(lenny) if you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe

f you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe

feat. Hecate & Lenny

"Contente toi de ça." J'crois qu'il a pas compris que j'ai plus quinze ans. Je secoue la tête, mains sur les hanches, visiblement mécontente de ces maigres arguments que vient de me sortir Lenny. « Désolée, mais non, ça suffira pas. » Il me connaît, il devrait savoir que j'ai besoin de plus qu'un simple "je refuse" ou "t'as pas le droit". Ca passait encore quand j'étais trop jeune pour juger de ce qui était bon ou mauvais pour moi. Or, j'ai 22 ans, et je sais parfaitement qu'il agit en parfait égoïste. Et ça, j'compte pas le laisser faire. Je tombe sur le lit, je rétorque, je proteste, et il me pointe, accusateur. "Si j'en ai parfaitement le droit!" Je secoue la tête, tout aussi frénétiquement. « Tu agis comme un enfant Lenny. » Mâchoire serrée, je ne le quitte pas du regard. J'me suis jamais laissée démonter, et rares sont les moments où je baisse les yeux devant lui. Caractère de con, mais il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même pour que je sois comme ça. Comme il aime à le rappeler, il m'a pratiquement élevée. Sauf que ça, c'est fini. Alors j'opte pour le raisonnement, lui faisant entendre mon point de vue. Parce qu'il agit comme un égoïste, là. Il m'empêche de vivre, il m'étouffe, alors que lui fait ce qu'il veut ? Non, je peux pas le laisser faire. Et j'le vois qu'il aime pas ce que je dis. Mais c'est comme ça, c'est tout. Et finalement, j'assène les mots qui font mal. J'serais pas toujours auprès de lui. C'est un fait. Et j'vois que son expression change. J'vois que j'ai fais mal. Mais guess what, Lenny, ça me fait mal, à moi aussi. "Si... Tu m'appartiens. J'peux pas te laisser partir..." A mon tour, je serre les dents, détournant le regard. Elle est là, ma faiblesse. Les rares moments où je cesse de le toiser. « Il va falloir, pourtant. Parce que moi j'te regarde déjà partir à chaque fois, et y a pas de raison que je sois la seule à souffrir à en crever. » Les mots partent tout seuls. Ouais, j'ai mal Lenny, c'est un putain de coup de poignard que tu me fais chaque fois que tes mains touchent une de ces nanas. Tu la ressens, maintenant, cette douleur creuse qui est devenue mon quotidien ?

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Je n'arrive plus à la contrôler, voilà ce qui me bouffe. C'est que désormais, elle prend son envole, ici bien plus qu'avant je le sens, et ça me fait perdre pieds « Désolée, mais non, ça suffira pas. » j'ai envie de hurler, de tout péter autour mais non, j'dois lui tenir tête et pas craquer. Je la pousse donc sur son lit pour la refroidir mais rien n'y fait. Ce soir elle a décidé de me tenir tête jusqu'au bout et si j'y ajoute l'alcool, j'en réagis que plus mal encore « Tu agis comme un enfant Lenny. » je grogne presque mon "Je t'emmerde!" je ne suis pas un enfant, j'ai jamais pu l'être d'ailleurs! Entre elle et Hendrix, c'est moi qui jouait l'ainé de la tribu, c'est moi qui m'occupait d'eux putain! Alors qu'elle ne me traite pas comme un gamin. Sauf que là elle commence à taper là où ça fait mal et j'en perds un peu ma force. Je laisse aller ce que je ressens et ça me bouffe de la voir là devant moi, qui me repousse comme elle le fait. Serrant les dents à son tour elle détourne le regard pour ajouter « Il va falloir, pourtant. Parce que moi j'te regarde déjà partir à chaque fois, et y a pas de raison que je sois la seule à souffrir à en crever. », j'en respire toujours aussi fort sans démordre mon regard de son visage. Me pinçant la lèvre inférieur, reculant d'un pas, puis d'un autre, me mettant à fixer droit devant moi dans le dire pour mettre un coup de pieds dans un fauteuil qui avait la malchance de se trouver près de moi. Je criais alors enragé "Bordel de merde! J'en ai marre!" rageant le souffle fort, me passant une main dans les cheveux, tâchant de me reprendre pour ne pas défoncer sa chambre pour me défouler.

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Il va falloir qu'il comprenne que maintenant qu'on est posés à Harvard, il allait falloir qu'il me laisse vivre ma vie. Quand on vivait ensemble, c'était compliqué niveau conquêtes, je peux le concevoir. Mais s'il a le droit de draguer sous mes yeux, j'ai tous les droits de discuter avec des hommes. Et plus si affinités. Le pire, c'est qu'il tente de rester autoritaire, alors que, comme je le lui fait plus que bien remarquer, il agit comme un môme. Et pire encore quand vient sa réponse: "Je t'emmerde!" Je secoue la tête en roulant des yeux. « Tu sais que j'ai raison. » Parce que j'agis peut-être souvent comme une sale gosse, mais s'il reste rationnel, il saura parfaitement dire que oui, là, il agit comme un gamin, et sans le moindre sérieux. Mais voilà, j'vais devoir le laisser un jour, et ça, il l'accepte pas, mais alors pas du tout. Et s'il se fissure de son côté, j'en mène pas large, admettant à demi mot que moi je le regarde déjà s'éloigner de moi, et que ça me fait mal. Ouais, Lenny, ça me fait tellement mal, et toi, t'es pas mieux. J'le vois à sa manière de regarder autour de lui, d'inspirer tout l'air dans ma chambre, de tourner comme un lion dans une cage, dans ma chambre. Jusqu'à ce qu'il shoote dans mon fauteuil, me faisant bondir sur mes deux jambes maintenant qu'il m'a laissée. "Bordel de merde! J'en ai marre!" Le silence s'installe, pesant, avant que ça ne soit mon tour de parler d'un ton égal, la colère partie pour laisser place .. au vide. J'baissais les armes. « Et tu crois que ça me fait rien? » Je le fixe, immobile, bras croisés. Mécanisme de défense. « Tu sais combien de fois j'me suis dit que j'aurais du aller vivre chez notre oncle pour te laisser vivre la vie que t'aurais du vivre sans moi? » Si on en est là, aussi... Dépendants, c'est parce que j'l'ai supplié de me laisser venir avec lui. « Tous les jours, Lenny. Tous les jours, j'me remet en question, sauf que j'peux pas effacer le passé. C'est lui qui m'a construit, moi, et mes sentiments. » Ces putain de sentiments qui foutent le bordel. Que j'peux pas gommer, même si je le voudrais. Sauf que j'le veux pas. Égoïsme. Encore.

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Je ne me maitrise plus, l'alcool commence à m'faire réagir avec excès et j'en perds la maitrise de mes mots. J'en deviens simplement vulgaire, sans réussir à répondre quelque chose de sensé et le le voit bien et en profite sans se vexer « Tu sais que j'ai raison. », je le sais ouais et j'en ai rien à foutre! Raison ou pas, j'veux pas qu'elle se sauve, qu'elle se tape ces mecs, qu'elle s'éloigne de moi et... Qu'elle me laisse. Je ne veux pas qu'elle m'abandonne et m'oublie, c'est ça le truc. J'peux pas la perdre, j'y arriverais pas. Mais comment j'peux lui dire ça? J'peux pas... Ça ne se fait pas. Alors je pète mon câble et me venge sur les meubles, c'est tellement plus simple. Du coup elle se relève pour croiser les bras et me dire « Et tu crois que ça me fait rien? » me fixant toujours autant alors que moi je lui tourne le dos « Tu sais combien de fois j'me suis dit que j'aurais du aller vivre chez notre oncle pour te laisser vivre la vie que t'aurais du vivre sans moi? », l'entendre dire ça me fait mal... Alors je me retourne pour la regarder à mon tour peiné d'entendre ça alors qu'elle enchaine « Tous les jours, Lenny. Tous les jours, j'me remet en question, sauf que j'peux pas effacer le passé. C'est lui qui m'a construit, moi, et mes sentiments. », et là mon souffle se calme comme ma colère. Je suis là figé à la regarder. Ce passé c'est le notre, c'est toute notre vie, à nous, à tous les deux. Tout n'a toujours tourné qu'autour d'elle et elle seulement. Alors j'avance d'un pas, puis d'un autre vers elle, me rapprochant au plus près en attrapant sa joue pour lui dire "Ne m'abandonne pas Cat'... J'ai besoin de toi." dans ma vie, dans mon coeur, près de moi. Je ne serais que l'ombre de moi même sans toi... Et là mon regard se perds dans le sien, mon doigt glisse sur sa joue et... Mon visage se rapproche dangereusement du sien. Qu'est ce que je fou..? J'en sais rien et j'en ai rien à foutre. Doucement, je ferme les yeux, mes lèvres venant rencontrer les siennes. Ça fait tellement de bien...

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C'est dingue ce qu'on peut être radicalement opposés sur certains points, et étrangement similaires sur d'autres. L'alcool nous fait perdre les pédales à tous les deux, consommé avec excès, mais de deux façons différentes. Et c'est comme si au cours de la dispute, les rôles s'étaient interchangés. C'est moi qui pointe du doigt l'immaturité de Lenny, tandis que ce dernier râle, gueule, cogne. Et moi, j'suis là, comme une conne, plantée au milieu de ma petite chambre étudiante, à fixer son dos qui me fait face, probablement occupé à tenter de se calmer. Et ouais, j'ai pensé que j'aurais jamais du le suivre. Jamais dû cultiver cette proximité qu'on a depuis que je suis gamine. J'ai toujours été plus proche de lui que d'Hendrix. Et aujourd'hui, on en payait le prix. Il se tourne, me fixe, et je sais qu'il aime pas m'entendre dire ça, mais je reste là, j'bouge pas, je continue de parler, jusqu'au bout. J'ai pas de filtre, ce soir, et ça causera sûrement d'avantage ma perte. Et quand il revient vers moi, je déglutis, levant les yeux sans pour autant oser le regarder quand il passe sa main sur ma joue. Par réflexe, ma main vient se poser sur la sienne, sur son poignet, sans pour autant ôter sa main de ma joue. J'en suis bien incapable. Puis il parle, à nouveau. "Ne m'abandonne pas Cat'... J'ai besoin de toi." Et c'est mon coeur que j'entends cogner frénétiquement contre mes tempes, alors que je redresse mon regard bleu vers le sien, sombre. « Tu m'perdras pas, Lenny... » Murmure perdu dans le silence de ma chambre, alors que je sens ses doigts qui effleurent ma joue. Je ferme les yeux, venant coller d'avantage mon visage à sa paume, puis quand je rouvre les yeux, nos regards s'accrochent. Se perdent. Et j'pourrais le repousser, lui demander ce qu'il fout, alors qu'il se rapproche de moi. Sauf que j'fais rien. Parce que je veux pas qu'il recule. Parce que quand il m'embrasse, enfin, mon coeur explose. D'abord immobile, choquée ouais, le temps d'assimiler l'information avec mon cerveau imbibé d'alcool, ma bouche s'ouvre, vient accueillir la sienne. Avec un naturel déconcertant. Et mes deux mains s'écrasent sur son torse, prêtes à le repousser, au lieu de quoi, elles s'accrochent désespérément à son haut pour qu'il revienne contre moi. Là où est sa place. Elle est avec moi, ta place Lenny. Même si c'est de la folie. Une main toujours agrippée au tissu, l'autre glisse dans son dos, je m'écrase dans ses bras, me hisse sur la pointe des pieds pour revenir l'embrasser après avoir cherché de l'air. Et la petite voix qui me dit habituellement de fuir s'est tue. Noyée dans l'alcool, noyée dans l'amour. Les deux n'ont jamais fait bon ménage me concernant.

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Ce soir les rôles se sont inversés. Désormais c'est moi qui pique ma crise et elle qui tente de tout calmer. Le monde à l'envers et c'est de ma faute, car je ne contrôle plus rien. Je m'en veux d'être si faible, de ne pas réussir à gérer ça comme je le devrais. Pourquoi est-ce que je ressens ça putain?! Je devrais pas ressentir un truc pareil, pas pour elle. Pourquoi c'est là, pourquoi j'arrive pas à le repousser? Ça me rend complètement fou... Et de la colère je passe à la peine. Parce que ce qu'elle me dit me fait mal et me fait peur. Parce que je ne me vois pas la perdre, je ne me vois pas sans elle. Je ne veux pas qu'elle parte... Et là je craque et lui dit. Je ne veux pas qu'elle m'abandonne... Parce que j'ai besoin d'elle. Si elle s'en va je ne serais qu'un chien fou, enragé par son manque et j'veux pas finir comme ça. Aussitôt que je lui ouvre mon coeur elle s'apaise à son tour, savourant la caresse de mes doigts sur sa joue, me répondant dans un murmure « Tu m'perdras pas, Lenny... », collant un peu plus sa joue contre ma main... Et là je laisse aller, complètement aller... Mes lèvres s'approchent et vienne saisir les siennes. Là encore tout pourrait s'arrêter, il suffirait que je recule, que je m'en aille. Il suffirait même qu'elle me repousse, m'envoie chier! Mais ni elle ni moi ne réagissons en ce sens. L'espace d'un instant elle subit et la seconde suivante... Elle s'ouvre à moi, venant d'elle même chercher ma bouche. C'est là qu'elle se libère, ses mains venant agripper mon t-shirt tandis que je l'embrasse plus fort, plus passionnément. J'inspire alors un grand coup et on se regarde encore un bref instant avant que nos lèvres se retrouvent à nouveau dans un baiser plus franc, plus langoureux. L'une de ses mains agrippe mon haut, l'autre passe dans mon dos et les miennes elles aussi viennent la saisir. Glissant l'une d'elle dans sa nuque, l'autre au creux de son dos pour la coller contre moi. Elle se hisse sur la pointe des pieds et moi je dévore ses lèvres pour la première fois... Et je suis ivre de leur saveur. J'en oublie alors tout le reste, le mal que ça peut faire, le malaise que ça puisse être. J'en oublie ce que nous somme, ce qu'on devrait être. J'en laisse de côté les autres et leur jugement, me concentrant sur elle et elle seule. Mon coeur explose pour elle en cet instant et je ne veux plus laisser passer ce moment. J'ai craqué et maintenant je ne peux plus m'arrêter. Alors, la libérant un instant, je viens à soulever mon t-shirt pour le passer au dessus de ma tête et le jeter au sol. Revenant glisser mes mains sur son corps en la dévorant du regard. Le coeur battant à mille, le souffle fort, je reviens m'emparer de ses lèvres avec fougue et envie... Comme ci j'en avais besoin pour respirer et de là, je glisse mes mains sous ses fesses pour la soulever dans mes bras et l'amener jusqu'au lit ou je la couche doucement...

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L'espace d'un instant, j'me demande si j'ai pas simplement bu au point de m'endormir dès que je me suis allongée dans mon lit. Si j'suis pas en plein rêve, en train de dérailler, comme ça m'est déjà arrivé à mon grand désarroi. Et comme par besoin de m'assurer de la réalité de la chose, ma main s'accroche un peu plus fort à lui, à Lenny, et je sais que dès lors que j'entrouvre mes lèvres pour répondre à son baiser, je me suis damnée. Pourtant, on recule. Un instant, bref, juste le temps d'échanger un regard hagard, dérouté, mais qui, dans l'état actuel des choses, n'est pas en mesure de nous arrêter. Parce que je reviens contre lui avec plus de force encore, mes lèvres venant à nouveau s'écraser contre les siennes, si bien que j'en oublie de respirer. J'oublie tout.. Et j'envoie chier le monde entier, dans l'immédiat. Les remords ça sera pour demain. Quand Lenny me relâche, je le fixe, le coeur battant, le souffle court. Et maintenant ? Maintenant, il attrape les pans de son tee shirt pour le faire passer par delà sa tête, le lâchant sur le sol. Aimantée, attirée, j'approche, pose ma paume doucement contre sa peau nue, main qui glisse contre son torse alors qu'il aventure les siennes le long de mon corps, passant par dessus mon haut, et pourtant .. Pourtant, c'est l'effet d'une décharge électrique.

La seconde suivante, je m'accroche à sa nuque alors qu'il me soulève dans ses bras, lèvres contre lèvres, je le laisse me guider jusque mon lit, alors que ma bouche se fait aventureuse. Elle glisse, jusque l'angle de sa mâchoire, son cou, le creux de son épaule, dans un sillon de baiser. Des gestes auxquels j'ai déjà pensé, sans jamais oser les effectuer. Mon dos rencontre le matelas, je recule contre les oreillers, en venant attirer Lenny tout contre moi, une jambe remontée le long de sa hanche. Et j'le rapproche au plus près de moi, mes mains dans son dos, mes lèvres venant retrouver les siennes, avec plus de douceur, mais toujours autant de passion. Il me consume, littéralement. Je profite d'un instant pendant lequel il se recule, pour attraper mon haut que je retire, pour finir en simple soutien gorge et short devant lui. Et un instant, j'le regarde: Si tu m'arrêtes pas, Lenny, c'est pas moi qui le ferais pour nous là.

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Comme l'impression de délirer l'espace d'un instant, comme si je laissais simplement cour à mon imagination, entre l'alcool et la fumette mais non, c'est bien réel, ça arrive vraiment. Je le sens à son gout, son souffle sur ma peau, à ses mains qui s'agrippent à moi comme ci sa vie en dépendait. Tout ça me rend ivre d'elle... Et je vrille complètement en l'espace de quelques secondes. Et au fin fond de moi je suis encore là, à essayer de lutter, je libère même ses lèvres un instant pour la regarder comme pour lui dire "arrête moi" mais rien n'y fait, ni elle ni moi et j'y retourne de plus belle. C'est horrible mais je ne contrôle plus rien, je n'en ai même plus envie. Elle se plaque contre moi, dévorant mes lèvres autant que je lui dévore les siennes. C'est si délicieux... J'en veux toujours plus. Me débridant totalement, j'en retire mon t-shirt sous ses yeux, pour lui offrir comme corps de cette façon là pour la première fois. Parce que je veux qu'elle me regarde, qu'elle me touche, qu'elle me désire et un instant de calme s'installe. Elle me regarde, glissant sa main sur mes muscles tandis que je reviens passer les miennes le long de ses hanches. Et nous voilà aussi vite reparti dans cette dévorante attirance. Elle s'accroche à ma nuque et moi je la soulève pour la porter jusqu'à son lit tout en l'embrassant de nouveau. Ses lèvres se promènent sur moi et ça m'excite d'avantage. Je veux tout d'elle... Alors doucement je la pose sur le matelas, la laissant reculer jusqu'aux oreillers où je la suis à 4 pattes au dessus d'elle pour revenir comme aimanté à ses lèvres. Je sens sa cuisse remonter contre ma hanche et j'en profite pour y glisser ma main sur sa peau douce. Je l'embrasse avec une passion que je n'ai jamais donné à personne et c'est savoureux, enivrant, une pure drogue. Avec les sentiments tout est tellement plus puissant. Je me recule un instant pour détacher le bouton de mon jean ainsi que ma ceinture, lui laissant assez de liberté pour retirer son haut, la laissant apparaitre en soutiens gorge. Et là je prends un temps pour l'admirer... Elle est tellement belle, bien trop belle. Elle est juste parfaite à mes yeux... Et là... La pensée que c'est horriblement mal ce qu'il se passe me revient en tête. Je la regarde le souffle fort, figé, puis volontairement, je décide de virer ces songes négatifs pour revenir doucement vers elle. J'en ai rien à foutre si c'est mal. L'alcool doit foutre en l'air toute ma lucidité mais j'ai malgré ça conscience de ce que je suis entrain de faire et je le veux. Alors doucement je reviens au dessus d'elle, glissant doucement mes doigts sur son ventre, les remontant jusqu'entre ses seins. Mon regard suit ce mouvement jusqu'à son visage où je recroise son regard et là, je reviens l'embrasser tendrement. Ouais... La tendresse c'est pas mon fort d'ordinaire mais avec elle ça coule de source. Je ne veux pas lui faire seulement du bien ni plaisir... Je veux qu'elle m'aime. Alors ma main descend vers son entre jambe ou je me permet de déboutonner son short pour y faufiler mes doigts et caresser son intimité...

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