sign of the time. (kale)

J’étais heureuse de voir que malgré ma condition, Kale allait m’aider à m’entraîner avec ma rééducation. C’est ce dont j’avais besoin en ce moment et je n’allais certainement pas cracher sur ses conseils comme il semblait être maitre en la matière. D’ailleurs, il accepta mon offre. L’Italie me manquait vraiment et j’avais l’impression qu’après ce que j’allais dire à Maxime la prochaine fois que j’allais le voir, ce dernier n’approuve pas vraiment alors c’est un bon truc pour se changer les idées. Lui sortant la blague des caleçons, je ne pouvais m’empêcher de rigoler un peu. « Tu t’attendais à défiler ? Si c’est absolument ce que tu veux, je peux m’arranger. » Petit clin d’œil amical, je regarde l’heure. Ces infirmières doit nous attendre ou même qu’elles ont appelées la police suite à ma disparition donc je ne dis pas un mot de plus avant de pouvoir placer les déchets dans le plateau. « Donc, la prochaine fois que tu viendras me voir à l’hôpital, si je ne suis pas encore sortie, tu devras m’embrasser puisqu’elles croient vraiment que t’es mon petit copain. » Souriant, je le laisse me conduire jusqu’à l’hôpital afin de retourner dans cette chambre. « Merci beaucoup Kale… »

Si quelque chose ne plaisait pas à Kale, je n’allais tout de même pas le forcer à faire un truc qu’il ne voulait pas sauf que j’étais quand même heureuse de le voir accepter mon invitation pour aller en Italie. Bon, en fait je voulais essayer d’oublier ce qui s’est passé depuis ces dernières semaines et de retourner dans mon pays d’origine est certainement la meilleure chose à faire. « J’suis sûre qu’après avoir essayé, tu vas devenir tellement accro que tu vas te lancer dans le mannequinat. » Je sais que le jeune homme n’allait pas se lancer dans un truc pareil, sauf que je voulais seulement l’emmerder quelque peu. Dès qu’il allait me rendre visite à l’hôpital, il allait devoir se faire passer pour mon petit copain et cette idée me faisais rire. « Ouuuh, c’est intéressant ça. » Nous avions mis les cartes sur table au sujet de notre relation qui restait purement amicale sauf que rien ne nous interdit de faire des blagues de ce genre. Une fois arrivés à l’hôpital, ma chambre n’avait pas changé et j’avais un long frisson qui parcourut mon corps, surtout rien que de penser que j’allais devoir rester encore plusieurs jours dans cet établissement. « Parfait, mais ne chiale pas si je t’harcèle. » Après son baiser sur le front, je lui fis un signe de la main et le laissais quitter la chambre.