we need to talk (anoah)

« Donc, tu veux vraiment arrêter, tout arrêter... » Peut-être bien, oui. Enfin, non. Non, je n'avais pas envie d'arrêter de le voir, mais... « On a pas vraiment le choix là » que je répondais rapidement. Il me lâche la main et prend des distances. Vous voyez, je l'avais dit. Il va me next. « Donc on arrête de se voir à cause de ça ? Je comprends pas ? Et si j'ai pas envie moi ? Si je veux continuer de te voir malgré ton .. Tes .. Le fait que tu as des ... Enfin tu as compris quoi ! Et je suis pas d'accord bordel ! » Des sentiments ? Est-ce que j'avais des sentiments ? Je n'en savais rien. J'étais très attachée à lui, il comptait bien plus qu'un simple sexfriend et je m'impatientais presque de le voir arriver à chaque rendez-vous. Est-ce que j'avais des sentiments ? Je ne savais pas parce que j'étais horriblement nulle en histoire d'amour. La seule et unique personne avait qui j'avais été en couple et que j'avais aimé, c'était Jules et vous voyez, je n'avais aucune envie de me remémorer notre histoire pour essayer de comprendre ce qui me passait par la tête concernant Noah. Je soufflais un coup alors que lui commençait clairement à paniquer en face de moi. « Tu es égoïste là » que je commençais en m'énervant légèrement. « Tu veux quoi ? Qu'on aggrave la chose ? Je te demande juste de me laisser souffler. Tu disparais et je t'oublie. Si tu veux, dans trois mois quand ça sera oublié on se fera une sortie tu vois. Mais, clairement, on va pas continuer si c'est pour que dans deux mois je sois amoureuse d'un type qui n'en a rien à foutre et qui aura trouvé bien plus de fun ailleurs ! » que je lui disais en m'agitant, parlant avec mes mains et montrant une direction au pif pour appuyer mes propos. Je n'ai pas envie d'arrêter de le voir, mais c'est nécessaire.

Tu la regardes. On a toujours le choix Ana .. lâches-tu avant de soupirer. Tu passes ta main dans ts cheveux. Non, tu ne veux pas t'éloigner d'elle, non, tu ne veux pas qu'elle s'éloigne de toi. Non, tu ne supportes pas ce truc. Mais elle te traite d'égoiste et là tu rigoles. Tu es énervé en fait de cette merde, tu ne sais pas quoi faire. Egoiste ? C'est moi qui est égoiste, j'en reviens pas là par contre Oui bon tu l'es un peu mais tu ne vas pas l'avouer, ça serait trop beau attend. Tu souffles un nouveau coup alors que tu l'écoutes, tu hoches la tête doucement Okay on arrête alors ! On arrête c'est bon. Crois pas que je suis heureux de le faire ! lâches-tu avant de soupirer. En fait, tu l'es pas du tout, tu as l'impression que ce monde dans lequel tu étais avec Ana, s'effrondre, comme si ce que vous avez créer, tout venait de voler en éclats. Et tu en es blasé, tu soupires. Tu en baisses la tête lentement, tu en t'essayant sur sa table, légèrement, tu mets tes mains ans tes poches, tu sais que tu ne vas pas aimer ce que tu vas dire, mais tu ne veux pas qu'elle le fasse exprès. Laisse tomber pour ce soir.. J'ai pas envie de te forcer à venir et qu'on se fasse la gueule devant tout le monde ou pire, que tu sois fausse devant tout le monde. ajoutes-tu avant de te redresser et tu commences à marcher vers la porte. Il n'y a plus rien à dire finalement.

« On a toujours le choix Ana .. » Je soupire d'agacement. Je ne pense pas non. Je n'avais pas envie que notre relation se termine ainsi. Quelle soit amicale ou même... sexuelle. Je n'avais pas envie de lui tourner le dos. Mais, non, je n'avais pas le choix que de le faire. Il le fallait. Parce que si nous continuant dans cette lancée, ça voudra dire que j'allais m'attacher encore plus et que ça ne sera pas son cas à lui. Ça sera un truc malsain à sens unique, dévastateur et pesant. Et puis, c'était bien plus facile de fuir, alors c'était bien plus facile de tout arrêter maintenant. Le fait de vouloir me retenir le rendait égoïste, il devait m'écouter et comprendre mon choix et malgré qu'il apprécie ma compagnie, il se devait de comprendre que ça pouvait faire plus de mal que de bien. « Égoïste ? C'est moi qui est égoïste, j'en reviens pas là par contre » Comportement habituel pour un eliot. Tout est normal puisque apparemment, il ne veut pas comprendre. Je faisais de mon mieux pour lui expliquer ce que je ressentais. Il ne pouvait pas m'obliger à rester en dépit de ce que je pouvais ressentir. Il fallait qu'il m'oublie, qu'il passe à autre chose et que je fasse de même. « Okay on arrête alors ! On arrête c'est bon. Crois pas que je suis heureux de le faire ! » Je le regardais avec une mine triste. Ça faisait du mal de l'entendre, j'étais pas forcement prête à ça. « D'accord » que je disais faiblement. Qu'est-ce que je pourrais dire d'autre en fait ? Après tout, c'était ma décision. Il s’assoie contre la table en me regardant. Le silence est maître et je n'ose même plus le regarder. C'était beaucoup trop difficile. « Laisse tomber pour ce soir.. J'ai pas envie de te forcer à venir et qu'on se fasse la gueule devant tout le monde ou pire, que tu sois fausse devant tout le monde. » Je pince mes lèvres. Je m'en voulais de le laisser tomber de la sorte, mais il avait raison. Mais mes années de théâtre m'auraient permis de pouvoir passer pour la parfaite amie de Noah. « Je suis désolée » que je disais simplement alors qu'il se dirigeait vers la porte pour sortir. Je faisais simplement au mieux et il allait me manquer pendant un bon moment.

Et dire que tu te barrais comme ça, alors que tu ne laisses jamais rien tomber. Non, jamais rien. Là, c'est tellement pas toi, mais elle t'a demandé d'arrêter, elle t'a fait comprendre qu'elle voulait arrêter, elle t'a forcé à le dire. Alors tout est fini entre eux. Tout absolument tout. Depuis Cam, tu as décidé de te jeter à corps perdu dans cette relation uniquement basée sur le sexe et le plaisir de chaque sauf qu'elle veut peut-être plus. Et quand ta main rejoint la poignée, tu mords la lèvre avant de soupirer. Je peux pas Tu lâches la poignée, parce que tu es un putain égoiste, ça a toujours été comme ça, toujours. Je peux pas tout arrêter Ana, j'y arriverai pas. Je serai capable de me pointer là, samedi, après l'entrainement, de t'épuiser toute la nuit, et de repartir le lendemain en te disant bonne journée comme à chaque fois. Et je serais incapable de ne pas revenir samedi d'après. Parce que ... Parce que j'y arriverai pas.. lâches-tu avant de continuer. Et crois le ou non mais j'avais envie de t'avoir ce soir aux côtés de mon père, parce que je tiens à toi et je voulais lui dire qu'il approuve ou pas, j'en ai rien à foutre, il a jamais approuvé mes choix. Et t'es l'une des rares capables à me calmer et à éviter que je m'énerve et qui soit toujours calme avec moi, malgré mes conneries et mes paroles.. Et je refuse de te perdre pour ça Ana.. continues-tu avant de passer ta main sur ta nuque, tu soupires C'est égoiste de ma part, mais je m'en fiche, je tiens à toi .. Tu sais pertinement que niveau discussion t'es à chier. Niveau impulsivité t'es le meilleur. Encore une chose que tu n'arrives pas à gérer quand t'es pas bien, les paroles. Alors, à elle de voir..

On n'avait pas vraiment le choix d'arrêter. Rien que là, on se prenait déjà trop la tête. Ce n'était en rien la relation qu'on avait établit. Autant s'oublier quelque temps, juste le temps que tout ça se tasse et on pourra toujours redevenir amis plus tard. Enfin, j'en sais rien. Il semblait comprendre et se résigner, c'était pas plus mal. Il n'aura aucun mal à me remplacer, j'étais certaine que plein de filles rêveraient d'être à ma place et d'avoir sa visite chaque semaine. J'étais quand même triste, parce qu'en vrai, ça me faisait chier de savoir qu'on pourrait prendre ma place, aussi peu importante soit-elle. L'eliot quitte la table et se dirige vers la porte pour partir, sauf qu'au dernier moment, il se retournait. « Je peux pas » Quoi ? Bien sûr que si, il peut. « Je peux pas tout arrêter Ana, j'y arriverai pas. Je serai capable de me pointer là, samedi, après l'entrainement, de t'épuiser toute la nuit, et de repartir le lendemain en te disant bonne journée comme à chaque fois. Et je serais incapable de ne pas revenir samedi d'après. Parce que ... Parce que j'y arriverai pas.. » Je fronce les sourcils en le regardant. J'ouvre la bouche pour parler, mais il reprend. « Et crois le ou non mais j'avais envie de t'avoir ce soir aux côtés de mon père, parce que je tiens à toi et je voulais lui dire qu'il approuve ou pas, j'en ai rien à foutre, il a jamais approuvé mes choix. Et t'es l'une des rares capables à me calmer et à éviter que je m'énerve et qui soit toujours calme avec moi, malgré mes conneries et mes paroles.. Et je refuse de te perdre pour ça Ana.. » Oh fuck. Comment je suis censée m'en défaire du coup ? J'ai envie de lui crier dessus, mais là, je reste sur place à je repense sans cesse à ce qu'il vient de me dire. Comment on en est arrivé là en fait ? J'étais attachée à lui, assez pour savoir que si ça ne s'arrêtait pas, on fonçait droit dans le mur. Mais lui, il était, il s'en foutait sous prétexte qu'il tenait à moi. Mais ça, ce qu'il venait de dire, ça voulait dire quoi au juste ? À mon bon souvenir, c'est rarement le genre de chose que je disais à mes plans cul dans le passé. « C'est égoïste de ma part, mais je m'en fiche, je tiens à toi .. » Et le pire dans tout ça ? C'est que je préférais éviter tout ce qu'il venait de me dire pour ne retenir qu'une chose. « J'ai dit que je t'accompagnerais ce soir. Je t'aiderais à tenir la barre pendant ton repas et on arrêtera simplement après. » Je me mettais à faire les cent pas devant lui. Je préférais m'arrêter sur ce maudit repas comme si c'était lui le vrai problème alors qu'au fond, c'était bien différent. Je laissais échapper un soupir. « Le problème, c'est que ce n'est pas "juste ça" tu vois. Soit ça s'arrête maintenant et on tente de se reparler dans quelques mois. Soit, ça ne s'arrête pas et ça va être un merdier terrible. Parce que tu pourras baiser toutes les nanas que tu veux et que tu viendras ici pour te vider les couilles une fois la semaine en pensant que ça va me combler alors que ça ne sera pas le cas et que ça va me rendre triste. Tu ne peux pas me garder à tes côtés sous prétexte que tu m'apprécies si on est pas du tout sur la même longueur d'ondes Noah ! » Parce que clairement, avoir des sentiments pour quelqu'un qui n'en a pas, c'est douloureux et, c'était hors de question que j'angoisse à nouveau pour une histoire de cœur qui tourne mal.

Ton regard sur elle, tu venais de parler sans réfléchir et elle te regardait. Encore, elle faisait les cents pas. Elle marchait. Okay. Donc tu venais de lui dire que tu ne voulais pas arrêter et que tu avais besoin d'elle mais elle marche. Tu réfléchis une seconde, puis deux et voilà qu'elle te parle. Je sais pas .. Sauf que tu sais pas pourquoi tu dis ça, pourquoi tu lui sors ce genre de phrases alors qu'en fait, tu l'écoutes plus que tu n'as envie de parler. Alors, elle t'envoie sur les roses, elle te dégomme littéralement, d'avant, arrière, côté. Et tu fronces légèrement les sourcils avant de reprendre une attitude normale. Et puis, tu ouvres la bouche une seconde pour ajouter Ou .. J'arrête de voir d'autres filles ? Et merde. Tu parles sans réfléchir. Chose compliquée en fait, vu que tu en vois au minimum deux dans la semaine. Ouais et alors ? La jeunesse. Mais, tu soupires. Tu veux quoi de moi sérieux ? Qu'est que tu veux que je fasse Ana ? Tu veux que j'arrête de voir toutes les nanas où, je cite je me vide et qu'on continue de se voir, chez toi, chez moi, n'importe où.. Ou tu veux arrêter totalement, ne plus me parler du tout, ne plus penser à moi, ne plus m'envoyer de messages, plus d'appels, plus de cartes à Noel, plus de sexe, plus de diners improvisés, plus d'échappatoire ? Plus rien du tout ! Ouais tu fais l'expreme mais merde, tu veux qu'elle te dise de rester aussi, parce que tu en as envie, parce que tu veux rester, parce que tu veux la première solution, parce que tu es aussi paumé qu'elle putain. Tu la regardes avant d'ajouter Je sais pas où ça va nous mener Ana, parce qu'on est aussi nul l'un que l'autre pour discuter mais j'ai pas envie que cette prise de décision te fasse souffrir, tu mérites pas ça ... ajoutes-tu avant de soupirer doucement

Je ne suis pas tendre, mais je veux faire en sorte que ça percute dans sa tête et que tout soit très clair entre nous. Parce qu'évidemment, tout ne l'était pas jusqu'ici. « Ou .. J'arrête de voir d'autres filles ? » J'écarquille les yeux en le regardant. Est-ce que j'étais assez égoïste pour lui dire oui ? Non. En fait, ce n'était pas à moi de prendre cette décision. «  Tu veux quoi de moi sérieux ? Qu'est que tu veux que je fasse Ana ? Tu veux que j'arrête de voir toutes les nanas où, je cite je me vide et qu'on continue de se voir, chez toi, chez moi, n'importe où.. Ou tu veux arrêter totalement, ne plus me parler du tout, ne plus penser à moi, ne plus m'envoyer de messages, plus d'appels, plus de cartes à Noel, plus de sexe, plus de diners improvisés, plus d'échappatoire ? Plus rien du tout ! » - « JE NE SAIS PAS ! » que je réponds en lui criant dessus. Je suis à bout, il m'agace et faut que ça sorte. Je déteste la façon qu'il a de me pousser à choisir alors que lui ne dit rien de ses intentions. Toute cette relation ne tourne pas qu'autour de moi et comme il l'avait dit au départ, qu'est-ce qu'on doit faire ? C'était à deux qu'on devait la prendre la décision. « Je sais pas où ça va nous mener Ana, parce qu'on est aussi nul l'un que l'autre pour discuter mais j'ai pas envie que cette prise de décision te fasse souffrir, tu mérites pas ça ... » Je ferme les yeux et je souffle un coup histoire de me canaliser. Pourquoi c'est si compliqué putain ? « Noah... » que je commence en devenant zen à nouveau. « Il y a des décisions que je ne peux pas prendre. C'est à toi de les prendre. Je te l'ai dit. Je suis attachée à toi et je veux qu'on arrête notre relation actuelle parce qu'elle ne me convient plus. » Je n'allais pas revenir sur ce que j'avais déjà dit précédemment. « Bien sûr que j'aimerais ne pas en arriver là et que je voudrais qu'on continue à se voir, mais j'aimerais que ça arrive plus régulièrement aussi, qu'il n'y ait pas tout un harem autour de toi, tu vois. Que ça évolue. Mais si tu ne le souhaite pas, je ne peux pas te l'imposer, c'est pour ça que je te demande de tout arrêter, après, la balle est dans ton camp, c'est à toi de dire ce que tu veux aussi. » Mais c'est clair que s'il veut pas que notre relation évolue, ça sert à rien de continuer. J'espérais qu'il allait pas non plus me faire un coup de pute par égoïsme.

Vous auriez mieux fait de coucher ensemble, tu le dis, tu le répètes mais bordel ça aurait été carrement moins compliqué putain. Tu la regardes. Elle te hurle dessus. Et tu mets tes mains dans les poches, en t'appuyant contre la porte, tu pinces tes lèvres, tête baisée. Elle veut quoi au juste ? Oh bah merde, elle te parle directe, trop directement, trop violemment même. Donc elle veut plus. Okay, ça tu avais compris ses appels. Elle veut veut moins d'Harem. Parce que tu as un harem ? Faudra que tu en parles à Hadès de ça. Il va rire. Mais bref, tu as la balle dans ton camp. Je sais pas Ana.. Mais tu as envie de te frapper. Tu sais pas ce que tu veux en fait, tu sais pas du tout. Tu passes ta main sur ta nuque qui remonte le long de tes cheveux pour finir sur ton visage. Tu enlèves ta veste finalement, tu vas plus en avoir besoin. Tu vas finir par péter un câble toi aussi. Alors ouais, tu as chaud. Et puis, tu soupires. En fait, tu sais pas pourquoi, tu n'arrives pas à prononcer ce genre de moi, parce que tu n'as sans doute pas l'habitude... Tu ne sais pas.. Je sais pas quoi te dire Ana, parce que j'arrive pas à l'exprimer... J'ai pas envie de te laisser seule.. Pas comme ça, pas avec ce que tu as, et j'ai envie de faire des efforts parce que tu le mérites et que j'ai pas envie de perdre parce que t'es importante pour moi Ana... lâches-tu. Essayer. Ouais ? Tester. Ouais ? Tu ne la quittes pas des yeux, pas une seule seconde...

Je ne pouvais pas être plus clair dans mes intentions. C'était clair et précis. C'était à lui de prendre un décision maintenant. Et tout ce que je gagnais en réponse, c'était un : « Je sais pas Ana.. ». Ok. Je ne lui en veux pas de ne pas savoir, c'est normal. Ça lui tombe dessus, ça sort de nulle part. À vrai dire, s'il n'y avait que moi, je n'aurais rien dit de tout ça. Je serais juste partie, comme je le fais à chaque fois. Mais, il insistait par sms, il restait sur son problème et c'est lui qui avait accepté de parler, pas moi. Et là, je me retrouvais dans ce moment très étrange où on avait beaucoup de mal à s'exprimer et où je criais parce que la situation m'énervait. Au final, il ne savait pas et je ne voyais pas tellement ce qu'on pouvait dire plus. «  Je sais pas quoi te dire Ana, parce que j'arrive pas à l'exprimer... J'ai pas envie de te laisser seule.. Pas comme ça, pas avec ce que tu as, et j'ai envie de faire des efforts parce que tu le mérites et que j'ai pas envie de perdre parce que t'es importante pour moi Ana... » Et la voilà, la réponse d'égoïste. Je ne sais pas ce que je veux, mais je veux que tu restes à côté malgré tout. « Tu dis ça comme si j'avais un cancer. T'en fais pas Noah, je suis grande, je survivrais sans toi » Attachement ou non. Parce que oui, je me sentais légèrement piquée par ses propos. Je tournais finalement les talons, me dirigeant vers le coin salon pour remettre en place les coussins du canapé qui se trouvaient être déjà en place. Juste un prétexte pour mettre fin à tout ça. « Tu peux partir. Ça sert à rien de rester buté, on en reparlera plus tard. » Parce que clairement, on allait pas rester à se dire des "je ne sais pas" et je ne comptais pas coucher avec lui après ça.

Elle te fait chier, réellement chier en fait. Ca t'énerve. Un cancer. Mais heureusement bordel, ça s'appelle des sentiments. Mots que tu n'arrives pas à prononcer bien sur, mais tu ne soupires. Et elle te demande de partir. Tu prends ta veste, énervé et tu quittes la pièce en claquant la porte. Tu restes derrière cette porte, fermée. Mais tu serres les dents avant de ouvrir la porte avec énervement finalement, tu la claques, une fois à l'intérieur, tu reposes la veste au même endroit, comme si tu n'étais jamais sorti. J'ai pas envie d'être dans la même situation qu'avec Camila, et j'ai pas envie d'en être rendu au point de devoir savoir si je peux te faire confiance réellement au point d'être mal le soir parce que je sais pas ce si tu es heureuse avec moi ou non. Je sais que c'est pas un cancer l'amour et je sais très bien qu'on peut en guérir. Je sais aussi que je suis un connard qui finira par te faire souffrir parce que tu me l'as déjà dis des centaines de fois, je suis un Eliot. Et je suis la pire espèce qui existe à Harvard. Mais je veux essayer d'être heureux avec toi parce que tu me plais Ana, et j'en ai rien à foutre que tu penses le contraire ou que tu te sous estimes. J'ai pas de Harem, j'ai que toi, avec qui je couche régulièrement et personne d'autre parce que ça m'intéresse pas, tu es très bien. T'es super belle et t'es certes une Mather, je suis censé te détester mais j'y arrive pas parce que tu arrives à faire de moi quelqu'un de simple et sans impulsivité. Je veux pas que tu changes ça. Et tu me fais chier quand tu me dis de me caser. Parce que je veux pas partir, parce que ce diner, je le voulais aussi sans mon père. Juste toi et moi, c'est tout. Sauf qu'il a décidé de se rajouter pour diner avec mon frère et ma soeur. Et j'en suis désolée si ça part direct en sortie officielle alors que je viens de te demander de sortir avec moi. Enfin j'essaie de te le dire, mais j'y arrive pas parce que je suis une merde pour tout ça .... Aoutch ! Tu la regardes. Tu avales ta salive, avant d'humecter tes lèvres et ajoutes rapidement 20h ce soir c'est toujours bon du coup ? Merde, tu sais pas quoi dire en fait, et tu te sens con maintenant ...