Lisbeth & Alan - It's mine !!!

It's Mine !!!
Lisbeth+Alan
mise en page par mad love

Chaque année, à la même période, il y a ce phénomène étrange. On attend les vacances toute l'année et quand elles sont enfin là, on s'ennuie chez soi, espérant qu'un événement fera son apparition pour casser cette routine emmerdante. Dans ces moments-là, je préfère sortir en centre-ville, prendre le soleil et profiter des beautés que Boston peut offrir.

Passant devant le kiosque de journaux, je jette un œil à ce qu'ils proposent. Sports, automobiles, jeux vidéo, il y en a pour tous les goûts. D'ailleurs, à mes côtés, un homme étrange porta son attention sur le rayon le plus élevé. Vous savez, celui que les enfants ne doivent pas voir et ne pas atteindre. L'homme se saisit de ce qui semble être le dernier numéro en date de ce genre de cochonnerie et m'adresse un clin d’œil... Désolés, monsieur, mais nous n'avons pas les mêmes hobbies. À la place, je préfère me tourner vers le rayon informatique. Je ne suis pas un expert dans le domaine, mais ce dernier m’intéresse, j'apprends souvent des choses capables de satisfaire ma curiosité. Me saisissant du dernier en rayon, j'eus la mauvaise surprise de voir qu'une main inconnue se saisit de ma cible au même instant. Remontant mon regard le long de son bras, pour finalement aboutir jusqu'au visage, la routine des vacances m'a offert un événement que j'aurais préféré éviter.

" Pas encore vous ! "

@Lisbeth Larsson

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It's mine!

✧ 02.08.2017 - City Center ✧Alan & Lisbeth

Le jour J était bientôt arrivé. D’ici quelques jours, Lisbeth quitterait Boston pour Stockholm, le temps de régler une affaire qui l’accaparait depuis des mois. Elle espérait être de retour assez rapidement et surtout… Elle espérait revenir un jour. Celle qui tentait de l’assassiner depuis des mois devait très certainement prendre son pied à épier chacun de ses mouvements alors que Lisbeth ignorait toujours où elle se trouvait. Pourtant, elle avait fait le nécessaire pour se protéger un maximum : dispositif de sécurité de pointe, espionnage des caméras de Boston, cours de krav maga et de tir. Tant de petites choses qui lui avaient sauvé la vie jusqu’à présent. Mais il était temps de prendre le taureau par les cornes et de faire face à son ennemie. Sans compter qu’elle devait impérativement trouver une information qui lui semblait cruciale : les lignes manquantes de son livret de famille. Malheureusement, ce genre d’archives étaient encore sur papier si bien qu’elle devait se rendre dans sa ville natale pour y dénicher l’original et le consulter. Une pierre deux coups.

Alors qu’elle achetait les dernières choses qui lui manquaient, Lisbeth s’arrêta au kiosk et son regard fut attiré par une revue informatique. Elle n’avait nul besoin de ce genre de lecture, les ordinateurs lui ayant déjà confié bien des secrets mais elle devait préparer certains des cours de la rentrée. Et pour cela, elle devait s’appuyer sur une littérature fiable et ne pas griller sa couverture de hackeuse. La seule personne à être au courant était Clay et c’était déjà trop. Elle trouverait certaines sources dans ce magazine plus que réputé. Sa main s’approcha du livret et se posa dessus en même temps qu’une autre. Bien entendu, c’était le dernier numéro disponible. Son regard remonta le long du bras pour tomber sur les prunelles bleues d’Alan.

« Contente de vous revoir aussi. »

Sa main se referma sur le magazine : elle sentait que la confrontation allait être rude alors qu’elle aurait pu se rendre à un autre kiosk et trouvait un autre numéro. Mais Alan aussi pouvait le faire, non ?

« J’imagine que vous voulez ce magazine. »

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Lisbeth+Alan
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Je ne suis en aucun cas croyant, mais je commence à croire que Dieu veut nous réunir d'une façon ou d'une autre. Chaque fois que je tombe sur cette jeune femme, c'est dans des moments qui nous oppose, qui nous mettent en conflit. Une fois, de plus, la demoiselle vient me disputer le dernier numéro de ce magazine. Oui, je veux ce numéro spécial concernant les nouveaux processeurs du marché, surtout que je suis quasiment sûr d'avoir posé les mains en premier sur ce dernier. Tirant un peu pour savoir si elle lâchait du leste, ce n'est visiblement pas le cas.

" Je vais commencer à croire que vous me suivez... "

Je ne compte pas lâcher l'affaire, mais le problème, c'est que j'ai l'impression que mon adversaire du jour non plus. Les personnes alentours comment à nous fixer, se demandant pourquoi deux imbéciles commencent à se chamailler pour un vulgaire journal. Finalement, il n'en va plus de ce qui se trouve entre nos mains, mais bel et bien d'un duel d’ego. Me tournant vers le propriétaire du kiosque, je lui fis signe que nous étions dans une situation compliquée par ici, mais cela ne l'importuna pas plus que ça.

" En effet, vous imaginez bien... Je crois qu'il va falloir trouver une solution, je me vois mal rester ici des heures. "

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✧ 02.08.2017 - City Center ✧Alan & Lisbeth

A chaque fois que ces deux-là se croisaient, c’était dans des situations compromettantes, loufoques ou totalement incongrues. Aujourd’hui, les voilà se disputant un vulgaire magazine dont elle n’avait pas réellement besoin. Mais ce n’était pas tant ces feuilles de papier glacé reliées entre elles qui étaient en jeu mais plutôt leur fierté et leur ego. Lisbeth se serait bien passée d’une telle rencontre surtout qu’elle avait d’autres choses à penser mais visiblement, le Destin en avait décidé autrement. Elle sentit le léger tirement de la part d’Alan et elle résista, ne cédant pas d’un iota.

« Pareil pour moi… »

Se fichant pas mal des regards tournés vers eux, elle continuait de fixer le jeune homme tout aussi têtu qu’elle. Effectivement, ils allaient devoir trouver une solution car il n’allait pas rester ici jusqu’à demain matin. Devait-elle lâcher ce fichu magazine, prouvant ainsi de sa bonne foi ? Ou allait-elle se battre comme une gamine pour le gagner, comme à un tournoi médiéval pour impression la belle damoiselle ? Ses pensées commençaient sérieusement à s’égarer de manière très étrange. Peut-être était-ce la cause de ses insomnies de ces derniers jours.

« Nous allons en trouver une. Vous me laissez ce magazine et je vous accompagne au prochain kiosk pour vous en payer un. »

Marché très intéressant. A voir si le jeune homme allait l’accepter. Mais ce serait trop facile, non ? Et puis, n’était-ce pas offensant de se laisser offrir quelque chose par une femme ? A voir si Alan était macho. Ou gêné.

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@Alan Landrum

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Quand j'étais gamin, j'ai osé dire à ma mère que je trouvais les filles mesquines et vilaines. Évidemment, j'ai eu le droit à la marque de sa main sur ma joue pendant plusieurs jours ainsi qu'un sermon sur le respect du sexe opposé. Présentement, mon avis n'a pourtant pas changé et je me garderais bien de le signaler à ma mère. La gente féminine, il faut s'en méfier et cette demoiselle a un regard qui ne m'inspire pas forcément confiance.

Il y a deux mois, j'ai eu un accident de voiture avec cette même personne et Dieu seul sait comment, elle est parvenus à profiter de ma naïveté légendaire pour parvenir à filer sans faire le moindre constat. Elle est forte... Très forte... Ou alors c'est moi qui suis très faible... Toujours est-il qu'aujourd'hui, je ne me ferais pas avoir. Le dindon de la farce, ce ne sera pas moi. Sa proposition est intéressante, surtout qu'elle nous éviterait de nous donner en spectacle plus longtemps. En temps normal, je parviens assez aisément à cerner les gens, mais concernant cette jeune femme, son regard obscur n'est pas très bavard. Sondant plus profondément ses prunelles, je répondais à sa proposition :

" Et comment je sais que peux vous faire confiance ? "

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Alan Landrum a écrit:

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Quand j'étais gamin, j'ai osé dire à ma mère que je trouvais les filles mesquines et vilaines. Évidemment, j'ai eu le droit à la marque de sa main sur ma joue pendant plusieurs jours ainsi qu'un sermon sur le respect du sexe opposé. Présentement, mon avis n'a pourtant pas changé et je me garderais bien de le signaler à ma mère. La gente féminine, il faut s'en méfier et cette demoiselle a un regard qui ne m'inspire pas forcément confiance.

Elle est forte... Très forte... Ou alors c'est moi qui suis très faible... Toujours est-il qu'aujourd'hui, je ne me ferais pas avoir. Le dindon de la farce, ce ne sera pas moi. Sa proposition est intéressante, surtout qu'elle nous éviterait de nous donner en spectacle plus longtemps. En temps normal, je parviens assez aisément à cerner les gens, mais concernant cette jeune femme, son regard obscur n'est pas très bavard. Sondant plus profondément ses prunelles, je répondais à sa proposition :

" Et comment je sais que peux vous faire confiance ? "

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✧ 02.08.2017 - City Center ✧Alan & Lisbeth

Lisbeth pouvait se montrer têtue, hargneuse, froide et quelques fois mesquine mais seulement quand la situation l’y obligeait. Elle se demanda si elle devait faire preuve de ce comportement pas très fair-play en ce moment-même ou si elle allait plutôt prendre le parti de s’amuser un peu. Il est vrai qu’ils ne se connaissaient absolument pas, s’étant croisés à chaque fois quand il ne le fallait pas, au mauvais moment. Comment pouvait-elle lui demander de la croire sur parole, de lui faire confiance ? Elle-même aurait été méfiante, c’était inscrit dans ses gènes. Ses prunelles sombres et mystérieuses fixaient toujours le jeune homme debout devant elle, sa main toujours accrochée au magazine.

« C’est vrai, vous avez raison, ma requête est déraisonnable. »

Et comme il fallait bien poser la première pierre à cet édifice qu’on appelle confiance, son étreinte se relâcha petit à petit sur le magazine tant convoité. Elle finit par abandonner le bien si précieux, le cédant à Alan. Rares étaient les fois où elle réagissait de la sorte, cédant ainsi à quelque chose qu’elle voulait.

« Je vous le laisse, en gage de ma bonne volonté. »

Lisbeth lui adressa un léger sourire et croisa les bras contre sa poitrine. Le public avait fini par les ignorer, les trouvant certainement trop puérils pour leur âge.

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@Alan Landrum

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Je m'attendais à tout, sauf à ça... Desserrant son emprise sur le "trésor" tant convoité, je m'empare de ce dernier à ma plus grande surprise qui doit se lire facilement sur mon visage. Un léger sourire égaye désormais son visage et lui donne un air tout autre, plus sympathique diras-t-on. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'on peut lui faire confiance les yeux fermés mais ce coté sombre d'il y a quelques secondes a laisser place à une image mystérieuse bien plus intrigante, bien plus intéressante.

" Mais pour le coup, maintenant, je vous suis redevable... ", lui dis-je alors que ma face passait de la surprise aux remords en l'espace de très peu de temps. Une seule solution s'offre à moi, je lui retourne la proposition qu'elle m'a faite il y a de cela quelques minutes, à savoir l’accompagner jusqu'au prochain kiosque en espérant qu'elle l'accepte. Je paye mon article et la retrouvant, je lui tends une main bien plus amicale que tout à l'heure.

" Au fait moi c'est Alan, je crois qu'on est partit du mauvais pied tous les deux non ? "

En effet, on s'est croisé à de nombreuses reprises ces derniers temps et pourtant, tout ce qu'on sait l'un de l'autre est qu'il ne se passe pas de jolies choses lorsqu'on est dans le même coin. Apprendre à la connaitre pourrait me permettre d'en apprendre plus sur qui se cache derrière ce personnage.

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It's mine!

✧ 02.08.2017 - City Center ✧Alan & Lisbeth

La surprise se lut sur le visage du jeune homme quand elle céda le précieux bien. Difficile de faire autrement que d’être étonné par une telle réaction surtout que quelques instants plus tôt, Lisbeth affichait un air farouche, sûre d’elle, prête à en découdre pour obtenir ce qu’elle désirait. Décidément, plein de facettes cachées l’habitaient et recelaient de nombreuses surprises. Mais Lisbeth n’était pas une mauvaise personne, loin de là : quand il le fallait, elle savait se montrer gentille, altruiste, étonnante. Elle haussa un sourcil, amusée, quand il lui fit remarquer qu’il lui était redevable à présent. Le remord anima les traits du visage de son interlocuteur et un léger rire cristallin échappa à la demoiselle alors qu’il allait payer le magazine.

« Très bien, j’accepte. Enchantée, Alan, je m’appelle Lisbeth. Du mauvais pied ? C’est un euphémisme ! A croire que le destin est contre nous. »

Elle serra sa main dans la sienne puis tous deux quittèrent le kiosque. Le soleil l’éblouit si bien qu’elle dut mettre ses lunettes de soleil. Dire que dans quelques jours, elle retrouverait l’air un peu plus frais de Stockholm.

« Vous vous intéressez à l’informatique ? » Demanda-t-elle en désignant le magazine, un petit sourire aux lèvres.

@Alan Landrum

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Lisbeth+Alan
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Si elle savait ce que je pense du destin, ça la ferait doucement rire. Ce concept comme quoi tout est déjà écrit est une absurdité selon moi. J'aime à penser qu'on choisit nous-même le chemin que notre vie prendra, du moins je l’espère... Je ne pus m’empêcher de laisser échapper un rire lorsqu'elle souligna le fait que ma remarque est un euphémisme, il est vrai que le sort était plutôt contre nous. Elle remet ses lunettes de soleil et cela risque de me compliquer un peu plus la tâche. On lit énormément de choses dans le regard d'une personne, c'est souvent ma meilleure source d'information lorsque j'essaye de nourrir ma curiosité et d'en apprendre plus sur une personne. Certes, le regard de Lisbeth ne me parlait pas des masses depuis le début, mais avec les lunettes, c'est désormais presque mission impossible. Il va falloir trouver un nouvel angle d'attaque, commençons déjà par répondre à son interrogation. Fanfaronnant, je m'adressais à la mystérieuse créature à mes côtés avec un air fière si exagérer qu'il en est sûrement stupide : " Je m’intéresse à beaucoup de choses, vous savez ! ", avant de reprendre plus sérieusement.

" Je suis un gros curieux de nature. J'aime apprendre de nouvelles choses, m’intéresser à d'autres sujets qui sont au-delà de mes connaissances actuelles ou encore connaître de nouvelles personnes. Si je ne satisfais pas cette curiosité, je ne me sens pas bien. Aujourd'hui, c'est l'informatique qui va assouvir cette faim. "

Je me tournais par la suite vers elle en lui demandant pourquoi cet intérêt pour ce domaine également alors que passant devant un café, je ne pus m’empêcher de lui en proposer un. Si on m'avait dit, il y a quelques jours que je proposerais une telle chose à cette femme, je ne l'aurais sûrement pas cru.

(Invité)

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