It's not a joke

Pluton & Paris

It's not a joke

La soirée de bienvenue pour les bizuts et les plus anciens Dunster s’était terminée quelques heures plus tôt. La bâtisse était plongée dans le silence puisque ses locataires dormaient paisiblement sauf un. Ou plutôt, Paris était bel et bien endormi mais c’était pourtant lui qui marchait dans les couloirs de l’étage où était sa chambre. Il n’avait jamais laissé l’endroit inoccupé très longtemps malgré qu’il vive avec Summer sur Cambridge. Ces derniers temps pourtant, il dormait à la Dunster, l’appartement étant devenu un lieu d’angoisse et de stress pour lui. Il arrivait à rester la journée mais bien souvent, il faisait des nuits blanches si bien que sa femme avait fini par lui dire de se réfugier ici afin qu’il puisse se reposer. Il faut dire que la Dunster était plus qu’une confrérie à ses yeux, elle était comme un foyer, une famille. Pour preuve, malgré l’absence de sa femme et de sa fille, il parvenait à dormir du moins c’est ce que tout le monde pensait. Or, c’était bel et bien sa grande carcasse qui se dirigeait machinalement vers une chambre précise : celle de Pluton. Le jeune homme était devenu par la force des choses, le protégé du Dunster et dans sa crise de somnambulisme, l’esprit de celui-ci s’en retrouvait chamboulé. Matthew, Pluton, qui était qui ?! Aucune idée mais c’est avec un biberon de lait chaud à la main qu’il pénétrait dans la pièce, une serviette en travers de son épaule. Vétu d’un bas de jogging, Paris s’approcha du lit pour mieux se pencher et s’asseoir sur le rebord du lit. « Roooh le gros bébé a besoin de son biberon » murmura-t-il en caressant le front du jeune homme alors que dans son esprit, il y voyait Matthew, tout bébé. Le réveil allait être cocasse pour au moins l’un des deux !

AVENGEDINCHAINS

(Invité)

22/06/2015

it's not a joke — Et ouais, elle avait rompu. Elle avait rompu et j'étais misérable. Impossible de retourner chez moi où se trouvaient les souvenirs de cette rupture douloureuse. Impossible de faire quoique ce soit, j'avais décidé de rester à la Dunster, dans une des chambres vacantes. Au pire, je demanderai à ce que ce soit la mienne, dans le pire des cas. Mais ouais, je pouvais pas rester chez moi et je me contentais de rester ici, avec ma tenue de Charlie Brown, sans la capote sur la tête évidemment. Allongé dans le lit, je passais le reste de ma soirée à relire mes SMS, que ce soit avec Camila qu'avec Willa. Ouais, je me faisais du mal, surtout quand je passais sur instagram pour voir les différentes photos de l'été, et d'avant l'été. J'étais clairement maso pour le coup et c'était pas une bonne chose. Je laissais finalement Morphée me prendre dans ses bras en espérant ne pas avoir trop de cauchemars. Mais voilà, la nuit était courte parce qu'étonnamment, on me réveillait en pleine nuit. Qui ? Je n'en avais aucune idée mais j'entendais parler de bébé, mon front caressé sous une main masculine. Biberon ? Ouvrant doucement les yeux, je remarquais dans la pénombre un Paris assis sur le bord de mon lit, avec une serviette sur l'épaule et un biberon à la main. “Tu fais quoi Paris ?” demandais-je intrigué à mon mentor dans cette maison. Non mais parce que ouais, j'étais assez intrigué et je ne savais pas tellement ce qui se passait là tout de suite maintenant.

(Kaze Faulkner)

“already pulling me in, already under my skin. And I know exactly how this ends, I Let you cut me open just to watch me bleed —”

Pluton & Paris

It's not a joke

Toujours plongé dans sa crise de somnambulisme, Paris était totalement indifférent à l’endroit où il se trouvait mais également à l’âge du jeune homme qui lui faisait face dans le lit. Il était toujours persuadé d’être de retour bien des années en arrière quand son frère n’était agé de quelques mois et qu’il avait besoin qu’il veille sur lui. Est-ce un besoin de contrôler quelque chose dans l’immensité du chaos qu’était devenue sa vie ? Très certainement. Il n’avait pas besoin d’un psy pour savoir qu’il déraillait complètement depuis que son père l’avait sauvé des griffes de Schumer. Paris souffrait et son esprit avait trouvé le seul moyen de l’exprimer à savoir en le transformant en super nanny zombie. « Chuuuut » dit-il d’une voix douce en rejetant une petite mèche brune avec ses doigts. « C’est l’heure du biberon alors inutile de pleurer big guy, je vais bien m’occuper de toi » continua-t-il en attrapant le bavoir qu’il avait coincé sous la serviette en éponge. Malheureusement, le bavoir d’Ashlynn n’allait absolument pas sur Pluton, bien trop adulte pour que sa tête passe dans le trou. « Mais arrête de faire le bébé et laisse moi mettre ton bavoir » grogna-t-il en déposant le biberon sur la table de nuit pour mieux user de ses deux mains afin de faire passer la tête de Pluton dans le trou. Bien sûr, cela ne passait pas malgré son insistance. « Bon tant pis, on va s’en passer ! » soupira-t-il en jetant le bavoir pour reprendre le biberon. « Allez, on ouvre grand la bouche !! »

AVENGEDINCHAINS

(Invité)

22/06/2015

it's not a joke — C'était l'incompréhension de la nuit. Réveillé par la grande et imposante silhouette de Paris, il m'était compliqué de comprendre le pourquoi du comment. En fait, c'était clairement un gros point d'interrogation sur la tête qui pouvait être visible sur mon visage. Mais il s'en fichait pas mal Paris, avec son biberon et son bavoir. Lui, il me prenait pour un bébé, preuve étant qu'il tentait de m'habiller du bavoir, bien trop petit pour moi, évidemment. “Paris ? Qu'est-ce que tu fais ?” Légèrement paniqué, je me rendais compte assez rapidement quand il abandonnait l'idée de me mettre le bavoir autour du cou qu'il était en pleine crise de somnambulisme. Ouais, à peine avait-il abandonné le bavoir qu'il attaquait le biberon. Biberon chaud, rempli de lait maternel et nope, nope. Je ne boirai pas ça. Mais bordel, qu'est-ce qui se passait ? Comment fallait-il gérer quelqu'un qui était somnambule ? Je crois que le mieux était de le ramener à son lit, le rassurer et tenter de le rendormir. Ouais mais Paris, il faisait au moins une tête de plus que moi alors comment le maîtriser ? “Mec, faut aller te rendormir. J'te ramène à ton lit si tu veux” disais-je en me redressant, sans forcément sortir du lit puisqu'il était là et.. ouais, j'étais en plein dans le flou mais il fallait que je gère. Merde quoi, il me prenait pour un bébé.

(Kaze Faulkner)

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Pluton & Paris

It's not a joke

Toujours en plein délire, Paris semblait agacé de la résistance de son petit frère. Matthew avait toujours été un enfant difficile à garder mais là, il dépassait les bornes. « Arrête de faire le bébé ! tu crois que j’ai toute la soirée devant moi, Summer m’attend au lit ! » protestait-il et quand il évoquait sa femme, visiblement, ce n’était pas pour jouer au Monopoly. Le couple Maconahey avait toujours eu une vie sexuelle active –bien que ces derniers temps, Paris éprouvait des difficultés qui n’avaient rien à voir avec les formes que commençait à prendre sa délicieuse compagne. Son enlèvement par son ex-beau-père avait fait beaucoup de dégâts et surtout réveillés pas mal de ses démons qu’il pensait endormis à jamais. En soupirant, le jeune homme changea sa position de sorte à attraper l’ « enfant » par les bras et le soulever afin de pouvoir l’installer en travers de ses cuisses. « Allez, tu vas voir, il est tout bon le biberon ! » continua-t-il en se penchant pour déposer un baiser sur son front pour mieux lui coller la tétine entre les lèvres. « Et glou et glou » le motivait-il de son mieux. Fait étrange, Matthew semblait lui parler mais surement était-il fatigué. Le Dunster ne lâcherait pas l’affaire si facilement car non seulement son frère allait boire tout son biberon mais après, il comptait bien lui faire faire son rot et lui changer la couche. Pauvre Pluton, pas certain qu’il s’en sorte sans dommage.

AVENGEDINCHAINS

(Invité)

22/06/2015

it's not a joke — Non mais clairement, je pouvais me passer de ce genre de moment. Paris était bien trop invasif et semblait me prendre pour un bébé, chose que je n'étais plus depuis bien longtemps maintenant. Alors pourquoi mon président et ami agissait comme ça ? La moindre réticence de ma part semblait être mal prise par le grand gaillard. “Merci mais j'aurais préféré ne pas savoir ce genre de détails Paris” Non mais parce que Summer et lui étaient un couple marié oui, mais les détails de leur vie sexuelle ne me regardaient tout simplement pas. Alors si je pouvais éviter d'être mis dans la confidence, ça m'arrangeait. Sauf que voilà, impossible de sortir Paris de sa torpeur nocturne et il me prenait encore pour un bébé, me foutant le biberon dans la bouche, m'intimant à boire le contenu. Du lait maternel ? Non merci. Recrachant la tétine, je tentais de le faire revenir à la raison. “Paris, c'est Pluton, pas un bébé random que t'as trouvé.. J'suis un grand garçon, j'ai pas besoin du biberon, je veux juste dormir..” D'autant plus que j'allais être papa, à ce qui parait. Alors ouais, si je pouvais éviter d'être pris pour un bébé, ça pouvait être top. Come on Paris, réveille toi, retourne dans ta chambre et dors. Laisse moi dormiiiiiir !

(Kaze Faulkner)

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Pluton & Paris

It's not a joke

Dans son monde, dans sa bulle, Paris restait sourd aux propos de ce bébé. Certes, c’était assez étrange qu’un bébé de quelques mois parle mais bon, pourquoi pas ! Matthew pouvait avoir un QI aussi élevé que le sien après tout. Le Dunster n’avait plus aucune conscience de la logique ou de la réalité, trop ancré dans sa crise de somnambulisme. Il n’arrivait plus à distinguer le bien, du mal. Il était dans un monde totalement à l’écart du moindre danger où il pouvait exercer son besoin de contrôle sur un être qui ne demandait que sa protection. Quoique.. bébé était quand même bien remuant et réfractaire au biberon. « Raaah mais qu’est-ce qui t’arrive ?! Tu as fait caca dans ta couche ? C’est pour ça que tu veux pas boire, tu veux avoir les fesses au sec avant ? » tentait-il de comprendre en reposant le biberon sur la table basse pour mieux soulever le jeune homme et le coucher, de sorte, à ce qu’il lui fasse face. « Allez, grand frère Paris va aller voir la lune de son petit frère » dit-il cette petite phrase qui avait toujours fait rire le bébé. Prêt à baisser le pantalon de Pluton, le pied de Paris glissa sur une malheureuse chaussette, se vautrant comme un poids mort sur son ami. « Qu’est.. » marmonna-t-il en se redressant sur un avant bras. « Qu’est-ce que tu fous dans ma chambre et..qu’est-ce que je fous sur toi ?? » s’exclama-t-il en se redressant vivement pour s’éloigner du jeune homme.

AVENGEDINCHAINS

(Invité)

22/06/2015

it's not a joke — Au rythme où ça allait, j'avais l'impression que Paris allait me faire le bain, me déshabillant pour me foutre à poil dans une baignoire. Mais non, il en était juste hors de question. Sauf que j'avais beau tenter de le réveiller, de lui faire prendre conscience de ce qui se passait, rien n'y faisait. Il était endormi et à fond dans le fait que j'étais un certain Matthew, bébé qui boit des biberons dans la nuit, qui doit faire des rots et qui, j'espère, ne faisait pas dans sa couche parce que je vivrais mal si Paris venait à me maîtriser pour me changer le bas de pyjama. Déjà que j'étais vêtu d'un boxer uniquement, fallait pas qu'il baisse la couverture. “Non, non, non, pas touche à ma couche !” tentais-je de le dissuader, en vain. Il ne m'écoutait même pas de toute façon. Sauf que voilà, Paris était musclé et... il me maîtrisait en un claquement de doigts, m'obligeant à être positionné comme il le souhaitait. “Non, non, NON !” Seulement voilà, le karma avait décidé d'entendre mes suppliques puisque mon ancien président trébuchait, tombant sur moi, se réveillant par la même occasion, ce qui le laissait dans un certain état d'incompréhension. “TU es dans ma chambre, tu voulais me torcher le cul mec, putain c'est le pire traumatisme de ma vie !” Je savais que j'avais la poisse, mais pas à ce point là. “Lève-toi, tout de suite !” Non pas que j'étais mal à l'aise mais un peu quand même.

(Kaze Faulkner)

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Pluton & Paris

It's not a joke

Il s’en était fallu de peu pour que Pluton se retrouve dans une situation fort embarrassante pour lui. La main sur la couverture, près à la jeter au loin pour avoir enfin accès à la couche de son petit frère, le pied de Paris glissa, lui faisant perdre l’équilibre. Sa grande carcasse vint s’écraser de tout son poids sur le pauvre Westerberg qui essayait vainement de le repousser. La seule chose positive dans cette histoire fut que cela réveilla l’ancien président de la Dunster. Paris se redressa sur un coude, le regard chargé d’incompréhension. Que faisait Pluton dans sa chambre ? Et pourquoi était-il sous lui ? Il n’avait pas assez bu d’alcool pour s’adonner aux joies du sexe avec un homme. Lui vivant, jamais. Il n’avait rien contre les homosexuels, après tout, chacun faisait ce qu’il voulait avec son cul ; mais aux vues de son passé, on ne pouvait nier qu’il était bien trop méfiant et mal à l’aise vis-à-vis d’un quelconque rapprochement d’ordre intime avec un homme. « Te torcher ? Oh bordel de merde » grommela-t-il en se redressant aussi vite qu’il le pouvait mais il peinait à reprendre clairement ses esprits et dû s’y prendre à deux fois avant d’être debout, droit comme un i, au beau milieu de sa chambre. « Putain Pluton, je suis… désolé ! Je sais pas ce qu’il s’est passé ! le dernier souvenir que j’ai, c’est celui de m’être écrasé dans mon pieu » marmonna-t-il en se passant une main sur le visage. Il détestait avoir une défaillance de mémoire car c’était tout bonnement impossible. Or, là, rien, nada, black out. « Je.. hum » commença-t-il avant de racler la gorge. « Je t’ai pas agressé… sexuellement ? » murmura-t-il presque cette question tant elle lui donnait envie de se défénestrer.

AVENGEDINCHAINS

(Invité)

22/06/2015

it's not a joke — Une aubaine. Trébucher et se réveiller, c'était ce qui venait d'arriver à Paris qui prenait conscience qu'il n'était pas dans son lit. Dans sa chambre ? Non plus, il était dans la mienne et je n'hésitais pas à le lui dire, ce qui le laissa pantois, perdu et complètement dans l'incompréhension la plus totale. Je pouvais le comprendre, c'était une crise de somnambulisme qu'il venait de faire. Je tentais de rester calme mais j'avais encore bien trop le rythme cardiaque excité tant ce qui venait de se passer était stressant. J'en profitais pour refoutre la couverture sur moi, évitant alors toute nouvelle malheureuse aventure. “Ouais, je crois que tu me prenais pour ton petit frère” Pourtant, du haut de mon mètre soixante dix-huit, j'étais loin d'avoir la taille d'un nourrisson. Alors c'était clairement dans l'incompréhension que j'étais, en quête de réponses de la part du grand jeune homme. Visiblement dans le flou, il n'avait pas l'air d'avoir des réponses, et se posait même des questions sur les minutes qui venaient de s'écouter. “Non, non, rien de tout ça. Juste le biberon dans la bouche. On a échappé au pire” soufflais-je, rassuré d'ailleurs qu'il se soit réveillé avant d'avoir baissé mon froc. “Ça... ça t'arrive souvent ce genre de chose ?”

(Kaze Faulkner)

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