Cela ne fessait pas vraiment très longtemps que j'étais arrivé à Cambridge et même si cela ne changé pas trop de Boston j'étais quand même néanmoins assez désorienté. Mais peut importe après tout, tout ce qui comptait pour moi en ce moment c'était d'être avec Marloes, après tout j'avais un peu quitté Boston ma ville adoptif pour elle. Après tout j'étais un garçon débrouillard et changer d'environnement, pour moi c'était loin d'être la fin du monde. Aujourd'hui il n'y avait pas cours et je pouvais en profiter pour me balader un peu, me changer les idées car ici mes petites magouilles n’excitaient plus et il fallait que je me trouve autre chose pour m'occuper.
Je m'étais levé assez tard, comme toujours d'ailleurs quand mon réveil n'était pas en train de me sonner dans les oreilles. J'avais profiter d'une grasse mat' bien méritée. Très vite après mettre enfin levé je passais à la douche, j'étais pas non plus un crado fallait pas se foutre de moi. Après quelques minutes je finis par sortir pour ensuite me préparer un peu et enfin m'habiller. J'avais envie de voir Marloes, elle au moins elle pourrait me changer les idées, c'était elle que je voulais. La cigarette au bec, je finis par sortir de ma chambre pour partir vers la chambre de Marloes qui n'était pas très loin de la mienne. J'avais un peu envie de la faire chier. Je ne mis pas longtemps à arriver. Je ne pris même pas le temps de frapper après tout la porte était ouverte alors si elle était à poils c'était son problème.
« Yo Marloes, t'es la ? prend une serviette si t'es toute nue, ou expulse le mec qui est dans ton lit. »
Réveil difficile, des cadavres de bouteilles éparpillés un peu partout dans la chambre que le soleil vient d'envahir, dur. Je plisse les yeux en regardant la pendule, il est presque quinze heure trente, je me lève difficilement, avale un doliprane et me lance dans le grand nettoyage. J'sais pas où sont les filles, elles ont du sortir pendant que je pionçais, ceci étant dit elles m'ont laissé tout le boulot. En quelques minutes la chambre à retrouvé son aspect naturel, les bouteilles vides dans un gros sac à l'entrée de la chambre que je descendrais quand la force sera avec moi.
Un coup sous la douche bordel que ça fait du bien, l'eau coule sur mon visage, je pourrais y rester des heures. J'en sors avant d'être toute fripée telle une vieille peau, je suis ferme et je tiens à le rester ! J'enfile mes sous-vêtements et un simple t-shirt et me jette sur mon lit, télécommande en main prête à regarder n'importe quel programme débile qui m'occuperais. Une porte s'ouvre, une voix se fait entendre, je la reconnaît parmi des milliers d'autre, celle de Khalis, mon petit rebelle. Ce mec c'est un peu celui dont j'avais besoin pour aller mieux, mon repère, celui qui me connait mieux que quiconque, mieux que tout ces gens qui pensent vous connaître, qui vous font une réputation, mais qui au final ne vous connaissent absolument pas.
« Yo Marloes, t'es la ? prend une serviette si t'es toute nue, ou expulse le mec qui est dans ton lit. »
J'suis pas vraiment habillée mais ce n'est que Khalis, pas besoin de faire de manière, je me redresse et m'assoie en tailleur sur mon lit.
« Entre, entre, j'suis habillée et seule. » dis-je en riant.
J'étais heureux depuis que j'avais enfin pu retrouver Marloes mon double, ma moitié rien qu'a moi. Je lui en avais voulu de m'avoir abandonné comme une vieille chaussette qu'on jette au sale -vous croyez vous que je suis une vieille chaussette ? Est-ce que j'ai une tête de vieille chaussette ?- Mais peut importe après tout aujourd'hui tout ce qu'il pouvait compter c'était que je sois avec elle. Vous ne pouvez pas imaginer la tête qu'elle avait pu me tirer quand elle m'avait revu pour la première fois, arriver devant elle, ben en faite c'était un peu ça, donc c'est pour vous dire que je devais faire peur ce jour la ? Je ne sais pas vraiment ce qui lui a pris ?
J'avais donc tout simplement décidé d'aller voir, ma chère Marloes dans sa chambre, il n'était pas vraiment très tôt puisse qu'il était pratiquement quatre heure de l'après midi, alors je pense que quand même elle serait réveillé et puis si elle ne l'était pas tant pis je la réveillerais moi même de la meilleure façon qu'il soit.
J'avais ensuite ouvert la porte, étant donné que celle-ci était ouverte, puis je me mis à crier qu'elle devait prendre une serviette si elle était toute nue ou expulser le mec qui était dans son lit parce que j'étais la tout simplement. « Entre, entre, j'suis habillée et seule. » Je finis donc par m'avancer vers son lit ou elle était installé un simple t-shirt sur le dos, qu'est-ce qu'elle pouvait être canon quand même. Je finis par lui faire une tape sur ses fesses et m'installer sur son lit. « Alors petite mémère toujours pas habiller, je suppose que tu viens juste de te lever. Tu vas bien ? » lui dis-je le sourire aux lèvres.
Je suis bien consciente d'avoir abandonné Khalis comme ça à Boston, mais je suis le genre de fille libérée qui ne veut pas rendre de compte, qui fais passer sa vie avant ses amis même si ça la bouffe, même si elle s'en mord les doigts. Pourtant, l'avoir retrouvé m'avait aidé a retrouver mon éternel sourire, mon éternelle joie de vivre, chose que j'éssayais de faire depuis de nombreux mois.
Je l'accueille de mon plus beau sourire pendant qu'il se dirige vers mon lit, une tape sur les fesses je ne peux m'empêcher de faire un petit bond « Ehhh qui t'as permis ? » lui dis-je en croisant les bras sur ma poitrine d'un air faussement énervé.
« Alors petite mémère toujours pas habiller, je suppose que tu viens juste de te lever. Tu vas bien ? » après la tape sur les fesses j'avais droit à "petit mémère" mais je rêves, il cherche la bagarre ce petit. Le pire c'est que je ne pourrais jamais lui faire le moindre mal, juste le fait de voir son visage me rend toute flagada parce que ouais faut avouer qu'il est pas mal, un style un peu décalé mais que j'adore. « Petit mémère, mais je rêve, petite vieille sans dent aussi non ? » dis-je en rigolant « Ouais j'ai fais une petite soirée avec les filles hier. Ca va mieux depuis le doliprane et toi ? »
Faire chier Marloes, c'était tout simplement ma passion et même mon passe temps. Elle était tellement irrésistible qu'elle avait son petit air énerve. Elle me fessait carrément fondre, mais en même temps qui ne pouvait pas fondre pour ce corps de rêve et ce caractère tellement bien trempé. Après être rentré dans sa chambre et de l'avoir accueilli avec une bonne petite tape sur les fesses qu'elle finit par me dire qui m'avais permis ? Je me mis a rire pour ajouter ensuite qu'elle était une petite mémère parce qu'elle n'était toujours pas habillé et qu'elle venait surement juste de se lever.
J'adorais la voir comme, ça, elle était pas magnifique ? « Petit mémère, mais je rêve, petite vieille sans dent aussi non ? » Elle se mit ensuite à rire et moi de même, de toute façon a chaque fois qu'on pouvait se voir on été obligé de se taper des délires. « Vieille sans dent, fais moi voir ... t'en a encore un peu alors t'es pas totalement une vieille sans dent. »
« Ouais j'ai fais une petite soirée avec les filles hier. Ça va mieux depuis le doliprane et toi ? » Ca ne m'étonnais franchement pas d'elle, mais en même temps j'étais pareil alors bon. « Qu'avec des filles, y'avais même pas de mecs ? Tu me déçois la. Je vais bien ... en tout cas depuis que je suis avec toi meuf. » Fallait bien rigoler non.
C'est drôle parce que plus Khalis me fait chier, plus je l'adore, faut croire que je suis un peu masochiste sur les bords, quoi que non, c'est juste Khalis qui me rend comme ça. Le seul qui à le droit de me faire chier, le seul a qui je ne dirais rien. Vous pensez que je suis soumise ? Et bien non, je sais juste que je peux compter sur lui et je lui en suis reconnaissante.
« Vieille sans dent, fais moi voir ... t'en a encore un peu alors t'es pas totalement une vieille sans dent. » je lui souris de toute mes dents afin de lui montrer qu'elles sont bien là, qu'il ne m'en manque pas une seule, que je ne suis pas une petite vieille. « Comment ça un peu ? Tu vois bien elles sont toutes là ! »
Je m'étale un peu sur mon lit, attrape mon paquet de clope posé par terre, en met une au bec, l'allume et tire une latte. Etrangement il a l'air deçu de savoir qu'il n'y a pas eu un seul mec à ma soirée d'hier « Qu'avec des filles, y'avais même pas de mecs ? Tu me déçois la. Je vais bien ... en tout cas depuis que je suis avec toi meuf. » je dois avouer que ça derniere phrase me fait bizarre parce que je me sens encore mieux depuis qu'il est là, il doit s'en douter mais je ne lui dirais jamais, trop grosse fierté, trop grand ego. « Ben oui écoute que des filles, faut bien qu'on se repose de temps en temps puis ça fait du bien d'être seulement qu'entre meuf tu sais, j'suis sûre que tu kiffes te retrouver avec tes potes, seulement avec tes potes aussi. » je souris « J'aime bien quand tu dis ça. » et pose un petit bisou adorable sur sa joue.
Je ne pouvais pas m'en empêcher, envoyer des vannes pourri à Marloes c'était trop drôle, trop hilarant même. Je lui avait envoyé qu'elle n'était en effet pas une vieille sans dent car elle en avait encore un peu - mais juste un peu, la pauvre elle avait des caries - Elle m'avait ensuite sourit pour me montrer qu'elle avait bien toutes ses dents, je me mis à rire qu'est-ce qu'on pouvait bien re-devenir bébé par des moments tous les deux. « Comment ça un peu ? Tu vois bien elles sont toutes là ! »
« Elle vont pas tarder à tomber si elles sont pas déjà tombées alors ... je pense que tu ferrais mieux d'aller voir un dentiste. » C'était vraiment à éclater de rire tout ça. Marloes finit par prendre ensuite une clope dans son paquets, de mon côté j'avais bientôt finit la mienne, mais je n'allais surement pas tardé à en prendre une autre, mon petit vise, les clopes. Je crois que j'étais pratiquement rendu à trois paquets par jours ... fallait peut être que je ralentisse ?
Oui je lui avait dit que j'étais mieux depuis que j'étais avec elle, et alors ? Non c'était pas mon genre ... un moment d’égarement peut être ? Mais peut importe après tout c'était ce que je ressentais et puis fallait bien que je lui fasse plaisir de temps en temps après tout c'était pas souvent. « Ben oui écoute que des filles, faut bien qu'on se repose de temps en temps puis ça fait du bien d'être seulement qu'entre meuf tu sais, j'suis sûre que tu kiffes te retrouver avec tes potes, seulement avec tes potes aussi. » Elle sourit et rajouta très vite sans même le temps de me laissé en placer une. « J'aime bien quand tu dis ça. » Puis elle me donna un bisou sur la joue, qu'est-ce qu'elle pouvait être adorable des fois ... est aussi incroyablement sexy ... quoi j'ai bien le droit de la mater après tout fallait bien le dire Marloes était plutôt une nana très bien foutu. « Repose toi alors ... oui tu n'as pas tord, j'aime traîner avec mes potes de en temps. » A vrai dire je n'aimais pas forcément qu'elle couche avec d'autre hommes mais après tout elle était comme ça et je ne pouvais pas la changer. Je finis par rajouter très rapidement après un tout petit blanc. « Et moi j'aime t'es bisous. » Je me mis ensuite à rire.
Khalis, toujours là pour balancer une connerie « Elle vont pas tarder à tomber si elles sont pas déjà tombées alors ... je pense que tu ferrais mieux d'aller voir un dentiste. », quoi ? mais il était sérieux ? je prennais un coussin, et lui tapé la tête avec, non mais ! « Eh oh, j'te permets pas ! Mais attends tu m'imagines sans dents, mon dieu quelle horreur. » lui dis-je avec un air faussement panniqué.
Je tirais un latte sur ma clope regardant Khalis, un peu ailleurs, je me dépêchais de reprendre mes esprits avant qu'il se pose la moindre question. Je repensais à ce qu'il venait de me dire, oui ça me touchait, oui ça me faisait quelque chose. Je ne savais pas ce que Khalis pensait de mes soirées "débandade" j'en avais pas la moindre idée, le fait de le savoir avec d'autre filles me faisait chier, je dois l'avouer. Pourtant je le gardais pour moi, je n'avais pas le droit d'être jalouse, il ne m'appartenait pas. « Repose toi alors ... oui tu n'as pas tord, j'aime traîner avec mes potes de en temps. », je lui répondais d'un sourire en coin, puis avant qu'un interminable blanc s'installe il reprit « Et moi j'aime t'es bisous. ». Je m'affalais sur lui en riant, la tête sur son épaule, je me laissais tomber, je faisais en sorte de ne plus tenir droite, d'être molle « Oh Khalis je suis tellement fatiguée de faire des soirées avec des mâles, reposons nous. », je riais en me relevant doucement « C'est vrai tu les aimes ? » mon rire c'était transformé en petit sourire timide et je sentais le rouge envahir mes joues.
Marloes était peut-être la personne qui comptait le plus pour moi, il ne fallait pas la toucher et ça tout le monde le savait, et c’était vrai que je n’aimais pas spécialement quand elle trainait avec d’autre mecs, mais j’étais bien trop fier pour le lui dire ou pour lui faire remarquer … peut être subtilement oui mais en aucun cas directement ce n’était pas moi, ou alors j’avais drôlement changé en arrivant à Harvard. Mais après tout elle pouvait faire ce qu’elle voulait elle ne m’appartenait pas. Mais il était vrai que depuis quelques temps j’avais envie de plus avec Marloes, j’avais envie que l’on se rapproche d’avantage, mais mon orgueil de moi-même était bien trop fort.
Je n’avais pas pu m’empêcher de sortir des conneries à tout bas en même temps c’était ma spécialité. Marloes finit par m’envoyer un cousin dans la gueule, aoutch ça fait mal … « Eh oh, j'te permets pas ! Mais attends tu m'imagines sans dents, mon dieu quelle horreur. » Je me mis à rire. « Qu’est-ce que tu serais belle … » Ma clope était finit et Marloes était en train d’en entamer une pour le coup on ne pouvait pas dire qu’on était carrément synchro mais bon. Je finis par lui dire ensuite que j’aimais effectivement trainer avec mes potes en même temps qui n’aimait pas ça ? Monsieur j’aime resté seul peut être ? « Oh Khalis je suis tellement fatiguée de faire des soirées avec des mâles, reposons nous. » Elle voulait me rendre jalouse ou quoi ? En plus elle se mettait à rire, pour moi ce n’était pas vraiment drôle en plus d’avoir un orgueil surdimensionné j’étais très jaloux. Je luis avais ensuite dit que j’aimais ces bisous ce qui était vrai mais sur un ton amusé. « C'est vrai tu les aimes ? » Elle devenait rouge, je me mis à sourire en la voyant. Elle était sur moi, toute flasque, c’était assez drôle à voir d’ailleurs. « Oui je les aime, mais pas quand tu me baves dessus. » Comment changé de sujet pour pas tombé dans le sentimentale, et ben comme ça.
J'osais pas regarder Khalis trop longtemps, j'savais que ça compliquerait les choses et je n'en avait pas envie, la vie était tellement plus simple comme ça. Toujours choisir la simplicité, c'était ça ma devise même si ça me rendais pas pour autant heureuse. J'essayais de me convaincre que oui, mais mon fort intérieur le savait et ça me bouffait. J'avais peur de montrer mes sentiments, j'avais peur que cela se retourne contre moi, que je me retrouve seule une nouvelle fois. J'avais retrouvé Khalis et c'était la seule chose qui m'importait au fond.
Nous rions à en avoir des crampes au ventre « Qu’est-ce que tu serais belle … », non mais je rêve, je lui lançait un autre coussin dessus « Eh si tu les aimes et que t'en veux d'autres dis le au lieu de me sortir de méchancetés » lui dis-je en riant clope au bec. Avec Khalis on était comme ça, j'sentais bien qu'un truc ne lui plaisait pas dans le fait que je lui parle de mes soirées avec les mecs, mais il ne le disait pas, tel le meilleur des amis, le meilleur des mecs. Je faisais la même chose, j'étais peut être la meilleure des nanas, quelle connerie, nous pensions nous préserver, pensant que nous étions assez con pour ne pas nous en rendre compte, quelle belle connerie ! Affalée sur Khalis je faisais mine d'être morte, nous étions dans un petit moment presque mignon, limite trop, il savait gérer ce genre de situation et le faisait à merveille « Oui je les aime, mais pas quand tu me baves dessus. ». Le truc avec ce mec c'est que j'm'en prenais souvent plein la gueule, mais étrangement quand ça venait de lui j'adorais ça, c'était notre façon à nous de nous dire qu'on s'adorait si ce n'est plus. « Pourtant tu devrais kiffer quand j'imbibe tes vêtements de ma merveilleuse bave. » je l'avoue, c'était dégueulasse !