensées, souvent assez crues et directes. ce soir, la daisy était bien déterminée à passer une bonne soirée. après avoir enflammé la piste du dance floor, elle était montée à l'étage pour se poser quelques instants, le temps de fumer une cigarette et de terminer son verre. de son trône en soie, elle pouvait voir tout ce qui passait dans la boîte de nuit. elle avait l'impression d'être la reine du royale. mais ici, elle n'était rien. du moins, pas quelqu'un d'important. sirotant son mojito, elle vit une personne qu'elle connaissait monter les escaliers et se diriger vers elle. « elliot maxwell le magnifique, » déclara-t-elle en scrutant de haut en bas l'étudiant. elle avait déjà fait de nombreuses soirées avec le winthrop mais ils ne s'étaient encore jamais adressés la parole. daisy avait entendu tellement de choses à propos de ce elliot que, même s'il lui plaisait énormément, elle n'avait pas vraiment envie d'apprendre à le connaître. d'après les dits qu'elle avait entendu, c'était un véritable coureur de jupons, qui enchaînait sans problèmes les conquêtes nocturnes. « mais oui, enfin ! installe-toi, » rigola-t-elle, se décalant de quelques centimètres du canapé, laissant une place à son camarade. la jeune femme prit une dernière taffe de sa cigarette, puis l'écrasa dans le cendrier, rempli à ras bord. « accompagnée oui, mais on s'en fiche après tout ? » dit-elle avec son fidèle sourire en coin.
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« Elliot Maxwell le magnifique. » Un sourire en coin étirait mes lèvres à tes mots. « J’aime bien, ça fait empereur. » répliquais-je à ton attention. Tu décides de te décaler de ton sofa pour me laisser une petite place, et je m’asseyais à tes côtés. Tu prenais une ultime bouffée de nicotine avant d’écraser ton mégot, alors que mes yeux défilaient sur tes jambes croisées, avant de reporter leur attention sur les tiens. « Accompagnée oui, mais on s'en fiche après tout ? » J’esquissais un sourire mesquin, à l’image du tien. « Une amie peu loyale, à ce que je vois. » Une pique assez gentillette de ma part, quand on savait que je pouvais faire bien pire. « J’espère que tu n’attendais personne sur ce sofa. Sinon, tant pis. » À vrai dire, je n’avais pas grand chose à te dire. Et même si tu parlais, je n’écoutais que ton corps, et pas tes mots. Il y avait des personnes comme ça, qui nous faisait cet effet, et qu’on ne pouvait l’expliquer. Ou alors, c’était l’alcool qui expliquait tout ça. Qu’importe?

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daisy aurait très bien pu continuer à l'ignorer, à faire comme si cet elliot n'existait pas à ses yeux. mais ce soir, elle n'en avait pas envie. chaque week-end, elle le voyait, et elle en avait assez de devoir se mettre des barrières. maintenant, elle ne s'en prendrait qu'à elle-même s'il venait à lui faire du mal. au fond d'elle-même, daisy savait pertinemment que ce genre de garçons n'était pas le meilleur type à fréquenté. mais rien qu'une soirée, juste pour s'amuser ? elle était totalement perdue, mais décida de tout de même engager cette conversation avec elliot, n'hésitant pas une seule seconde à lui lancer des piques. « empereur ? » pouffa-t-elle, lui décochant un regard rieur. elle se cala confortablement dans le canapé, et tourna son buste vers elliot, qui s'installa à ses côtés. « elliot, quand même, toi-même tu sais que si je n'étais pas loyale, je serai déjà partie d'ici » dit-elle en le regardant avec un air faussement amical. daisy n'arrivait pas à s'empêcher d'être mauvaise avec lui, et pourtant il dégageait quelque chose. la jeune femme n'arrivait pas à savoir ce qu'elliot dégageait. une prestance, un certain charisme qui ne la laissait pas indifférente. « ça fait des mois que je t'attends sur ce sofa, et tu te pointes enfin, » déclara-t-elle, posant délicatement l'une de ses mains sur l'épaule de son camarade. elle posa sa paume contre la joue d'elliot, un sourire en coin. « et dire que je pensais que tu étais un tombeur, faut croire que tu rencontres des difficultés avec moi. » un petit mensonge. juste tout petit. mais elle avait hâte de voir sa réaction.


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Empereur, oui, tu pouvais rire mais j’étais plus digne d’être empereur que d’être simple prince. D’où mon choix de mots. « Elliot, quand même, toi-même tu sais que si je n'étais pas loyale, je serai déjà partie d’ici. » Je sourirais à tes mots, un sourire narquois. « Comme si tu n’attendais que moi. » Tu posais une main assez hypocrite sur mon épaule, et je relevais les yeux vers toi, yeux qui avant balayaient le haut de tes cuisses découvertes par ta robe. « Ça fait des mois que je t'attends sur ce sofa, et tu te pointes enfin. » Oh, come on. « Bien sûr, bien sûr. Je n’en doute pas. Tout comme la loyauté, l’honnêteté est un point fort chez toi, n’est-ce pas? » Légère moquerie à ton égard. Tu étais belle, mais stupide et un peu trop précieuse à mes yeux. Ça n’éteignait pas pour autant la flamme qui brûlait dans mes reins à chaque fois que je posais les yeux sur toi. Ta paume glissait sur ma joue. « Et dire que je pensais que tu étais un tombeur, faut croire que tu rencontres des difficultés avec moi. » Des difficultés? Ce que tu étais drôle quand tu t’y mettais, je t’avais sous-estimée. « Qui te dit que j’essaye quoi que ce soit avec toi? Personne n’a jamais dit que tu étais mon type de femme. Mais puisque tu suggères l’idée, c’est qu’elle t’est passée par la tête. Aurais-tu des choses à m’avouer, Daisy? » Oups, t’avais vendu la mèche. Vas-y, tu peux me dire tes petits secrets, ça restera entre nous… ou pas.

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daisy fulminait intérieurement. elle pensait discuter tranquille face à un coureur de jupons beau-gosse, mais avec rien dans la cervelle. et pourtant, la jeune femme s'était totalement trompée. elle faisait face à un elliot intelligent, qui n'hésitait pas à lui renvoyer intelligemment les piques qu'elle lui avait envoyé. elle détestait ce sentiment. daisy savait que même si elle continuait à le piquer sans cesse, il lui renverrait toujours fièrement la balle. mais elle acceptait le challenge. la brune pensait pouvoir mettre elliot à sa merci, et pourtant, elle s'était trompée sur toute la ligne. « ne pas confondre honnêteté et ironie, très cher, » répondit-elle d'un ton pince-sans-rire. elle avait tellement envie de lui dire ses quatre vérités, mais daisy craignait énormément la réponse d'elliot, qui serait sûrement encore plus piquante que la sienne. ses joues virèrent au rouge lorsque le jeune homme lui fit clairement comprendre qu'il avait comprit son petit manège. elle ne savait pas si elle devait continuer à jouer l'innocente ou si elle devait assumer pleinement ce qu'elle pensait de lui. « des choses à t'avouer ? voyons voir ... t'es carrément canon, on ne va pas se mentir, totalement mon style, mais j'ai entendu des choses te concernant qui ne sont si tops que ça. donc ouais, j'essaye de t'éviter, » déclara-t-elle, n'affichant plus son fidèle sourire. daisy avait la mine sombre, parce qu'elle n'avait pas imaginé une seule seconde qu'elle lui avouerait tout ça. et puis merde, autant jouer la carte de l'honnêteté.


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Je t’avais peut-être sous-estimée, mais il me semblait que c’était ton cas aussi. « Ne pas confondre honnêteté et ironie, très cher. » Elle devenait amer, et ça ne faisait qu’élargir mon sourire mesquin. Je sentais ton regard ardent planté dans le mien, tu bouillonnais, c’était facile à voir. Alors, est-ce que tu allais enfin partager le fond de ta pensée, que tu venais involontairement de trahir? « Des choses à t'avouer ? Voyons voir... T'es carrément canon, on ne va pas se mentir, totalement mon style, mais j'ai entendu des choses te concernant qui ne sont si tops que ça. Donc ouais, j'essaye de t’éviter. » Et moi, à tes mots, je me contentais de lâcher un rire franc et amusé. « Des choses me concernant? J’ai hâte d’entendre ce que l’on t’a raconté, vas-y, je t’en prie. Et waouh, carrément, tu m’évites ! C’est que je dois avoir une place importante dans tes pensées, pour que tu en fasses une activité récurrente. » Pourtant… « T’es pas très bonne pour m’éviter alors, vu qu’on finit toujours dans les mêmes soirées. Et si tu veux m’éviter, évite de me toiser d’un regard brûlant dès que tu me vois… » Je te lançais un sourire provocateur. Oui, je n’étais pas le seul à jouer, j’avais remarqué que t’étais entrée dans la partie toi aussi.

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daisy ne se sentait pas bien. peu à peu, elle avait l'impression de perdre le contrôle des choses. habituellement, elle avait tout en main. mais ce soir, elliot lui avait violemment arraché les rênes des mains, la rendant totalement vulnérable et à bout de nerfs. la jeune femme détestait cette sensation. elle prit une profonde inspiration, ne voulant pas paraître encore plus ridicule qu'elle ne l'avait déjà été avec le winthrop. elle se sentait fébrile et sans défense. comme si elliot avait réussit à briser sa carapace de glace. daisy n'avait plus aucune cartes en main. alors il était temps de cesser de jouer avec les mots, et de répondre simplement, sans artifices. ce jeune homme était d'une arrogance incroyable, tout ce que la danseuse détestait chez un garçon. alors qu'au final, elle était exactement pareil mais au féminin. « on m'a dit que les filles n'avaient pas de réelle importance à tes yeux, fin comme tout les étudiants de ton âge, » déclara-t-elle avec franchise. rares étaient les hommes sérieux lorsqu'ils avaient la vingtaine. cet elliot en était l'exemple parfait. « une place importante dans ma vie ? c'est la première fois que l'on se parle je te signale. et merci, mais je n'ai plus l'âge pour crusher sur le beau-gosse du bahut, » pesta-t-elle amèrement. ses arguments n'arrivaient même pas à la convaincre elle-même. lorsqu'elliot termina ses paroles, daisy se sentait salie et abattue. elle se leva, et lui glissa un je reviens d'une voix tranchante. elle fila aux toilettes. la jeune femme posa ses mains sur le lavabo, et prit une profonde inspiration. elle se redressa, et s'observa dans le miroir. personne ne l'avait autant humilié. il était temps de prendre sa revanche, de lui montrer qu'elle n'était pas si faible que ça. déterminée, elle fila au bar, et commanda une bouteille de 2 litres de vodka. elle paya sans problèmes, et rejoignit elliot, la bouteille dans une main, et deux shooters dans l'autre. « jouons. je te posa une question, si tu oses y répondre avec honnêteté, tu ne bois pas, mais si tu n'y réponds pas, tu bois. et après, ce sera à ton tour. » des règles simples et basiques. mais c'était le jeu idéal pour lui montrer à quel point elle était douée à ce genre de jeu de soirées. elle remplit son shooter, ainsi que celui d'elliot, et commença à réfléchir à une question. « est-ce que, physiquement parlant bien entendu, je te plaît ? »


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J’avais hâte de savoir ce que t’avais bien pu entendre sur moi. Qu’est-ce qu’on racontait donc, dans les couloirs d’Harvard? « On m'a dit que les filles n'avaient pas de réelle importance à tes yeux, fin comme tout les étudiants de ton âge. » J’arquais un sourcil, puis haussais les épaules. Ouais, ce n’était pas faux. « Je ne m’y attache peut-être pas, mais je les respecte. Je ne leur promets jamais rien, je ne leur fais jamais croire qu’il pourrait y avoir plus. J’établis les bases dès le début. » Et ça, c’était vrai. J’étais très réglo dans mes relations avec les nanas. Après, certaines s’attachaient malgré ça, malgré mes avertissements, et finissaient par être déçues. Ce scénario était hors de mon contrôle. « Une place importante dans ma vie ? C'est la première fois que l'on se parle je te signale. Et merci, mais je n'ai plus l'âge pour crusher sur le beau-gosse du bahut. » Je lâchais un énième rire. Mouais. T’étais peu convaincante, mais si ça te plaisait d’y croire, c’était ton problème. Mais avant que je ne puisse te répondre, tu t’étais déjà envolée je-ne-sais-où, pour faire je-ne-sais-quoi. Hm, plus touchée qu’on ne le pensait au début, n’est-ce pas? Tu n’étais pas très douée à ce genre de jeu où l’on aime se brûler le bout des doigts. J’étais ravi de te voir revenir quelques minutes après non pas les mains vides mais avec une bouteille de vodka bien remplie accompagnée de deux verres à shot. « Belle initiative, je commençais à avoir soif. » Tu te charges déjà de remplir les shooters. « Jouons. Je te pose une question, si tu oses y répondre avec honnêteté, tu ne bois pas, mais si tu n'y réponds pas, tu bois. Et après, ce sera à ton tour. » Encore une fois, je t’avais sous-estimée. Mais tu ne connaissais pas ton adversaire : j’étais un compétiteur né, me surpassant toujours pour être le meilleur, et j’étais un bon buveur. Et en plus de ça, je prônais toujours l’honnêteté, même si elle pouvait s’avérer blessante ou peu plaisante à entendre. La soirée allait enfin commencer. « Est-ce que, physiquement parlant bien entendu, je te plais ? » J’esquissais un sourire à ton attention, ce genre de sourire charmeur et plein d’assurance. « Bien sûr que tu me plais, physiquement parlant. » À mon tour. « Pourquoi tu ne peux pas t’empêcher de me toiser à chacune des soirées où l’on se croise? » Tu jouais à un jeu qui pouvait s’avérer très dangereux en ma présence. Je n’avais pas peur de poser des questions qui pouvaient déranger.

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daisy avait décidé qu'il était l'heure de jouer avec le feu. elle avait perdu au maniement des mots. mais maintenant, elle allait tenter de déstabiliser elliot avec l'alcool. honnêtement, la jeune femme n'était pas du tout sereine. en soit, elle tenait bien l'alcool, mais elle était persuadée que son camarade allait lui poser des questions tellement déstabilisantes qu'elle n'oserait pas y répondre. pour réussir à rester crédible, daisy allait pourtant devoir garder la tête haute, et s'imaginer que ces quelques gouttes dans son verre n'étaient que de l'eau. elle s'éclipsa quelques instants aux toilettes, afin de reprendre ses esprits. cet elliot avait quelque chose qui lui faisait perdre le contrôle, et elle détestait ça. d'habitude, c'était daisy qui rendait dingues les garçons, mais cette fois-ci, la roue semblait avoir tourné. elle n'aimait pas ce jeu vicieux. elle remonta à l'étage avec une bouteille en main, et les petits verres dans l'autre. elle se réinstalla aux côtés du jeune homme et annonça les règles. elle décida de commencer par une question basique, mais à laquelle elle portait étrangement un grand intérêt. elle voulait l'entendre dire de sa propre bouche qu'elle lui plaisait. et bingo. un sourire ravi se dessina sur ses lèvres, oubliant presque le fait qu'il avait précisé qu'elle lui plaisait physiquement, et non mentalement. elliot posa sa question. daisy frémit. que répondre à ça ? « eh bien comme je te l'ai dit plus tôt tu me plais énormément. voilà tout, » termina-t-elle d'un ton vif, comme si elle avait peur de se brûler la gorge en avouant à nouveau qu'il était vraiment type de mec. son verre en main, elle réfléchit quelques instants à une nouvelle question. « pourquoi est-ce que tu es venu t'installer avec moi seulement ce soir, et pas toutes les autres fois où l'on s'est croisé ? »


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