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insomnie quand tu nous tiens... (Alan)

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insomnie quand tu nous tiens

Alan & Lucky

« Enchantée, Alan ! » Suivant le jeune homme main dans la main, ce dernier ralentit soudainement une fois dans les couloirs des portes de chambres. Il se mit à marcher à pas de loup, craignant sûrement de réveiller les invités par ce parquet qui grince. Face à cette scène, Lucky ne peu se retenir plus longtemps et elle a essayé pourtant, mais elle finit par éclater de rire. Elle, elle se fichait pas mal de réveiller tous ces gens. D'ailleurs, elle faisait même exprès en tapotant des pieds au sol comme pour faire encore plus de bruit. Sauf qu'Alan préféra l'arrêter en posant une main sur ses lèvres et en la stoppant net dans son petit délire. Finalement, ils parviennent saine et sauve en cuisine et tandis que le garçon prend place devant le plan de travail, elle, elle commence déjà à fouiller. « On ne trouvera rien de consistant sur ce bateau. Le propriétaire à plutôt tendance à aimer la bouffe très saine comme il sait si bien le dire. T'sais, la bouffe qu'on sert dans les restos classes de riches et même pas capable de rassasier un bide ? » Cole aka propriétaire de ce bateau aka son ex, l'avait toujours regardé bizarrement lorsqu'elle mangeait une bonne part de pizza ou un bon cheese burger. Ça l'avait toujours amusée de le voir écarquiller les yeux lorsqu'elle mangeait. « Moi je préfère les pizzas ce sont mes préférés, avec une bonne bière. Oula ça me manque. » Qu'est-ce qu'elle disait ? Pas une fille comme les autres ein ? Cherchant dans le frigo de quoi se faire à manger rapidement, elle fait sortir de la salade, des jambons, des tomates, du fromage, des cornichons et s'il y avait tout ça, alors il y avait des toasts obligatoirement. Fouillant de nouveau les différents placards, elle trouva un paquet. L'ouvrant, elle monta en pièce les ingrédients en mode club sandwich, puis coupa les toasts en deux après les avoir passé au four quelques petites minutes pour que le fromage fonde. Elle en coupa plusieurs avant de les poser dans une assiette devant Alan. Et pour terminer, sa touche perso, elle attrape un paquet de chips et verse autour des toasts comme accompagnement. Elle préférait ça souvent aux frites. « Je crois que c'est tout ce qu'on a de rapide à faire ce soir. » Esquisse Lucky en haussant les épaules et en prenant place sur le plan de travail, les pieds dans le vide. Elle n'attendait plus que le garçon commence à déguster pour faire de même.

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"Content de voir qu'on a le même avis sur la bouffe de riche... Et sur les pizzas." Serait-elle d'origine italienne ? Finalement, peu m'importe. Il y a même quelques minutes, connaître son nom m'était égale également. Je souhaitais juste découvrir la personne qui se cachait derrière ce physique. " Alors comme ça, tu connais le maître des lieux ? ", lui demandais-je, alors que la demoiselle commencer à s'afférer à la préparation d'un casse-dalle. Personnellement, je ne le connais que comme mon employeur, celui qui me signera le chèque à la fin de cette croisière. Il m'est sûrement arrivé de le croiser sur le campus, mais sans y prêter plus d'attention que ça.

Étonnamment, la voir se démener pour nous préparer de quoi stopper notre faim, enfin, surtout la mienne, avait quelque chose de relaxant. Le son du couteau tranchant les tomates, le crissement des toasts ou encore le son de la chaleur tournant dans le four me décontractaient plus que je ne l'étais déjà. Visuellement, tout cela semblait très appétissant et le goût ne fit que confirmer cette première pensée. " Un vrai cordon bleu ! ", lui adressais-je en guise de remerciement tandis que je me régalais avant de reprendre une fois ma bouchée ingurgitée:

" Tu veux quelque chose à boire ? Parce qu'en ces lieux, c'est moi le maître des boissons ! ", dis-je tout en sortant les clés de la réserve qui se trouvait dans la pièce voisine.

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Alan & Lucky

Et pourtant, Lucky faisait partie de la famille des riches, mais contrairement aux Eliots, elle ne le criait pas sur tous les toits et ne s'en ventait pas d'ailleurs. Elle était de celles qui pensaient toujours que l'argent ne faisait guère le bonheur. « Et tu seras très étonné de savoir que je suis une gosse de riche, mais je ne pense pas comme eux. La pizza, c'est la vie. » Elle avalait sa salive rien qu'en s'imaginant en déguster une là tout de suite. Néanmoins, le sujet vira rapidement vers le maître des lieux qu'elle connaissait effectivement bien, plus que bien même. « Yep. C'est mon ex. » Qu'elle lâche nonchalant ne voulant pas trop s'attarder sur ce sujet un peu trop délicat et compliqué. Elle préfère nettement mieux regarder Alan déguster ses sandwichs fait maison, plutôt que de parler du proprio de ce bateau. D'ailleurs, il lui donnait faim à le voir manger avec toute cette envie, appréciant avec appétit ce qu'elle lui avait préparé. Piquant donc un sandwich, l'anglaise commença à le dévorer tout en écoutant son compagnon nocturne. « Merci. Un jour on dégustera une pizza ensemble. » Et ça sonnait comme une envie de le revoir pour passer une soirée comme celle-ci en sa compagnie. Elle le trouvait sympa et touchant, alors il n'y avait pas de raison qu'elle ne le recontacte pas une fois cette croisière terminée. « Mhm... Je te laisse choisir la boisson vu que tu en es le maître des lieux. » Esquisse-t-elle en lui faisant un clin d'œil. Brunette s'était chargée de la bouffe, elle le laissait à son tour, lui émoustiller la gorge avec la boisson qu'il aura choisie.

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Son ex ? J'avoue que je ne m'en serais pas douté une seule seconde. La Lucky que je côtoie depuis notre rencontre sur le pont me parait bien différente du propriétaire de ce bateau qu'il m'a était donné d'observer depuis mon arrivée ici. Je dirais même qu'ils sont sacrément opposés. " Vous ne semblez pourtant pas avoir le même caractère, si je pourr....". Comprenant que ma curiosité était encore allée trop loin, je me stoppais net. " Excuse moi, ce ne sont pas mes affaires ". Même si le feeling passe bien entre nous, on ne se connaît que depuis un laps de temps très court et je ne peux me permettre de tels commentaires.

Un jour, on se reverra, il n'y a pas de raison. Et apparemment, ce sera pour déguster une pizza. " Amen ! ", lui offrais-je en guise de réponse à sa proposition, la bouche encore à moitié pleine de ses succulents sandwichs et lui tendant mon poing dans l'attente qu'elle fasse de même pour sceller cet accord.

Disparaissant dans la réserve, la jolie brunette m'avait pris à mon propre jeu et m'avait laissé choisir la boisson qui nous rafraîchira le gosier. J’ôtais immédiatement de mon esprit l'idée d'un cocktail. D'une part, parce que je ne suis pas un aussi bon barman que j'aimerais le faire croire et d'autre part, parce que mon état de fatigue me ferait sûrement casser trois bouteilles et deux verres. À la place, je revins avec deux conteneurs qui devaient coûter aussi cher que ma voiture et du jus de coco. On en trouve assez rarement d'habitude, mais vu l'opulence sur ce bateau, plus rien ne m'étonne. Tandis que je nous sers, j'ouvre une nouvelle fois la bouche. " Il paraîtrait qu'on s'en servait comme solution sucrée en injection intraveineuse par le passé, mais nous, ce qui nous intéresse, c'est que c'est une boisson parfaite pour s'endormir.".

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Alan & Lucky

Lucky n'était pas très surprise du commentaire d'Alan concernant son passé avec Cole. Elle avait mainte et mainte fois entendu ces mots de la part de tout son entourage ou bien encore, de ceux qui connaissait Cole. Malgré ça, elle n'avait pu lutter contre cette attirance. Faut croire que le dicton "les opposés s'attirent" n'était pas si bidon. Mais lorsque le garçon s'excusa par la suite, honteux sûrement de s'être mêlé, elle secoua la tête accompagnée d'un sourire. « T'inquiète, ce n'est pas grave. » Qu'elle lance sans plus. Elle voulait vraiment clos ce sujet, pas apte à parler de son ex. Elle avait mieux à faire dirons-nous. Comme par exemple papoter avec ce garçon en parlant de tout et de rien et en écoutant ses fameuses histoires toutes plus intéressantes les unes que les autres et comme aussi, cogner doucement son poing à l'aide du sien pour sceller une promesse. D'ailleurs, ce dernier qui s'était éclipsé pour chercher la boisson, revint quelques minutes plutard avec une nouvelle information sur le contenu de la bouteille qu'il avait en main. Amusée, elle la lui prend des mains pour les servir et regarde le liquide avant d'en boire une petite gorgée. « T'es certain qu'il nous aidera à dormir ? » Qu'elle demande en buvant une nouvelle gorgée. « En attendant qu'il fasse effet, si tu me parlais un peu de toi ? T'es à Harvard ? »

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Heureux de voir que ma gaffe malencontreuse sur son ex ne fut pas plus grave que je pouvais l’espérer, Lucky saisis les deux verres et me demanda si les vertus du jus de coco fonctionneraient sur nous cette nuit tandis qu'elle remplissait ces derniers. " Disons que si ça ne marche pas, mon ultime option sera que tu m’assommes et me portes à mon lit ", lui répondais-je avec un sourire en coin. Sourire qui s’effaça d'ailleurs très vite dès ma première gorgée, le jus ayant visiblement tourné en un liquide amer et imbuvable que je recrachais très vite avant de faire signe à ma partenaire d'insomnie de ne pas s'essayer à la dégustation de cette mixture.

Parvenant à stopper la toux qui m'avait été donner par ma brillante idée du jus de coco, je pus enfin répondre à la brunette désireuse d'en savoir un peu plus sur moi : " Je suis originaire de New-York, mais je suis à Harvard depuis ma première année de médecine. Je n’intégrerais cependant la Mather House qu'à la rentrée. " Je restais évasif, parlé de moi n'est pas ce que je fais de mieux, j'ai toujours pensé que cela avait un effet négatif sur le mystère qui pouvait entourait ma personne. J'aime découvrir les autres, mais beaucoup moins lorsqu'on m'inflige le même traitement. Du coup, je lui retourne la question, histoire d'en savoir un peu plus sur elle également. " Et toi ? À Harvard depuis quand ? "

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Alan & Lucky

Le jus de coco n'est pas une boisson à laquelle elle s'adonne tous les jours. Du coup, pour le goût, elle ne savait pas quand il fallait le juger bon ou à jeter. La réplique du garçon lui arracha un rire tandis qu'elle avalait presque de travers, le liquide. Elle toussota un peu et se nettoya d'un revers de doigts, le coin des lèvres où du liquide avait dégouliné. « Je ne crois pas avoir assez de force pour te porter jusque dans ta chambre, je pense surtout que tu vas te retrouver avec pleins de bleus au réveil si je t'y traînais. Tu te prendras tous les recoins et les portes. » Fit-elle en riant. Tellement maladroite aussi. En tout cas, en le voyant recracher le jus, elle fronce les sourcils et regarde son verre. « Quoi ? Ce n'est pas bon ? Tu penses que c'est périmé ? » Pourtant elle, le goût ne la dérangeait pas plus que ça. Elle avait d'ailleurs proposé qu'il lui parle de lui en attendant que ce jus de coco fasse effet sur eux. Elle fut agréablement surprise de savoir qu'il intégrera les mathers à la rentrée. « C'est cool ça, on va pouvoir s'y croiser plus souvent maintenant. Et puis franchement, tu as fait le meilleur choix de ta vie en voulant intégrer la mather. » Qu'elle lance en secouant la tête positivement pour appuyer ses dires. « Moi aussi ça va me faire un an à Harvard et je réintègre la mather à la rentrée. J'suis en première année d'étude musical. » Bientôt qu'elle commencera sa deuxième année et elle pense s'arrêter à deux années histoire de prendre son envol toute seule dans la vie active de Boston.

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Comparant le contenu de nos deux verres, je ne constate aucune différence. Elle arrive vraiment à boire ça ? Reposant mon verre, je le fais glisser vers elle, lui signifiant que si elle est partante pour cette mixture, je lui laisse volontiers ma part. " Oh, je suis sûr que tu es plus forte que tu ne veux le laisser entendre ! ". Non seulement physiquement, mais surtout psychologiquement. Lucky dégage une force de caractère évidente derrière ce visage angélique.

Ainsi, elle intégrera également la Mather House à la rentrée, une maison qu'elle connaît déjà selon ses dires. Ça a quelque chose de réconfortant de savoir que je croiserais désormais une tête connue à la rentrée et durant mon année à venir. " Je peux te demander pourquoi tu avais quitté la Mather en premier lieu ? ". Une fois, de plus, mon vilain défaut me joue des tours, cette question pourrait paraître fortement indiscrète à la belle brune, mais j’espère qu'il n'en sera rien.

" Va falloir que je vienne voir ton talent musical à la rentrée alors ! ", m'exclamais-je pour vite changer de sujet.

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Alan & Lucky

Comment un inconnu pouvait deviner la force qu'elle cachait au fond d'elle ? Cette force qu'elle ne pensait pas exister, pour elle et à cause de sa relation avec Cole. Elle s'était sentie faible. « Moi-même j'en arrive parfois à douter de cette force. » Fit-elle en haussant les épaules et lorsqu'il lui pose cette question qui l'oblige à baisser la tête, brunette soupire. Peut-être qu'elle devait se confier à cet inconnu, peut-être aurait-elle de vrais réponses d'un point de vue extérieure et de quelqu'un qui ne faisait ni partie de ses proches et ni ceux de Cole. Elle dépose son verre et joue nerveusement avec ses doigts. « À cause de mon ex. Il y a une guerre qui existe depuis longtemps entre la eliot House et la Mather House. Mon ex étant eliot, m'a fait croire qu'il avait quitté sa confrérie et moi par amour... J'ai quitté la mienne. Son entourage ne cautionnait pas qu'il puisse sortir avec moi. Pour te montrer à quel point je suis faible, je l'ai pardonné... » Lucky avait besoin de savoir une chose qui lui pesait lourd aujourd'hui. Elle avait besoin de se libérer. « J'ai beaucoup galéré pour l'avoir et quand je l'ai enfin eu, il n'a fait que se servir de moi et me cacher des choses. Magouiller avec ses amis, les écouter... La seule fois où j'ai vraiment sentie qu'il tenait à moi, c'était lorsqu'il m'avait avoué qu'il m'aimait. Chose qu'il n'a dit qu'une seule fois dans sa vie et avec moi ça faisait deux. » Pour être sûre que le garçon suivait, l'anglaise marquait une courte pause avant de reprendre. « Mais même après cet aveu, on m'a envoyé un mail ou il disait à son pote qu'il ne pouvait pas me larguer maintenant, que la mather était en train de tomber et que lorsqu'il aura eu ce qu'il voulait, il pourra me quitter et sortir avec celle que ses potes auront choisie. » C'est ce mail qui l'avait rendu folle de rage, la poussant à agir sous la colère et quittant Cole. « Il disait que je ne devais pas croire tout ce qu'il leur disait, qu'il les servait juste ce qu'ils voulaient entendre... Mais ce ne sont pas les seules bêtises qu'il a fait et j'ai toujours pardonné, je suis même allée jusqu'à lui pardonner aveuglement un défi qu'il avait fait avec son pote qui était de coucher avec une nana, il lui a offert un collier et réservé une chambre d'hôtel. Encore là, faible que je suis, il a réussi à obtenir mon pardon. Mais ce mail, c'était la goutte qui débordait le vase et donc, j'ai agi sous la colère en demandant à sa meilleure amie de lui annoncer que c'était terminé entre nous. Parce que je savais qu'une fois en face de lui, je n'aurais pu le quitter... » Lucky soupire une nouvelle fois avant de se mordre la lèvre et de passer une mèche de ses cheveux derrière son oreille. « Tu penses que j'ai été monstre de le quitter de cette façon ? » Oui, c'est cette question qui pesait lourd sur son cœur. De se dire que même si Cole avait fait pire avec toutes ses cachoteries et ses crasses, elle avait fait pire en larguant de cette façon.

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Il y a une sacrée différence entre le caractère de cette jeune femme que je trouve très forte et ce que sa gestuelle, son langage corporel me raconte. Baissant le regard et se triturant les doigts, je regrette presque que ma question ait eu un tel effet sur la personne souriante de toute cette soirée. Elle tombe d'ailleurs plutôt mal, moi qui n'aie jamais connus d'histoire d'amour, je ne suis pas un expert en la matière, mais elle se confie à moi, me fais confiance, j'en suis très touché et je l'écoute attentivement, en silence. Les membres de la maison Eliot ont une certaine réputation qui les précédents sur le campus et un de ses adeptes semble encore à l'origine de cette triste histoire.

Ainsi, Lucky est tombée en amour d'une personne qui semblait lui aussi avoir des sentiments pour la jeune femme, du moins au premier abord. La suite de l'histoire est beaucoup moins glamour et je ne pus m'empêcher de serrer nerveusement et discrètement le poing en entendant les horreurs que ce garçon a fait subir à Lucky. Son charmant accent anglais était dorénavant un peu plus fébrile et je ne comprenais pas ce qu'elle se reprochait. M'approchant de la demoiselle, je pose mon index sous son menton afin de relever ce visage trop triste à mon goût et me saisis de sa main pour l'empêcher de jouer convulsivement avec ses doigts. Me noyant dans le regard émeraude de la belle, je m'adresse à elle le plus sérieusement possible :

" Tu sais, le pardon n'est pas une faiblesse. Personnellement, je pense que c'est synonyme de grandeur d'âme. L'amour, ça ne se commande pas et le cœur ne se fixe pas toujours où il devrait. S'il y en a un qui devrait se sentir mal, c'est bien ce garçon. Il a joué avec les sentiments d'une personne et dans le genre cruauté, on peut faire difficilement pire.", avant de faire une pause, de lui adressais un sourire et de reprendre sur un ton bien plus léger: " Lady Lucky, vous n'avez rien d'un monstre alors retirez-moi cette mine triste de votre visage et faites moi un beau sourire. "

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