T'es habillée j'espère. - Khalis&Marloes

J’avais envie désespérément de me rapprocher de plus en plus d’elle, de plus elle était très proche de moi … à vrai dire nous étions très souvent comme ça, mais je ne sais pas aujourd’hui c’était comme différent, quoi je ne savais pas. De ce côté Marloes ne me regardé pas, pourtant j’avais envie, j’avais qu’elle me fasse des signes mais rien … Je ne sais pas, je ne pouvais pas, je n’y arrivais pas tout simplement, sans son aide, je ne pourrais jamais lui faire voir quoi que ce soit, ce n’était pas moi.

Mais malgré tout ça, je resté moi-même, mes sentiments pour Marloes ne me changé pas, à ça non pas le moins du monde et Marloes en payé le prix, mais en même temps elle avait l’habitude, depuis le temps. Nous étions en train de parler de dents, oui de dents … la discussion de ouf non ? Marloes en avait tellement marre qu’elle m’avait envoyé en coussin dans la gueule. Putain … « Eh si tu les aimes et que t'en veux d'autres dis le au lieu de me sortir de méchancetés » Elle était en train de rire une clope au nez. Enfin bon j’étais pas mieux, mais tant pis, ma clope était finit et je finis par lui piqué la sienne pour la punir, tant pis pour elle tient. « Tient ça t’apprendra à m’assomer. » Je n’aimais pas trop le fait que l’on parle de ses soirées avec des mecs, mais je savais très qu’elle ne changerait pas, donc j’essayais d’en faire abstraction, il le fallait bien de toute façon. Je lui avais ensuite dit que j’adorais ses bisous sauf quand elle me bavait dessus. Je me mis à rire bien sur, c’était tellement drôle de la voir avec cette tête. « Pourtant tu devrais kiffer quand j'imbibe tes vêtements de ma merveilleuse bave. » Elle était carrément dégueulasse. « Oh mon dieu, à chaque fois que tu fais ça, je suis obligé de lavé mes habits au moins deux, trois fois de suite. Ca s’incruste dans le tissu ce n’est pas possible. »

J'avais envie de beaucoup plus que notre simple amitié mais je savais qu'en agissant de la sorte nous en étions loin. Je devais me bouger le cul mais j'avais peur, terriblement peur de ce qui pourrait arriver après je ne voulais pas le perdre une seconde fois. Ne pas prendre de risque, ne pas prendre de risque, j'pensais comme une vieille, j'avais l'impression d'en être une. Je le regardais enfin, souriant, pas un sourire joyeux, un sourire qui veut dire aide moi.

J'avais une drôle d'impression, à la foi j'pensais qu'il pourrait peut-être ressentir les mêmes choses que moi mais aussi qu'aucune trace de ces émotions apparaissaient, peut-être n'avait-il pas le même intérêt lui pour moi que moi pour lui. Nous n'étions pas du genre à avoir des discussion sérieuse, ce n'était pas nous, nous déconnions, nous nous amusions, nous étions fous. Je riais clope au bec, enfin plus pour longtemps, sans que je le vois venir il me la pris « Tient ça t’apprendra à m’assommer. » j'arquais un sourcil me penchant vers lui, cherchant à la récupérer. Le sujet de nos soirées jetais des tensions entre nous c'était clair et net pourtant nous ne nous en parlions pas, pourquoi ? Peut-être par respect ou alors parce que nous n'avions pas envie de gâcher ces instants ensembles par des crises de jalousie à trois francs six sous. « Oh mon dieu, à chaque fois que tu fais ça, je suis obligé de lavé mes habits au moins deux, trois fois de suite. Ça s’incruste dans le tissu ce n’est pas possible. » je riais, nous étions horrible mais ça détendais l'atmosphère « C'est dégueulasse Khalis, nous somme dégueulasse ! » dis-je en riant.

Qu'est-ce que je pouvais faire d'autre ? Marloes elle était plus qu'une amie pour moi, elle avait toujours été plus, mais l'admettre, moi je n'y arrivais pas, c'était plus fort que moi malheureusement et sa me détruisais littéralement. Mais oui il était certain que j'avais envie de plus avec cette magnifique jeune femme qui se trouvait devant moi et que je connaissais depuis des années et que je connaissais par coeur.

Marloes de sont côté est-ce qu'elle pouvait ressentir quelque chose pour moi, un pommé une simple merde, alors qu'elle, elle était tellement extra même si elle fessait tout pour le cacher des fois. Ça se trouve on pensé tous les deux la même chose, ce qui pourrait en réalité s'avéré être totalement con. Je lui avais prit un peu plus tôt la clope qu'elle avait dans la bouche, j'avais honte au ça non pas du tout et je l'avais même mis dans ma bouche pour bien la narguer, j'adorais ça. Elle cherchait à la récupérer, non mais qu'est-ce qu'elle croyait ? Que je n'allais pas résister ? C'était mal me connaitre et bien sur elle ne pouvait pas atteindre sa pauvre clope qui était bientôt finit pour ma part. Je lui avais balancé un truc complètement dégeu oui je pouvais l'avouer, mais bon en même temps c'était quand même la vérité. « C'est dégueulasse Khalis, nous somme dégueulasse ! » Puis elle se mit à rire. Moi aussi d'ailleurs. « Je le sais mais nous sommes dégeulasses non ? » Et sans vraiment le vouloir, sans vraiment réfléchir par moi même je finis par me rapprocher de plus en plus d'elle, mon visage était prêt du sien qu'a quelques centimètres seulement.

J'étais tellement bien en sa compagnie, me demandant presque comment j'avais pu tenir tout ce temps loin de lui. Il était un peu comme ma béquille, il m'aidait à tenir debout en sans le savoir vraiment il m'avait permis de me relever. Je n'étais pas le genre de fille à parler de mes problèmes, à demander de l'aide, j'aimais pas qu'on s’apitoie sur mon sort. J'regardais Khalis, souriant, j'avais l'air niaise comme ça mais j'm'en foutais, c'était pas n'importe qui face à moi.

Nous rions de nos conneries, nous étions bien, nous étions dégueulasse et nous aimions ça. J'm'étais rapprochée de lui cherchant à récupérer ma clope, puis j'abandonnais l'idée la voyant se consumer entre ses lèvres. « Je le sais mais nous sommes dégeulasses non ? » j’acquiesçais de la tête, il m'semblait bien que oui, pour parler de bave et compagnie faut être dégueulasse. Sans que j'comprenne trop grand chose j'voyais sa tête s'approcher de la mienne, j'arrêtais de rire, je le regardais, il n'y avait pas plus clair comme signal, nos visages n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Je ne savais pas si j'devais me jeter à l'eau et faire ce dont j'avais envie me convainquant que non ou comme toujours faire comme si pour ne pas souffrir. J'en avais marre de me priver, j'pourrais très bien être heureuse avec lui, c'était pas n'importe qui, nous nous connaissions, j'savais que j'pourrais lui faire confiance, lui donner mon amour les yeux fermés, pourtant j'avais peur. J'baissais les yeux, à la merde, j'approchais ma tête de la sienne et posais mes lèvres timidement sur les siennes.

C'était bizarre mais tellement agréable. J'avais juste l'impression de retrouver une sensation perdue depuis tellement longtemps, j'avais des papillons dans le ventre, des fourmis dans les joues, je me sentais juste légère. Je regrettais ce jour où j'étais partie sans rien dire à personne, surtout à lui mais le fait de l'avoir retrouvé me faisait presque oublier cette connerie. J'avais plus honte, je me sentais libre. Je me sentais aussi terriblement niaise à penser ça. Nos visages proches l'un de l'autres, notre premier baiser avait eu lieu, sur ce lit. J'avais l'impression que nous étions coupés du monde, dans une bulle. J'aurais tout fait pour qu'elle ne s'explose pas cette bulle. Il posait sa main sur ma hanche et le baiser se prolonger jusqu'à en perdre haleine. Je l'attirais contre moi passant mes bras autour de son cou, collant mon front au sien, je souriais, heureuse d'avoir enfin passé le cap.

Tout ces sentiments que j'pensais perdus revenaient en moi à grand pas. J'm'étais amusée pendant ces longs mois de célibat, j'avais eu deux trois histoires qui n'avaient pas duré plus d'une semaine, j'm'étais tapée quelques mecs. J'm'étais dit que j'resterais célibataire mais ça c'était avant, avant que nous ayons franchis la limite, cette limite que j'aurais du franchir bien avant, je le savais désormais. Nous étions enfin libre, libre de nous montrer tout l'amour que nous portions l'un pour l'autre.

J'avais ce sourire, ce sourire qui veut dire je suis juste heureuse d'être là. Il m'retirais mon t-shirt et j'le regardais quelque peu timide, un léger sourire en coin. Il m'avait déjà vu dans cette tenue mais jamais dans cette situation. J'me relevais et posais une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes, un baiser plus long, plus langoureux, plus amoureux, plus passionné que le précédent. J'retirais son t-shirt à mon tour et le tirais vers moi. J'tombais en arrière l'entraînant dans ma chute, j'étais allongée sur le dos, il était au dessus de moi, j'l'embrassais toujours plus passionnée, mes mains caressaient son dos, se perdaient dans ses cheveux. J'le désirais comme jamais.

Ça avait été dur de garder tout ça pour moi, pendant tout ce temps, si j’avais su que ça se passerait comme ça j’aurais sauté le pas depuis bien longtemps. Je voulais que ce moment dure une éternité, que l’on prenne notre temps, que l’on rattrape le temps perdu, j’voulais juste profiter. Je frissonnais au contact de ses lèvres sur ma peau, j’étais bien, tellement bien. Il franchissait la barrière, caressant cette partie plus intime de mon corps. J’pinçais mes lèvres en me cambrant, ça faisait tellement du bien. Pourtant j’avais toujours peur, qu’il s’en aille, qu’il me laisse là en plan. Je devais lui faire confiance ! Je savais que lui je pouvais lui faire confiance, j’avais juste besoin qu’il me le confirme. J’relevais la tête vers lui, le regardant faire, j’souriais à moitié, j’le trouvais tellement beau. J’sentais le plaisir monter en moi, une main toujours dans ses cheveux, l’autre descendait le long de son dos, caressant son corps. J’attirais son visage vers le mien capturant ses lèvres une nouvelle fois, toujours plus passionné, toujours plus fou, toujours plus amoureux. Je murmurais à son oreille « tu m’rends folle… » j’le regardais dans les yeux, j’avais pas aimé quelqu’un depuis tellement de temps que j’avais presque du mal à y croire. Je me sentais vivante dans ses bras, tellement que j’aurais pu dire merde au monde entier, que le monde aurait pu s’écrouler autour de nous que je m’en foutrais.