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This time for Africa {Fe Riley Sleven

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Est- ce qu’il me détestait vraiment ? Ou alors essayait il de m’éloigner pour justement ne pas s’attacher à moi et ressentir des choses pour moi comme il l’avait laissé entendre ? Jouait-il avec moi ? N’en avait-il réellement rien à faire ? Si cette dernière supposition était la bonne, alors pourquoi m’avoir dis ces choses ? Pourquoi proposait-ii si souvent de me raccompagner ? Pourquoi avait-il prit ma défense contre Glenn, soigner ma main ? Et maintenant, pourquoi acceptait-il de faire ce voyage avec moi ? Tant de question que je me posais alors que je le regardais, il était devant moi, ne voyait pas que je l’observe, me donnant le dos, nous étions à l’aéroport, attendant de faire enregistrer nos bagages. La file d’attente était longue, et passait doucement. Je ne cessais de regarder sa nuque en me posant toutes ces questions. Enfin vint notre tour, nous passions nos bagages envoyés dans les soutes, après un passage à la douane et avoir donné nos billets, nous embarquions enfin.

J’étais silencieuse, Riley aussi, je n’osais presque pas le regarder. Nous cherchions nos places quelques minutes avant de les trouver. Heureusement, deux sièges seulement, côte à côte, pas ces espèces de longues lignées avec tout un tas d’inconnus. Riley me laissa la place près du hublot, je le sentais anxieux, angoisser. Etait-il plus accro à la drogue que je ne le pensai ? Je ne pense pas, sinon il n’aurait pas accepté de venir. Avait-il peur de l’avions ? C’était peu être possible en effet. Il ferma les yeux, je voyais ses mains accrocher fermement les accoudoirs, il était droit comme un i, très tendu. Je posai une main sur la sienne, toujours en silence, elle se décrispa doucement, je souris, le regard posé sur nos mains. Je glissai la mienne dans la sienne, il la serra, parfois très fort, parfois moins fort, selon les secousses de l’avion. J’en déduis que c’était bien ça, il avait peur de l’avions. Je trouvais ça…attendrissant, il avait finalement des faiblesses, des peurs lui aussi, pas si inhumain que ça dans le fond. Tout le long du trajet, ma main resta dans sa poigne de fer. J’avais voulu lui caresser le bras en signe de réconfort tout à l’heure, mais je n’ai pas osé. Les heures de vol passaient, une main toujours dans celle de Riley, je feuilletais un magazine de l’autre, après avoir feuilleter quelques pages, je tombais sur une des photos que j’ai faite récemment chez Mayson, je jetai le magazine à la poubelle, je n’aimai pas me voir. Je passai le reste du vol à regarder tantôt dehors, tantôt la main de Riley qui emprisonnait la mienne. Mes yeux glissait sur ses tatouages, je les regardais, les dévorait, essayait de les déchiffrer, c’était magnifique. Une fois de plus j’eus envie de passer mes doigts dessus, mais je me retins. Nous atterrissions enfin. Après encore quelques contrôles et autres paperasses, nous sortions de l’aéroport pour y retrouver mes parents qui devait nous y attendre. Alors que nous marchions en silence, j’arrêtais Riley en lui attrapant doucement le bras. Je pris un ton calme mais ferme.


Riley, je ne te demande qu’une seule et unique chose, ne maque pas de respect à mes parents ! Et si tu pouvais éviter de mal me parler devant eux ça serait pas mal non plus. Ils sont gentils, accueillants, généreux, tu verras. Je te jure Riley, tu n’a pas intérêt à mal leur parler, je en te le pardonnerai pas cette fois.

J’avais prévenu que je venais avec un camarade de classe, je n’avais pas précisé…comment il était, ni pourquoi je le fréquentai, je ne voulais pas qu’il se sente mal à l’aise, j’avais juste précisé à ma mère qui a eu l’air de sauter de joie que ce n’était pas mon petit ami, elle en avait été déçue, mais tant pis. Nous sortions alors, je respirai l’air si frais, di pur, doux et apaisant de l’Afrique, un vrai bonheur. Mon cœur s’accéléra au fur et à mesure que je regardai autour de moi toutes les merveilles de ce pays. Je les aperçu alors, mes parents, les deux êtres les plus chers à mon cœur. Ils n’avaient pas changé, plus de 3 ans que je ne les ai pas vu. Je lâchai ma valise avant d’accourir vers eux, sautant dans les bras de ma mère.

Maman !

Elle me serrait fort, très fort, je la serrais aussi, elle embrassa mes joues, me regarda un court instant, avant de me serrer de nouveau. Du coin de l’œil j’aperçu que Riley était arrivé près de nous également, j’aperçu la poignée de main entre mon père et lui, j’en souri, il resta courtois sans trop en faire, juste ce que je lui avais demandé, j’étais ravie. Une fois que ma mère m’eus libérer, je prenais mon père dans les bras, ce dernier toujours avec plus de retenue comme souvent. Mon père était un homme très digne, très humble et juste, il était mon modèle. Il n’était pas du genre à faire de grandes et longues embrassades comme ma mère beaucoup plus extravertie. Sur beaucoup de points, je ressemblais plus à mon père. Riley salua également ma mère, et nous embarquions dans leur voiture pour rejoindre le village. Je regardais le paysage autour de moi, défilé sous mes yeux au fur et à mesure que nous roulions. J’ouvrai la fenêtre, m’accoudant contre le rebord, je regardais, admirais, sentais, tout était magnifique, comme dans mes souvenirs, une vraie merveille. Ma mère me posa des tonnes de questions, je répondais simplement, amusé de voir qu’elle n’a absolument pas changer. Mon père ria doucement de son rire grave, demandant à ma mère de me laisser tranquille, que je devais être fatigué. Il posa en revanche quelques questions à Riley, juste des choses banales, qu’est ce qu’il faisait dans la vie, que faisait il à Harvard, deux ou trois autres choses. Riley appliqua mes recommandations et resta très poli face à mes parents, répondant simplement, sans non plus déballer toute sa vie, comme à son habitude. Il était peu bavard, comme mon père, il avait été à l’armée, comme mon père, j’avais l’impression que ces deux là allaient bien s’entendre. Les quelques minutes de route se déroulèrent dans le silence, je regardais Riley, je lui souris.

Ca va ?

Mon sourire s’agrandit. J’étais certaine que l’Afrique allait lui faire du bien, c’était tellement moins malsain et superficiel que l’Amérique. Nous arrivions enfin. Mon père et Riley prirent les bagages tandis que ma mère m’entrainai à l’intérieur. Presque rien n’avait changé, mes souvenirs d’enfance étaient encore là, j’adorai cette maison. Nous nous installions dans le salon, ma mère et moi côte à côté dans un canapé, Riley et mon père sur celui d’en face. Je racontai un peu tout à mes parents, bien que nos appels et nos mails réguliers les informait de tout ce que je faisait. Je leur parlais un peu d’Harvard, un peu de mon boulot, de ma vie privée, sans jamais évoquer Riley, le décrivant comme un camarade de classe avec qui j’avais sympathisé et qui venait pour notre projet d’étude sur l’Afrique. Ma mère nous servi des boissons et toute sorte de gâteaux. Puis elle nous proposa d’aller nous reposer après ce long voyage Riley et moi. Nous montions donc à l’étage, ma mère m’informa avoir préparé la chambre d’ami pour Riley, ce qui était anciennement la chambre de mon frère. Un sentiment de nostalgie s’installa en moi, mais je me reprenais rapidement. J’entrai avec Riley, il y déposa sa valise, regardant autour de lui. Je le trouvais…beau.

Et bien voila, c’est ici que tu va dormir, si tu as besoin de quelque chose n’hésite pas à me demander, ma chambre et juste à côté. Bon et bien, je te laisse te reposer. A tout à l’heure.

Je gagnai ma chambre, je touchait alors à tout, mes objet de quand j’étais plus jeune, même des jouets de mon enfance, tout était resté à sa place. Une photo de Naomi, Brent et moi, mes deux meilleurs amis. Lui était blanc, cheveux clairs mais pas blonds, yeux bleus. Naomi elle avait la peau noir, les yeux et les cheveux sombres. Ils avaient fini ensemble ces deux là, comme je l’avais prédit. J’irai les voir un peu plus tard, ou demain. Je regagnai mon lit avant de sombrer dans un profond sommeil. Ma mère me réveilla deux heures plus tard, pour dîner. Elle avait préparé mon plat préféré, des lasagnes, je l’adorai, ma mère était un vrai cordon bleu. Elle me demanda d’aller réveiller mon ami et de descendre avec lui. Je frappai une fois, puis deux à la porte de Riley, pas de réponse. J’ouvrai doucement la porte avant de le voir encore endormi. Je m’approchai de lui, l’appelai deux fois, dans réponse toujours. Pour la première fois, je remarquai les tatouages sur son torse et son dos, toujours aussi magnifique. L’aigle sur son ventre m’intrigue, comme el requin sur ses côtes. J’étais…clairement entrain de le mater là, et franchement, son corps n’avait rien à envier aux mannequins. Enfin, après avoir sorti ses idées de ma tête, je caressai doucement son bras, puis ses cheveux, tout en le réveillant.

Riley, réveil toi.

J’y allais tout en douceur, essayant de ne pas le secouer mais plutôt de le caresser pour que son réveil sois le plus doux possible et qu’il soit, si possible, de bonne humeur. Après quelques secondes il ouvrit doucement les yeux, j’enlevai alors mes mains de lui. C’est un sourire que je voyais ou je rêve ? Enfin, il se redressa et enfila son tee-shirt.

Le dîner est prêt, j’espère que tu as faim, ma mère est un vrai cordon bleu.

Nous sortions de la chambre avant de descendre dans la cuisine. Nous passions finalement la soirée à discuter avec mes parents de tout et de rien. Riley et mon père semblait avoir pas mal de sujet de conversation, tandis que je répondais aux questions incessantes de ma mère sur le mannequinant. Je leur donnais les cadeaux que j’avais apportés pour eux. Vers 00h, mes parents allèrent se coucher. Je n’avais pas sommeil après cette sieste, il semblait que Riley non plus. Les nuits étaient toujours aussi fraîches ici. Si les journées étaient très chaudes, les nuits elles étaient très fraîches, encore une chose bien typique à l’Afrique. J’allai chercher deux couvertures, j’en posait une près de l’endroit où j’étais installer, puis je dépliai l’autre pour la passer autour des épaules de Riley. A cet instant j’eus envie de l’embrasser. Probablement le pays qui me faisait cet effet, le retour à mes origines,…ou pas ! Enfin, j’allai préparer deux thés, je tandis une tasse fumante à Riley. Je m’installai en face de lui, m’enroulant dans la couverture. Je bus une gorgé avant de le regarder.

Merci pour…ton comportement avec eux. Alors, ça te plais ici ? On n’a pas vraiment eu l’occasion de parler depuis que nous sommes arrivés. Qu’est ce que tu en penses ?
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Voilà maintenant plusieurs semaines que je connaissais Kayla. Nos relations aux débuts ne se résumant qu’à des moqueries, des sarcasmes et autres vulgarités se voyaient à présent prendre une autre tournure depuis ce soir où tout bascula. Quelques avaient suffi pour que rien ne soit plus comme avant. J’allais de regrets en apaisement et les conséquences ne se firent pas attendre. Bien entendu elle n’était au courant de rien mais cette histoire m’avait poussé à revoir mes doses de poudre et autres substances chimiques mais aussi celles d’alcool. Si vous vous demandiez dans quels sens, il n’y a qu’à regarder ma tête alors que nous étions tous les deux dans la file d’attente pour embarquer pour l’Afrique. J’étais marqué, par ce qui pouvait ressembler à de la fatigue et un manque cruel de sommeil. Mais la cause en était toute autre. Je dissimulais mes tremblements passagers en enfouissant mes mains dans les poches de mon jean, me contentant de les sortir que lorsque la file avançait et qu’il fallait prendre les bagages. Silence de rigueur, on ne s’était adressé la parole que pour nous dire bonjour et lors du trajet en taxi. Je regretter d’avoir accepté, d’ailleurs je ne sais toujours pas pourquoi je lui avais dit oui alors que je n’en n’avais aucun envie. Persuadé que j’allais me faire chier, j’avais néanmoins en tête de mettre à profit ce voyage pour ramener quelques…. « Souvenirs » locaux. Mais inutile de lui en parler, d’autant plus que j’allais me retrouver en terre inconnue avec e parfaits étrangers, logé chez des gens dont j’ignorais tout. Hormis au travers des récits dont Kayla me gratifiait parfois. J’étais devant elle, à aucun moment ne me retournant mais je pouvais deviner qu’elle me regardait, qu’elle devait peut être même appréhender ce voyage, peut-être même qu’elle redoutait mon comportement.


Voilà enfin les derniers contrôles et nous embarquions, Oui un détail, qui pourrait paraître anecdotique mais qui ne l’était pas pour moi. L’avion….j’ai cette putain de phobie. Ça m’apprendra à me mettre à l’envers si souvent. Jamais ô grand jamais je n’aurais accepté de mettre les pieds dans cette carcasse métallique. Mais force est de constater que j’avais fait fort, oublier ce détail. Alors je me crispai aussitôt qu’on traversait le long corridor qui nous menait à l’entrée de l’avion. Mon cœur fit un tour complet en voyant cet immense monstre. Je n’étais pas rassuré, loin de là et c’est presque à reculons que j’entrai, laissant ma camarade passer devant. Je ne pouvais plus reculer. Pour en rajouter une couche, on ne trouvait pas non plus nos sièges de suite, alors le stresse grimpa d’un cran. Je commençais à perdre patience et à m’énerver surtout lorsqu’un gamin me bouscula pour rejoindre ses parents. Je l’attrapais par le col et le tourna vers moi lui jetant un regard noir avant de le relâcher. Quelques passagers firent de même avec moi, l’air choqué. La mamie qui s’adressa à moi pour me faire la moral était la goutte de trop. Je lui fis un FUCK triomphal avant de continuer à avancer pour rejoindre Kayla qui venait de s’asseoir. J’étais soulagé qu’elle ait pris le côté du hublot alors que mon numéro indiquait qu’il s’agissait de ma place. Au moins je ne serai pas aux premières loges. L’idée d’avoir une vue plongeante sur le ciel…et le vide me fit froid dans le dos. Enfin nous décollions Crispé, je l’étais encore plus après quelques secousses, plantant mes doigts sur les accoudoirs, serrant à chaque jets un peu plus fort la mousse. J’étais tendu, ce qui m’ôta tout envie de parler, déjà qu’à l’origine je n’étais pas le plus grand bavard. Une hôtesse passa nous proposer à boire, mais nous déclinions tous deux l’offre. Je ne lui prêtais aucune attention quand je sentis sa main se poser sur la mienne, puis s’entrelacer dans mes doigts. Je ne relevais pas. En d’autres circonstances je l’aurais surement repoussé mais tout ce qui pouvait me détendre et me mettre à l’aise pour supporter ce voyage interminable qui s’annonçait, était bon à prendre. Presque naturellement, je prenais sa main pour la serrais encore plus, je me décrispais peu à peu pour concentrer la pression sur la main de Kayla. On parlait très peu, j’avais surtout essayé de dormir pour faire passer ce calvaire le plus vite possible mais les cachets n’avaient eu aucun effet, surement à cause de la drogue et l’alcool dont je n’étais pas encore totalement sevré. Je tremblais par intermittence, je savais qu’elle s’en était aperçu mais avec sa délicatesse habituelle elle fit abstraction de tout. Elle commençait à me connaitre et à savoir que certaines choses m’irritaient, comme me faire remarquer que je tremble et me demander pourquoi. C’est finalement que j’appréciais elle parmi tant d’autres choses que je ne lui révèlerais pas de sitôt. Oui c’est sa discrétion et son empathie. Mais chut !!! Je ne voudrais pas qu’elle croit…..bon arrêtons les états d’âmes ça me file la migraine et je n’ai pas besoin de ça pour le moment. Les heures passaient et toujours le même contraste entre elle et moi. L’excitation la gagnait de plus en plus alors que moi de mon côté je me décomposais. J’étais toujours aussi peu ravi à l’idée d’aller là-bas et je priais pour que ca passe aussi vite que possible et qu’on soit de retour très très vite. Puis on arriva enfin, j’avais survécu…et transpiré. Je n’étais plus trop à l’aise dans les vêtements et je ne souhaitais qu’une chose, enfin deux, sortir de cette carlingue et prendre une douche. Le reste n’avait plus d’importance. A peine mettions nous les pieds sur la piste d’atterrissage que j’en profitais pour prendre une grande bouffée d’air. On marchait, toujours silencieux. Etonnant de sa part, moins de la mienne et ce n’était pas pour me déranger. Je n’avais pas vraiment quelque chose à lui dire. Mais voilà comme toutes les choses ont une fin, il a fallu qu’elle vienne enrailler l’engrenage bien huilé que je m’étais efforcé de mettre en place. Je soufflais, m’arrêtant quand elle attrapa mon bras puis me dégagea sèchement.


« C’est bon, arrête tes sermons ok ? Si tu as tant honte pourquoi tu m’as emmené ? Pour avoir cette putain de bonne note ?......Mais tant fait pas petite fille, je ne te pourrirai pas ton séjour avec tes chers parents. »


Je la laissais volontairement s’éloigner alors qu’elle aperçut ses représentants génitaux qui avaient eu la gentillesse de venir nous chercher Elle leur sauter aux bras, toutes ses effusions de sentiments étaient à gerber et c’est à contrecœur, sourire de circonstance qui je me rapprochais d’eux pour les saluer. Je leur serrais la main à chacun en me présentant, ni chaleureux, ni distant et me contentant de simples formules d’usages et de remerciement. Je lançais un regard à Kayla qui en disait long, du genre « contente » !! Puis ils nous accompagnaient chez eux dans leur village, je discutais un peu avec son père, relatant quelques anecdotes de l’armée. J’en avais strictement rien à foutre de ses histoires mais quand la politesse nous tient…alors j’étais prêt à avaler ma langue pour ne pas faire honte à mademoiselle la marquise. Elle daignait enfin m’adresser la parole, entre les rires de sa mère, les blablas incessants de son père et d’elle-même j’étais à deux doigts de l’ulcère.


« Super… »


Un « super » sans grande conviction, j’étais sûr qu’elle le sentait que je n’étais pas ravi d’être ici. Peut-être qu’elle espérait qu’on reprenne tout à zéro, me découvrir différemment ou obtenir je ne sais quoi d’autre. On arrivait enfin chez eux, perdu au milieu de nulle part. J’étais dépité mais je gardais une allure conforme aux exigences de Kayla. Je savais qu’il fallait que je me fasse petit et que j’évite de déballer sur la place publique l’intégralité de mes activités extra-scolaire. Alors à l’interrogatoire de ses parents je répondais par le strict minimum, ne manquant de demander d’un regard l’approbation de la jeune femme à mes côtés. Après une courte visite, j’accompagnais Kayla à l’étage où nos chambres se trouvaient. Arrivés dans la « mienne » je sentis une tension s’instaurer et je compris rapidement en apercevant les photos accrochées au mur et les cadres posés sur la table de chevet. Je ne relevais pas, d’ailleurs que pouvait-on dire dans ces moments-là à part les éternels formules bateau visant à montrer sa compassion. Puis j’avais eu mon lot de tristesse auparavant et personne n’était jamais venu pleurer sur mes épaules.

« Bien, je vais me reposer, et pour la cuisine de ta mère, laisse-moi en être juge. Puis tu m’as dit de me tenir à carreau alors même si c’est immangeable j’avalerai tout jusqu’à la dernière bouchée…à plus ! »


Je pris la liberté d’aller prendre une douche sans demander mon reste, par chance la salle de bain était non loin de ma chambre. Ca me fit un bien fou puis je retournais dans ma chambre où je mis un long moment pour trouver le sommeil. Je regardais les tableaux des paysages, de la famille et autres gens que je ne connaissais pas. Enfin je trouvais les bras de Morphée, profondément, très profondément. Quand je me réveillai, j’aperçus la présence de Kayla assise prêt de moi qui avait retiré sa main de mon corps sitôt que j’avais ouvert les yeux. Un sourire se dessina sur mon visage.


« Bien allons tester cette fameuse cuisine camarade… »


J’enfilais mon tee-shirt, je sentais son regard sur moi.


« Je ne te propose pas de toucher aux tatouages…c’est chose faite je crois »


Qu’elle ne croit pas que je n’avais rien senti surtout. J’avais feins de ne pas me réveiller sous ses caresses dont je ne voulais pas connaître la fin. Nous descendions à table, je proposais mon aide mais elle fut refusée car tout était prêt alors je pris place une fois que tout le monde s’était installé pour ne pas monopoliser la chaise d’un habitué. Le repas se déroula dans une ambiance calme et apaisante, Kayla ne sachant probablement pas qu’il ne s’agissait là que de mon premier repas autour d’une table depuis mes 8 ans. Puis peut être par politesse ou seulement par fatigue ses parents s’éclipsèrent après le repas pour nous laisser seuls. Je leur souhaitais bonne nuit d’un signe de la main. Je me demandais aussi de quelle façon ils me jugeaient et si leurs questions visaient à se faire une opinion de sur moi. Avec Kayla nous allions dehors pour s’asseoir l’un en face de l’autre. Elle avait froid et revint avec une couverture. De mon côté l’alcool me manquait déjà, mais plus encore mes gélules. Je croisais les mains en me tournant les pouces pour dissimuler mon début de tremblement, gigotant légèrement avec mes jambes.


« De rien, je n’ai appliqué que tes consignes. Une chose que tu ne pourras pas me reprocher. Mais dis-moi, on reste combien de temps déjà ? »


Je croisais ma jambe droite sur la gauche en la regardant, je la dévisageais sans gêne. Oui je devenais accroc à elle, même si sa présence m’irritant autant que son absence me manquait. On n’avait plus reparlé de cette fameuse soirée, alors j’avais fini par en conclure que l’affaire était entendue. Au moins j’étais éclairé. C’était mieux ainsi.


« Sinon c’est quoi le programme ? Je suppose qu’on ne va rien faire de bien excitant….j’espère aussi qu’on ne va pas faire que travailler, sinon c’est sans moi ok ? »


Je finis par me lever pour me dégourdir les jambes et à marcher un peu de gauche à droite sur le perron. Je me retournais vers elle et lui tendis la main.


« On va marcher, je n’ai pas envie de rester là …mais évite les coins où l’on pourrait faire de mauvaises rencontres d’accord ? »


Elle accepta l’invitation et je la suivis, on s’engouffrait dans la pénombre, seulement éclairés par quelques lanternes et lampes torche. Je ne savais pas où on allait, je voulais simplement marcher, tenter d’oublier le manque qui grandissait en moi. Marchant à ses côtés, elle toujours enlacée dans sa couverture je la pris par l’épaule, sans trop savoir ce que je cherchais à faire. Ni où je voulais en venir

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J’aimai…le comportement de Riley depuis que nous étions arrivés. J’aimai son attitude, j’aimai sa façon de parler, d’agir, avec mes parents, avec moi, tout. Si seulement il pouvait être toujours comme ça, nous nous entendrions à merveille. Il était loin d’être un amour, mais ce n’est pas ce que je voulais après tout, je ne voulais pas faire de lui un agneau, j’avais juste envie qu’il reste lui-même, juste en me respectant un peu plus, et c’est ce qu’il faisait. Quand il se réveilla, son sourire me donna envie d’être près de lui tout les matins rien que pour voir son sourire au réveil. Je ne savais pas s’il était du à ma présence ou à un rêve qui n’avait rien à voir avec moi, mais j’aimai ça aussi. Je souris à mon tour à sa remarque.

Oh ne va pas t’imaginer des choses mon cher Riley, je t’ai juste toucher le bras pour te réveiller, et vu que je ne voulait pas y aller brutalement… mais tu aurais préféré que je te secoue et te hure dans les oreilles ? Je peux le faire demain si tu veux.

Un rire jaillit, je plaisantai évidement, je n’aimai déjà pas beaucoup réveiller les gens qui dormaient paisiblement, et encore moins avec brutalité, et puis, j’avais remarqué bien souvent qu’il fallait y aller en douceur avec lui. Je le regardai alors qu’il enfilait son tee shirt.

Mais c’est vrai qu’ils sont intriguant tes tatouages, je les trouve très beaux.

Enfin, nous descendions pour manger, et finalement, Riley avait eu l’air de se régaler autant que moi quand je l’observais du coin de l’œil. Je remarquai ses petites attentions, comme le fait d’attendre que tout le monde soit assis à sa place habituelle pour prendre celle qui était libre. Des petites attentions anodines et que personne n’aurait remarqué, mais que moi je voyais. Après ça mes parents nous laissèrent seuls, alors que nous sortions devant la maison. Riley me dévisageait, pourquoi faisait il ça ? Je détournais rapidement le regard, mais je sentais toujours le sien sur moi. Il fini par me proposer d’aller faire un tour, j’attrapai la main qu’il me tendait avant de me lever et de le lâcher. Quelques mètres dans les ténèbres illuminés légèrement, et un passa son bras autour de mes épaules, je me laissais aller contre lui sans rien dire, puis nous continuions notre chemin. Son contact m’étais agréable, son odeur également, j’eus un frisson oui, mais il n’était pas du au froid cette fois. C’est là qu’une idée me vint alors. Un lieu magique, unique, que je n’avais jusqu’alors partagé avec personne, une sorte de jardin secret. Je m’arrêtai soudainement, je me dégageai doucement de son étreinte avant de lui prendre la main et de l’entrainer avec moi.

Viens, je vais te montrer quelque chose.

Je l’entrainai près d’une falaise, au bord de l’océan atlantique qui bordait le pays. Elle était toujours là, notre vieille embarcation, une vieille barque usée, mais toujours en état de fonctionner. Je sautai dedans, avant d’inviter Riley à ma rejoindre. Je pris alors les rames et commençait à avancer sur l’océan, à peine quelques minutes, et nous arrivions au pied d’un immense rocher, probablement détaché des falaises, qui avait avec le temps pris racine au beau milieu de l’eau, je rabattais les rames à l’intérieur puis attachait le harnais de la barque au rocher. Je commençai alors à l’escalader, il dépassait à peine de deux mètres de l’eau, le dessus était plat, puis j’aidai Riley à monter, bien qu’il semblait se débrouiller assez bien tout seul. Le rocher n’’étais pas bien large, à peine de quoi accueillir trois ou quatre personnes. Lorsqu’on était assis ici, et qu’on regardait le large, on avait l’impression de voler au dessus de l’eau, l’océan tout autour de nous, c’était à couper le souffle, il fallait être inhumain pour ne pas prendre plaisir à ce spectacle. Le bruit des vagues venant s’écraser aux pieds du rocher, on avait l’impression d’être seul au monde, que plus rien d’autre ne comptait. Cette impression de légèreté, de flottement, comme si la pierre avançait sur l’eau.

C’est la plus belle chose que j’ai jamais vu…

Je m’allongeais, et la nature m’offrait une deuxième splendeur, le ciel noir parsemé de milliers d’étoiles scintillantes. On aurait dis un voile noir brodé de paillettes, c’était incroyable. Riley s’allongea à mes côtés, je ne détachais pas mes yeux du ciel.

Regarde ça Riley, c’est absolument magnifique.

J’étais certaine que même lui ne pouvait être qu’admiratif de tant de beauté. Nous restions sur ici presque une heure, mais il commençait à faire vraiment très froid, alors je lui proposais de rentrer. Un rapide retour pour arriver à la maison, puis nous montions discrètement les escaliers pour ne pas réveiller mes parents. Je m’arrêtai devant ma chambre, avant d’entrer, je me retournais vers Riley.

Bonne nuit.

Le lendemain, j’avais prévu de travailler un peu le matin pour notre projet, comme je m’en doutai, Riley n’en fut pas ravi, mais je lui promis que nous ne ferions ça que le matin. Un soleil de plomb et une forte chaleur dès le matin, c’était tellement agréable. Après une douche et un petit déjeuné, j’enfilai un short en jean et un débardeur blanc, puis nous allions donc à la recherche d’information, avant d’aller manger un sandwich à midi. J’étais ravi de passer autant de temps avec Riley. Je commençais doucement mais surement à le cerner, à éviter les sujets de discorde ou qui pourrai l’irriter, la matinée fut assez bonne, et son comportement ici me plaisait de plus en plus. Après ça, j’avais décidé d’aller voir Naomi et Brent, ils vivaient dans une maison non loin de là. Je regardai Riley avant de lui annoncer le programme, d’un ton amusé et léger.

Cette après-midi nous allons voir mes amis d’enfance, je suis presque certaine que tu va encore râler, ne pas apprécier et trouver quelque chose à redire, mais ça fait plusieurs années que je ne les ai pas vu, et ils me manquent beaucoup. Promis, ce soir, c’est toi qui choisi ce qu’on fait.

Nous finissions nos sandwich, j’avais dis à Riley de me laisser payer, j’avais envie de l’inviter. Puis nous prenions le chemin pour aller chez mes amis. Mon cœur accéléra, l’excitation me gagnai, l’impatience aussi, ça faisait tellement longtemps. Je frappai à la porte, Riley à mes côtés. Ce fut Brent qui vent ouvrir la porte.

Surprise !

Ses yeux étaient écarquillés, il eu un hoquet d’étonnement, avant qu’il immense sourire ne se dessine sur son visage. Il hurla mon prénom avant de m’attraper par la taille et de me soulever dans les airs. Il me serra fort contre lui, puis il embrassa mon front.

Bon sang Kayla qu’est ce que tu fais là ?

Je n’eus pas le temps de lui répondre que Naomi, qui avait probablement tout entendu, déboula des escaliers à une vitesse folle.

Oh bon sang c’est pas vrai, tu es là !!!!

Elle me sauta dans les bras a son tour, on se serra fort l’une et l’autre, je l’embrassai sur la joue.

Tu m’as tellement manqué Nao !

Quelques explications sur ma présence, je leur présentai Riley tandis qu’ils le saluèrent aussi, puis ils nous invitèrent à entrer. Je passai mon bras autour des épaules de Naomi tandis qu’elle passait le sien autour de ma taille, on redevenait alors deux adolescentes plus complice que jamais. Le contraste entre nous était saisissant. Sa peau noir, ses cheveux bruns et ses yeux marron face à moi toute blonde. Nous étions le jour et la nuit physiquement, mais nous avions en revanche une tonne de points communs. Nous discutions un moment. Ils étaient tous deux comme mon frère et ma sœur. Naomi s’approcha de mon oreille pour me demander qui était ce « très charmant jeune homme », je voyais ou elle voulait en venir avec ce ton, mais je l’arrêtai, lui chuchotant à l’oreille que ce n’était qu’un ami. Après ça, on allait dans le salon, Riley s’installa à côté de moi, Naomi pris place près de Brent, ce dernier passa son bras autour d’elle avant de l’embrasser. Ils étaient si beau ces deux là. Naomi se leva alors.

Kayla, nous avons quelqu’un à te présenter.

Je haussai un sourcil, qu’est ce que c’était que cette histoire enfin ? Je ne comprenais, j’étais impatiente de savoir de quoi elle parlait. Elle s’éclipsa et revint quelques secondes après, avec une ravissante petite fille d’environ 3 ans dans les bras. Je portai une main à ma bouche, à la fois émue et surprise.

Oh mon dieu c’est pas vrai ? Ne me dîtes pas que cette petite merveille est à vous ?

Elle me déposa la petite dans les bras, m’informant qu’elle s’appelait Sarah. Elle était magnifique, une peau sombre comme sa mère, mais des yeux verts comme son père, incroyable, une véritable merveille. Je la serrai contre moi, alors que sa mère l’informai que c’était « tante Kayla », tiens ça sonne bien « tante Kayla », j’adorai ça. J’embrassai ce petit ange, alors qu’elle regardait…Riley. J’en fus amusé, elle ne le lâcha pas du regard. Puis elle tandis les bras vers lui, se penchant, elle voulait qu’il la prenne dans ses bras, je la déposai alors sur les genoux de mon camarade.

Je crois que tu as une nouvelle amoureuse Riley.

Nous éclations tous de rire, il semblait à la fois attendrit et intimidé, il était…trop mignon avec cette petite dans les bras. Sa mère vint la chercher puis l’emmena à la garderie avant de revenir rapidement, avant de nous proposer à tous d’aller à « notre plage ». C’était une plage que nous avions découvert, ou du loin, qui était très peu connue, et toujours déserte, nous y allions très souvent avant. Avec ce soleil de plomb, une bonne baignade ne nous fera pas de mal. Un rapide arrêt chez moi pour récupérer nos maillots de bain, puis direction la plage. Déserte comme prévu, un vrai régal. Nous nous baignons tout les quatre, je restai plus proche de Riley, j’en profitai pour admirer discrètement ses tatouages habituellement inexposés, comme sur son dos ou son torse. Nous étions entouré de falaises, de hautes falaises, je me souvenais alors de quelque chose. Naomi pensa à la même chose que moi, nous montions alors sur la falaise la plus haute.

Alors, qui va oser sauter ?

Ca faisait tellement longtemps que je n’avais pas fait ça, après quelques minutes, Naomi et Brent se lancèrent. Je regardais Riley, nous étions hésitant, c’était assez haut. Aller, je me décidais. Je pris la main de Riley.

Viens ! Une fois qu’on a sauté c’est incroyable, tu va adorer !

Nous prenions notre élan, pas très rassurés.

Prêt ?

Un sourire se dessina sur mon visage alors que nous courions jusqu’au bord, avant de sauter. C’était magique, des cris d’adrénaline nous échappèrent lors du saut, puis nos corps s’enfoncèrent dans l’océan, cette sensation était incroyablement agréable. Riley et moi ne nous étions pas lâchés la main même lors du saut, j’étais morte de rire alors que nous revenions aux serviettes, les deux amoureux étant retournés dans l’eau. Riley s’allongea sur le ventre, moi sur le dos, nos serviettes côte à côté. Le soleil inondait ma peau et mes cheveux. Puis je tournai mon visage vers lui, il me regardait, je lui souris. Tout était calme, tellement paisible.

C’était génial ce saut ! Qu’est ce que tu veux faire ce soir ?
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Jusqu’à présent j’arrive à me montrer tel que Kayla le souhaitais, c’est vrai je n’avais rien à me reprocher, j’étais presque le parfait petit ami, le presque parfait gendre…le presque parfait faux Riley. Je n’étais pas moi en somme. Mais je n’aurais fait ça pour personne d’autre qu’elle. Pourquoi ? Parce qu’elle exerce cette influence sur moi qui fait que je me retrouve à faire des choses qu’en d’autres circonstances je n’aurais jamais faites. De là à dire que je le faisais par plaisir il y avait encore un monde, mais je m’y efforçais pour elle. Je voulais lui montrer que je n’étais pas un raté et que même un mauvais garçon pouvait faire preuve d’intelligence et de politesse. La soirée était à peine entame puisque nous avions mangé relativement tôt alors après une brève discussion sur la terrasse de la maison de ses parents, Kayla et moi partions en promenade nocturne. Je cachais ma crainte de tomber sur un animal sauvage ou un indigène aux mauvaises intentions…ou pire encore que sais-je. Je me rassurais alors, me disant que si danger il y avait elle devait le savoir. Elle devait savoir où aller, connaître les lieux en sécurité…N’est-ce pas ? Non ?


Marchant en silence, profitant du calme ambiant, énorme contraste avec la ville, ça faisait un bien fou même si pour un citadin comme moi le choc était violent. Un peu de klaxon et de hurlement pour une bagarre entre sdf ou gang ne serait pas de refus. Mais rien. Un « rien » stressant qui me fit rapidement pensé à la drogue et l’alcool. Près de 24h d’abstinence, je le vivais mal, très mal. Mais je lui avais promis. Quel con de ne rien avoir porté. Il faudrait y remédier pour ce séjour, je trouverais bien quelque chose pour me sustenter pendant ces quelques jours au grand air. Continuant de marcher elle répondit favorablement à mon étreinte se blottissant contre moi lorsque je la pris dans mes bras, mais ça ne dura qu’un bref instant. Peut-être n’appréciait-elle tout simplement pas. Elle me prit la main, ce qui ôta tout doute de ma part. Surpris je me laissais entrainer vers je ne savais où.


« Tu sais, si tu comptes me kidnapper, tu n’obtiendras pas grand-chose. D’ailleurs pas sûr que quelqu’un veuille payer pour me libérer… »


Mon ton se voulait neutre, ni plaisantin, ni froid, une voix simplement monotone, celle d’un mec blasé et fatigué par sa vie de merde. Une simple ironie sur fond de vérité en somme. Mais elle ne comprendrait probablement pas. Je ne nous savais pas si près du bord de l’océan alors quand après quelques minutes de marches nous arrivions devant cette immense étendue d’eau, cette mer qui s’offrait à nous à perte de vue je restais bouche bée. Si rare que je devais bien le souligner, peu de choses pouvant me surprendre. Le ciel étoilé et la lune pour seule lumière donnait un aspect ésotérique à la scène. Le reflux des vagues nous faisait profiter de ses vertus apaisantes. Ici point de sable, seule e la roche et une chaine rocheuse sans fin qui délimitait le territoire africain. Non loin une barge vers laquelle Kayla se dirigea avec hâte. Au vue de la végétation et de l’absence de tronçon sur le sol je devinais que les lieux ne devaient pas être trop fréquentés. La voyant défaire le nœud de la petite barque qui était accostée à un petit ponton je la rejoins pour l’aider puis l’aidai à embarquer dedans. Il y avait bien longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de voguer ainsi sur la mer. L’atlantique étant réputée être froide et agitée, je fus excité à l’idée qu’on puisse se retrouver au milieu d’une petite tempête ou que la mer se mette à s’agiter considérablement. Ca pimenterait un peu cette sortie un peu trop romanesque à mon goût, limite ennuyeuse il est vrai. Je n’étais pas ce romantique qu’elle pouvait être elle. Mais si ça pouvait lui faire plaisir alors pourquoi, je prenais donc sur moi de ne pas gâcher cet instant. Je la regardais inlassablement, silencieux, jaugeant avec minutie le moindre de ses comportements devant le spectacle qui s’offrait à nous. Je la sentais différente, libérée d’un poids, peut-être un peu apaisée de la pression d’une vie qui n’étais pas faite pour elle aux Etats-Unis.


On finit par arriver à un rocher assez imposant en plein milieu de l’océan. Elle s’y arrêter après avoir manié les rames avec brio, ce que je ne manquais pas de signaler.


« Une vraie petite indigène dis-moi….tu manie bien le manche »


Je m’étais permis un petit trait d’humour, je le conçois pas très fin mais c’est moi Riley. Il fallait commencer à s’y faire. Puis qu’à cela ne tienne si ça ne lui plaisait pas je ne la forçais pas à passer autant de temps avec moi. Puis on escaladait le monticule rocheux d’à peine deux mètre de haut mais la houle rendait l’opération plus compliquée. C’était sympa, avec de la chance la barque se détacherait et l’on se retrouverait seuls au milieu de nulle part avec personne pour nous secourir. Le sommet était plat alors je l’imitais lorsqu’elle s’allongea. Je la connaissais plus bavarde mais force est de reconnaître que l’Afrique était parvenue à faire taire la pipelette. C’était sympa oui mais sans plus. Très vite ennuyant dirais-je. Mais je ne disais toujours rien, répondant brièvement à ses paroles emplies d’épanouissements.


« Oui…au moins je l’aurais vu une fois. Après y a pas de qu i dressé une tente pour ça non plus quoi. »


Pas mécontent de rentrer au final, j’étais pressé de regagner mes pénates et m’affaler sur le lit. Je comptais bien rattraper le sommeil perdu ces dernières 24h.

« Ouais, toi aussi »

Je lui répondis sans me retourner, fermant la porte et me dépêchant de faire voler mes vêtements au quatre coins de la chambre. Je me glissais sous les draps frais et ne tardais pas à m’endormir. Puis je me réveillais environ 1h plus tard, mon esprit titillé par la présence de Kayla dans la pièce non loin de ma chambre dans le couloir. Je me demandais si elle dormait, ce qu’elle faisait, comment elle dormait ? Dans quelle tenue. Je tourne-virait ainsi de longues minutes avant de me décider à me lever pour satisfaire à cette curiosité croissante. Je sortais dans le couloir, marchant sur la pointe des pieds vers la sienne. Arrivé devant sa porte, fermée, je posais la main sur la poignée que je baissais lentement. Un grincement naissant me stoppa dans mon action, sonnant comme un avertissement. Je rebroussais chemin pour retourner dans ma chambre et enfin m’endormir jusqu’au matin. Lors du petit déjeuner, moment choisis pour m’annoncer le programme, j’appris que les matins seraient axés sur le travail universitaire. J’en avais presque oublié ça, alors je tirais une troche de trois mètre de long et lui fis bien comprendre que ça me fait chier plus que tout. Je soufflais et lâchais ma cuillère à laquelle j’avais dû faire faire une centaine de tours dans la tasse de café. L’appétit coupé je repoussais mon assiette vers le milieu de la table.

« Fais comme tu veux, mais tout ça c’est ton idée, moi j’en ai rien à faire de ce devoir, tu sais je me serais contenté de faire cet exposé chez nous. Mais vu que c’est un devoir de groupe……. »

Je ne finissais pas ma phrase pour me lever et tout laissé en plan pour monter m’habiller et me préparer. Malgré le fait que les après-midi nous serions libres de faire tout ce dont nous avions envie, j’étais énervé. Si elle ça lui plaisait de faire tout ça, moi ça m’emmerdait Le pire dans tout ça c’est qu’elle m’entrainait dans ses folies d’écolières studieuse. La matinée fut longue et le midi nous prenions juste des sandwichs. Hors de question qu’elle paye encore et puis quoi encore.

« Non mais ça va Kayla, arrête un peu d’être aux petits soins, cesse de me faire passer pour un pauvre. Je peux payer tu sais ! »

Après avoir insisté sèchement, lui montrant mon mécontentement je finis par payer l’addition. Avec de bons billets joliment blanchis par mes activités grandement illicites. Son programme de l’après-midi n’était pas joyeux mais là encore je me pliais à ses envies. L’idée de les voir en pleine effusion de larmes et de joie me filait presque de l’urticaire. Une fois arrivés chez ses amis je cru assisté à une scène de cinéma, ils auraient j’en suis sûr presque pu courir au ralenti pour se sauter dans les bras mutuellement. Et vas-y que je te câline, que je te bisouille…avec toutes les expressions corporelles qui vont avec. Je me grattais la tête, pas très à l’aise dans ce genre de situations. Je restais à l’écart, renforçant ma réputation de sauvage antisocial. Une fois encore je me limitais à la politesse la plus stricte alors que les trois amis s’échangeaient leurs souvenirs et hurlaient leur joie de se retrouver. Je pouvais comprendre mais ça m’énervais, je ne me sentais pas à place. Tout ça n’était pas pour moi. Je me sentais parfois dévisagé par son amie qui lui susurrait des choses tout en me regardant. En tout cas j’étais comme transparent puisque Kayla ne pris pas le soin de me présenter à ses amis, enfin il me semblait que la politesse imposait que ce fut à elle de le faire et non à moi. Aucun ne prêta attention à ma présence, ne m’adressant pas la parole non plus. Je compris où était ma place, je n’étais pas de leur monde, pas des leurs et je commençais à me braquer. Encore plus quand Kayla me colla cette gamine gémiarde qui ne cessait elle aussi de me fixer. Je ne savais comment réagir avec ces…choses-là, ces petits êtres tout fragile. Je ne la touchais pas puis après une petite minute je la pris comme on prendrait une couche pleine, c’est à dire avec des pincettes pour la rendre à ses propriétaires. Une amoureuse ? C’est phrases gnangnan typiques de ce genre de situations…décidément. Je ne décochais pas un mot durant toute notre visite me laissant aller à quelques sourires faux cul, juste histoire de faire bonne figure. Quand ils proposaient enfin une activité digne de ce nom je retrouvais enfin un peu de substance car je crus me décomposer au fil des heures qui passaient tellement cette première journée était nulle. J’étais content qu’on aille sauter du haut d’une falaise, j’étais un peu casse-cou et j’aimais tutoyer la mort, bien que là l’expérience n’était pas très dangereuse. Mais la hauteur allait nous offrir une sacrée dose d’adrénaline. Le couple sauta en premier, puis Kayla me pris par le bras pour que l’on saute ensemble. Je jaugeais rapidement la hauteur puis souris à peine à ma camarade.

« …20 Mètres, peut-être 25….tu as le cœur bien accroché ? »


Je retournais vers elle après qu’elle se soit éloignée de quelques mètres pour prendre son élan.

« Prêt.. »

On sauta ensemble, elle lâcha un cri, mélange de plaisir, d’adrénaline et d’une pointe d’orgasme cérébral. C’est vrai c’est tripant. J’adorais le contact avec la mer, se moment où l’on pénètre dans l’eau, ce court instant où l’on entend se claquement puis toute ces bulles qui englobent notre corps et nous chatouille avant de remonter vers la surface. Un vrai moment de bonheur, bien trop court à mon goût. J’aurais bien recommencé mais cela impliquait de réitérer l’ascension vers les sommets de cette falaise. Je n’étais plus très motivé à cette idée. Poussé par l’excitation, j’allais faire un geste, je parle de ces gestes que l’on fait uniquement dans certaines circonstances pour vivre l’instant présent. Je nageais doucement vers Kayla, dans une brasse nonchalante puis je plongeais sous l’eau pour me rafraichir car le soleil frappait de toute sa puissance, avant de remonter à la surface à moins de dix centimètres de Kayla. Un baiser au coin de la bouche, frôlant à peine ses lèvres puis je partis à la nage vers la côte. Je me tournais vers elle en passant mes mains dans mon visage pour ôter le surplus d’eau qui me coulait dans les yeux.

« Surprends moi encore, après tout c’est ton pays. Ne me dis pas que tu as que ça a me montrer ? »

Lorsque mes pieds touchaient enfin le fonds et que je sortais de l’eau, j’allais m’asseoir sur le rebord d’un rocher en l’attendant. Je ne prêtais pas attention au couple qui lui non plus ne me prêtait pas plus d’attention que ça, plus affairés à leurs embrassades. Quand Kayla finit par me rejoindre je ne pu m’empêcher de lui lâcher mes premiers sarcasmes.

« Hé, tes amis ils vont finir par faire un bébé dans l’eau si ça continue, on dirait qu’ils jouent la comédie tellement ils sont ridicules. »

Je cherchais quoi faire pour le restant de la journée tout en admirant la silhouette de Kayla dont la peau luisait au soleil.

« Vraiment sexy…. »



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Je n’aimai pas vraiment la façon qu’il avait de se dévaloriser. Même si son ton n’était pas sérieux, je décelai une pointe de vérité dans ses paroles, et peu être de tristesse, de colère aussi. Je me demandai qui avait pu lui faire tant de mal pour en arriver là. Personne à part moi ne voyait tout ce que je voyais en lui ? Etait-ce si difficile à imaginer qu’il puisse être un garçon…extraordinaire, bon sang mais ça sautai au nez non ? Je prenais une profonde inspiration avant d’expulser l’air, il fallait que je me calme, après tout ce n’était pas mon problème. Pensait-il que je n’avais pas d’humour ? Pensait il que j’allai mal prendre sa plaisanterie un peu…salasse ? C’est mal me connaître, il se faisait tellement une fausse opinion de moi. Il me voyait comme une fille frigide et coincée, incapable de s’amuser, alors que j’étais tout le contraire. J’avais l’impression qu’il essayait de ne voir que mes mauvais côtés, alors que j’essayai de trouver ses bons côtés. Je lui lançai un regard charmeur quand à sa blague de "manier le manche".

Bien mieux que tu ne peux l’imaginer…

Puis je riais à mon tour. J’avais aimé cette soirée, bien plus que lui en dirait, comme pouvait il rester presque insensible à tout ce que cette vue nous offrait, nous étions en Afrique, loin des Etats-Unis, et in trouvait le moyen d’être encore de mauvaise humeur, ce que c’était fatiguant à la fin. Il avait l’esprit tellement fermé, et si quelque chose n’était pas de son monde de drogue et de débauche il le rejetait automatiquement sans prendre ne serait-ce que le temps de savourer cet instant. J’étais un peu déçue, j’aurai pensé qu’il aimerait ça…enfin, tant pis pour lui s’il n’est pas capable d’apprécier des choses pareilles.

Le lendemain nous passions la journée ensemble. Bon…je savais bien que si nous passions autant de temps ensemble c’est parce qu’il ne connaissait personne d’autre ici et qu’il ne connaissait pas non plus les alentours, si nous étions aux Etats-Unis je suppose que je n’aurai pas eu de nouvelles de lui de toutes les vacances, et il m’aurait manqué. Sans savoir pourquoi, je m’attachai à lui. Finalement, j’avais été ravie de pouvoir faire avec lui quelque chose qui lui avait plu, à savoir le saut de la falaise. Je ne m’attendais en revanche absolument pas à ce qui suivi, alors qu’il nageait vers moi d’abord doucement, puis plus rapidement sous l’eau, il ressorti tout près de moi et déposa une léger baiser au coin de mes lèvres. J’en fermai les yeux, savourant l’instant, c’était trop rapide. Pourquoi avais-je voulu qu’il continu ? Ce n’était pas mon petit ami pourtant, et nous n’étions même pas… « Ami »… j’en frissonnai. Il ne m’avait pas vraiment « embrassé », c’était plutôt une sorte de baiser sur la joue un peu trop proche de mes lèvres, probablement une sorte de remerciement. En tout cas, je ne bougeais pas durant quelques secondes alors qu’il repartait déjà vers la côte, je fini par le rejoindre. Et son sarcasme habituel fit encore son apparition. Je lui donnais un léger coup d’épaule.


Ils sont simplement très amoureux. J’aurai encore beaucoup d’autre chose à te montrer…si tu es sage.

Un petit rire m’échappa, lui signifiant que je plaisantais, enfin, j’avais bien d’autre chose à lui montrer ici. Après ça, je surpris son regard sur moi, il s’y attardait, je le laissais faire, puis il lanca une petite remarque « vraiment sexy », j’en souriais avant de le regarder.

Tu veux que j’enlève le haut ?

Je n’attendais pas sa réponse et portai mes mains à l’arrière de son dos, attrapant le nœud de mon maillot de bain, regardant Riley à la fois surpris et frémissant d’impatience, je le laissai y croire quelques secondes, avant de laisser mon maillot bien attaché.

T’y a cru hein ?

Il avait envie de s’amuser hein ? Il croyait que j’étais coincée et incapable de me laisser aller, j’allai lui prouver qu’il avait tord, oh ce que je m’apprêtai à faire n’était pas grand-chose, pas du tout même, j’aurai été capable de bien plus, mais j’avais envie qu’il me découvre petit à petit, qu’il soit surpris…et pourquoi pas agréablement surpris même… Posant mon index entre ses pectoraux, je descendais lentement mon doigt jusqu'à son nombril, puis sa taille, je m’arrêtai à l’élastique de son maillot de main avant de planter mon regard dans le sien, un sourire en coin sur mes lèvres.

Pas mal non plus Sleven.

Je ne pu m’empêcher d’éclater de rire. Mais je revins sur notre début de discussion précédente quand il avait lancé le sujet sur mes amis. Je me permettais une petite question.

Dis-moi… Tu as déjà été amoureux toi?

Au stade de notre « relation », alors que nous étions des camarades un peu…proches, j’estimai que je pouvais me permettre ce genre de question, ce n’était pas comme si je lui avais demandé quelque chose de très très important.
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A mi-chemin entre mythe et réalité, l’amitié homme-femme a toujours intrigué, a toujours comblé ou rebuté ? Et pour peu que l’on se laisse tenter, il y a toujours un sceptique dans votre entourage pour vous dire que c’est impossible… alors le doute s’installe et ce n’est jamais très bon. Pourtant, ces amitiés peuvent tout à fait fonctionner. Je ne savais pas trop, elle m’intriguait grandement et ce de plus en plus. Ce voyage en Afrique n’arrangerait rien, pour sûr. Alors Amie ou amante ? Je ne savais pas trop, mais une force m’attirait inlassablement à elle. Le destin voulait-il que j’apprenne à la connaître, que je découvre au travers de nos expériences une âme fantastique ? Ou tout simplement voulait-il me mettre sur un autre chemin, celui qui m’effraie tant depuis des années et que je me suis acharné à fuir en me protégeant, dressant les barrières les plus infranchissable. Elle est drôle, sympa, jolie… bref, elle a tout, mais je n’imagine pas cette femme, aux qualités indéniables, devenir un jour mon amante, ma seule, mon unique…mon évidence.. Est-ce une raison pour ne pas s'intéresser à elle ? Je ne sais pas. Je crois que je crains de mettre les pieds dans cette étape de ma vie totalement inconnue. En apprenant à la connaître, elle pourrait tout aussi bien devenir une bonne copine et pourquoi pas, une excellente amie avec qui je passerais des moments inoubliables. Une rencontre avec une femme peut-elle être purement amicale et dénuée de toute intention sexuelle. Ce n’est pas un crime de ne pas draguer une femme. Certaines sont faites pour être des amantes et d’autres des amies. Ce n’est qu’une question de feeling et de déclic amoureux, bien sûr. Mais tout ça….est-ce vraiment pour moi ? Dois-je emprunter cette direction au risque de devoir remettre en cause toute ma vie ?

Son coup d’épaule, ses sourires à répétitions. Etait-ce un signe ou une simple tentative de m’adoucir ? Elle y arrivait peu à peu à percer cette carapace. Je la détestais pourtant pour ça. Comment osait-elle se frayer un passage vers…mon cœur, comment osait-elle…..pourtant je commençais à l’apprécier, vraiment, sincèrement, mais secrètement.

« Amoureux, pathétiques tu veux dire. Puis ils ne vont pas aussi bien que toi et moi..enfin..je veux dire que si toi et moi on était ensemble…avec d’autres, enfin toi avec un mec et moi avec une fille…enfin tu vois quoi ! »

Oui alors là question argument je fus zéro. Pas sûr que je fus aussi très crédible dans mes propos. C’est que tout ça, ces choses de l’amour, je les considérais de très loin jusqu’à maintenant. Alors je m’aperçois qu’au plus je fréquentais Kayla au plus j’avais du mal à lui résister, à ne pas lui montrer que finalement elle comptait pour moi…un peu….beaucoup ? Comment évaluer tout ça ? Que c’est compliqué ! Mon introspection se trouva interrompue alors qu’elle prit avec humour ma remarque sur son corps. Elle se joua de moi, feignant de détacher son haut de maillot. Cela tomba mal puisqu’à cet instant je rêvassais, me prenant à imaginer un possible « nous », alors la stupeur et une pointe de gourmandise dans les yeux achevèrent de me faire sortir de ma léthargie naissante. Mon cœur s’emballa, suivi d’une pointe de déception….

« Garce…petite allumeuse, je le savais ! »

Ca m’échappa mais en même temps je le pensais tellement j’étais déçue, mais je lui dis cette fois*-ci sur un ton amusé et lui montrant que j’étais dégouté pour le coup. Quelques semaines plutôt j’aurais surement dis ces mêmes mots mais sur un ton différent et dans un but bien précis. Cette fois, je crois bien que je bascule, je tombe dans le vide….son cœur amortira-t-il ma chute ou une fois de plus devrais-je me forger une carapace encore plus imprenable ? Je tentais malgré tout de rester de marbre. Elle s’approcha de moi, me surprenant encore cette fois. Elle n’en finissait plus, comme si elle décelait cette faiblesse qui s’emparait de moi et qu’elle s’en amusait. A quelle fin ? Si elle s’avisait de faire comme toutes ces pétasses, je ne lui pardonnerait définitivement plus. Une imagine sanguinolente parcouru mon esprit malsain, je me voyais même lui faire la peau, la frapper jusqu’à la dévisager. J’eu un frisson, puis un tremblement…. Putain de manque !!! Il me faut de la drogue !! Coûte que coûte !! Son doigt s’arrêta près de l’élastique de mon short de bain, électrisant le contour de mon bassin et mes adducteurs. La chair de poule finit de trahir l’effet qu’elle me produisait, entourant mes deux pectoraux.

« Pourquoi, tu voudrais être ma première ? »

Riley ou l’art d’éluder une question. Je pris ça main et l’entrainais avec moi.

« Viens sous l’eau j’ai cru apercevoir quelque chose tout à l’heure…. »


Je la tirais avec moi dans l’eau puis lâchais sa main et plongeais dans les profondeurs. Je cherchais quelques instant ce qui avait attiré mon attention plus tôt. Une fois chose faite je remontais à la surface. Je lui fis signe de la tête de me suivre, avant de replonger à nouveau. J’avais trouvé une sorte de boyau creusé dans la falaise, à deux mètres de profondeur. Je m’engouffrais dans le tunnel sombre, l’excitation me gagna, ne rien voir, ne pas savoir comment se diriger alors qu’on était dans un tunnel aquatique à la merci de n’importe quel danger. Puis au bout de quelques mètres l’eau devint plus claire et j’apercevais la surface. Alors je nageais, commençant à manquer un peu d’air. Arrivé la tête au-dessus de l’eau nous étions dans une grotte sous-marine avec des éclats bleus azur à cause de l’eau qui se réverbérait sur les parois. Des stalactites ornaient la grotte Je grimpais sur un rebord pour sortir de ‘eau, en attente de Kayla pour l’aider à faire même car le sol était glissant et il y avait très peu de prise.

« Et ça….tu connaissais ou pas ?



This time for Africa {Fe Riley Sleven 260707Grotte_sous_marine
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Je me demandai si cet après midi, il était encore entrain de respecter ma demande de bien se tenir, ou si je commençai enfin à apercevoir ce bon côté que je savais cacher en lui ? J’aurai aimé me convaincre de la seconde solution, mais je n’étais pas naïve, la première solution pouvais tout aussi bien être la bonne. En même temps, si la première solution était la bonne et qu’il faisais ça parce que je lui avait demander, alors c’est qu’il me respectai au moins un minimum, l’une ou l’autre des solutions avait donc des bons côtés, bien que je préfère que ça soit la seconde, et ainsi je me prouverai que je n’avais pas eu tord sur lui.

Je réfléchissais à sa remarque…me trouvait il vraiment sexy…ou disait il juste ça comme ça ? Je n’en savais rien, parfois, j’aimerai être dans sa tête. J’aurai juré ne pas être son genre de fille, l’imaginant préférait les brunes, mattes, un peu du genre latinas. J’en fronçai les sourcils, cette idée me déplaisait. J’étais morte de rire en voyant la tête qu’il faisait, complètement déçu, me traitant de garce et d’allumeuse, j’en riais deux fois plus, je ne m’offusquai pas de ses propos, le ton qu’il employais était pur amusement, et j’avoue que je l’avais bien mériter pour le coup. Comment souvent, il répondit à ma question de manière ambiguë. La première ? Je prenais donc cela pour un non, il n’avait jamais été amoureux. Mais que répondre à ça, je ne pouvais pas dire oui…mais je ne pouvais pas dire non. Après quelques secondes d’hésitation, je trouvai la réponse adéquate.


Pourquoi, tu te sens capable d’aimer quelqu’un ?

Bien sur qu’il en était capable, il était humain après tout, mais il était si froid, si distant, il ne laissait jamais personne l’approcher, enfin… Je repensai à cette fille de l’autre soir, lors de la soirée, mon cœur se serra. Quel était sa relation avec elle ? Je l’imaginai dans ses bras, je l’imaginai l’embrasser, mon cerveau imaginai ce qu’ils pouvaient faire derrière la maison. Mes poings se crispèrent, ma mâchoire également. Mais quand il prit ma main out ça s’envola. Il m’attira dans l’eau, je me laissai faire. Puis il fini par m’emmener je ne sais trop ou. Ce couloir sombre, et si on ne ressortait pas, si on mourrait noyer tout les deux… j’avais peur, mais mon instinct me poussa à le suivre. Quand enfin je regagnai la surface, j’étais tout bonnement ébahie, émerveillée, époustouflée par le lieu que je voyais. Je regardai partout autour de moi. Il me parla, mais je n’entendis pas ce qu’il me dit tellement j’étais absorbé par le lieu. Après quelques minutes, j’osai enfin parler.

C’est…c’est… wahou… Comment tu as pu… ?

Je me tournais vers lui. Mais comment avait il pu dégoter ce lieu si magique, cette grotte aux milles merveilles. Il m’attrapa pour m’aider à monter sur le bord, je m’accrochai à son coup en moussant sur mes jambes pour me hisser, alors que ses bras à lui entouraient ma taille. Nos visages se touchaient presque, je plantai mon regard dans le siens. Il avait les yeux d’un vert sombre, presque brun, à couper le souffle. Je suppose que le reflet de l’eau sur mon visage devait rendre les miens aussi bleus que l’eau. Je m’asseyais alors à ses côtés sur la roche glissante, avant de continuer à regarder autour de moi, puis de tourner le visage vers Riley.

T’es…incroyable. Il y’a encore quelques jours tu me faisais les pires crasses, et maintenant, tu me permets de découvrir cette…merveille.

Mon ton était à la fois subjugué et amusé. Je remarquai alors quelque chose qui attira mon attention. Je me levai prudemment pour ne pas glisser, et j’avançai doucement jusqu'à avoir une prise.

Suis-moi !

Je montai alors, de rocher en rocher, y allant doucement pour ne pas me fendre le crane, j’avais remarqué un rocher creuser à l’intérieur, il partait du sommet de la grotte jusqu’a l’eau. Je montai jusqu'à lui, Riley derrière moi. Il devait bien se rincer l’œil…ou peu être pas enfaite. Je me retournai vers lui.

Y’a même un toboggan !

Je m’asseyais dans le creux, calant mes pieds sur les parois pour ne pas glisser immédiatement, la roche était toute lisse, il suffisait que je retire mes pieds pour partir à toute allure. Je tirai Riley afin qu’il se mette derrière moi. Il passa ses jambes de chaque côtés de moi, je les attrapai, coinçant mes main sous le bas de ses cuisses. Il passa ses bras autour de ma taille. Je n’eu même pas le temps de retirer mes pieds qu’il donna un petit coup de bassin qui nous fis foncer à l’intérieur de la pierre. Je riais, c’était encore plus rapide et long que ce que j’imaginai, j’adore. De longues secondes et nos corps furent propulsés sous l’eau. Nous regagnions rapidement la surface avant de nager jusqu'à bord et nous hisser de nouveau sur un rocher. Chacune de nos paroles, de nos bruits résonnait dans l’espace clos. Un silence s’installa, un silence doux et agréable, avec pour seul bruit le ruissèlement de l’eau. J’attendais qu’il ait l’attention détournée de moi pour m’approcher silencieusement do bord. Plongeant mon bras, je l’appelai, il se retourna tout naturellement vers moi et je lui envoyai une vague d’eau dessus, aussi grosse que je le pouvais. J’éclatai de rire comme jamais. M’allongeant contre la pierre tellement mon fou rire était énorme. Qui aurait pu le croire, Riley et moi entrain de nous amuser ensemble ?
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Quand je veux mettre quelqu’un dans mon lit tous les moyens sont bons ! Non, pour tout dire j’y suis allé au pif, j’ai juste vu ce boyau qui s’enfonçait dans la falaise. Je ne savais pas qu’on y trouverait cette grotte sous-marine. Mais je vais finir par croire que le guide ici c’est moi !

Nos corps humides se frôlaient alors que je l’aidais à grimper sur le rebord. Oui ce lieu était sympa mais tout ce qui suscitait émerveillement chez les autres avait tendance à me rendre impassible, me donnant cet air de je m’enfoutiste. J’avais toujours eu un esprit de contrariété pour être sans cesse en conflit et en opposition avec autrui. Par nature, je détestais et m’évertuais à ne pas aimer ce qui plaisait aux autres. Pour me démarquer mais aussi pour les emmerder. Une façon pour moi de continuer à me mettre à l’écart et entretenir ma mauvaise fois légendaire. Le pire dans tout ça c’est que cette grotte allait maintenant se retourner contre moi. Kayla commençais à croire que je m’adoucissais et que j’allais dorénavant la considérer avec plus de tact et d’amitié.

« Pas si vite petit scarabée, rien n’a changé ! …eh mais où tu vas là ? Vas pas te vautrer dans ces roches acérées, je te laisse ici sinon, comptes pas sur moi pour te secourir !»

Mais où pouvait-elle bien aller comme ça ? Elle était intenable, curieuse de tout et fouineuse par-dessus tout. Mais elle m’amusait pourtant, je lui portais un intérêt certain pour ne pas dire un certain intérêt. Elle se mit à grimper dans les hauteurs de la grotte s’agrippant à tout ce qui passait sous ses mains et ne pas glisser. Merci pour la vue sur ce joli postérieur que je ne me privais pas d’admirer. J’aurais préféré qu’elle ne porte rien, satané bout de tissu ! Je savais qu’elle avait remarqué que mon regard fixait son postérieur…et alors est-ce un crime ? Après tout on n’a qu’une vie et puis je suis sûr ce soir je l’aurais regretté J’escaladais avec elle, elle avait réussi à piquer ma curiosité. Au moment où elle prononça le mot « toboggan », mes pupilles parcouraient toujours ses fesses, partant du bas de son dos jusqu’en bas de leur courbure. Sacré Toboggan en effet pensais-je sans quitter celles-ci des yeux.

« Oui….ça à l’air intéressant, doux et terriblement…excitant »

Je me repris alors qu’elle disparaissait brièvement derrière un rocher et qu’elle m’attendait, ce qui eut pour effet de me sortir de mes pensées peu catholiques du moment. Elle m’attendait, ayant pris position dans le véritable toboggan pour le coup et je pris place derrière elle, l’enserrant et posant mon menton sur son épaule et ma tête contre la sienne. On s’élance sur cette pente savonneuse enchainant deux virage à gauche puis à droite, l’accélération ne se fait pas attendre sur les dernières mètres avant de pénétrer dans l’eau fraîche voir même froide dans un fracas assourdissant trouvant échos contre toutes les parois de la grotte. Assez court mais fun. J’eus un rictus de satisfaction alors que j’étais encore sous l’eau, au moins elle ne me verrait pas content. Je ne voulais toujours pas lui faire ce plaisir. Pourquoi ne me le demandais pas. En ressortant, alors qu’elle était déjà debout hors de l’eau mon genoux s’écorcha contre un morceau de rocher acéré et m’entailla sur deux bons centimètres. L’eau de mer me picota légèrement mais je passais outre, après tout j’avais vu pire que ça, je n’allais pas en mourir. Très vite j’oubliais ce bobo quand je reçu un grosse giclée dans les yeux. Un sale coup de Kayla qui se bidonnait maintenant par terre, limite se roulant dans tous les sens.

« On dirait une truie en train de prendre son bain dans une mare de boue….regardes toi ! »

Je m’approchais d’elle alors qu’elle riait presque aux larmes et qu’elle ne relevait pas mes propos. J’en profitais pour la pousser avec mes pieds la dirigeant vers le rebord puis dans un ultime effort je la basculais à l’eau. Un nouveau rictus se dessina au coin de mes lèvres puis je plongeais dans l’eau. On y voyait tellement clair que l’on pouvait distinguer tout le décor autour de nous. Je décelait même une trainée de sang qui me suivait, trouvant son point de départ à mon genoux. Une sacrée entaille au finale. On passait quelques instants dans l’eau à se regarder, silencieux quand je sentis quelque chose me frôler. Un frisson me parcourt l’échine jusque dans la nuque. Kayla quant à elle me tournait le dos et ne semblait rien avoir vu d’anormal. Je plongeais ma tête sous l’eau pour regarder puis une masse sombre passa sous mes jambes à trois mètres de profondeur. Un requin. Je sortais la tête à toute allure, moins rassuré pour le coup puis tentant de garder mon calme je nageais lentement vers elle. Je me doutais que mon sang avait dû attirer le squale.


« On a de la visite, sors vite de l’eau ! »





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Plus je passai du temps avec lui, plus je commençai à m'attacher à lui, c'était étrange, c'était un sentiment que je ne saurai décrire, c'était plus intense que de l'amitié, c’était moins fort que de l'amour, ce n'étais pas non plus une simple attirance physique, je n'avais déjà connu avec Cooper, non, cette fois ci, je n'arrivai vraiment à mettre des mots sur ce que j'éprouvai, simplement c'était étrange.

J'eus un léger sourire quand il affirma que si je tombais ou s'il m'arrivai malheur sur les rochers il me laisserai ici, je savais là encore que ce n'était que son éternelle façade, si bien que je feintai de glisser, et sa réaction ne se fit pas attendre. Il plaça ses mains comme pour me retenir, m'attraper avant que je ne tombe, puis je me redressai, lui lançant un regard, puis un sourire amusé.


Tu vois que tu ne me laissera pas tomber.

J'aimai le taquiner, je l'avoue bien volontiers. Il prend rapidement la mouche, il aime embêter les autres, il adore m'embêter moi, mais si quelqu'un a le malheur d'en faire de même avec lui, alors monsieur voit rouge. Il ne sembla pas le prendre mal et nous continuions de grimper, et je sentais toujours ce regard sur moi. J'aimai la façon dont il avait posé son menton sur mon épaule, sa barbe chatouillant ma peau nue.

Après l a vague que je lui envoyai en pleine face, il se vengea en me poussant à l'eau de ses pieds, mais je riais tellement que je bu la tasse, ce qui du provoquer son hilarité. Puis il me rejoint dans l'eau, et nous nous scrutions dans les yeux l'un et l'autre, un long moment, en silence. Une certaine tension sexuelle s'installa, j'avais envie de l'embrasser fougueusement, l'embrasser son corps entier, mais il ne fallait pas, ça serait mal. Heureusement, cette tension fut rompue quand il me regarda, le visage décomposer, avant de m'ordonner de sortir de l'eau. Je le fis rapidement, une peur s'empara de moi, me nouant l'estomac. Nous montions rapidement tout les deux, nous éloignant le plus loin possible du bord. C'est là que je l'aperçu, un requin. Bon sans mas il n'y avait jamais eu de reuin dans ses eaux, surtout si près de la côte. Il devait être égaré. Mais bon sang, nous étions coincés, comment allait on sortir de là ? On ne pouvait prévenir personne. Je ne laissai pas la panique s'emparer de moi, essayant de garder mon calme. Je regardai Riley.


On va mourir ensemble je crois, ça a été un plaisir de te connaître Sleven !

Comment pouvais-je faire une plaisanterie dans un moment pareil ? Probablement pour détendre un peu l'atmosphère. Je le regardai, et quelque chose derrière lui attira mon attention. Entre les roche plus fine et petites du haut, je vis de le lumière. Je m'approchai, et commençai à les enlever une à une, de plus en plus rapidement. Nous étions sauvés, j’apercevais la sortie. Nous nous acharnions à enlever les pierres jusqu'à être dehors, je remarquai alors la jambe de Riley en sang, j’écarquillai les yeux.

Riley ta jambe !

Après ça, nous rejoignons tant bien que mal mes amis, j'aidai Riley à avancer car il boitai à cause de sa blessure. Nous racontions notre mésaventure à Naomi et Brent. Les deux décidèrent d'aller informer les gardes côtes de la présence d'un requin tandis que je les informai que Riley et moi ferions mieux de rentrer à cause de sa jambe, mais nous nous verrions plus tard. Brent nous déposa chez moi en voiture, Riley ne pouvant pas marcher trop longtemps avec sa jambe. Heureusement, ce n'était pas bien profond, je pourrai rapidement soigner ça, et puis vu le manque de soins dans ce pays, mieux valait il éviter l’hôpital . J'aidai Riley à entrer puis à s'asseoir sur le canapé. Je remarquai alors que mes parents n'étaient pas à la maison, je vis le mot sur le frigo, m’informant qu'ils travaillaient de nuit tout les deux, comme souvent d'ailleurs. J'allai chercher ce dont j'avais besoin, lui demandant de m'attendre ici sans bouger, puis je revins avec le nécessaire.

Ça va piquer un peu.

Je versai alors un peu l'alcool sur sa blessure pour la nettoyer, puis j'y posai une compresse pendant un moment avant de la jeter. J'en mis une nouvelle avant de lui mettre un bandage bien serré. Enfin je surélevai sa jambe, posant un coussin sur un tabouret devant lui. Il était 18h, j'allai m'habiller, descendant un pantalon et un tee shirt à Riley également, puis à la cuisine nous préparer de quoi grignoter un peu, quand je revins, il n'avait enfiler que son pantalon, … moi ça m'allait bien...puis je pris place à côté de lui dans le canapé.

Je crois qu'on devrait rester ici ce soir avec ta blessure. Tu veux regarder un film ou autre chose ?

J'allumai alors la télévision. J'avais une collection impressionnante de films, et puis, vu la pluie qui nous guettai, il valait mieux rester là ce soir.

C'est quoi ton genre de film ?

Après quelque recherche dans ma collection, nous trouvions un film qui lui plaisait, qui nous convenais à tout les deux. Parfait ! La pluie que je soupçonnai s'abattait alors, accompagner de violents éclairs et coup de tonnerres. J'avais toujours eu peur de l'orage, une véritable peur, presque une phobie. Surtout depuis que mon frère était décédé car c'était lui qui me réconfortai dans ces moments. Installant le film, je revins près de lui. Je le regardai, le regard hésitant, puis je fini par me blottir contre son torse nu. J'étais bien dans ses bras. Je me serrai un peu plus contre lui à chaque coup de tonner, j'étais crispée. À la moitié du film environ, l'orage se calma, mais la pluie faisait rage. Je me détendais peu à peu. Détournant mon attention du film, j'observai inlassablement les tatouages de son bras tout près de moi, jusqu'à oser doucement le caresser. Bon sang, qu'est ce que je faisais ? Pourquoi agissions nous comme si nous étions...ensembles ? C'était à la fois étrange, mais tellement naturel entre nous...
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Quel bestiau !! Je n’avais jamais vu pareil animal. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il en imposait sous l’eau. J’étais presque paralysé devant la majesté de ce requin. J’eux tout de même le réflexe de sortir de l’eau. Malgré la beauté de l’animal, je tenais suffisamment à la vie pour ne pas trainer plus longtemps au risque de me faire croquer.

« Gardes ton humour au placard !! Bon sang ça c’est du frisson. Encore une seconde de plus et je crois qu’on n’y passait tous deux »

Elle avait trouvé une faille dans la roche, remontant vers l’extérieur et je l’aidais à nous frayer un chemin en enlevant les pierres qui obstruaient le passage. De temps à autre je jetais un œil dans l’eau, l’aileron tournait en rond comme si le squale attendait une erreur de notre part pour nous prendre en festin. Il n’en fut rien et j’étais ravi d’en réchapper. Bien que le danger eut été rapidement écarté une fois à l’abri dans la grotte je n’osais imaginer ce qui se serait passé si je n’avais pas vu le requin arriver. D’ailleurs ils sont réputés pour analyser leurs proies avant d’attaquer c’est peut-être ce qui nous avait sauvé la vie. Une fois dehors Kayla se hâta vers ses amis pour leur raconter notre mésaventure alors que moi je descendais tranquillement pour regagner la terre ferme et la plage. Je les laissais entre eux, les attendant plus loin occupé à déchirer un morceau de mon short pour faire une compresse autour de ma plaie. L’après-midi était vite passée et nous rentrions enfin chez elle. Elle m’aida tout le long du trajet à marcher et semblait un peu inquiète. Lorsque j’évoquais l’idée d’aller dans l’hôpital le plus proche elle me rit au nez et je compris de suite que c’était une très mauvaise idée. Visiblement l’hygiène dans ce pays était plus dangereuse que les poissons qu’abritait l’océan. Le morceau de tissu du short que j’avais déchiré laissait apparaître maintenant toute ma cuisse droite ainsi qu’une partie de ma fesse….plutôt blanche pour le coup. Je n’étais pas très adepte du nudisme alors….

Le trajet retour fut silencieux comme si tout le monde était encore sous le choc. Je saluais ses amis pour leur dire au revoir, pressé de rentrer. Une fois à la maison j’allais sur le canapé toujours soutenu par Kayla. Elle me laissa quelques instants avant de revenir avec une trousse à pharmacie. Je fis la moue, peu optimiste quant à la propreté de leur matériel. Aussi je me redressais lorsqu’elle commençait à sortir tout son attirail. Ni les pansements, ni le désinfectant ne portaient de marque. Comme si c’était du générique…chose en laquelle je n’avais pas confiance.

« Eh, tu es sûre de ton coup là ? Je n’ai pas envie de choper une saleté avec tout ce qui traine dans votre pays !! »

Finalement pour ne pas jouer les fillettes je la laissais faire. Je me contentais de la regarder s’exécuter avec une extrême douceur mais aussi une pointe de maladresse, cognant parfois la plaie avec le côté arrondi des ciseaux avec lesquels elle découpait consciencieusement une morceau de bandage. Je serrais les dents. Mais le sang coulait encore alors elle prit le temps nécessaire et passa ainsi de longues minutes à….prendre soins de moi. Elle était la première depuis ma mère à s’occuper de moi comme ça. Pour la première fois aussi je me sentais apprécié et considéré, pourtant ça me gênait et m’exaspérait aussi. J’avais l’impression d’être toujours redevable et d’avoir une dette à rembourser. Pour couronner le tout elle s’appliqua à poser ma jambe sur un tabouret puis repartie aussitôt en cuisine pour préparer un casse-croûte. Je n’avais pas faim mais elle semblait mettre tant de cœur pour faire bonne impression et être gentille que moi Riley Sleven j’allais faire cette effort pour honorer ses attentions que je reconnaissais comme étant….flatteuses

« Je m’en fou, si tu veux sortir avec tes amis ne te gêne pas pour moi. Hum, un dvd ? Pourquoi pas, je n’ai pas de préférence. Mais les films pornos ont leur charme tu ne trouves pas ? Le jeu d’acteur est plein d’humour ! »

Je plaisantais bien entendu, mais je n’allais pas mentir, il ‘m’arrivais d’en mater parfois, d’ailleurs qui ne l’a jamais fait. Sinon ce serait le plus gros des menteurs Elle m’énuméra les films qu’elle avait dans sa dvd-thèque. Rien de passionnant hormis deux ou trois.

« Tiens Carrie !! Ça fait longtemps que je ne l’ai pas vu, puis avec ce temps c’est parfait ne crois-tu pas ? »

On s’installa l’un à côté de l’autre et commencions à manger. Un petit morceau de fromage avec du pin puis un verre de vin rouge du pays. Un peu aigre mais ça passait encore. Pour l’appétit que j’avais ça suffisait amplement. On finit par éteindre la lumière pour se mettre dans l’ambiance et le générique du film se fit entendre sous le claquement des éclairs. La pluie tombait déjà très fort et sur un nouveau sursaut Kayla se blottit contre moi, agrippant mon bras et enfouissant sa tête dans l’appui-tête du canapé puis contre mon épaule. Seules quelques bougies posées sur la cheminée et sur deux tables de part et d’autre du divan fournissaient l’unique source de lumière. L’ombre des flammes dansantes se reflétaient contre le mur puis finissait sur le plafond, ajoutant un peu d’angoisse au film. Je me pris rapidement au film, oubliant presque la présence de Kayla. J’étais torse nu, l’humidité et l’air ambiant donnait à la température un côté moite. Mon verre de vin était posé sur l’accoudoir. Je m’en saisis doucement puis fit onduler le précieux breuvage contre les parois avant d’en boire une gorgée. Je présentais mon verre à Kayla pour lui proposer d’en avaler une gorgée.

« Oh, ne t’en fais pas je ne te sauterai pas dessus, je ne vais pas te souler, ce n’est pas dans mes plans »

Je la surpris à me caresser le bras. Etrangement je n’avais pas remarqué son manège avant pourtant j’étais sûr qu’elle devait faire ça depuis quelques minutes déjà.

« Décidément ces tatouages t’intrigues !! De retour en Amérique je t’en paye un ! »

J’ôtais mon bras, un peu embarrassé et trouvant pour le coup la situation vraiment étrange. Non mais c’est quoi ce bordel ?!!! Pourquoi fait-elle ça ? Ne comprenant pas je feignais de me pencher pour attraper la carafe d’eau et me servir un verre pour mettre fin à cette mascarade. Elle m’intriguait trop, au point de me faire douter de beaucoup de choses ces jours-ci. En me redressant mon pectoral droit effleura son visage puis je me replaçais dans le canapé pour suivre le film, buvant une gorgée, sans lui poser le moindre regard comme pour éviter un sujet de conversation que je n’avais pas envie de déballer sur la table. Je ne pouvais expliquer mon comportement car elle me plaisait énormément, je crois même que ce fut le cas dès notre première rencontre. Mais je ne pouvais pas me permettre de lui ouvrir mon cœur, ni ce que je pouvais ressentir. Ma vie ne lui apporterait que du tort. Je remarquais que la pluie avait complètement cessé de tomber ce qui coïncida avec une Kayla plus détendue mais pour le moins interrogative et ne me quittant pas des yeux comme si elle cherchait des réponses. Je finis par capituler et me tourner vers elle en mettant le film sur « pause »

« Bon, craches le morceau !! »






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