Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityJally (+) Comporte toi en père merde. - Page 2
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Jally (+) Comporte toi en père merde.

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J'étais méchante et dure dans mes mots je le savais mais j'étais aussi très énervée contre lui, je lui en voulais énormément d'avoir abandonné Zoé mais aussi de m'avoir abandonné, j'avais eu besoin de lui, il m'avait aussi terriblement manquer pourtant Zoé restait notre priorité et j'avais du mal à croire que lui, le père parfait avait fait un choix comme celui là. Je ne pouvais pas effacer ce qu'il avait fait, ce qu'il avait choisi de faire et comment il l'avait fait mais je voulais qu'il comprenne qu'à mes yeux c'était un très mauvais choix, je terminais par venir m'asseoir face à lui sur le sofa, après tout j'avais pas rester éternellement debout à me répété. "Mais le choix tu l'as fait, on va dire que je peux le comprendre mais hormis ça pourquoi tu ne m'as pas tenu au courant?? Pourquoi tu es resté sans nouvelle auprès de moi??" Autant qu'il parte et fasse un choix mais pourquoi ne pas être rester en contact avec moi, ça je ne le comprenais pas. Peut être que je savais qu'il reviendrait oui, un jour ou l'autre mais cela avait été long et il arrivait pile poil au moment où un autre homme rentrait dans ma vie et celle de Zoé, notre fille n'allait pas être la seule perturber par son retour. "Ouais mais je ne pensais pas que ce serait si long." J'avais émis des hypothèses sur lui et cette femme, mais bon elle avait ouvert la porte et j'avais eu l'impression qu'il y avait un réel truc entre eux mais à sa réponse je lâchais juste un "oh" avant de me retrouver gênée, je devais passé à autre chose, je posais alors ma main contre son genoux. "Alors ta jambe??" Après les reproches je me devais tout de même de lui demander pour ces blessures.
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Tu étais conscient de tes choix, et même si ils avaient été durs tu n'avais pas su faire autrement. Ce n'était pas simple à assumer, surtout maintenant que tu étais de retour. Faire face à la réalité c'était toujours plus dur, et encore apparemment Sally était conciliante. J'en sais rien, ça me paraissait tout juste plus simple comme ça. Puis, je me sens mieux maintenant. Au fond de toi, tu savais que tu aurais donné tout l'or du monde pour pouvoir ta fille au moins de temps en temps, et surtout avec humilité, tu reconnaissais que tu avais farouchement minimisé ton état. Puis, même si tu ne voulais pas le dire à Sally, tu avais eu peur de l'inquiéter, d'être encore le mec qui pourrait d'une manière ou d'une autre la faire souffrir. Elle se serait inquiétée, tu n'étais pas dupe. Tu le savais. Toi, tu te serais inquiété pour elle. C'était normal mais, elle avait été amoureuse de toi, et tu n'as pas été foutu de lui donner ce qu'elle avait espéré. Tu l'avais fait souffrir sans le vouloir, vous n'aviez pas encore trouvé le moyen d'officialiser la garde juridiquement parce qu'elle manquait de confiance. La co-parentalité avait assez affectée la brunette. Tout lui dire aurait eu pour simple effet de l'inquiéter et de la pousser à se déplacer jusque dans le Vermont, et donc perdre son temps. Tu acquiesçais. Je sais, je ne le pensais pas non plus. Il fallait être honnête. Tu avais même pensé vite retrouver une vie normale, retrouver le boulot mais... grosse désillusion. Sa main venait de se poser à ta jambe, et tu ne remarquais même pas la bague à son annulaire, te contentant plutôt de lui répondre. Ça traîne.. même si d'après eux, ça aurait pu être pire. J'ai une petite lésion au niveau de la moelle, d'où la kinésithérapie quotidienne. Maintenant de retour, tu n'allais plus lui cacher. Mais tu avais dû un peu de l'handicap moteur, c'était certain.
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Je lui en voulais et je ne pouvais pas lui pardonner comme ça, je ne savais même pas si j'y arriverais en fait, il était parti sans rien dire et Zoé en avait payer le prix fort, moi aussi mais tant mieux j'ai pu oublier les sentiments que j'avais pour lui au final. "Pour toi pas pour nous." Il avait prit les décisions pour lui pas pour nous, c'est simple Zoé avait beaucoup demander après son père les premiers jours, elle savait dire papa et autant le dire elle l'avait beaucoup prononcé quand Jamie était parti. "C'était dur de dire à une petite fille que son papa était parti et qu'il reviendrait bientôt, de voir que cela n'arrivait pas et de ne plus savoir quoi dire quand Zoé appelait après son père." Autant qu'il sache pourquoi je lui en voulais autant, je n'étais pas insensible à le voir dans cet état mais il avait fait beaucoup de mal en étant égoïste. Je préférais oublier ce sujet de conversation parce qu'en parler était plus énervant que ça et je ne voulais pas qu'on reparte dans des reproches, il avait perdu ma confiance par contre, d'avoir agit comme ça m'avait fait perde toute la confiance qu'il avait gagner auparavant. "Et tu peut quand même marcher ou pas??" Je retirais ma main en le regardant dans les yeux, je voulais savoir si Zoé allait retrouver son papa.
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Pour toi, mais pour elles aussi. Parfois tu te disais même que tu avais cherché à préserver Sally, plus encore que votre fille. Tu avais tellement été mal en point, que tu ne voulais pas que vous soyez tout les deux instables. J'étais dans le Vermont, Sally, en clinique ou en centre de rééducation. Ce n'était pas simple.. Tu n'arrivais pas à tout lui dire. C'était trop compliqué. Trop difficile certainement. Vous n'aviez pas signé de mode de garde officielle, à cause de ses doutes et de ces craintes qu'une femme entre ta vie. Alors à l'évidence tu n'aurais de toute façon pas pu contrôler le nombre de fois que tu aurais pu voir ta fille mais c'était plus fort que toi. Tu avais préféré te persuader que tu reviendrais vite, complètement guéri, et qu'elles ne verraient rien de cette sombre période. Je sais, mais j'ai confiance en toi. Je suis persuadé que tu as su lui ce qu'il fallait, que son Papa l'aime que tout, et qu'il reviendrait vite. Trois mois ce n'était pas vite. Mais même si tu ne marchais toujours pas, tu étais là. Justement pour retrouver les tiens. Ta mâchoire se contracta quelques peu quand elle te posa cette question cruciale. Ton regard guida le regard de Sally vers deux paires de béquilles postées non loin. Pas encore.. mais j'y travaille. J'ai passé quelques semaines en fauteuil alors tu vois, y'a du progrès. Tu t'efforçais de voir le verre à moitié plein, comme à chaque fois que tu discutais avec un proche. Au fond de toi, c'était beaucoup plus compliqué. Parle moi de Zoé.. Boston Cambridge ça te semblait bien loin maintenant que tu étais affaibli.
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J'avais souffert de son absence, je m'étais reconstruis mais j'aurais préféré ne ps le faire et l'avoir avec nous, ce n'était pas facile de le revoir en plus comme ça après autant de temps. "J'ai pas dis que c'était simple pour toi mais le savoir aurait été simple pour moi." Zoé avait souffert de l'absence de son père, de plusieurs visites de son papa elle était passé à zéro, elle qui à dit papa en premier et qui était devenue amoureuse de son père elle avait souffert de son absence mais Jamie avait vu juste, je lui avais tout le temps répéter que son papa l'aimait fort et qu'il reviendrait bientôt, qu'il allait ce rattraper et que c'était le meilleur des papas. "Ou peut être que j'en ai profité pour te descendre qui sait.." Je lui adressais ce petit sourire taquin avant de m'inquiéter de sa santé, après les reproches voilà que je posais des questions et je fus peiné de voir ces béquilles non loin de nous. "Rien qui pourra t'empêcher de revoir Zoé.." Je ne voulais pas le plaindre parce que je voulais qu'il ce remette et qu'il ce dise comme moi qu'il pourrait revoir sa fille malgré qu'il soit encore fable et pas le contraire. "Qu'est ce que tu veut savoir, c'est une belle petite fille qui grandi comme les autres, très maline et qui sait obtenir ce qu'elle veut malgré son jeune âge mais je pense que des photos t'intéresseront mieux.." Oui en trois mois de temps elle avait beaucoup changer.
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Tu ne saurais même pas expliquer pourquoi tu avais eu tant de craintes à ce que Sally sache la vérité. C'était très compliqué. Le contexte de l'accident en plein intervention avait été ce qu'il avait été, mais les conséquences t'avaient fait peur. A partir du moment où tu as su que tu irais dans le Vermont tu as renoncé à dire quoique ce soit à la jolie brune. Peut-être.. Tu étais sceptique dans le fond. Tu connaissais Sally. Tu aurais vite fini par être une charge plus qu'autre chose. Vous aviez beau être une famille, tu t'étais longtemps méfié des sentiments qu'elle avait eu pour toi, et tu avais assez morflé en la voyant souffrir par ta faute. Elle t'en voulait quand toi, tu en voulais à ton ex d'avoir encore été si présente dans ton cœur. Quoiqu'il en soit, Sally finissait par t'arracher un sourire. Un sourire que tu n'assumais pas. Ce n'était pas une blague à laquelle tu devais sourire. C'est possible.. mais je veux pas y croire. As-tu dit avec ce même sourire. Pour autant tu ne pouvais pas y croire, et si vraiment ça avait été vrai, tu tomberais de bien haut. Maintenant que je suis rentré, y'a plus rien qui pourra m'en empêcher. J'attends que ça. J'ai besoin d'elle. Zoé c'était ton rayon de soleil, et c'était ta raison de vivre. Tu l'avais déjà confié à Sally. Depuis Zoé, tu avais retrouvé cette quiétude que tu avais perdue pendant longtemps. Depuis le décès de ta mère. Tu avais cette lueur dans le regard quand elle te parlait de votre fille, tu récupérais le téléphone de Sally pour regarder les photos récentes. Ton sourire ne te quittait plus, et tu te languissais déjà de retrouver ton bébé. Tu zoomais sur les photos de Zoé, parfois accompagnée de Sally et sans trop prévenir tu tombais sur une photo de Sally et d'un jeune brun en train de s'embrasser. Tiens.. désolé je veux pas être indiscret. Tu n'as qu'à m'envoyer quelques photos dès que tu as cinq minutes. Tu le savais beaucoup de choses changeaient en trois mois.
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Je ne voulais pas croire qu'il l'avait fait intentionnellement mais tout de même je lui en avais voulu et on aurait de nouveau cette conversation après ces retrouvailles parce que j'avais besoin de savoir que s'il revenait c'était pour de bon et qu'il en recommencerait plus ce genre de plan sinon c'était moi qui m'en irait avec Zoé sans nouvelles la prochaine fois. Je passais au dessus et je pris le risque de rire sur m prochaine remarque, je me mis à rire parce que ce n'était pas sincère, je plaisantais bien sûr et il le savait au fond. "Tu as raison de ne pas y croire." Je lui souriais quand il me confirmait qu'il n'attendait que de revoir Zoé. "Et elle a besoin de son papa." Je lui passais mon téléphone assez rapidement pour qu'il regarde les photos de Zoé, j'étais à ses côtés donc je regardais ces photos avec lui jusqu'à qu'il tombe sur une photo de Aaric et moi en train de s'embrasser, je me pinçais les lèvres en récupérant mon téléphone quand il me redonnait. "C'est rien, oui je ferais ça." Je ne savais pas si j'assumerais de lui parler de Aaric et moi.
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Tu avais beau savoir qu'elle bluffait en te disant qu'elle t'avait enfoncer devant votre fille, tu finissais tout de même rassuré en l'entendant te dire que tu avais raison de ne pas y croire. Preuve que vous aviez construit votre relation de parents se faisant confiance. Tu te sentais mal quand elle te disait que Zoé avait besoin de toi. Pourtant à te remémorer ces trois mois, tu te disais aussi qu'elle n'avait pas besoin d'un père à la ramasse comme tu l'avais été. Tu lui rendais son téléphone, alors qu'elle signait pour t'envoyer des photos plus tard, et tu remarquais une bague à son annuaire gauche. Bague que tu n'avais jamais vue, il fallait l'avouer. Tes sourcils se plissèrent légèrement, mais tu te retenais de dire quoique ce soit. Encore une fois tu ne voulais pas être indiscret. On pourrait déjeuner ensemble demain, si tu es libre ? Je suis pas en état d'avoir Zoé sans toi, ou quelqu'un d'autre. Pour ça, tu ne pouvais compter que sur Sally ou Alison. Peut-être Elyes aussi mais tu n'avais pas repris contact avec lui, pensant qu'il t'en voudrait aussi.
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Je ne pouvais pas oublier qu'il était parti, qu'il avait ps mal déconner mais je ne pouvais pas non plus qu'il était le ère de Zoé et qu'il était un papa génial, il n'a jamais voulu plus avec moi et j'en avais souffert mais aujourd'hui il était de retour et Zoé avait besoin de le revoir surtout après trois mois d'absence qu'il n'avait pas intérêt à reproduire. J'avais ranger mon téléphone sans commenter la photo qu'il avait pu voir, comment lui parler de ma relation quand le revoir me perturbait déjà assez, il restait l'homme que j'avais aimé juste avant qu'il disparaisse donc difficile de lui parler de Aaric comme ça, comme ci de rien était. "Oui ma priorité c'est Zoé et toi, enfin vos retrouvailles je veux dire." C'était ça ma priorité que Zoé retrouve son père.
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C'était comme début. Tu avais longtemps passé du temps avec Zoé qu'en présence de Sally. Pour t'habituer à ton rôle de père, pour laisser du temps à ta fille, et pour que Sally ait le temps qu'il lui faut pour te faire confiance. Cela dit, cette fois c'était qui voulait à tout prix que Sally soit présente. Tu n'étais pas en état de marcher près de ta fille, ni même t'amuser à lui faire jouer à l'avion, enfin bref tu ne t'en rendais pas compte mais tu étais réduit. Je te dois des excuses, je le sais. C'était égoïste, je m'en excuse mais j'aurais pas su faire autrement. J'aurais pas su t'imposer quoique ce soit. J'étais pas en état de grand chose. C'était peut-être aussi une manière d'avoir le contrôle. Te dire que c'était ton choix, et tu finirais par revenir solide comme un rock comme si rien ne s'était passé. Ne m'en veux pas trop longtemps.
De toute façon, elle avait cumulé les rancunes envers toi. Mais tu détestais toujours autant ça. Preuve que tu n'étais pas indifférent quand il s'agissait de la mère de ta fille.
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