tallow-just a fool

Je n'arrivais pas à me la sortir de la tête. Willow était toujours dans mes pensées, c'était presque maladif mon truc. J'avais quitté la villa de Willow avant son réveil, voulant éviter de la voir au réveil, surtout pour éviter qu'elle me vire aussitôt que je poserais mes yeux sur elle. Après avoir déposer ma note, j'étais rentré prendre une bonne douche à ma chambre d'hôtel et m'était préparer, le lendemain j'avais une randonnée de prévue avec Athéna alors bien sûr, je n'allais pas informer mon ex que j'allais revoir mon ex, cela ne ferait que causer un emmerde de plus. Avec les potes, on était au restaurant et je ne savais pas pourquoi mais je consultais mon téléphone aux cinq minutes, ayant l'espoir qu'elle m'enverrait un texto pour me dire qu'elle était bien ou même qu'elle était réveillé, n'importe quoi, un simple signe de vie quoi. Mon pote me dit: ''Hey l'énergumène! Tu suis la convo ou pas?''. Je hochais la tête et reprenait la conversation avec mes potes. On était sur le point de quitter le restaurant mais lorsque je venais pour payer la facture, je remarquais que je n'avais pas mon portefeuille. En panique, je me disais que j'étais trop débile de ne pas avoir remarqué cela mais où pouvait-il être? ''Ah merde! Mon vieux, tu payes et je te rembourse.''. Je mis le cap sur la villa de Willow, je l'avais sûrement égaré lorsque j'étais tombé endormi dans la chaise, mais quel con! Une quinzaine de minutes plus tard, je me rendis à la villa et je pouvais voir que ce n'était pas verrouiller, je m'invitais à l'intérieur et monta direct à l'intérieur. Rien n'avait changer depuis 8h ce matin, oh mon dieu Willow avait dormi depuis tout ce temps? La pauvre, je cognais contre sa porte: ''Will, je peux rentrer? Désolé je sais que tu ne veux pas me voir mais j'ai oublié mon portefeuille sur la chaise.''.

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JUST A FOOL.
— with tate murray.

Moi qui croyait que j’allais me réveiller de bon heure le lendemain matin, erreur. Poussant un soupir quand je venais de me rendre compte de l’heure qu’il était, je passe l’une de mes mains dans mes cheveux et en grimaçant à cause du soleil qui traversait ma chambre. « Bordel, je vais mourir. » Sentant un mal de cœur terrible arriver, je ne pouvais m’empêcher de courir vers la salle de bain pour régurgiter tout ce que j’avais avaler hier et les autres jours avant. Il est très rare que je me retrouve dans une telle position sauf que là, j’avais été beaucoup plus loin de mes capacités. Passant ma main contre ma joue, je retire ce qui restais avant de sauter dans la douche comme je sentais vraiment fort. Tout ce qui s’était passé hier, je ne m’en souvenais plus et j’ignore même si nous avions fait quelque chose avec Tate. Restant un long moment sous l’eau, je ferme les yeux pour commencer à savonner mon corps et en peu de temps je sortis pour enrouler ma serviette autour de mon corps. Ma journée était donc gâchée parce que je me suis bourrée hier et j’ignore plusieurs bouts de l’histoire. Revenant donc dans ma chambre, je referme la porte pour commencer à m’habiller jusqu’à sursauter quand j’entendis la voix de Tate qui se trouvait derrière la porte. « Mais qu’est-ce que tu fais là ?! » C’était sympathique de ma part de lui répondre de la sorte sauf qu’il m’avait vraiment pris au dépourvu. Venant à m’habiller en simple sous-vêtements, je n’étais vraiment pas pudique puis Tate avait souvent vu mon corps dénudé ainsi alors il n’allait certainement pas ronchonner. Marchant vers la chaise, je m’accroupis pour chercher son porte-monnaie jusqu’à ne rien voir. Je m’approche donc de la porte avant de l’ouvrir et regarder mon ex qui semblait vraiment désemparé. « J’suis désolée mais il n’est pas ici. » Je dois admettre que c’est vraiment quelque chose d’important, un porte-monnaie sauf que je n’allais pas pleurer avec lui. « Peut-être que tu l’as oublié au bar hier ? » Ma voix était un peu plus douce que tout à l’heure, tentant de ne pas trop montrer ma gueule de bois au jeune homme. Je lui fis donc un signe de la main d’attendre et marchais vers mon garde-robe avant d’enfiler la première robe qui me tombait sous la main. L’enfilant en face du jeune homme, je plaçais mes cheveux derrière mes cheveux et le regarder. « Le mieux que je puisse faire c’est de t’accompagner au bar, voir s’il est là. »

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Je m'attendais à tout avec Willow. Elle était une vraie bombe à retardement, il fallait prendre un foutu labyrinthe et tenter de trouver le bon chemin pour comprendre ce qui se passe dans sa tête et même son coeur. Je trouvais sa difficile de ne pas pouvoir la toucher, de l'embrasser , de lui dire ce que je pensais comme le soir où est-ce qu'on avait couché ensemble chez elle, il y avait eu que la peau d'ours, le feu de foyer qui avait éclairer la maison alors qu'on avait perdu le courant à cause de l'orage, ce moment, je voudrais le revivre à tous les jours, dans une autre vie peut-être. J'avais le droit à son habituel accueil glacial, elle était forte quand même pour quelqu'un qui avait la gueule de bois: ''Tu peux regarder si mon portefeuille est dans la chaise que j'ai dormi s'il vous plaît?''. Il valait quand même des millions de dollars, si quelqu'un le trouvait au Laos, c'était la dolce vita. Je voyais la porte s'ouvrir et Willow était en sous-vêtements. Ouffff, putain qu'elle est sexy merde.... Je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir ce genre de pensée mais aussitôt, je m'inquiétais, où pouvait être mon portefeuille merde! Je passais une main dans mes cheveux, commençant à être paniquer, il avait tout dedans, une photo de Willow, mon permis de conduire, mes cartes de crédit, j'en passe...''Peut-être, c'est pas faux, je vais aller voir là en espérant que je sois chanceux.''. Son ton de voix me rassurait, c'était rafraîchissant malgré sa sale tête. Je la regardais enfiler sa robe, j'étais un mec après tout, on pouvait pas me blâmer. Je la regardais surpris, de sa proposition et lui dit: ''Oh euh...ok, je te force pas non plus, tu va survivre à cette journée post-gueule de bois?''.

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— with tate murray.

Cette gueule de bois, c’était quelque chose que je ne pensais pas avoir pendant mon séjour au Laos sauf que malheureusement pour moi c’est bel et bien vrai. Sauf qu’il y avait cette lettre que Tate m’avait laissé au petit matin quand il s’était enfuit de ma villa. J’espérais tellement qu’il ne se soit rien passé avec lui sinon j’allais vraiment m’en vouloir à mort. Tentant de ne pas trop penser au pire de la chose, j’eus le temps de prendre une douche rapide et de revenir vers ma chambre jusqu’à ce que j’entends la voix de mon ex derrière la porte. Est-ce que c’était le karma qui me jouait des tours en ce moment ? Poussant un énième soupire, j’ouvre donc la porte après avoir enfiler mes sous-vêtements afin de lui parler de mon ton glacial. Ce n’était pas ma faute s’il venait me parler alors que j’avais une gueule de bois et que je n’étais pas très belle à voir même s’il était 16h. Le regardant de haut en bas, celui-ci me demandait de jeter un coup d’œil vers la chaise, chose que je faisais sauf que c’était un échec total. Il n’y avait aucun porte-monnaie qui trainait chez moi. « Il n’est pas là Tate, tu veux jeter un coup d’œil par toi-même si tu ne me crois pas ? » Me redressant, je croise mes bras contre ma poitrine en le défiant du regard. Est-ce que c’est parce que j’étais une femme du fait qu’il ne me croyais pas ? C’est bien un homme pour agir de cette façon. Roulant donc les yeux, je me demandais ce que je devais faire en ce moment, si j’allais l’aider ou pas. Bon, il m’avait quand même aidé hier avec ces hommes, peut-être que je serais morte à l’heure qu’il est ou peut-être que je me serais même fait violée. C’était la moindre des choses alors je décide de lui proposer de l’accompagner au bar où nous étions tous les deux. « C’est bon, j’ai mon meilleur ami qui se prénomme tylenol et une bouteille de sprite. » Une fois avoir enfilé ma robe, je passe à côté de Tate sans trop lui parler et prendre la bouteille de pilules ainsi qu’une bouteille dans le réfrigérateur. « Alors, tu viens ? » Appelant mon chauffeur privé, ce dernier ne mis pas beaucoup de temps avant d’arriver et je pose mes lunettes sur le bout de mon nez. Hors de question que la plupart des personnes qui sont venus au Summer Camp ne puissent me voir dans un tel état. J’étais vraiment lamentable en ce moment sauf que je voulais garder ce genre d’assurance malgré tout. Prenant place derrière, j’attendais le retardataire qui était toujours dans la villa.

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Ce karma qui semblait ne pas vouloir me quitter commençait vraiment à me faire chier. Je devais éviter Willow mais à chaque fois, on se retrouvait face à face, comme si le destin nous forçait à se revoir, pourquoi je ne pouvais pas simplement sortir de la vie de cette fille une fois pour de bon? Je rêvais de lui faire la grande demande, de voir sa réaction quand je lui demanderais d'être ma femme mais je savais qu'il ne fallait pas que je prenne mes rêves pour de la réalité, j'avais simplement besoin d'un bon coup de pied au cul. Je commençais à faire du surplace, commençant vraiment à paniquer, perdre son portefeuille c'était perdre une partie de soin-même, son identité après tout. Je lui faisais signe de stopper de parler, j'étais pas con, j'avais saisi la première fois. ''Non c'est bon, je te crois Willow''. La moindre occasion qu'elle avait de m'énerver, elle le faisait, c'était bon de la retrouver comme avant, elle allait dégriser rapidement. Je hochais la tête, ce cercle d'amis, je l'approuvais totalement, eux ils étaient fidèles au moins, toujours là quand on en avait besoin. Sortant de ma rêverie, je hochais la tête, la suivant, encore sous le choc qu'elle ne m'avait pas dit de partir comme elle aimait tant le dire, me rejeter c'était sa spécialité. Je rejoignais Willow dans sa voiture, sans lui dire un mot...Je regardais à travers la fenêtre de la voiture et dit tout simplement: ''tu n'avais pas besoin de m'aider, mais merci Will.''.

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JUST A FOOL.
— with tate murray.

Ça semblait vraiment surréaliste sauf que malheureusement pour moi, j’essayais de ne pas penser au pire de la situation. Moi qui me disait que je ne devais pas me retrouver en face de Tate et voilà que c’était lui qui tombait sur ma petite personne alors que quelques hommes voulaient bien plus qu’une simple soirée avec moi. Lorsque je cherchais son porte-monnaie dans ma chambre, malheureusement pour lui, son accessoire ne se trouvait pas en ma possession et je suis déçue pour lui puisqu’il y a beaucoup trop de choses personnelles dans ce truc. Venant presque à lui répondre sur un ton glacial quand il ne me croyait pas, je fronce le regard suite à ses paroles, ne voulant pas savoir pourquoi celui-ci ne me croyait pas. « Je l’espère. » Bien sûr, je pouvais le remercier de m’avoir sauvé d’une soirée comme celle-ci sauf que c’est beaucoup trop pour moi. Jamais on ne m’a entendu dire merci à quelqu’un. Enfilant la robe que je trouvais en premier, je me surprends moi-même de vouloir suivre Tate jusqu’au bar pour l’aider dans ses recherches. C’est en quelque sorte, un remerciement pour m’avoir sauvé d’un viol ou même pire encore. Sans trop avoir la conversation facile, je décide de m’approcher de la voiture et de m’asseoir derrière en donnant les indications à mon chauffeur privé. Tate venait tout juste d’arriver et celui-ci me remerciait de l’accompagner. Tournant la tête vers le jeune homme, la seule chose que je croyais bon faire c’était de lui adresser un petit sourire en coin en guise de réponse. Ma tête tournait encore sauf que je sais comment ne pas montrer ma douleur à cet instant précis. Laissant le chauffeur nous guider jusqu’au bar de l’hôtel, la voiture s’arrête donc en face de l’entrée et je pousse la porte afin de sortir dehors. J’avais envoyé un message à Colin comme quoi j’allais être en retard ce soir sauf qu’en connaissant mon meilleur ami, je suis au courant qu’il n’allait pas avoir de mal à trouver une proie jusqu’à ce que je ne vienne le rejoindre. « Si quelqu’un a rapporter ton porte-monnaie, ça doit être le barman qui l’a en sa possession. » Dis-je simplement tout en marchant vers le comptoir. L’homme était en train de faire sa caisse jusqu’à ce qu’il puisse me demander ce que je recherche car à cet heure-ci, il y avait peu de personnes qui buvaient. Sauf les personnes ivrognes. « Mon ami veux savoir si vous n’auriez pas trouver un porte-monnaie hier soir. »

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Une chance que j'étais un mec versatile, parce que lorsque Willow Prada rentrait dans ma vie, il fallait que je m'adapte à toutes les situations que la vie nous envoyait. En commençant par la confiance, le sexe, une relation, une histoire d'amour non défini, une grossesse lors des Fêtes qui n'avait eu le droit à son comte de fées, bordel que c'était les montagnes russes avec elle. On voulait s'éviter mais on se retrouvait toujours ensemble ou dans la même pièce. La tension sexuelle était toujours présente, c'était impossible à faire disparaîte mais au fond de moi, je voulais retrouver l'étincelle dans son regard, la même que j'avais pu connaître lorsqu'elle m'avait dit je t'aime la première fois, qui sait peut-être un jour ou pas. On était désormais en route pour le bar, elle était sympa de m'aider, j'aurais pu le faire moi-même mais les moments de gentillesse envers ma personne était rare, je me faisais un devoir de le marquer sur mon calendrier. À bord de la voiture, je m'attendais pas à grand chose. La voir sourire me faisait du bien, je répliquais à son sourire et tapotait sa cuisse même pas 2 secondes, lui montrant que j'appréciais sa petite attention. Le reste du trajet se faisait en silence jusqu'au bar. J'espérais seulement que mon portefeuille était là, me faisant du souci que j'allais retrouver mon compte en banque vide. Je hochais la tête: ''J'espère qu'il reste des bons samaritains dans ce monde.''. Je la laissais parler en premier et puis je rajoutais: ''Il est en cuir véritable noir, les initiales TLM dessus.''. Le barman regardait autour et m'indiquait que non. Je soupirais et regardait Will: ''Peut-être près du lac quand j'ai été trempé mon t-shirt.''.

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JUST A FOOL.
— with tate murray.

Lorsque je suis en compagnie de Tate, j’aimais mieux garder mon livre fermé. Jamais je n’ai été capable d’ouvrir mon cœur et ce même si je voulais le faire avec Tate. Cette relation allait vraiment me tuer, surtout quand on pense que l’an prochain, je vais être une mather et être l’ennemie numéro un de mon ancienne maison. Rien qu’à cette pensée, je ne pouvais pas m’empêcher de grimacer. Peut-être que ça allait montrer à mon ex qu’il n’allait plus y avoir aucune possibilité. Je ne suis pas faite pour être sa petite-amie ou même sa femme car je suis incapable de montrer à quelqu’un mes sentiments. Ça m’avait fait cela depuis que j’avais sortis de ce centre de désintoxication avant de me retrouver à nouveau dans l’université de Harvard. Sauf que je me sentais gentille aujourd’hui, la seule chose que je pouvais faire c’était de venir avec lui pour trouver une chose qui semblait très importante pour lui. C’est bien pour cela que je n’apportais pas une grosse somme d’argent en ma compagnie, dans l’unique but de ne pas pleurer si quelqu’un venait à me voler mon porte-monnaie. Étant dans la voiture, Tate me remerciait de l’aider dans la recherche de son bien et la seule chose que je faisais c’est de lui faire un petit sourire en coin. Aucun mot ne sortait de ma bouche puisqu’il n’y a pas très longtemps que je suis sortie des bras de Morphée. Jusqu’à ce que la voiture n’arrête en face du bar où nous nous avions retrouvés hier, je pousse la porte avant de sortir et enfiler mes lunettes fumées sur mon nez. Hors de question que je ne puisse me montrer dans une telle position, surtout en face de certaines personnes qui me connaissait. « Ouais, surtout dans un pays qui est loin d’être riche. » Ça avait sortis malgré moi, rien ne l’aidait à avoir l’esprit tranquille, surtout pas dans mon état. Venant à ne pas argumenter plus, je demandais au barman s’il n’avait pas vu le porte-monnaie de ce cher Tate et malheureusement pour nous ce fut une réponse négative. Me mordillant légèrement la lèvre, je hausse les épaules à ses mots. « Sans doute, allez on va voir. » Me retournant, je marche donc vers la sortie pour pousser les portes et grimace face au soleil. Je sais que les espoirs de retrouver ce que nous cherchions sont minces mais qu’importe. En marchant avec la compagnie de Tate jusqu’à la fontaine non loin, je retire mes lunettes pour les posées dans mon décolleté et chercher non loin de là. « Nous étions à quel endroit au juste hier ? » Il y avait un blackout total. La seule chose que je me souvenais c’était de la sortie du bar et après avoir marché sauf qu’il n’y avait rien.

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Aujourd'hui, c'était une nouvelle journée. J'allais me rappeler de ce qui s'était passé hier mais je refusais de m'attacher à un souvenir qui me liait de nouveau à Willow. Cela ne serait qu'une torture de plus sachant qu'elle ne voulait pas de moi. Je tentais d'avancer mais il y avait toujours Willow. Demain, j'allais en randonnée avec Athéna et je prévoyais revoir Bulle que j'avais embrassé à la première soirée et dont on avait fini dans mon lit tous les deux. Je pensais lui dire à Willow mais elle en aurait probablement rien à cirer de ce qui se passe dans ma vie même si au fond de moi, je voulais qu'elle soit jalouse, qu'elle puisse envier ses filles, qu'elle constate ce qu'elle ratait. Je savais que l'année prochaine sa serait difficile vu qu'elle serait une Mather, c'est la seule que j'allais épargner de mes châtiments, la preuve que j'avais un coeur. Je lui décochais un regard réprobateur, elle était marrante maintenant, j'étais pas dupe, avec ma fortune personnelle, je pourrais augmenté le PIB du pays à moi tout seul. Je crispais un peu, le portefeuille n'était pas au bar, merde. Direction de lac! On sortait du bar, c'était une flaque de sang ?! , il fallait partir d'ici le plus vite possible. On marchait où je l'avais mis en sécurité. On avait pas loin à faire, je lui pointais du doigt. ''Tu vois le banc de parc là? Je t'avais porter sur mon épaule en dehors du bar et t'es fait asseoir la. J'ai enlevé mon chandail et été le tremper dans le lac après que tu m'es vomis dans le dos.''. Voyant le banc, je courais en reconnaissance mon portefeuille sous le banc! Je me jetais à terre et gueulait de joie: ''Alleluia!''. Je l'ouvrais et vit qu'il manquait 250 dollars américains mais le reste était présent, j'étais veinard sérieux. Je m'asseoyais sur le banc, regardant la vue du lac: ''Une catastrophe d'éviter en tout cas.''.

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JUST A FOOL.
— with tate murray.

Je ne suis pas une bonne personne pour Tate, c’est évident. Lorsque nous sommes incapables d’avouer nos propres sentiments, il est préférable de rester célibataire pendant un temps indéterminé et c’est ce que je voulais pour mon ex. La meilleure chose, c’est qu’il puisse trouver une personne qui puisse l’aimer pour lui sauf qu’à toutes les fois, je revenais vers lui pour une raison que j’ignorais. Il y avait aussi ce projet à la mather house, l’an prochain allait être une nouvelle année et je ne sais pas ce qui allait se passer. C’est pour cela que je me suis donné à cœur joie pour envoyer un message texte à Abélard pour lui dire que j’ai un truc vraiment important à lui dire sauf que le jeune homme ne m’avait même pas encore répondu. Sauf qu’en discutant avec le barman à propos du porte-monnaie de Tate, celui-ci ne l’avait pas vu. Me mordillant légèrement la lèvre, j’espère pour mon ex qu’il puisse retrouver ce qu’il cherchait puisque c’est chiant quand nous possédions quelques cartes de crédit. Posant ma main contre son épaule, j’essayais de me montrer rassurante sauf que ce n’était pas gagné, surtout en voyant la réaction qu’il avait sur le visage. Sauf que j’étais incapable de dire le moindre mot, même pas un petit sourire en retour. J’étais ainsi et parfois je me détestais. Sortant de l’endroit, je demandais à Tate ce qui s’est passé ensuite puisqu’il y avait certaines parties de l’histoire dont je ne me souvenais plus et je grimace quand il me disait ce qui est vraiment arrivé. « Charmant de ma part. » Connaissant Tate, celui-ci n’avait pas dût apprécier que je puisse vomir sur lui. Sans crier gare, le brun courait vers le banc pour s’approcher de ce qui semblait être un porte-monnaie et le voyant lever les bras dans les airs, je rigole un peu. Prenant place sur le banc à côté de lui, ce dernier m’affirmait qu’il y avait une catastrophe d’éviter. « Quoi, me dit pas que tu as des milliers de dollars dans ton porte-monnaie. » Non parce que en temps ordinaire, tout bon voyageur qui se respecte n’emmenait pas une telle somme puisqu’il y avait pas mal de personnes qui adoraient fouiller dans les poches de ces personnes vulnérables. Jetant un coup d’œil vers mon iphone, j’avais donné rendez-vous ce soir à mon meilleur ami dans un petit pub de la place sauf que je me devais d’être gentille avec Tate. « Je t’invites à manger ? J’ai vu un petit restaurant qui semble assez sympa. » Il m’avait quand même supporté quand j’étais ivre, alors c’est la meilleure chose à faire puis Colin allait attendre, je suis même sûre qu’il se donnait à cœur joie en la compagnie de jolies jeunes femmes. Connaissant mon meilleur ami, l’ainé de la famille Perol savait jouer de son charme et il ne se faisait pas prier pour obtenir ce qu’il voulait. Me redressant sur mes deux jambes, je remet mes lunettes contre mon nez en attente d’une réponse positive de sa part.

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