(ellioky) honeymoon vibes... or not

Mon désir reprenait enfin le contrôle sur mes pensées un peu trop entremêlées pour le moment. Alors, après avoir balancé ma chemise loin de mon torse, je grimpais par-dessus toi, venant t’arracher un nouveau baiser sensuel et passionné, ma langue dansant harmonieusement avec la tienne. Ta main froide embrassait ma joue. « T'es encore un peu trop habillé... » chuchotais-tu contre mes lèvres, alors que je me contentais de répondre par un sourire amusé. Ton visage vint se nicher dans mon cou alors que tes mains s’affairaient à déboutonner mon jean, tes lèvres picorant la peau brûlante de mon épaule nue. Mes dernières fringues ayant à leur tour rejoint le sol en un rien de temps, tu épousais à nouveau la forme de mon visage de tes fines mains, tes yeux de nouveau plantés dans les miens. « Fais-moi tienne... » Je ne savais pas si c’était tes mots ou le sourire désireux qui bordait tes lèvres qui me convainquirent, mais peu importe. « Embrasse-moi comme jamais, Elliot... » À mon tour, un sourire vint étirer la commissure de mes lèvres alors que je me glissais entre tes jambes. « Avec plaisir... » Une main qui se faufile jusqu’à se loger sur ta cuisse, ma bouche qui revient prendre la tienne d’assaut dans un baiser plus acharné, plus intense, et un coup de rein suivi d’un râle qui te fait soudainement mienne, pour la nuit du moins.

Cette partie de jambes en l’air avec toi avait été des plus intenses. Des plus satisfaisantes. Tu savais manier ton corps à bon escient, et tu savais répondre au mien. C’était comme si ça avait été naturel, comme si on avait l’habitude de faire ça, comme si c’était écrit dans l’histoire et qu’on s’était bien trouvés. Lucky, tu m’avais coupé le souffle et décuplé les sens et, mon dos retombé lourdement sur le lit à tes côtés, j’étais épuisé par un tel effort physique. Car oui, te dompter demandait beaucoup d’énergie. Je regrettais réellement d’avoir perdu la mémoire. Sans compter tous mes souvenirs de façon générale, j’avais perdu aussi le souvenir de notre première nuit. « J’aurais voulu pourvoir comparer la première fois et celle-ci. » répondis-je simplement à ta question curieuse. C’était peut-être con, mais j’aurais voulu savoir, j’aurais voulu pouvoir juger la situation, si nos ébats de ce soir avaient été mieux — ou moins bien — que le soir de notre rencontre. Tu vins te caler tout contre moi et je passais un bras autour de toi. Toute personne censée serait allée prendre une douche. Non, toi, au contraire, tu réduisais la distance qui nous séparait à néant. « Je suis dégueulasse. » riais-je légèrement. Mon corps était encore luisant sous la sueur. Je lâchais un long soupir en laissant ma tête retomber en arrière sur les oreillers, mon rythme cardiaque redevenant à peu près normal. « Tu m’as épuisé. Et j’ai soif maintenant. » On disait toujours qu’il fallait bien s’hydrater pendant le sport. Le sport de chambre oubliait facilement cette règle, ce qui nous laissait bien souvent avec la gorge sèche.

« Tu veux que je te dise ? » proposes-tu en te retournant sur le dos. Tu fixais le plafond et t’avais l’air de te perdre dans tes pensées pendant un petit moment. « Notre première nuit avait été aussi intense. » Mon sourire s’accordait au tien. « Cette seconde nuit l'est encore plus » Et maintenant, il s’élargissait de plus belle. « De rien. » lâchais-je sur un ton faussement arrogant, avant de rire. T’étais calée contre moi et t’ignorais totalement le fait que j’étais dégueulasse suite à cette partie de jambes en l’air bien trop intense. Tu te hissais à nouveau à quatre pattes par-dessus moi, et j’aimais définitivement cette vue. « T'es... » Hm? Tes lèvres s’emparaient doucement des miennes alors que mes mains glissaient à nouveau sur tes hanches. « dégueulassement... » Un autre baiser. « sexy... » Je souriais contre tes lèvres alors que je te rendais ton baiser de façon langoureuse. Puis, tu sautais hors du lit, me laissant sur ma faim. « Je propose alors qu'on prenne une douche et qu'on aille en cuisine se préparer quelque chose à manger et à boire, t'en penses quoi ? » Je me redressais quelque peu, appuyé sur les coudes. « Ça dépend, tu m’invites cette fois dans ta douche? Hm, avant que tu ne dises oui, sache que si je t’accompagne, je pourrais ne pas résister à ton charme… » Encore une fois. J’sais pas ce que tu me faisais, Lucky, mais mon cerveau ne tournait clairement pas rond autour de toi.