It's Mine !!! Lisbeth+Alan mise en page par mad love
En l'espace de quelques minutes, tout se passe très vite et j'ai à peine le temps de réfléchir que mon bras est agrippé pour me traîner derrière elle alors que je scrutai le fond de mes poches en quête d'une ou deux pièces restantes. On parvient très vite au nouveau kiosque et avant que je puisse ouvrir la bouche, Lisbeth achète deux exemplaires du magazine tant convoité aujourd'hui et m'en offre un en main. Mes yeux se posant tout à tour, sur mon interlocutrice et sur le magazine à présent en ma possession. " Oh non ! Je ne peux accepter ", lui lançais-je, mais le regard de la brunette est pour la première fois très éloquent, très déterminé. Je pense qu'il m'est impossible de refuser.
" Merci..."
Je ne me l'avouerais pas, mais si j'avais étais dans l'impossibilité de pouvoir satisfaire ma curiosité du jour, la journée aurait était difficile, mon esprit pensant constamment à ce qu'il a manqué. Je dois une fière chandelle à Lisbeth sur ce coup-là. Mais de quoi j'ai l'air, je vous le demande, fixant cette revue dans mes mains comme un gamin qui vient d'avoir un cadeau de Noël... Reportant mon attention sur ma bienfaitrice, je lui demandais :
" Il y a un moyen de vous joindre ou un endroit où vous rendre visite ? J'adorerais discuter avec vous sur le sujet et vous poser les questions qui me posent problème. Enfin, si vous êtes d'accord bien évidemment. "
It's Mine !!! Lisbeth+Alan mise en page par mad love
Elle me donne son numéro en réponse, j'ai peu de personnes qui partage ma curiosité dans mon répertoire et je n'aurais jamais cru dire une chose pareille avant aujourd'hui, mais l'optique d'une nouvelle discussion avec cette personne intéressante qu'est Lisbeth me plaît beaucoup. " Je vous appellerais pour connaitre les bons coins à visiter en Suède", lui dis-je tout en lui rendant son sourire alors qu'elle m'annonce qu'elle doit se retirer. Je lui tends une main beaucoup plus amicale que ce que nous avons connus par le passé, elle la saisit avec plaisir, comme pour sceller une trêve qui n'a que trop tarder à venir. La voyant s’éloigner, je prend la direction opposé quand une femme vient taper sur mon épaule alors que je n'ai parcourus que quelques mètres. Je me retourne et la voit me tendre un papier qui n'est nulle autre que le numéro de Lisbeth que j'étais assuré d'avoir mis dans ma poche. La remerciant, je le récupère et m'assure cette fois-ci de ne pas le perdre. Décidément, il y a des jours pires que d'autres... Mais au moins, j'aurais fait une belle rencontre.