Le karma cette pute - Lecate

Le Karma cette pute

Quand ça parle d'Hecate, je pars direct. Dés que c'est un mec déjà ça m'fait grincer des dents, même si c'est positif, mais alors quand c'est pour l'insulter là j'explose aussitôt. Comme ce soir, comme les fois d'avant et elle le sait... Fin voilà. C'est elle quoi. Et elle me sort de là, comme d'habitude aussi, parce que sinon j'aurais encore fini derrière les barreaux pour la nuit et j'pense qu'elle a pas envie de ça ce soir et j'dois avouer que moi non plus. Donc voilà on se retrouve à bader dans ce métro merdique et je la joue léger concernant tout ce sang sur ma gueule. Faut pas qu'elle s'inquiète pour moi, je vais bien. Ça commence à faire maintenant que la pression redescend mais, ça va. J'ferais moins le malin demain c'est tout. Elle prend un air consternée bien qu'elle sourit malgré tout « Idiot. », je souris en coin et lui demande si elle n'a rien et elle me répond toujours avec ce petit sourire « Ca va .. On va dire que tu les a plutôt bien occupés.. » et je riais légèrement en hochant la tête d'une petite moue "Ouais je leur plaisais plus que toi t'as vu?" mon visage en témoigne, ils étaient raid dingues de moi même. Puis elle ajoute calmé, plus douce « Allez, viens, que je désinfecte ça. » prenant ma main dans la sienne pour qu'on sorte de là. Et après une marche calme, paisible, on arrive sur le campus et instinctivement je guète autour voir si il y avait du monde, lâchant doucement sa main lorsqu'on arrivait à l'entrée de la mather pour passer la porte. Une fois à l'intérieur, on traversait le hall, puis montait les escaliers et c'est arrivé au second dans mon couloir, qu'en constatant qu'il n'y avait personne que je ralentissais le pas pour me mettre plus près d'elle pour glisser ma main dans son dos sous ma veste en la regardant du coin de l'oeil en me mordant la lèvre. On arrivait alors à ma porte et je l'ouvrais sans perdre une minute, jetant un coup d'oeil à l'intérieur, personne et je la tirais pour fermer derrière nous. C'est ça qui est bon dans cette confrérie, ils sont toujours de sortie à faire n'importe quoi. Je refermais à clé, me tournant alors vers elle pour attraper son visage, glisser mes doigts sur ses joues en rapprochant le miens le souffle fort et... L'embrasser. Ça me démange tellement fort bordel. Rien à foutre de l'état de mon visage, faut que j'en profite tant que je le peux avant que les coloc' ne reviennent.

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hecate & lenny

La première fois que Lenny a entendu quelque chose qui ne lui a pas plu me concernant, je devais avoir seize ou dix-sept ans, et tout ce dont je me souviens, c'est que si je ne l'avais pas arrêté, le type n'aurait pas eu que le nez de cassé. Quelque chose me dit qu'aujourd'hui n'échappe pas à la règle. Et il agit comme un idiot, oui, mais quand il sourit comme ça, je peux pas m'empêcher de sourire bêtement en retour, surtout quand il blague. "Ouais je leur plaisais plus que toi t'as vu?" Je secoue la tête d'un air consterné. « Un peu trop même à mon goût. » Ouais, parce que c'est bien beau tout ça, mais maintenant va falloir désinfecter tout ça pour éviter que ça soit moche demain. Je lui laisse un mouchoir pour éponger le sang sur son visage, venant prendre sa main pour le traîner jusque la sortie du métro, située à quelques minutes seulement de la Mather House. Une fois sur le campus, je me tiens un peu plus à distance, sans lâcher sa main pour autant, du moins jusqu'à ce qu'on arrive en face de la maison. Maison pas bien remplie, la plupart des étudiants étant certainement dans les bars environnants, ou à une soirée. Le quotidien de la Mather, en somme. J'escalade rapidement les escaliers, légèrement surprise de sentir la main du brun qui glisse dans mon dos, sous sa veste toujours posée sur mes épaules. Et instinctivement... Je me rapproche de lui, juste un peu.

Quand il ouvre la porte de sa chambre, je fronce les sourcils, entrant en première. « Je te désinfecte ça et je file, si tes colocs rentrent.. » Je pivote, arrêtée en plein élan par .. Lenny, qui effleure ma joue, se rapproche, me coupe le souffle. Et la seconde suivante, sa bouche vient chercher la mienne, et je perds le fil de mes pensées. J'essaie désespérément de les mettre en ordre, en vain. Parce que la seconde suivante, je viens contre lui, une main derrière sa nuque, pour répondre à l'échange. Quand je recule, haletante, je le fixe en fronçant les sourcils, essayant désespérément de lutter, duel acharné entre ma raison et mon coeur. « Lenny.. si tes colocs rentrent.. » Comment tu vas leur expliquer la situation ?

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feat. @Hecate Malcolm & Lenny

On ne touche pas à Catoune, le premier qui touche il est mort et ce soir je l'ai encore prouvé. Mais je trouve moyen de faire encore un peu d'humour pour tourner la situation en dérision et ça la fait sourire, c'est ça l'essentiel « Un peu trop même à mon goût. », bref, retour à la mather où je dois hélas lâcher sa main pour nous faire plus discret dans ce nouveau chez nous plein de yeux chafouins. Mais à cette heure ci c'est déjà plus calme. Ceux qui ne sont pas de sortie, sont déjà étalés fin bourrés ou bien occupé seul ou en bonne compagnie. C'est dans mon couloir désert que je viens alors glisser ma main sous ma veste posé sur son dos, glisser sur sa robe avec l'envie montante d'aller en dessous. Je la sens qui se rapproche et j'en profite. C'est arrivé à ma porte que je la laisse entrer la première, jetant un coup d'oeil derrière nous, puis passant la porte pour la refermer, je regarde un coup dans la chambre et me rapproche d'elle tandis qu'elle me dit « Je te désinfecte ça et je file, si tes colocs rentrent.. », rien à foutre de désinfecter ou non, là j'ai bien autre chose en tête... Je viens alors glisser ma main sur sa joue pour venir m'emparer de ses lèvres comme pour reprendre mon souffle. Et dieu que ça fait du bien... Elle répond à mon baiser, glissant ses doigts dans ma nuque. Je la fais reculer d'un pas, puis d'un autre et elle rompe notre échange, hésitante pour me dire « Lenny.. si tes colocs rentrent.. », et mon souffle sur son visage je réponds en susurrant " J'en ai rien à foutre..." mais si j'en ai quelque chose à foutre, c'est juste que là j'suis à l'ouest, trop à fond sur elle pour réfléchir correctement et soudain... On entend un gémissement et je me fige, lâchant son visage pour regarder vers l'un des lits. Un pote est là, il est enterré sous sa couette et dort comme un porc. Je m'approche de lui d'un "Ça va gros?" mais il ne répond pas, grogne pour se refoutre en boule. Il pu l'alcool... Quelque chose me dit qu'il est arrivé au bout de ses capacités. Alors je soupire avant de sourire, recouvrant sa tête de sa couette avant de revenir vers Hecate "Il est dans le mal y'a pas de danger..." mais c'était moins une malgré tout. De là je la fixe en me mordant la lèvre, puis regarde la salle de bain "Viens." lui prenant la main pour la tirer vers celle ci et nous y enfermer. Le souffle fort, je m'approche à nouveau d'elle, retirant mon t-shirt pour le jeter au sol et venir prendre son visage entre mes mains, caressant ses joues "J'ai trop envie de toi..." pour l'embrasser à nouveau, glissant mes mains le long de ses côtes et dans le bas de son dos pour la rapprocher de moi.

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hecate & lenny

J'ai toujours aimé me prétendre invulnérable, intouchable, intrépide. L'avantage quand en l'espace de dix ans tu perds tes parents et un de tes frères, c'est que ça forge le caractère, ça m'a rendu plus forte, plus entêtée, capable de foncer tête baissée, sans réfléchir. Sauf que se prétendre intouchable c'est faux. J'ai peut-être peu de peurs, peu de faiblesses, mais la seule que j'ai, elle peut me détruire tellement facilement. Lenny, d'un geste, d'un mot, il peut m'anéantir ou me rendre complète. Et surtout ... J'arrive plus à penser de façon rationnelle quand il est si proche de moi. Alors quand il m'embrasse jusqu'à manquer d'air, je prends sur moi comme je peux pour lui rappeler qu'il n'est pas tout seul dans cette chambre. "J'en ai rien à foutre..." qu'il répond, et même si je sais que c'est faux, même si je sais qu'il regretterait si jamais on devait être pris sur le fait, je hoche la tête docilement en m'apprêtant à venir récupérer ses lèvres... Du moins, jusqu'à ce qu'on entendre un bruit dans la chambre. Je sursaute, étouffe un cri, et je me précipite dans ses bras, nez dans son cou pour cacher mon visage, premier réflexe qui me vienne à l'esprit. Mon coeur bat si fort que j'entends plus rien, en panique totale, Lenny me lâchant avec précaution pour s'approcher de son colocataire, enterré sous sa couette. "Ça va gros?" Pas de réponse, silence pesant. Moi, pendant ce temps là, j'ai pratiquement fusionné avec la porte, espérant la traverser pour finir dans le couloir. Mais Lenny lève l'alerte. "Il est dans le mal y'a pas de danger... Viens." Je fronce les sourcils malgré moi, jetant un regard anxieux vers le type. « T'es sûr que ...? » Que c'est une bonne idée ? Assurément pas. Mais ce soir, on ne prend aucune bonne décision, égoïstes, mais surtout épris l'un de l'autre. Alors quand il m'entraîne jusque la salle de bain, je le laisse faire, le cœur encore battant jusqu'à ce qu'il referme la porte derrière nous.

Adossée à la porte de la salle de bain le temps de retrouver mes esprits, je baisse les yeux sur le tee shirt de Lenny, qu'il vient d'ôter. Le temps de relever les yeux, et voilà qu'il est revenu près de moi, contre moi, mon visage entre ses mains comme s'il s'agissait du trésor le plus précieux en sa possession. Parce qu'entre nous, tout est question de ça : De possession. "J'ai trop envie de toi..." Mon coeur accélère, son corps surplombe le mien, et il m'embrasse, faisant éclater mes dernière frêles barrières, mon ultime résistance. Et alors que ses mains parcourent mon corps, les miennes glissent derrière sa nuque, derrière son dos nu que j'effleure, en détaillant la musculature. Collée contre lui, à mon tour d'encadrer son visage, reculant mes lèvres, le souffle court, pour le regarder longuement. « Tu sais ce qu'on fait quand on veut quelque chose.. » Je murmure contre ses lèvres, regard plongé dans le sien, une de mes mains quittant sa joue pour glisser le long de sa ligne abdominale, jusqu'au bouton de son jean. Depuis dix ans, on a toujours fonctionné de la même manière quand on désire avoir quelque chose. On le prend, tout simplement. J'suis à toi, Lenny, sans demie mesure, sans possible retour. Je détache le bouton, mes lèvres effleurent les siennes, attendant sa réponse en remontant du bout des doigts contre la peau de son torse, subtile caresse.

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Rien ne peut m'atteindre sauf elle, rien ne peut m'faire changer d'avis sauf elle. Rien ne me fait autant d'effet qu'elle. Elle est la seule à pouvoir me mettre dans tous mes états, comme ce soir où encore je craque et viens à elle attiré comme un aimant. Mon coloc' est là et ça ne m'arrête même pas. L'alcool me donne trop d'envie et m'fait oublier la prudence, puis la salle de bain est là après tout... Il dort à point fermé, on peut se le permettre, il faut pas rater cette occasion. Elles sont bien trop rares depuis qu'on vit ici pour ne pas en profiter. Elle a eu peur, elle s'est caché contre moi mais j'ai vérifié, il est trop bourré pour comprendre ce qu'il va se passer dans la pièce d'à côté. Alors j'embarque Hecate direction la salle de bain, elle me dit « T'es sûr que ...? » et je ne réponds pas, je me contente de prendre sa main pour l'entrainer avec moi dans la pièce pour fermer à clé derrière nous. Le souffle fort, le coeur battant, j'approche alors d'elle en retirant mon t-shirt pour prendre son visage entre mes mains. Ce si beau visage... Ce que j'ai de plus précieux au monde, tout ce qui compte réellement le plus pour moi et tout ce que je désir plus que tout... Elle, tout simplement. Je le lui dis, qu'encore une fois là tout de suite je cède à ce que mon coeur me dicte et elle se laisse aller, répondant à mon baiser, ses mains venant s'accrocher à ma nuque et je l'embrasse d'avantage alors qu'elle glisse ses mains dans mon dos. Puis elle recule d'un pas pour murmurer « Tu sais ce qu'on fait quand on veut quelque chose.. » et je la dévore des yeux en répondant sur le même ton "On le prend..." et je me mords la lèvre inférieur, la suivant du regard, elle qui descend ses doigts contre mes abdos pour détacher le bouton de mon jean, effleurant mes lèvres des siennes. Je viens alors l'embrasser à nouveau langoureusement, glissant mes doigts sous sa robe pour la soulever et lui passer au dessus de la tête. J'aime tellement sa douceur, sa peau, ses courbes, son parfum, sa chaleur... Tout m'enivre comme une drogue chez elle, elle est ma drogue depuis cette première nuit. Je viens poser mes lèvres dans son cou, sur son épaule, glissant mes doigts sous sa culotte pour le lui baisser, la collant contre le mur pour la dévorer mieux encore.

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