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This time for Africa {Fe Riley Sleven

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Je ne pus m’empêcher de rire quant à sa remarque sur le genre de film qu’il aimerait regarder. Ça ne m’étonna pas vraiment venant de lui. Je levai simplement les yeux au ciel avant de secouer la tête, et il fini par choisir un film d’horreur. Je n’avais jamais été effrayée par ce genre de film, je l’étais bien plus par l’orage qui grondait dehors. Je souris quand à sa proposition de m’offrir un tatouage.

Et bien, ça aurait été avec plaisir, mais à cause de mon métier je ne peux pas malheureusement. Mais j’arrêterai d’ici quelques années, et là tu peux être sur que je m’en ferai faire.

Pourquoi est ce que j’agissais ainsi avec Riley ? Pourquoi a-t-il fallut que je me blottisse contre lui et commence à le caresser ? Sa réaction ne se fit pas attendre. En tout cas, une chose était certaine, il ne voulait pas de moi. Je ne lui plaisais pas, je n’étais clairement pas son genre de fille. Mais quelle idiote !!! Comment ai-je pu croire une seconde que je pouvais lui plaire ? J’étais vraiment stupide, stupide, STUPIDE ! Il s’éloigna de moi comme si j’avais la peste, mon cœur se déchira. Je m’éloignai à mon tour à l’autre bout du canapé. Je luttai contre les larmes, j’étais morte de honte… et de peine. Il stoppa soudain le film avant de se tourner vers moi et de me demander de « cracher le morceau ». Qu’est ce qu’il entendait par là ? Qu’est ce qu’il voulait m’entendre dire ? Je pris une profonde respiration.

C’est juste que j’ai une peur bleue de l’orage, c’est pour ça que je me suis collé à toi, mais je vois que ça t’a clairement déplu, excuses moi. J’ai simplement été fasciné par tes tatouages. Mais ne t’en fais pas, tu peux être sur que je ne m’approcherai plus de toi.

Je n’avais pas dis ça méchamment, au contraire même. Et il y’avait une part de vérité dans mes propos, à savoir que plus jamais je ne m’approcherai de lui, il a presque semblé…dégouté à mon contact, alors que parfois c’est le contraire…je ne sais plus comment agir avec lui. Nous continuions de suivre le film, je ne lui lançai plus un seul regard. Ce maudit film s’acheva enfin, je me levai alors rapidement avant de rallumer la lumière. Je restai debout, le plus loin de lui possible, désormais il en sera ainsi.

Je vais préparer le dîner, de quoi tu as envie ?

J’attendais sa réponse avant d’aller en cuisine faire à manger. Je le laissai seul dans le salon, après tout il avait la télévision et des films à sa disposition, il n’avait pas besoin de moi, il n’avait jamais eu besoin de moi, je commençai à m’en rendre compte. Je soupirai, puis je me mis à la tâche. Une heure après tout fut près. Je mettais le couvert sur la table basse du salon pour Riley et moi. Je ne pris même pas place à côté de lui sur le canapé mais sur un tabouret à l’angle opposé, le plus loin possible. Il fallait que je prenne mes distances avec lui. Nous mangions en silence, enfin surtout lui, moi je picorai à peine, mais je n’avais vraiment pas faim. Sans le regarder, je me levai et débarrassai mon assiette, laissant Riley finir tranquillement. Alors que j’étais au dessus de l’évier, un nouveau coup de tonner encore plus puissant que les précédent se fit entendre. Je lâchai l’assiette qui se brisa dans l’évier. Quelle maladroite bon sang ! Je ramassais les morceaux avant de les jeter à la poubelle. J’étais tremblante à l’idée d’une nouvelle détonation. Maudit orage ! Je revenais ensuite vers Riley, débarrassant le reste car il avait fini.

Bon, je vais prendre une douche, n’hésite pas à mettre un film si tu as envie.

L’eau chaude coulait sur mon corps, mon visage levé vers le jet. Quelques larmes m’échappèrent en silence. Je restai ainsi sous l’eau de longues minutes. Une rapide douche, puis j’enfilai mes sous vêtement, un short et un débardeur en coton en guise de pyjama, puis je séchai mes cheveux. Je fini par redescendre auprès de Riley, mais j’étais désormais un peu gênée devant lui, depuis la bêtise, la connerie, l’idiotie que j’avais faite. Une nouvel éclair, je fermai les yeux, ne prêtant pas attention à Riley, je tremblai de nouveau, puis je me ressaisie.

Qu’est ce que tu veux faire pour le reste de la soirée ?
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Décidément il en fallait peu pour que les choses dégénèrent avec elle. Je ne la comprenais pas trop à vrai dire. Pourquoi réagir ainsi ? Pourquoi se braquer comme elle le fit le restant de la soirée ? Elle seule avait la réponse mais la carpe se mua dans un silence de cathédrale presque pénible. Moi qui jusqu’à présent militais pour ne l’entendre qu’avec parcimonie je me surprenais à apprécier sa compagnie et nos querelles, mais aussi nos moments partagés aussi peu intimes étaient-ils. Je me refusais à réfléchir, à chercher à mettre un moment sur ce que je vivais actuellement. D’ailleurs pourquoi se prendre la tête avec ces choses-là ? Tout était si simple. On raconte souvent que les « non-dits » sont néfastes, en l’occurrence cela nous réussissait assez bien jusqu’à maintenant. On se prenait à s’apprécier puis à passer du temps ensemble sans toutes ces joutes verbales incessantes du début. Alors pourquoi renoncer, pourquoi faire devenir les choses différentes ? Je la laissais donc dans son coin, ne prenant pas la peine de répondre à ses excuses pitoyables. Lui avais-je reproché de toucher à mes tatouages ? Je savais que ça pouvait intriguer les néophytes en la matière. Mais cette fois-ci elle prit mon assaut au premier degré. J’avais pourtant écopé de médailles pour plus que ça. Grand bien lui fasse, on resterait chacun dans notre coin. Elle vaquait à ses occupations, quant à sa proposition pour le menu du diner, qu’elle aille se faire foutre après tout, alors je me contentais d’un banal haussement d’épaules…

« Fais comme bon te semble.. »


Elle restait à l’écart de moi, rallumant la lumière, alternant les allers retours entre le salon et la cuisine pour minimiser son temps de présence à mes côtés. Je ne répondis pas non plus à son explication quant à la raison de son rapprochement de moi dans le canapé. Elle recommençait à m’irriter. Je retrouvais la petite fille faiblarde et sans caractère de la première fois. Où était passée la gamine pleine de peps, sure d’elle avec du répondant des heures passées ? Le repas se déroula en silence, ambiance plombée pour le coup.

« Super soirée…je serai ravi de retrouver le lit je crois »

Je lui lâchais cette pique intentionnellement pour la faire réagir, qu’elle dise quelque chose bon sang !!! Mais non, mademoiselle reste là, presque figée, seule sa fourchette continue de me faire croire qu’elle est encore en vie. Le reste est inerte, le regarde vide. Elle daigne me regarder, feignant d’être occupée à tout instant et tout ça pour rien avoir à me dire. Je ne finissais même pas mon assiette, la touchant à peine au final pour la provoquer et lui faire croire que je n’avais pas apprécié le repas. Une fois de plus en attente d’une réaction de sa part, une réaction qui ne viendrait jamais. Elle lâcha seulement qu’elle filait sous la douche

« Prends ton temps surtout… »


Je zappais sur les quelques chaines de la tv, ne trouvant rien de bien passionnant alors que la miss là-haut trainait sous la douche de longues minutes. Pour passer le temps je finis par aller sur la terrasse pour prendre l’air. L’atmosphère était humide et l’air frais après cette pluie qui venait de tomber. On pouvait entendre le clapotis des gouttes tomber de la gouttière de la maison sur les dalles qui encerclaient la maison. Au loin j’entendis des animaux, sans savoir desquels il s’agissait. Leur baraque n’avait pas de clôture alors n’importe qu’elle animal pouvait pénétrer dans la propriété. Point totalement rassuré je rentrais de nouveau et mon chemin croisa celui de Kayla qui descendait les escaliers en finissant de se sécher les cheveux.

« Je suppose qu’il n’y a rien à fumer ou un truc dans le genre ici ? Ça me fera du bien et ça fera passer tes tremblements… »

Je connaissais la réponse mais j’en avais tellement envie. Je n’avais pensé qu’à ça toute la journée, je rêvais du moment mes narines pourraient flirter avec cette fabuleuse petite ligne blanche et discontinue. Ou du moment où mes lèvres caresseraient avec envie ce fabuleux papier OCB si cher à mon cœur. Argggh !!! Ca y est je vire à la folie ou je n’en suis pas loin. Je tournais en rond dans la pièce, regardant les tableaux et les objets situés dans une vitrine. Des objets de collection africains surement, des masques, des reliques, des statuettes et bien d’autres choses. Me tournant vers elle je toquais du bout du doigt contre la vitre du meuble.

« Sacrée collection, ça vaut quelque chose toutes vos babioles là ? »

Quoi faire ? Je restais sans réponse. Que pouvait-on faire maintenant, le temps ne permettait pas d’excursion nocturne et je ne savais pas à combien de minutes ou même d’heures nous étions de la ville. Ce qui éveilla ma curiosité à ce sujet.

« On est loin de la ville la plus proche ? On pourrait y aller peut être non ? Sinon on a qu’à bosser. Pfff tu m’as dit qu’on restait combien de temps ? »


Je retournais sur le canapé pour me vautrer, gagné par l’ennui. J’avais la mine déconfite et l’air dépité, plus par la réaction que la soirée en elle-même. Tout avait pourtant bien commencé…mais bon.

« C’est chez toi après tout, trouve nous une activité ou alors je regagne la chambre…il est déjà tard….21h47 ! »

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Toujours autant de nonchalance et de « je m'en foutisme » dans son comportement, comme si rien ne le touchait jamais, comme si personne ne comptait pour lui. Pourquoi agissait-il toujours ainsi ? Pourquoi ne pouvait-il pas un peu se préoccuper d'autre chose que de sa petite personne ? J'avais tellement envie qu'il s’intéresse un peu à moi parfois...

Je décidai de l'ignorer pour le reste de la soirée, malgré ses tentatives pour essayer de me faire réagir. Le ne laissai rien paraître, aussi froide qu'un bloc de glace, oui mais seulement intérieurement, il me faisait bouillir. Je le reconnaissais bien la quand il se plain de ne rien avoir à fumer. Il devait me rester des cigarettes, du tabac a rouler avec des feuilles, et même un peu d'herbe aller savoir. Jen 'étais pas super fan de ça, mais ça m'étais bien arriver quelques fois, comme tout le monde j'ai envie de dire. Récupérant le tout dans une petite boite dans ma chambre cachée, je la descendait à Riley
.

Je suppose que ça ne va pas te convenir comme toujours, mais c'est tout ce que j'ai.

Il m'énervai à tourner en rond comme une girouette, à regarder tout autour de lui, il était si agaçant. Il s'approche des vieux objets de mes parents, demandant si ça valait quelque chose, je haussai les épaules.

Aucune idée, je ne pense pas non, ça appartiens à une ancienne tribu qui vivait sur ce territoire.

Mais ses provocation incessantes ne semblait pas avoir de fin, il cherchait encore, il grattait toujours plus, jusqu'à ce que je sois hors de moi, il avait réussi à m'énerver sérieusement. J'approchai de lui a grandes enjambés avant de le pousser, sans y aller trop fort, juste assez pour que son dos plaque le mur, je plantai mon regard dans le sien, un regard noir. Je haussai même un peu le ton.

C'est quoi ton problème avec moi ?

Il avait voulu une réaction, il était servi maintenant ? J'espère qu’après ça il allait enfin me laisser en paix et arrêter d'essayer de me provoquer par tout les moyens possibles et imaginables. Il voulait donc sortir ? Soit, je remontai dans ma chambre pour m'habiller, j'attrapai les clé de ma voiture et fit un signe de la tête à Riley de me suivre. Nous roulions jusqu'à la prochaine ville à 15 minutes de là. Des bars, des restaurants, des boites de nuits. Je me garai et nous descendions, je fis le tour jusqu'à être près de lui.

Bon, j'espère qu'on va trouver quelque chose qui te plais ici...

Nous entrions alors dans un bar, l’ambiance entre Riley et moi c'était améliorer au cours du trajet ? Mais son rejet me restai tout de même e, travers de la gorge, et j'étais décidé à garder mes distances avec lui à présent. Nous pouvions bien sur passer du temps ensemble, s'apprécier, même devenir ami, mais il est certain que ce... « pseudo début de quelque chose » était terminé, depuis cette soirée chez lui, après cette première journée de travail pour lui, les choses avait changé engtre nous, c'était ambigu, un genre d'amimour, très léger bien sur, mais c'était terminé, je n'étais plus une gamine pour jouer à ce genre de chose. Et il avait clairement démontré ce soir qu'il ne souhaitait pas que je l'approche, et bien qu'il en soit ainsi. J'allai au bar commander des boissons tandis que Riley s'installait. Il y'avais pas mal de mon au bar, je dus attendre pas mal de temps avant de passer commande, une fois que ce fus fait, j’attendais au comptoir jusqu'à ce que nos boissons soient prêtes. Cherchant Riley du regard, je l’aperçu assis, avec... une fille. Une espèce de traînée qui riait à gorge déployé devant lui, exposant son décolleté plongeant sous le nez de Riley qui semblait bien loucher dessus. Il semblait raconter quelque chose de très drôle vu comment cette idiote vulgaire en faisait des tonnes. Voila que maintenant elle posait l'air de rien sa main sur son bras, non mais qu'est ce qu'il ne faut pas voirn certaines n'ont vraiment aucune dignité et aucune classe. Le barman me tendis les deux verres, avec un clin d'oeil au passage, je lui sourit avant d'aller à la table des deux nouveaux tourtereaux, y déposant les verres un peu brutalement, leur lançant un regard noir.

Ça va je ne vous dérange pas là ?
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La soirée tournait peu à peu en eau de boudin. L’ennui, puis un silence de plomb suivi d’une dégradation de notre pseudo relation qui soit dit en passant je serais incapable de classer soit parmi les « amis », ni les « amants » et encore mois « les couples ». A dire vrai cette relation n’avait ni commencement, ni prolongement…quant à une éventuelle fin….. ? Bref, une relation sans substance, aucun de nous ne sachant comment se positionner vis-à-vis de l’autre. Mais mon esprit était occupé ailleurs lorsque suite à ma demande elle fonça dans la chambre avant de redescendre avec un sachet dans la main. J’avais d’abord cru à une crise de susceptibilité de sa part et qu’elle avait décidé de bouder pour le reste de la soirée. Mais non, elle me tendit, que dis-je me jeta presque avec désinvolture la boite dont je me pris à deux reprises avant de la saisir fermement entre mes mains. L’ouvrant doucement, je fus effectivement surpris et ne manqua pas de lever les sourcils puis les épaules….

« Je ferai avec, mais ce n’est pas avec ça que je vais voyager. Mais….merci. »

Je déambulais sagement dans la maison quand elle fonça sur moi l’air vraiment mécontent. Me poussant légèrement, le visage plus que jamais fermé. Si elle pouvait me jeter des éclairs elle l’aurait probablement fait. Mais pas besoin d’en dire plus, je compris que la coupe était pleine ou presque. Elle ne devait plus trop supporter mes attaques, mes sous-entendus ni mon attitude. Je fuyais son regard pour la narguer avant de la repousser suffisamment pour la contourner et aller dehors.

« Je t’emmerde, fiches moi la paix. Bon y sort j’étouffe ici j’ai besoin de voir du monde. »


Elle ne répondit pas et partit s’habiller, revenant seulement une dizaine de minutes plus tard vêtue le plus simplement du monde. Je n’y prêtais pas attention, je pensais déjà à ce qui m’attendait en ville. Que pourrais-je y trouver ? Quel niveau de civilisation m’attendait ? J’espérais ne pas être déçu et tomber sur un bourg complètement paumé. En cours de route on ne se décochait que de brèves paroles histoire de….Mais rien de plus. Juste histoire de meubler le vide ambiant. Après tout nous allions passer encore plusieurs jours ensemble alors autant les rendre les plus supportables possible. Après tout nous n’avions pas besoin d’être si proches que ça, après tout on pouvait très bien se contenter de juste nous côtoyer de façon scolaire, après tout….après tout….après tout merde. Elle m’insupporte. On se gara sur une sorte de terrain vague où d’autres véhicules étaient stationnés un peu en vrac. Le vent se mit à souffler fortement après la pluie. Il faisait clairement froid à cette heure-ci. Je hâtais mon pas en suivant le guide. Nous entrions dans une sorte de bar avec une scène sur laquelle un groupe jouait des morceaux de musique locale. Les membres du groupe tenaient des instruments que je n’identifiais pas. Mais l’air était loin d’être désagréable, ça me changeais, donnant presque à la musique une apparence de pureté que le Star System avec depuis longtemps enterré. Kayla allait d’elle-même commander les boissons. Se faufilant entre les gens que dansaient sur la piste ou certains qui étaient plantés là au milieu à essayer de parler malgré le bruit. Je la suivait du regard, les nerfs passaient peu à peu et je sortit le matos pour commencer à m’en rouler une puis j’allais m’asseoir à une table. Une minute à peine plus tard une main se glissa sur ma nuque, des effluves d’un parfum totalement inconnu me parvinrent. Mélange d’épices et je ne savais trop quoi d’autre, ce n’était pas désagréable mais loin d’être ce que je préférais. Une silhouette svelte d’un peu plus d’1M75 apparut devant moi avec un grand sourire. Une belle panthère noire avec de longs cheveux raides qui tombaient au niveau des fesses. Je lui souris en retour.

« Je peux m’asseoir cowboy ? »

Surpris mais amusé par tant de franchise. Je lui fis signe de la main de prendre place sur la chaise vide face à moi. Finalement, la soirée allait peut être devenir intéressante. Je regardais néanmoins Kayla, j’avais encore une bonne poignée de minutes devant moi pour faire connaissance avec cette inconnue. On tapait donc le bout de gras mais nous avions oublié l’essentiel, se présenter. Qu’importe on ne serait surement pas amené à nous revoir. Mais une petite aventure exotique ne serait pas de refus. Très vite on se mit à rire et plaisanter. Moi Riley je m’étais décrispé. Cette black était tout sauf intelligente, elle était davantage une bimbo bien roulée avec un décolleté invitant à toutes les déviances qu’une femme à la personnalité bien établie et avec qui on pourrait limiter la relation à une discussion intéressante. D’ailleurs ce n’est pas ce que je cherchais. Puis Kayla revint, presque énervée, posant brutalement les boissons sur la table dont l’une d’elle gicla sur moi. Je reculais instinctivement en glissant ma chaise en arrière. Mon sourire disparu, ainsi que celui de la jeune femme.

« Putain fais gaffe !! ….Allez assied toi, viens avec nous, je discutais avec….avec…tiens d’ailleurs tu t’appelles comment ? »

La jeune femme se pencha vers moi puis me glissa d’une voix sensuelle, prêtant à peine attention à Kayla pour l’occasion en la saluant juste comme ça, son prénom.

« Tamisha… »

Je lui pris la main pour y déposer un baiser. Ce n’étais pas moi ça, ce Riley n’existait pas d’ailleurs mais sans comprendre je voulais faire payer à Kayla sa réaction et l’emmerder.

« Moi c’est Riley. Alors Katia…Kayla, voici Tamisha. Maintenant que les présentations sont faites on va pouvoir passer une bonne soirée. Tiens Kayla tu as l’air de connaître les boissons locales, tu peux aller prendre un truc à Tamisha stp ? »

Loin de moi l’idée de pousser le bouchon…ou si juste un peu alors. Mais après tout ne voulait elle pas que je passe un bon séjour et que j’apprécie l’Afrique ? C’est ce que je travaillais à faire.



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Il me remerciait, mais je ne sentais aucune sincérité dans ses paroles, aucun fonds, aucune présence…aucune âme. En avait-il seulement une ? Je commençai à sérieusement en douter. Même si il y avait toujours cette petite voix au fond de moi qui me disait qu’il était extraordinaire, et que si je creusai un peu plus j’allai découvrir un garçon hors du commun. Mon instinct m’avais rarement trompé, pour ne pas dire jamais, mais bon sang, ce qu’elle pouvait être épaisse sa carapace. Et voila, c’était reparti pour de nouvelles insultes, c’était presque devenu mon lot quotidien avec lui. Pourquoi n’essayait-il pas lui aussi de faire des efforts ? J’avais tout fait pour que les choses se passent bien entre nous. J’avais été sympa, je lui donnais des cours de bon cœur, je lui avais prêté de l’argent, je lui avais trouvé un boulot, je l’emmenais avec moi en Afrique, à mes frais, chez mes parents, je faisais tout pour lui, et en retour, je n’avais que du mépris et de l’ingratitude, pourquoi ? Je commençai à me dire que j’étais vraiment idiote d’être aussi gentille avec tout le monde, et que peu être je perds mon temps en m’intéressant à Riley, peu être qu’il ne mérite pas d’être aidé… Je commençai sérieusement à être blessée, fatiguée, et lassée de son comportement. Je crois qu’une fois de retour en Amérique, je vais couper définitivement tout contact avec lui, je demanderai au professeur Starks de lui trouver un autre souffre douleur, je changerai de cours s’il le faut, je commençai à en avoir vraiment assez, et peu de personne aurait supporté ce que j’ai supporté avec lui.

Nous nous rendions en ville, comme il le souhaitait, encore une fois je faisais des choses pour lui, alors qu’il n’a jamais rien fait pour moi, du moins, rien de positif. Je ne cessai de penser à notre retour, à la façon dont j’allai lui dire que je ne souhaite plus le voir, ça me faisait mal de penser que je n’allai plus le voir, plus lui parler…mais il ne changeait pas, j’essayai, j’essayai de toutes mes forces mais il ne changeait pas, je commençai à baisser les bras. Comment allait-il réagir ? Je suppose qu’il sera soulagé de ne plus entendre parler de moi, tout simplement. J’attendrai que nous soyons à Harvard pour le lui annoncer.

Une nouvelle fois ce fut moi qui fis quelque chose pour lui en allant chercher les boissons. Ce n’était pas grand-chose certes, mais ça allait toujours dans le même sens, toujours. Et voila le coup de grâce, il draguait une fille ouvertement devant moi. Je n’étais pas sa copine, ni rien de ce genre, mais je prenais ça comme un affront, un manque de respect. Les deux fleuretaient là, sous mes yeux. Il riait avec elle, discutait comme un garçon normal. Pourquoi n’agissait-il pas comme ça avec moi ? Qu’avait-elle de plus que moi ? Qu’est ce que j’ai fais pour mériter ce mépris ? En plus elle était bête comme des pieds, elle disait énormités sur énormités, une vraie débile. Quand il embrassa la main de la jeune femme, j’en eu le cœur brisé, ça me fit incroyablement mal. Je lançai un regard désemparé à Riley, un regard triste, un regard plein de questions qui disait : pourquoi Riley ? Pourquoi tu me fais ça ? Qu’est ce que je t’ai donc fait ? L’ultime humiliation quand il feintait d’avoir oublié mon prénom et me demanda d’aller chercher à boire à sa copine. Je la regardais, elle avait l’air fière de leur petit jeu, elle voyait bien que j’étais blessée, tellement blessé qu’aune parole ne parvint à sortir de ma bouche, si je l’ouvrais, j’avais peur de fondre en larmes. Serrant la mâchoire, je poussais mon verre devant cette fille, comme pour lui offrir finalement, je n'avais pas ma place ici, j'étais de trop, avant de descendre du tabouret et de m’en aller en direction des toilettes sans rien dire. J’accélérai le pas jusqu'à m’enfermer dans un cabinet, appuyant mon dos contre le mur, je ne pouvais plus retenir mes larmes, je pleurais, de longues minutes. Une fois que ce fut passer, je sortais du cabinet pour me passer de l’eau sur le visage au robinet. Je m’essuyais le visage, et attendis que mes yeux soit moins rouge pour sortir des toilettes. Au moment ou je passait la porte, Riley allait pour entrer, il semblait me chercher, mais je n’avais pas vraiment envie de le voir. Il commença par « Ecoute Kayla je … ». Je ne le laissai pas finir.


Non s’il te plaît Riley…laisse moi, je t’en prie ne t’approche plus de moi. Passe ta soirée de ton côté avec cette fille ou avec qui tu veux, je vais passer la mienne de mon côté, on se retrouve à 3h devant la voiture.

Alors quoi, il avait voulu s’excuser ? Il s’était enfin rendu compte qu’il était allé trop loin ? C’était trop tard, il avait dépassé les limites, je n’étais pas un chien, alors pourquoi me considérait-il comme tel ? Après tout ce que j’ai fais pour lui ? J’allai au bar me prendre un verre, et en passant devant la table ou nous étions juste avant, la jeune fille avec qui Riley flirtait m’attrapa brutalement le bras pour me retourner.

S’il te branche fallait le dire avant blondasse, ce soir il est à moi alors gardes tes distances.

Non mais là, c’était la goutte de trop, c’en était fini de la gentille Kayla, je voyais rouge à cet instant, et ces deux là avaient fini par réveiller la plus odieuse fille qui sommeillait en moi. Nous avions toutes au fond de nous cette peste, cette petite garce qui sommeillait, même chez la plus gentille fille de monde, et ce soir, la mienne était de sortie. J’attrapai le poignet de la fille avant de le tordre brutalement, elle lâcha immédiatement mon bras, se crispant sous la douleur. Je m’approchai d’elle sans lâcher son poignet, de ma main livre, j’attrapai violement sa gorge, la levant de son tabouret, j’avais envie de l’étrangler, elle se contentait de gémir et de grimacer de douleur.

Tu peux faire tout ce que tu veux avec lui petite traînée, j’en ai rien à foutre. Il va te baiser et te jeter comme une merde. Tu crois franchement que si j’avais décidé de me le faire, tu aurais une chance ? Tu crois franchement qu’il hésiterait cinq minutes entre toi et moi ? Non mais regardes-toi ! Fais-gaffe, te frotte pas trop à moi, sinon tu vas le regretter.

Je la relâchai en la poussant brutalement son tabouret, elle porta aussitôt ses main à sa gorge, me disant que j’étais vraiment une malade. Elle n’osa plus lever le regard vers moi. Ca m’avait fait un bien fou, mais la colère était toujours en moi. Je lançai un regard noir à Riley qui semblait avoir observé toute la scène quand je vis la tronche qu’il tirait.

Quand à toi, tâches de garder ta chienne en laisse, la prochaine fois je ne serai pas aussi tendre.

Cette Tamara…ou Tamisha peu importe ne répondit pas à l’insulte, se recroquevillant sur elle-même, tremblante. Elle était pathétique. Je regardais Riley une fois de plus, cette fois, j’avais un sourire et un regard narquois. Je voulais qu’il enrage. Ou non mieux, je voulais qu’il souffre. Ma voix était calme et posée cette fois, mon ton ironique.

Wahou, tu sais les choisir dit donc ? Intelligente, drôle, classe, et…super courageuse en plus. Aller, amusez vous bien les tourtereaux, j’me casse !

Je riais même pour narguer encore plus Riley. J’allai donc comme prévu au bar me commander un verre. Il y’avait le barman de tout à l’heure. Il y’ avait aussi beaucoup moins de monde que tout à l’heure. Jonglant avec ses bouteilles, il me servit rapidement, toujours avec un petit clin d’œil avant d’ajouter.

C’est pour moi.

Je le remerciais en levant mon verre en sa direction, je bu une gorgé puis reposai le verre sur le comptoir. Il était l’une des rares personnes blanches du bar. Il me faisait un peu penser à Cooper. Souriant, ténébreux, amusant. Les mêmes yeux bleus intenses, le même genre de dégaine, un sourire craquant. Il était franchement beau garçon. Il prit de nouveau la parole.

Dis donc, j’ai bien cru que tu allais lui casser la figure à cette fille. J’aurai du intervenir et tu m’aurais mis un pain. Et je n’ai pas très envie de subir les foudres de madame.

Je riais à sa plaisanterie. Il était drôle en plus de ça.

Tu as pourtant l’air d’un vrai petit ange pourtant.

Ouais…en apparence seulement.

Il rit à son tour. Deux autres hommes arrivèrent au bar, il les servit, me lançant des regards de temps à autre, puis ils repartirent dans la salle. Il s’accouda face à moi.

Je fini mon service dans 5 minutes, ça te dis d’aller faire un tour autre part après ?

Je lançai un regard à Riley au loin dans la salle, il nous observait, je regardais de nouveau le barman. Je haussai les épaules en lui souriant.

Pourquoi pas, rien de me retiens ici de toute façon.

Il eu un grand sourire. Au moins, lui était content de ma présence, de passer un moment avec moi, pas comme Riley qui semblait être torturé en passant du temps avec moi. Si je pouvais trouver quelqu’un qui avait plus de respect, de considération pour moi, et plus de plaisir en ma compagnie que Riley, je n’allai pas m’en priver. Quelques minutes passèrent, le jeune homme finissait dans une poignée de secondes. Une jeune femme arriva au bar, un grand sourire aux lèvres, elle appela un prénom : Hey Noah, deux autres s’il le plaît. Il se retourna. Il s’appela donc Noah. Riley arriva au bar au même moment. Noah s’adressa à cette file qu’il semblait connaître d’un ton plaisantin. Riley et moi ne nous prêtions pas attention.

Gwen, j’ai rendez-vous avec un super canon là, dit il en me désignant. J’aimerai bien me barrer avant qu’elle ne change d’avis. C’est bien parce que c’est toi.

Je riais, la jeune fille aussi. Il prit les boissons que Noah lui avait préparé, avant de me regarder, toujours aussi souriante, et de le parler, un peu fort pour que j‘entende malgré la musique.

Il est un peu bizarre mais c’est un chouette type, il n’est pas méchant.

Elle leva son verre en ma direction, j’en fis de même vers elle, lui souriant.

Je tacherai de m’en souvenir.

J’étais ravie que Riley ait assisté à cette scène, et ce qui allait suivre me ravi encore plus. Il commanda deux nouvelles boissons auprès de Noah pour lui et son super, géniale nouvelle copine. Noah lui sourit, avant de lui tapoter gentiment l’épaule, pas de réaction de la part de Riley.

Désolé mon pote, mais là j’ai terminé. Et puis, j’ai rendez-vous avec elle. Dit-il en me lançant un regard et me désignant de la tête. Je suis sur que tu comprends mec, on ne fait pas attendre une fille comme ça.

Je jubilai intérieurement. Je voulais qu’il souffre. Un second barman arriva à ce moment, annonçant qu’il prenait le Relay. Je sautai de mon tabouret tandis que Noah faisait le tour du bar. J’avançai pour sortir et je m’arrêtai derrière Riley accoudé au bar, attendant sa commande. Je me penchai vers lui, approchant mes lèvres du creux de son oreille, je lui murmurai d’une voix sensuelle.

Finalement t’avais raison, on a bien fait de sortir, je sens que je vais m’éclater avec lui…

Noah arriva et me tendit la main : « on y va princesse ? ». Je lui attrapai la main en regardant Riley, lui souriant pour ne narguer une nouvelle fois. Je ne lui laissai pas le temps de répondre que je quittai les yeux au bras de Noah. Il me demanda ce que j’avais envie de faire. Je haussai les épaules, lui affirmant que je n’étais pas revenue ici depuis pas mal d’années et que je ne connaissais pas trop les environs. Nous marchions l’un à côté de l’autre. Il me demandait ou est ce que j’étais si je n’étais pas revenue ici depuis de nombreuses années. Nous parlions de nous, de tout et de rien, de nos vies, nous faisions simplement connaissance. Une nouvelle bourrasque de vent souffla, Noah retira sa veste pour me la déposer sur les épaules. Une chose que Riley n’aurait jamais fait…Pfff, pourquoi je pensai à lui d’abord ? J’étais en bien meilleure compagnie. Noah était réellement gentil. Il était doux, et il n’avait pas l’air d’avoir à tout prix envie de me mettre dans son lit ce soir. Il n’était pas lourdaud, ou gros dragueur, il était simple, drôle, bienveillant, tout ce que Riley n’était pas. Mais bon sang, je vais arrêter de penser à lui à la fin ?
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La goutte qui déborda du vase, il y en avait certes eu des plus grosses par le passé et pas des moindres mais celles-ci c’était la médaillée d’or, la palme de la provoc’, la signature de mon chef-d’œuvre, le symbole d’un Riley Sleven méprisable. Sitôt qu’elle quitta le tabouret alors qu’elle ut du mal à contenir ses larmes qui pointaient déjà aux abords de ses yeux je fus pris de remords. Si bien que la suite de la conversation avec Tamisha fut une succession de bruits inaudibles et indéchiffrables. Je ne lui prêtais plus aucune attention, les yeux perdus dans la direction qu’elle avait empruntée et maintenant obstruée par une salle comble dans une soirée qui avait atteint son paroxysme. J’entendais bien une voix au loin, un écho qui peu à peu trouvait tout son sens La voix devenue crispante de Tamisha. Je tournais la tête vers elle en levant la tête d’un air de dire « quoi qu’est-ce que tu veux ? ». Oui car tout à coup je ne lui trouvais plus aucun intérêt…..maintenant que le mal était fait à Kayla…ou que les remords me rongeaient tant que je voulais quitter la table pour aller la retrouver.

« Attends, restes ici je reviens d’accord ? »

Je me levais d’un pas décidé pour aller là où je la trouverais, au WC probablement, mais dans quel état ? Réponse fut faite lorsque je m’apprêtais à entrer dans la salle commune et qu’elle me jeta tout son venin au visage sans que je puisse ajouter plus de trois mots. Je sourcillais, étonné, quoi que non pas tant que ça. Je restais bouche bée. Si seulement elle m’avait laissé finir. Non mais croyait elle que j’allais m’excuser ou me justifier ? Faux….je voulais seulement mettre les choses au clair et lui dire d’arrêter son comportement de gamine insupportable et susceptible……enfin je crois. Après qu’elle me claquait littéralement la porte au nez, le doute m’habita soudain, plus très sûr de moi. Là où avant je pouvais me convaincre et me mentir à moi-même j’étais pris au propre jeu des sentiments. Je murmurais à mon attention…

« Serais-je venu m’excuser alors… ? »

Je profitais pour aller me laver les mains. Je sortais ensuite dans l’idée de poursuivre cette « bonne » soirée mais mes espérances tournaient court quand j’aperçus Kayla et Tamisha en pleine explication de texte. Je fis la moue, c’est le genre d’histoire dont il ne faut pas se mêler et si mon expérience m’avait appris une chose, deux femmes qui se crêpent le chignon sont très dangereuses. Le ton monta rapidement entre vulgarité, puis très vite « violence » physique. Je n’entendais rien et trop mal ce qui se disait mais l’attitude désinvolte de Kayla me laissait penser qu’elle prenait beaucoup de recul sur la situation et que finalement elle n’en avait strictement rien à foutre de tout ça.

« Quelle comédienne tout de même….tout ça parce qu’elle ne peut pas m’avoir, une vraie gamine. »

Je finis par me décider à avancer, oui oui quand les choses s’étaient calmées un minimum. L’accueil fut pour le moins bouillant et inhospitalier. Je n’aspirais qu’à passer un bon moment, mais non, Kayla en décida autrement. Elle continua ses attaques envers Tamisha puis moi indirectement. Je découvrais là une autre de ses facettes…et elle m’excita. Son petit jeu avait quelque jeu d’érotique, sans que je ne puisse expliquer pourquoi. Bon sang je me fais de sacrés film là !

« Disons qu’il y en a au moins une des deux qui est docile…..la seconde a un passé de frustrée, pour ça qu’elle rejette toute sa rage sur moi. Allez vas faire mumuse ailleurs tu veux ! »


J’étais calme, limite provocateur et sarcastique. Je voulais enfoncer un peu plus le clou mais aussi me venger en quelque sorte car au bout du bout elle avait réussi à me blesser, à trouver une faille dans mon cœur de pierre. Encore plus avec ce qui allait suivre. J’assistais impuissant à cette commedia Del Arte au comptoir entre ce bourreau des cœurs et ses grands airs de gentleman et Kayla qui jouait la femme charmée. On dirait une belle scène de cinéma, à la frontière du pathétique. Je me levais curieux mais aussi assoiffé par la chaleur et par le contrecoup des évènements. Je m’approchais du comptoir mais Kayla et le serveur s’apprêtaient à partir…ensemble ?!! En plus ll me narguait presque, comme s’il était entré dans le petit jeu de Kayla. Elle aurait osé ? Dans le doute je ne réagis pas mais l’envie de présenter le bois massif du comptoir à son joli petit minois me traversait l’esprit. Ma main serra l’un des verra, mais pas suffisamment pour le briser. Je ne lui ferais pas le plaisir de lui montrer ma colère, ce serait lui donner raison et lui faire plaisir. Notre petit jeu devenait brisant, ma psyché s’effritait peu à peu.

« Tu te seras amusée au moins une fois ta vie….si pour lui tu en vaux la peine vous vous êtes bien trouvés. Enfin, la déception le rattrapera bien assez tôt quand il verra qu’il ne peut pas te sauter. »

Oui là j’y étais allé un fort mais quand on touché à mon orgueil et mon amour propre je ne prenais plus de pincettes. Je n’avais plus de limites et j’étais prêt à tout pour toucher là où ça faisait mal. Je savais que jusqu’à présent elle n’avait rien laissé transparaître mais je savais également que mes attaques avaient leur petit effet malgré tout. Sinon cela voudrait dire que son cœur et constitué du même matériau que le mien. Après son départ je pensais pouvoir continuer à profiter et peut être même sauter cette belle black qui n’attendait que ça. Mais quand la tête est ailleurs, du moins chez moi, mes proches situés plus au sud de mon anatomie ne voulaient plus rien entendre. Je l’envoyais donc chier rapidement alors qu’elle venait de prendre place à côté de moi et m’enlacer comme si j’étais son jouet ou pire encore, son petit copain. Je frissonnais de dégoût quand je sentis ses doigts parcourir mon échine à travers mon t-shirt ou lorsque ses lèvres titillaient le bout de mes doigts.


« C’est bon dégage, tu m’intéresse pas… »

Interloquée elle me jeta un regard foudroyant. On pouvait sentir de la rancœur et de la déception. Elle essaya de garder consistance cette fois ci et non se liquéfier une seconde fois après la raclée subie suite à sa confrontation avec Kayla. Elle me gifla gaiment, sans retenue aucune. Ma joue me brûla et ma tête heurta le coin d’un cadre de tableau qui tomba à son tour sur mon crâne.

« Ok, je l’ai bien cherché…mais ça ne change rien, tu n’es rien pour moi, je voulais juste m’amuser et te sauter. »

Elle se leva, furieuse et pris son sac à main avant de prendre le verre de bière et me le jeter aussi en pleine tête. Ça aussi je l’avais bien cherché. Je me léchais les lèvres pour goûter au breuvage que j’avais payé, même quelques gouttes.

« Tu es un connard, ton amie avait raison tu n’en vaut pas la peine. Tu ne sais pas à qui tu t’en es pris. Tu ne quitteras pas l’Afrique vivant !! »

Elle partit sans se retourner et disparut dans la pénombre. Ses menaces, enfin ce genre de menaces j’y étais habitué mais pas à la mode africaine. Une nouveauté pour moi que je pris sur le coup à la rigolade. J’allais à ce rythme devenir très recherché sur tous les continents. J’étais confiant, trop peut-être. Mais j’en avais vu d’autre. Après un moment de réflexion je ne voulais pas attendre son retour, j’avais l’intention de rentrer par mes propres moyens. Tant pis si elle perdrait du temps à m’attendre. Par chance et après avoir tourné en rond dans les rues une bonne heure je tombais sur une sorte de taxi. Enfin il n’avait de taxi que l’enseigne sur le capot qui comportait en plus une faute d’orthographe. De quoi me faire hésiter ? Au début oui, puis finalement je me laisser aller à faire confiance à cet homme appuyé contre sa caisse et qui fumait je ne savais trop quoi. Il parlait à peine ma langue, on eut du mal à communiquer et une fois l’affaire conclue je n’avais plus qu’à prier pour que la destination soit la bonne. Sinon je serais bon pour finir dans un coin de rue coupé en morceaux. Tout le long du trajet qui jusque-là était le bon il me jetait des regards étranges qui me mettaient mal à l’aise. Je soutenais son regard pour lui montrer qu’il ne m’impressionnait pas. Mais c’était bien évidement faux. Je me retrouvais dans un pays inconnu, dans une caisse avec un mec étrange au milieu de nulle part sans moyen de communication et la pluie qui recommençait à tomber. L’homme avait les yeux, gorgés de sang.

« Flippant sérieux… »

Je murmurais encore, puis vint le soulagement 15mn plus tard quand il me déposa non loin de la villa des parents de Kayla. Tout semblait éteint. Elle ne devait pas être là, je fus soulagé car cela voulait dire qu’elle n’avait pas amené ce pseudo mannequin de bar chez elle. Et comme elle n’était pas du genre à s’envoyer en l’air n’importe où….soulagement. Je remerciais le type et le payais avec mes quelques billets qui ne pris pas la peine de me répondre et repartit comme on était arrivé….silencieux et étrange. Mais j’étais en vie. Je souris. Sur le chemin amenant à la maison je ramassais quelques pierres sur le sentier. SI bien qu’au moment d’entrer j’avais en ma possession une quinzaine de pierres. La maison avait été laissée ouverte. Pas de voisinage, pas de raison de s’inquiéter d’éventuels cambriolages. Je rentrais me mettre au chaud, pensant encore et toujours plus à Kayla. Je mettais en œuvre mon idée, celle qui me trottait à l’esprit depuis mon départ de la ville. J’éparpillais les pierres depuis l’entrée jusqu’à l’étage, direction la salle de bain. J’avais remarqué que le jardin abritait toutes sortes de variétés de fleurs et je pris l’initiative, quitte à me faire engueuler le lendemain, de prendre des pétales d’une fleur dont j’ignorais le nom mais qui avait des couleurs rouge feu et orange. Je les posais sur chaque pierre. Je faisais ensuite couler un bain et mis des bougies autour. Il était 3h15 quand je regardais l’horloge. Je décidais d’appeler le bar pour prévenir Kayla de ne pas m’attendre et que j’étais rentré. J’attendais ensuite une bonne vingtaine de minutes puis je servis une coupe de cidre, car il n’y avait rien d’autre dans les placards. Je posais la coupe sur le rebord de la baignoire. J’allumais le chauffage pour réchauffer légèrement la pièce. Une fois toute la mise en scène effectué j’attendais que la chaleur remonte dans la salle et qu’une large couche de buée vienne se coller à la fenêtre qui donnait sur le jardin. Avec mes doigts je dessinais quelques lettres dont le mot final ne laissait planer aucun doute… « Désolé ». Le bain était plus que chaud et serait juste à point pour le retour de Kayla à la maison. C’était quitte ou double. Peut-être me pardonnerait elle-même si je ne le dirais jamais à haute voix. Puis je m’en allais dans ma chambre pour ouvrir un des nombreux livres sur la culture africaine.

« Autant en profiter pour…bosser… »











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La guerre était officiellement déclarée entre Riley et moi pour ce soir, et tout les coups bas étaient permis. Il allait voir qui j’étais, et que même si aux premiers abords je suis gentille et j’aime aider les autres, je peux aussi me montrer redoutable. Il ne me faisait pas peur, à vrai dire, c’était peu être prétentieux de dire ça, mais personne ne me faisait peur. J’estimai, du moins…je pensai avoir toujours été une femme courageuse, et je ne laisserai pas quelqu’un me traiter comme il le faisait lui. Alors que je m’apprêter à m’en aller, il lança un pique. Je suppose qu’il pensait que cela allait m’atteindre ? Loin de là ! Très loin de là même. Au contraire, je savais exactement quoi lui répliquer pour lui clouer le bec une fois pour toute. J’eus un petit rire, très léger, totalement ironique, comme pour me moquer de lui, je savais qu’il allait devenir fou. Je lui souri alors. J’avais envie de lui prouver qu’il ne me connaissait pas. Ma voix était toujours aussi basse et suave alors que je parlais toujours proche de son oreille.

Ah parce que tu crois qu’on va aller jouer aux cartes la ? Crois moi, si y’en a un qui va s’envoyer en l’air ce soir, c’est lui. Et au cas où tu n’aurais toujours pas saisi, il va s’envoyer en l’air avec moi.

Je pris une voix encore plus basse, à peine un murmure au creux de son oreille, les lèvres effleurant sa peau.

Et tu sais quoi mon petit Riley, avec ce que je vais de lui faire, il va se souvenir de cette nuit toute sa vie. Eclates toi bien avec ta bimbo, j’espère que vous allez en profiter autant que nous, et qu’elle soit aussi douée que moi…ce dont je doute !

C’était mon dernier coup de poignard à Riley avant de sortir de ce bar au bras de Noah. Mais toute la soirée, Riley ne quittait pas mon esprit. Maudit tatoué ! Je ne pensai qu’a lui alors que j’étais en compagnie d’un gentil garçon, beau, poli, attentionné… Oui, il avait beaucoup de qualités, mais il ne me faisait pas vibrer, …il n’était pas Riley… Aller, ça suffit, cette fois j’arrête de penser à lui. J’attrapai Noah par le col pour l’attirer à moi et l’embrasser fougueusement. Il me plaqua contre lui, prolongeant notre baiser. C’était le seul moyen de me sortir Riley de la tête. Il sembla surpris, il faut dire que mon geste était assez soudain. Il me regarda dans les yeux.

Tu es sur que… ?

Je ne lui répondis pas, je m’en foutais. Je l’embrassais avec fougue. Nos baisers devinrent plus intenses, il m’entrainait à l’intérieur d’une petite cabane en bois non loin de nous sur la plage, entre deux baisers. Ses mains parcouraient mon corps avec envie. Je déboutonnais sa chemise tandis qu’il fit voler mon débardeur derrière nous. Il m’embrassa jusqu'à me faire reculer, mon dos plaqua brutalement l’arrière de la cabane. Son corps contre le mien Noah attrapa l’arrière de ma cuisse pour relever ma jambe au niveau de sa taille, mon genou à présent contre son rein. J’attrapai le bas de son marcel blanc jusqu'à le passer au dessus de sa tête, son visage fut caché une seconde par le tissu, et quand il réapparu, ce n’était plus Noah que je voyais, un sourire de satisfaction se dessina sur mon visage. Il m’embrassa dans le coup, dans un soupir je murmurai son prénom.

Riley…

Il se recula légèrement, me toisant étrangement.

Qu’est ce que t’as dis ?

Rien, rien du tout, continues…

Il ne se fit par prier, il passait ses mains sur mon ventre, ma poitrine, mes épaules, il parcourait mon corps de baiser. Quand je levai les yeux, c’était de nouveau Noah. Je fus comme prise de panique. Coincée entre lui et la paroi de la cabane, je me dégageai brusquement. Je mis quelques secondes à réaliser ce que j’étais entrain de faire. Je ramassai mon débardeur au sol et attrapai mon sac.

Désolée…je…je ne peux pas faire ça.

Excuses moi, je ne voulais pas te brusquer, je…

C’est pas toi Noah, c’est moi ok. Je…je dois rentrer.


Je m’enfui alors de la cabane, puis de la plage, d’un pas rapide, tout en enfilant mon haut. Ce n’était pas moi, je ne pouvais pas faire ça, comme ça avec un inconnu, j’avais plus de valeur que ça. Je regagnai le bar. Evidement Riley n’y était plus. Cette fille en revanche était toujours là. J’en déduis qu’ils n’avaient pas fini la soirée ensemble, j’eus un soulagement. Le barman qui avait remplacé Noah me fit signe de m’approcher, ce que je fis. Il m’informa alors que mon ami était rentré par des propres moyens et qu’il ne fallait pas l’attendre. Je le remerciais avant de prendre ma voiture et rouler a toute allure en direction de chez moi, encore un peu sous le coup de ce qui venais de se passer. Me regardant dans le rétroviseur, je me recoiffai brièvement, mes cheveux étant ébouriffés par ce début d’ébat avec Riley…Noah, Noah, avec Noah ! Une vingtaine de minutes après j’étais devant la maison. Je restai quelques secondes dans la voiture, histoire de retrouver mon calme. Riley était là, je voyais la lumière de « sa chambre ». J’entrai en essayant de faire le moins de bruit possible, mais mon pied heurta quelques chose. Interloquée, j’allumai la lumière pour voir de quoi il s’agissait. Un caillou ? Qu’est ce qu’un caillou faisait là ? Et pourquoi il y’avait des pétales de fleur dessus. Non mais c’est quoi ce délire. Un autre caillou, recouvert de pétale, puis un autre, et encore un, et plusieurs jusqu’a pied de l’escalier. Je levai les yeux, il y’en avait un sur chaque marche. Bon sang, mais qu’est ce qu’il avait encore fait comme connerie ? J’étais certaine que ça cachait un mauvais coup. Je montai rapidement,…même si je trouvai ça joli. De nouveaux cailloux en fleur qui menaient jusqu'à la salle de bain. J’ouvrai la porte, une douce chaleur m’envahi, ainsi qu’un délicieux parfum. J’entrai alors. La baignoire était pleine, une eau claire, parsemé de pétales rouges. Des bougies tout autour, et ne coupe de cidre sur le rebord. Je levais alors les yeux vers la fenêtre pleine de buée ou était inscrit le mot « désolé ». J’ai d’abords pensé à une façon de mon père de se faire pardonner après une dispute avec ma mère, mais ils n’étaient pas là tout deux. Une porte s’ouvrit à l’étage, des pas lents arrivèrent vers moi. Bon sang…et si ce n’était pas Riley ? Si quelqu’un d’autre était entré ? Je commençai à flipper la. Mais il s’agissait bien de Riley, un petit sourire aux lèvres. Je haussai les épaules.

C’est toi qui as fait…tout ça ?

Je désignai la baignoire de la tête. Il répondit positivement.

Tu vas prendre un bain ?

Quoi ?...Que…Comment ça c’était pour moi ? Il…il avait vraiment fait ça pour moi ? Etait-il finalement vraiment désolé dans le fond ? Il remontait alors dans mon estime. Je savais qu’il n’était pas fan des grands débordements d’émotion et moi non plus alors… Je n’allai pas non plus me jeter dans ses bras pour si peu, mais ça me faisait plaisir quand même. Et de nouveau, je fus d’aussi bonne humeur que cette après-midi à la plage. Je me contentai d’un sourire.

Je vais de déception en bonne surprise avec toi. …Merci…, c’est attentionné de ta part.

Je ne voulais pas m’attarder sur un remerciement sans fin, c’était juste un bain après tout, et j’avais toujours été réservée, je ne montrai pas beaucoup mes émotions. Mais j’avais bien envie de te taquiner gentiment, et de retrouver le Riley marrant de cet après-midi. Je glissai les index dans les poches avant de son jean avant de plaquer son bassin contre le mien.

Tu prends un bain avec moi beau brun ?

J’éclatai de rire en voyant sa tête. J’avais envie de l’embrasser,…ou non, j’avais envie qu’il m’embrasse, j’avais envie qu’il me touche, qu’il me déshabille, qu’il passe ses mains sur moi. J’avais…envie de lui. Dans un flash, mon cerveau imagina nos ébats un court instant, délicieux. Puis je le poussai doucement vers la sortie de la salle de bain.

Aller, du vent, je vais profiter de tout ça.

Il sortit et je fermais la porte à clé. Je me mordais doucement la lèvre inférieure avec gourmandise. J’attachai mes cheveux au dessus de ma tête, je retirai mon débardeur et mon jean. Restant en sous vêtement, je me regardais dans le miroir, mes mains posées de part et d’autre du lavabo. Je m’observai comme pour me demander à moi-même comment faire avec Riley. Quelle attitude avoir avec lui ? Comment prendre son comportement envers moi ? Je me parlai à voix basse.

Faut t’y faire ma fille, il te plaît. Ce mec te fait vibrer comme personne.

Après un soupir, je fini de me déshabiller avant d’entrer dans le bain chaud. Je jouai avec les pétales, bu quelques gorgées de cidre. J’observai le mot inscrit sur la fenêtre un long moment. Je me prélassais une dizaine de minutes encore, fini mon verre et je sortais du bain. Enroulant une serviette autour de moi, je détachai mes longs cheveux blonds. Et là…je me rendais compte que je n’avais pris ni sous vêtements de rechange, ni mon pyjama. Resserrant la serviette autour de moi, je sortais de la salle de bain pour me rendre dans ma chambre, mais bien sur il fallut que je le croire. Je préférai ne pas le regarder et tracer rapidement dans ma chambre. Quand je passai devant lui, j’espérai que mon parfum l’avait enivré. Refermant la porte de ma chambre, j’enfilai rapidement des sous vêtement et un pyjama, avant de ressortir de la pièce. Je toquai à la porte de Riley avant d’y entrer. Je m’asseyais en tailleur sur son lit vu qu’il ne semblait pas avoir sommeil non plus, tout en gardant une certaine distance.

Pour le mot de la fenêtre…c’est ok.

Une façon de lui dire que j’acceptai ses excuses.

Tu agis enfin comme un homme, car il en faut du courage pour s’excuser. Je suis fière de toi Riley.

Nous commencions à discuter, il était plus bavard que d’habitude ce soir. Ce n’était pas pour me déplaire. Alors je l’écoutai plus que je ne parlai, nous parlions de tout et de rien. J’osai lui poser une question, je l’averti qu’il n’était pas forcé de répondre si il n’en avait pas envie.

Dis moi…tu ne m’as jamais parlé de tes parents, ni de quelconque famille. Pourquoi ?

Nous continuons à parler, encore et encore, et je ne vis pas la fin de tout ça. J’étais ravie qu’il se confie à moi. Quand j’ouvrai les yeux, je jour s’était levé, mais il y’avait quelque chose d’étrange. Je n’étais pas dans ma chambre. Après quelques secondes pour émerger, je vis un bras tatoué autour de moi. Je me rendais alors compte que je m’étais endormi avec Riley. Je tournai la tête, il me regardait l’air amusé. Il était réveillé avant moi ? Un miracle. Sans savoir pourquoi, je me mis à rire. De mes petits poings, je frottais les yeux bleus encore un peu endormis. Puis je me redressai et me reculai un peu de Riley, j’avais carrément dormi dans ses bras. Comment était ce arrivé ? Je riais de nouveau, je trouvais la situation pour le moins loufoque mais amusante. On aurait dit un couple….ce qui n’était clairement pas le cas, que les choses soient claires. Il me sembla aussi amusé de la situation. J’avais les cheveux légèrement ébouriffés, encore plus quand je me frottai doucement la tête comme souvent au réveil. M’étirant longuement, je fini par sauter a pieds joints du lit.

Prépares toi, ce matin on ne va pas bosser, je t’emmène faire quelque chose de plus marrant.

Je lui filai des vêtements, lui ordonnant de les enfiler, avant de sortir pour aller me préparer moi aussi. Un rapide douche, et j’enfilai ce fameux pantalon en cuir et le blouson qui allait avec. J’avais donné la même tenue à Riley. Un rapide petit déjeuné en bas avec Riley, dans la bonne humeur. Nous finissions de nous parer, gants, bottes, casque à la main. J’allai chercher ma vieille mais puissante moto au garage. A me voir comme ça, on pouvait penser que j’étais incapable de maitriser un engin pareil…c’était mal me connaître. Je grimpai dessus, invitant Riley à monter à l’arrière. Nous attachions nos casques et je démarrai. La route était vide, pour ça que je l’ai choisie. J’accélérai, encore, encore plus, jusqu'à pousser le moteur à son maximum. Les bras de Riley encerclant ma taille, j’avais l’impression de voler, j’adorai les sensations que procurait la moto. Je ralentis jusqu'à m’arrêter et retirai mon casque pour parler à Riley.

J’ai un truc encore plus extrême, et plus dangereux…ça te tente ?

Evidement… je ne vois même pas pourquoi j’ai posé la question. C’était un sacré casse cou. Je sortais de la moto une épaisse ceinture en cuir. Je retournai Riley en le prenant par les épaules, ainsi il fut assis dos au guidon. J’attachai bien son casque. J’avais envie de l’embrasser et d’ajouter « juste au cas où un de nous ne s’en sortirai pas », mais je n’osai pas. Je reprenais ma place conductrice, avec la ceinture, je nous attachais ensemble Riley et moi, dos contre dos, bouclant la ceinture sur ma taille, et démarrai la moto, comme tout à l’heure, j’accélérai, encore et encore, et quand la vitesse fut à son maximum, je basculai mon poids en arrière légèrement afin de lever la roue avant de la moto. Le moteur grondait. Riley était donc dos à la route, et la position de ma moto le mettait debout derrière moi, ses pieds au ras du goudron, il devait avoir l’impression de voler lui aussi à cet instant. C’était extrêmement dangereux, de la pure folie, mais j’adorai ça. Je gardai la position un moment avant de mettre la moto en position normale et de ralentir progressivement. Nous nous arrêtions, je nous détachai et retirai mon casque.

Alors ça t’a plus ?
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Mi sarcastique, mi moqueuse et peut être joueuse à certains moments l’effet escompté était bien là. La toucher. Ce n’était certes pas gagner mais sa réaction montrait bien que mon geste ne fut pas vain et que finalement je pouvais peut être me montrer sous un autre visage si je m’en donnais la peine, du moins pour une personne qui en vaudrait vraiment la peine. Kayla. Un sourire, des mimiques qui en disaient long et je contenais ma satisfaction. Jackpot.

« Non le bain, enfin la douche je l’ai subi toute à l’heure en ville quand tu es partie avec cette pâle copie…enfin tu as des goûts….je ne me fais pas de soucis si ils sont à ce point aveugles…. »

Elle poursuivait son petit jeu, se rapprochant de moi de manière sensuelle, presque aguicheuse et colla son buste contre mon torse, puis le reste de son corps vint s’accoler au mien. Je fus à moitié surpris car elle m’avait déjà habitué à ce genre de réaction et je savais bien qu’elle n’avait rien ‘autre derrière la tête que de tenter de m’embraser. Ça avait peut-être marché les premières fois mais là je n’étais pas dupe alors je levais les yeux d’un air de dire « cause toujours ». Pourtant son cœur battait fort, d moins plus fort que la normale. Mais je gardais ça pour moi. Alors quand elle éclata de rire et me repoussa lentement, je terminais ma course contre le mur du couloir qui était seulement à quelques millimètres derrière moi.

« Non pas de bain pour moi….tu serais sexy je dirais probablement oui. Mais là je suis bien plus attirant que toi, ça ferait dépareillé. »

Je lui fis une pichenette sur le front suivi d’un clin d’œil avant de tourner les talons et prendre la direction de ma chambre. Je ne me retournais volontairement pas afin de laisser planer ce doute qui pouvait subsister, cette tension indéniable qui venait de s’installer entre nous, nos deux légers courants électriques qui s’opposaient. Je rentrais dans ma chambre et répondis à sa phrase d’une manière amusée.

« Ouais et tâche de pas te noyer….évite de te tripoter en pensant à moi ok ?! »


Je m’allongeais de nouveau sur le lit et repris en main le livre que j’avais commencé. Je me saisis également de mon bloc note et de mon crayon pour continuer de prendre des notes et griffonner plusieurs idées de sujets à développer. Je ne prenais pas goût à tout ce charabia, loin de là mais Kayla avait-elle fini par m’apprendre quelque chose ? L’Afrique aurait-elle un effet bénéfique sur moi ? Une chose était sure, je n’étais pas le Riley que je connaissais. Et si c’était les Etats Unis et cette société tellement décadente qui m’avait formaté pour me fondre dans sa masse insipide ? Serait-il possible que je change ? Mais qu’en serait-il à notre retour ? Redeviendrais-je le Riley détestable que j’étais ? Me voici donc confronté à une problématique nouvelle qui me poussa à me détourner du livre et poser mon bloc note sur les genoux. Je m’allongeais pleinement sur le lit en passant mes bras derrière ma tête et fermant les yeux. J’entendais l’eau couler dans la salle de bain et Kayla qui finissait de barboter. La porte claqua et elle passa devant la chambre entrouverte en tenue légère, une simple serviette couvrant son corps encore humide. J’ouvrais à peine un œil pour envoyer ma curiosité analyser la situation puis le referma si tôt qu’elle disparut. Une ou deux minutes plus tard elle toqua à peine à la porte et entra timidement pour s’installer sur le lit, garder néanmoins une distance convenable.

«Je t’en prie prends tes aises… »

Je ramassais le livre et le restant des affaires pour balayer le tout par terre. J’entendis le crayon rouler sous le lit avec ce bruit qui lui était si particulier, dû à sa forme octogonale. Je me redressais pour m’adosser au mur et m’asseoir en tailleur. Je croisais les bras. Je fronçais les yeux lorsqu’elle me dit « ok », feignant de ne pas comprendre.

« Je ne vois pas de quoi tu parles….les vapeurs d’eaux qui te sont montée au cerveau surement. »

Serait-elle en train d’insinuer que j’agissais comme un lâche auparavant ? Je fis la moue et inspirais un grand coup pour canaliser l’énervement naissant en moi suite à sa remarque cachée. Je répétais l’exercice deux ou trois fois pour éviter ainsi une réponse désobligeante. Sa question me mis un peu mal à l’aise. Quoi répondre à ça ? C’est vrai je ne lui avait jamais parlé de ma vie.

« Si ça peut t’intéresser. Au moins tu pourras voir à quel point nous sommes une famille de loosers. Tu verras, les pommes ne tombent jamais bien loin de l’arbre qui les a vu pousser. »

Je gardais mes distances avec elle. Raconter ma vie, je ne me souviens pas l’avoir déjà fait. Ca n’avais jamais intéressé qui que ce soit et j’avais tellement travaillé sur moi-même pour oublier tous ces moments. Pour le coup j’étais mon gai, le regard vide, sans expression…même pas de tristesse.

« Alors ça va être rapide. Un père alcoolique et drogué, un gros porc violent et infidèle. Ce con est mort pour fuir cette vie trop minable qu’il nous a fait subir pendant des années. Quant à ma mère, elle s’est mise à boire également, à accumuler les boulots mal payés pour continuer à me nourrir et me payer mes études. Cette salope elle aussi a fini par m’abandonner. Je ne sais pas ce qu’elle est devenue. Je n’ai jamais repris contact avec elle et à vrai dire je n’en ai rien à foutre. Alors tu vois, satisfaite de ce que tu apprends ? Si tu pensais avoir supporté des épreuves difficile tu as là un échantillon de ce qu’a été ma vie. »

La suite de la nuit, car à cette instant il était presque 4h30 du matin, on la passait à discuter de tout et de rien. Mais surtout on échangea sur notre devoir, celui pour lequel nous étions présents ici en terre hostile comme j’avais l’habitude de dire. On balaya aussi d’autres sujets comme nos projets, l’université. Elle essaya aussi de tâter le terrain sur mes activités illicites et même sur un étrange message que j’aurais reçu. Comment était-elle au courant ? Pourquoi fourrait-elle son nez dans ces affaires là ? Après tout ça ne la regardais pas. Par chance elle finit doucement par s’endormir, ne me laissant pas le temps de répondre et laissant sa question en suspens alors que ses derniers mots venaient mourir sur le bout de ses lèvres dans un dernier souffle. Ses yeux se fermaient, le calme envahit la chambre. Je n’avais pas sommeil, j’avais passé mon heure limite. Maintenant je savais que je devrais attendre la nuit prochaine pour récupérer. Je passais donc les dernières heures à ne rien faire, n’osant pas bouger. Mon bras était bloqué dessous son cou et son bras à elle gagnait peu à peu du terrain. D’abord posé sur son ventre, il avait fini la nuit sur mon torse. J’étais pris au piège. Alors j’attendais et je prenais mon mal en patience. Je commençais après trente minutes à avoir des crampes et le corps tout endoloris. J’oubliais très vite tout ça quand elle bougea et se colla un peu plus à moi, la tête calée sur mon épaule. Ses cheveux désormais en bataille lui tombaient sur le visage, cachant son joli minois. De mon autre main j’ôtais les premières mèches pour entrevoir son nez et une partie de ses joues. Du bout des doigts je lui caressais chaque contour de son nez fin et de ses pommettes, inlassablement. Je ne comptais pas les minutes mais je finis malgré tout par m’endormir. Lorsque je me réveillais, elle dormait toujours, j’ignorais l’heure mais dehors il faisait jour et le ciel c’était éclaircit. Des nuages persistaient mais la journée laissait présager d’une température plus clémente. Elle finit par se réveiller lorsque je bougeais pour me lever. Je me ravisais pourtant lorsqu’elle ouvra les yeux et se mit à rire sur cette situation causasse. Puis tout alla très vite. Sortie particulière, sensations fortes garanties, petit déjeuner pris en quatrième vitesse. On filait ensuite s’habiller pour les circonstances…..casques, gants et tout l’attirail du parfait motard. Une mince angoisse me gagna. Jamais je n’étais monté sur une moto. Mais je gardais ça pour moi, pour rester humble et fier, comme toujours….mais là ce n’étais qu’en apparence car au fonds de moi je n’en menais pas large. J’avalais ma salive difficilement car ma gorge se resserra lorsqu’on monta sur la moto. Le moteur se mit à gronder, je me tenais d’abord à l’arrière de la selle alors que Kayla jouait avec l’accélérateur, restant au point mort. Lorsque j’allais prendre la parole je fus pris d’un haut le cœur et me sentis partir en arrière sous la pression de l’accélération.

« Tu es sure de tooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!! »

Plus la peine d’essayer de parler, on ne s’entendrait pas. Quel crétin j’aurais dû m’en soucier avant, ça m’apprendra. L’aspiration fut telle que je fus obligé de la saisir par la taille pour garder mon équilibre encore friable. Je ne savais pas trop comment me tenir alors je gigotais sur la selle. Sur une bosse suivi d’un choc assez violent ma main glissa sur son corps pour se poser sur sa poitrine. Cet instant fut bref et je repositionnais ma main au bon endroit bien que pour le coup elle aurait voulu lui ôter toutes ses couches de tissu superficielles qui la séparaient du contact de sa peau. Je ne saurais dire à quelle vitesse nous étions mais ça allais vite, très vite et Kayla poussa un cri limite orgasmique au bout de la grande ligne droite alors que commençait peu à peu à ralentir jusqu’à s’arrêter. « Enfin !!! « pensais-je….. J’ôtais le casque pour respirais et reprendre mes esprits. A peine j’eus le temps de pousser mon second souffle qu’elle voulait déjà repartir….et faire pire ? Dangereux ?

« Dangereux….dangereux, comme « mortel » ?....Je n’avais pas prévu de mourir comme ça….mais après tout comme ça ou avec une balle entre les deux yeux…je préfère que ce soit toi. »

Léger humour noir qui pouvait déplaire. Mais je savais Kayla différente. Sauf que cet humour avait un fonds de vérité et très rapidement je pensais à e qui m’attendais à notre retour en Afrique. Le RDV qu’on m’avait fixé, je ne m’y étais pas rendu et nul doute qu’on me le ferait payer quel que soit le prix. Mais dans mon cas, ce serait le prix du sang. Kayla commença sa mise en scène, je me laissais guider sans trop comprendre ce qu’elle mijotait. Je me retrouvais dos au guidon et donc à la route. Ne pas voir celle-ci n’était pas très rassurant.

« Tu es sure de savoir ce que tu fais là ? »

Elle ne répondit pas, peut-être trop concentrée. Si tel était le cas, l’opération devait être vraiment dangereuse. Ce qui en soit était encore moins rassurant. A présent je ne voyais plus rien, puis je la sentis remonter sur la moto et démarrer. Ce qui allait suivre dépasserait mes espérances et figurerait parmi les émotions les plus fortes que j’avais vécu à ce jour. Voir le goudron ‘aussi près, sentir la chaleur du bitume et son parfum de brûlé me remonter dans les narines me montraient à quel point ma vie ne tenait qu’à un fil à cette vitesse. Un mauvais contrôle, un dérapage, la ceinture qui lâchait et s’en était fini pour moi. Tout le long de la course je m’imaginais me vautrer le visage le premier contre la route et les conséquences qui en découlaient. Du bien gore en outre. J’étais vraiment maso pour penser à de telles choses. Lorsqu’elle s’arrêta et me détacha je sautais de la bécane par soulagement mais aussi sous les effets de l’adrénaline encore présente à haute dose. J’enlevais mon casque puis bondis sur place en poussant un cri, mélange de soulagement et d’excitation.

« Putainnnnnnnn que c’était bon…mais bon sang me refais plus ce coup-là !!!!!!!!!!!!! Waouuuuuu !!! »

Je posais le casque sur le guidon de la moto et la contourna pour rejoindre Kayla qui s’aérait le cuir chevelure. Sans explication je me saisis de son visage pour l’embrasser fougueusement, finissant par mordiller sa lèvre inférieur.

« Ne recommence plus……ou préviens moi ! »

Je ne souriais pas mais au fonds de moi j’étais heureux, un super vrai bon moment qui au final avait été très court.

« Désolé, des reste de l’adrénaline….bon on est où là ? On fait quoi maintenant ? J’aimerais bien visiter une réserve si c’est possible ! »











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Il avait pris une douche quand il m’avait vu partir avec…comment s’appelait-il déjà ?...ah oui Noah ? Serait-ce une façon détourné de m’avouer que ça l’avait fait chier ? Serait-ce de la jalousie que je percevais la ? Je n’osai le dire à voix haute, à coup sur il se braquerait. Je préférai laisser planer ce doute et m’en satisfaire. Je riais quand à sa remarque suivante, et je le taquinai, lui rappelant qu’il ne tenait pas le même discourt dans l’après midi. Je pris un ton amusé.

Oh et qui est ce qui me regardait avec la mâchoire au sol tout à l’heure à la plage, avec ce «...Vraiment sexy… ». Et ce n’est pas moi non plus qui dans cette même après midi à sous entendu qu’on irait bien ensemble.

Et bien, si c’était de la répartie qu’il voulait, en voici en voila. J’avais utilisé ses propres termes contre lui, même si nous restions dans la plaisanterie. Je lui avait bien clouer el bec cette fois, avant de refermer la parole, je me frottai doucement le front avant de rire quand à sa pichenette. J’aimai cette soirée, ou du moins, cette fin de soirée. Pourquoi ne pouvait-il pas être tout le temps comme ça ? Du moins avec moi. Je m’en fichai qu’il soit odieux avec les autres. Ca faisait parti de lui, il était comme ça, je n’avais pas envie de faire de lui un agneau, mais si son comportement avec moi pouvait être toujours aussi plaisant, je ne dirai pas non. Il fit mine de ne pas comprendre quand au message sur la fenêtre. Je compris qu’il n’avait pas envie d’avouer qu’il s’était excusé. Je ne voulais pas le mettre mal à l’aise ou provoquer une nouvelle dispute.et puis je commençai à le connaître, je savais quand il fallait ne pas insister, comme là. Je lui souri en hochant la tête tout simplement. Nous n’en reparlerons plus. Après ça, je l’écoutai en silence me raconter une partie de son enfance, ou du moins de sa relation avec ses parents. C’était triste oui, mais je n’allai pas avoir de pitié pour lui. Pourquoi ? Parce que je n’aimai pas ce sentiment, je le trouvais dévalorisant, et je ne voulais pas le dévaloriser. Je réfléchi une seconde, essayant de trouver les mots justes pour lui parler.

Je ne vais pas te dire que je te comprends, ça serait mentir, je n’ai pas vécu ce que tu as vécu, et je n’ose imaginer à quel point ça a du être dur. Tu sais, je n’aime pas la pitié, alors je n’en ressentirai pas pour toi… Si seulement on s’était rencontrer avant j’aurai pu…

J’aurai pu l’aider, j’aurai pu le sortir de tout ça, j’aurai pu empêcher qu’il ne tombe dans l’engrenage de la drogue, j’aurai pu, j’aurai pu, j’aurai pu… Je posai une main sur la sienne, un geste qui se voulait réconfortant, sans en faire trop, je me voyais mal le prendre dans mes bras pour le réconforter, et puis, il n’appréciera pas, un geste sobre et sincère était bien mieux.

Riley regarde moi.

Son regard était fuyant, sa tête basse, mais je pris son menton entre mon pouce et mon index pour relever sa tête et qu’il me regarde dans les yeux, puis je repris doucement la parole, avec la plus grande sincérité du monde.

Tu es tout sauf un looser Riley Sleven. Tu es très loin de l’être même. Tu n’es pas comme eux, tu es meilleur. Ne t’obstines pas à rester sur cette voix en pensant que tu n’es destiné qu’a ça, tu peux encore t’en sortir, avoir une vie meilleure, et largement même, et…je vais t’aider, je serai là Riley.

Le reste de la discution fut à propos de sujet moins sérieux, on parlait de l’avenir, de nos projets. Est-ce qu’on les réalisera ensemble ? Est-ce que dans plusieurs années on se côtoiera toujours ? Si ça se trouve, on partagera la vie l’un de l’autre ? Après tout…on ne sais jamais. Et dans 10 ans on sera mariés, on aura deux enfants, une belle maison. Pffff n’importe quoi. Je riais quant à mes divagations, c’était n’importe quoi. Et puis, ce n’est absolument pas la vie dont je rêve. Bon…je ne parle pas de Riley, mais…me marier, avoir des enfants, ce n’est pas ce à quoi je rêve. Malgré les apparences, je ne veux pas d’une petite vie rangée dans une belle maison comme la plupart des filles de mon âge. Je veux une vie remplie, hors du commun, unique, vraie. C’était peu être beaucoup en demander, mais c’était mon rêve. Je voulais voyager, aider les gens dans le besoin, construire des écoles dans le tiers monde, rencontrer un tas de personnes à travers le monde, faire de grandes choses. Je regardai Riley. Etait-ce seulement possible qu’il fasse partie de cette vie ? Et lui, à quoi rêvait-il ? Nous en discutions longtemps, je parlais de mes ambitions avec passion. Je suppose qu’il devait être surpris que je ne rêve pas d’une petite vie chic. Mais je n’étais pas celle que l’on pouvait imaginer aux premiers abords.

J’avoue que ce n’était pas déplaisant de se réveiller dans ses bras. C’est que monsieur serait presque doux le matin. Si ça ne tenait qu’a moi, je serais restée ainsi blottie contre lui toute la matinée, à regarder inlassablement ses tatouages. J’étais vraiment obsédée par ça, ça m’attirai à un point à peine imaginable. Mais la matinée que nous passons finalement n’était pas déplaisante non plus. Alors, il me prenait toujours pour une gentille petite fille à papa après ça ? J’étais sur qu’il avait pris son pied, et une bonne dose d’adrénaline, surtout après mon petit tour en arrière. Si j’avais su à quel point… Je retirai à peine mon casque et secouait un peu ma chevelure en passant une main dessus qu’il s’approcha de moi saisi mon visage et m’embrassa avec passion. Ce fut…la chose la plus intense de ma vie à ce jour. Je ne voyais plus rien d’autre que lui, n’entendais ni ne respirai plus rien d’autre. Un court instant, nous étions seul au monde, et tout ce qui comptait c’ »tait lui, lui et ses lèvres sur les miennes. J’étais complètement transportés, un frisson me parcouru le corps entier. Il finit en me mordillant la lèvre, un pur délice. Je n’avais jamais ressenti ça. Nous mettions même quelques secondes a retrouver notre souffle tellement ça avait été intense. Je le regardais droit dans les yeux, j’avais envie de recommencer. Quelque chose m’échappa.


C’est toi mon adrénaline.

Je ne lui laissais pas le temps de répondre que je me hissai sur la pointe des pieds pour l’embrasser à mon tour. Ce fut un baiser doux…au début, plein de tendresse, mes doigts jouant sur sa nuque, puis je l’intensifiais, encore et encore, jusqu'à exprimer toute ma passion, une fois de plus nous nous retrouvions à bout de souffle. Je le regardais dans les yeux, un léger sourire en coin affiché sur mes lèvres.

Maintenant on est quitte.

C’est vrai que Riley était en quelque sorte ma dose d’adrénaline personnelle. Il était dangereux, imprévisible, j’adorais ça. Il me changeait de mon quotidien, il m’apportait cette part de danger dont chaque femme rêvait secrètement. Il était, …ce mauvais garçon dont ont ne doit pas tomber amoureuse au risque de se bruler les ailes mais qui nous attire indéniablement malgré tout. Il me faisait perdre la boule. Surtout quand il était comme aujourd’hui. Il avait envie de visiter une réserve ? C’était un peu surprenant venant de lui, mais après tout pourquoi pas ? Il me plaisait de plus en plus aujourd’hui. Je remontai sur la moto, attendant qu’il se replace également.

On passe à la maison se changer avant. Je sais que ce pantalon en cuir souligne à la perfection mon corps de rêve mais on risque d’avoir chaud là dedans.

On rentrait, chacun prit une douche l’un après l’autre pour se débarrasser un peu de la crasse et la transpiration due à la moto. Je me rendais dans ma chambre, me demandant comment j’allai bien pouvoir m’habiller. J’avais envie que Riley me remarque, j’avais envie de lui plaire, mais sans en faire trop, tout dans la subtilité. Assise là sur mon lit, je repensai à ce baiser. Je me mordis le coin de la lèvre inférieure avec gourmandise, ça avait été tellement bon. Est-ce qu’il y repensait lui ? Est-ce qu’il avait ressenti quelque chose ? J’aurai bien aimé le savoir. Je choisie une tenue qui j’espérai allait lui plaire, même si elle restait simple. Je n’espérai rien bien sur, mais j’aimai quand il me regardait avec ce regard que j’avais déjà remarqué chez lui, j’adorai ça. Quand nous fûmes prêts de l’emmenai à la réserve la plus intéressante que je connaissais dans le coin. Je fus surprise de voir à quel point il pouvait être curieux et intéressé, ça me ravissais.
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Woooo !!! A quoi joue-t-elle ? Enfin ce n’est pas si désagréable, ne fais la fine bouche et profite Riley. Tu en as eu tellement envie, combien de fois y as-tu songé en la regardant ? Et cela même lors es pires disputes qui ont rythmé notre séjour. C’est vrai qu’elle me plait. Mais je descendis de mon petit nuage lorsque ses lèvres quittaient les miennes. Elle sourit, et me lança une remarque joueuse. De mon côté, sourire reviendrait à lui montrer qu’elle m’attirait et que j’avais apprécié. Alors en contrepartie je m’essuyais les lèvres avec le plat du pouce et lui jeta un clin d’œil, le regard fermé, les yeux plongés dans les siens. Remontant sur son bolide je lui emboitais le pas.


« Tu es prétentieuse Kayla….tu es comme tous ces mannequins sans formes. Enfin tu vois quoi….tu vois ce que e veux dire. Y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. »



Je plaisantais bien entendu. Elle occupait toutes mes pensées, en occultant même toutes celles qui avaient pu passer avant elle. C’était elle et rien d’autre, mais je n’étais pas prêt. Prêt à quoi ? Je ne sais pas, trop de choses nous opposent, elle voudrait surement me faire changer de vie et tout le reste. Puis merde à la fin, n’est pas encore née celle qui y arrivera. Je remontais sur la moto et on rentrait au domicile parental. Je lui laissais la primauté de la douche alors que je me calais devant la tv, un verre d’eau dans la main. La migraine me gagnait peu à peu et je me frottais les tempes en fermant les yeux.


« Satané soleil….putain ça cogne ici… »


Je pestais des conséquences d’une future probable insolation, j’avais mal aux yeux et le calme qui me berçais me faisait le plus grand bien. Les minutes passaient et Kayla sortit de la salle de bain pour rejoindre sa chambre. Je me redressais et monta les marches une à une, fatigué. Mes maux me rongeaient davantage alors que j’avançais, comme si quelqu’un frappait avec un marteau contre ma tête. Je trainais pour me dévêtir en me regardant dans la glace. J’avais mauvaise mine, de petits yeux que j’avais du mal à garder ouverts. Je finis par me décider à éteindre la lumière de la pièce pour me baigner dans l’obscurité. Ca faisait un bien fou. J’entrais sous la douche puis tourna le robinet d’eau froide et passa ma tête sous le jeu de longues minutes. Je bougeais de manière à faire couler l’eau sur mon front et mon crâne pour me donner l’illusion que la douleur disparaissait lentement. Je repensais à ce baiser quand je sentis quelque chose me caresser l’épaule. Me retournant, je fus surpris de la voir devant moi. Je ne l’avais pas entendu rentrer. Elle était si belle, l’eau perlait sur son visage. Je posais ma main sur sa joue.

« Kayla… »

« Salut toi ! »

« Euh… qu'est-ce que tu fais ici ? »


Elle tient en ses mains un glaçon et le fait rouler du haut du cou jusqu'à son nombril. Comme paralysé, je reste spectateur de la scène. Je ne peux pas bouger, à mon grand désarroi. Elle pousse un léger soupir et fait courir le glaçon autour d'un sein, le long de la pointe, puis le fait glisser jusque derrière son cou. la tête en arrière et gémis. Elle me donne le glaçon et me colle contre un mur. Elel s’approche de moi, silencieuse et se colle contre moi pour m'embrasser. Mais elle s’arrête alors que nos lèvres s’apprêtaient à renouer contact puis me pousse en arrière doucement et sourit. Reprenant le glaçon, elle se remet à jouer avec, le faisant slalomer entre les deux monts que sont ses seins, la natures les ayant fait généreux et ferme. Je ne peux toujours pas esquisser le moindre mouvement. Ö punition !!! Je me damnerais pour avoir ne serait-ce qu’un bras de libre. Le glaçon poursuit sa coure le long de ses cuisses. Glaçon qui n'en ai d'ailleurs presque plus un. Pour finir seuls ses doigts encore frais parcourent sa peau alors que l’un de ses jambes remonte sur ma hanche pour la caresser. Je peux enfin bouger et alors que je suis sur le point de me saisir de sa hanche, ma silhouette de Kayla se fait vaporeuse avant de disparaître totalement de la vapeur d’eau chaude dont le jet particulièrement brûlant venait de me sortir de cette douce pensée.

« Ahoooooo putain !!!! »


J’hurlais de bon cœur, de surprise et de douleur sous la brûlure. Revenant à mes esprits, bouleversé, intrigué et légèrement…excité, je terminais ma douche. Je sortis de la salle de bain une serviette autour de la taille pour aller dans ma chambre. Une fois habillé, d’un pantalon en lin beige, de chaussures en toile beige et d’une chemise à manches courtes de la même matière que le pantalon je rejoints Kayla qui m’attendait.

« On y va ! »

Je passais devant elle avant de tilter sur un détail qui me fit faire marche arrière. A reculons je retournais vers elle pour la regarder de haut en bas, un sourire se dessina sur le coin droit de ma bouche.

« Quelle chance j’ai….je suis un privilégié. »


On partait pour se rendre dans une réserve qu’elle connaissait bien visiblement. Elle devait avoir l’habitude de la côtoyer puisqu’elle m’en fit la visite complète pendant près de 3h. Elle y mettait tant de passion et la voir ainsi me changeait. Cette Kayla là était littéralement une toute autre fille que celle que je connaissais aux USA. Le 4x4 dans lequel nous promenions empruntait tantôt des routes escarpées et parfois même des routes terreuses et difformes.


« Dis-moi, ton pays, c’est un peu comme faire la traversée de l’Australie en Kangourou ! »


J’appréciais la sortie, voir tous ces animaux sauvages me fascinait. Le ranger s’arrêta ensuite à une trentaine de mètres d’un Lion. Une lionne était non loin en train de flâner au soleil et allaitait ses bébés. Le lion leva la tête et la lionne aussi.

« Ils sont majestueux….mais on ne devrait pas rester trop longtemps, j’ai pas envie d’être au menu de leur repas du soir. »


On finit par partir, et ma légère crainte amusa ma camarade. Je ne manquais pas de la foudroyer du regard.

« J’ai pas peur…si tu crois que ce lion m’impressionne »

Puis je détournais mon regard pour profiter des dernières minutes avant de retourner au relais.

« Merci Kayla, c’était pas mal. Tous ces animaux m’ont donné faim, j’ai envie d’une bonne viande rouge Je t’invite au resto ce soir ?


Puis soudain elle apparut dans la même tenue d’Ève que lorsque j’étais sous la douche. Je rosis légèrement en me frottant les yeux.

« B…bon on fait quoi maintenant ? »
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