tallow-just a fool

Bon demain, j'allais me mettre à la détester de nouveau, sa me ferait même plaisir sauf que ce soir, c'était la place à l'héroisme, même si elle m'avait tellement fait mal, je ne pouvais pas m'empêcher de venir à son secours, de vouloir m'assurer qu'elle était heureuse même si c'était pas dans mes bras. Je riais et lui dis: ''On verra le jour que sa va arriver Willow.''. Oui je ne disais même plus Wil, je l'appelais toujours ainsi, en surnom mais j'étais brisé par elle, c'était comme il y avait jamais rien eu entre nous. Je pouvais mieux me permettre de respirer en ce moment, j'étais désolé pour la sublime brune qui avait eu de l'espoir que je finisse la soirée avec elle mais Willow restait une priorité inavouée, même si je devais rester dans l'ombre, je me donnais de veiller sur mon bonheur. Plus elle parlait, plus je me posais des questions, c'était illogique son truc avec Abécon, si ce petit con croisait mon chemin, il était mort, sa c'était quelque chose de régler mais il y avait des questions qui restaient sans réponses. Théoriquement, Cole ne devait pas vraiment aimer sa de voir son bff avec Willow? Hmmmmm....Je haussais les épaules: ''Peu importe Willow, c'est triste c'est tout....''. Combien de choses, elle cachait encore? Peut-être qu'honnêtement, je ne voulais pas le savoir. Willow m'arrivait directement dans les bras, mon oeil qu'elle était capable de marcher. Sans lui dire que je savais où était sa villa pour l'avoir en garde à vue, je la portais dans mes bras, comme si on était des nouveaux mariés, elle aurait moins de chance de me vider le reste du contenu de son estomac sur le corps`: ''Tu es vraiment vulnérable toi quand tu es ivre Prada, allez je te ramène à la villa.''. Quelques minutes de marche suffisait pour s'y rendre. Une fois arrivé, je lui dis: ''Tu as la clé j'espère?''.

J’avais pourtant été claire sur ce sujet. Hors de question que Tate ne s’approche de moi pour trahir ce que nous avions décidés tous les deux. Sauf que vu mon état, je n’ai pas le choix d’accepter l’aide de Tate, afin de ne pas me retrouver violée au fond d’une ruelle ou inapte à retrouver ma villa. À devoir donner des coups de poings à gauche et à droite, je suis sûre qu’il allait avoir un tas d’ennemi et un jour il allait se retrouver au bout de ses ressources. Il semblait si sûr de ce qu’il avançait que je roulais les yeux… « Ouais c’est ça Murray… Après tu te demandes pourquoi t’as autant d’ennemis que cela. » Non parce que la meilleure façon de se faire des amis, c’est de ne pas faire un cas avec la force et d’assumer qui nous sommes. Tate n’avait pas vraiment apprécié le fait que je puisse aller à la Mather House l’an prochain et tant mieux puisque je ne voulais plus avoir affaire à cette bande de trou d’uc. Venant à lui parler d’Abélard, je suis sûre qu’il était en train de penser dans sa petite tête qu’il allait lui en donner une, comme toujours. Cette jalousie s’était encore plus prononcée quand je lui avais dit que j’avais couché avec Marin l’autre fois. Ça s’était passé comme ça, sans que je ne puisse faire quoique ce soit et je ne voulais plus trop entendre parler des deux hommes. « Si tu le dis. » Refusant son aide quelques minutes plus tard, j’étais capable de me rendre chez moi seule, sans qu’il puisse m’aider. Commençant à marcher sur le chemin du retour, je tentais de me tenir droite sauf que j’ai plus l’impression que j’allais faire une chute épique, ce qui allait me valoir une visite à l’hôpital. Tombant dans les bras de Tate, je laisse échapper un long soupir quand ce dernier me portait, m’empêchant d’avancer plus que cela. « Ferme-là Murray. » Que je chuchotais presque. La seule personne qui pouvait entendre ce que je disais c’était bien mon ex, de toute manière ça ne risquait pas de changer après ça. Je n’allais certainement pas revenir dans mes anciens démons, hors de question… « Attend, comment tu sais que c’est ma villa. » Est-ce qu’il me suivait ? Fallait vraiment que je pense à engager des personnes aux portes. Ma tête tournait tellement, et je commençais à avoir mal. Super. « Dans mes poches… »

Je n'accordais pas vraiment d'importance à ce que les gens pensaient de moi, je savais qu'on me jalousait et qu'on me détestait , bref c'était le marché avec moi, sa passe ou sa casse, je m'en foutais. La seule estime qui comptait le plus à mes yeux, était celle de Willow. Je tenais à respecter notre part du marché, à la laisser respirer, de m'effacer de sa vie mais parfois, il fallait revenir sur ses paroles par amour pour une personne. Je riais en l'a transportant: ''Une autre question existensielle dans ma vie quoi.''. Le nombre d'ennemis, j'en avais plus que le nombre de doigts que je possédais alors pourquoi bon m'arrêter au contraire, leur jalousie ne faisait que me motiver. Une chance que j'avais tendu les bras pour l'attraper, la scène m'aurait bien fait rire mais j'aimais Willow, je voulais simplement qu'elle arrive à destination en sécurité. Comment je savais où elle habitait? Parce que tout le monde savait où est ce que les autres logeaient, chose normal. Je l'avais vu se rendre à cette immense baraque plusieurs fois...Je lui dis simplement: ''Prada, tout le monde sait où les autres logent pendant le Summer Camp, je te suis pas, j'ai mieux à faire.''. Déposant Willow sur ses deux pieds mais la tenant par la taille, je glissais ma main dans la poche sur sa fesse gauche et dénichait la clé sans problème. J'ouvris la porte , l'aidant à entrer et ferma la porte avec mon pied. Je l'emmenais à l'étage, cherchant la salle de bain, au bout de quelques instants, je trouvais l'immense salle de bain et asseoyait Willow. Je finis par faire couler l'eau, je remarquais des pillules contre le mal de tête. J'en donnais une aussitôt à Willow: ''Allez prends sa et une bonne douche avant d'aller au lit.''.

Si j’avais su que Tate se trouvait dans ce bar que je convoitais, je pense que jamais je n’aurais mis les pieds dans un tel endroit. J’ai vraiment envie de me changer les idées, de ne pas voir un visage qui m’était familier et pourtant, c’est ce qui se passait en ce moment. Nous avions un marché tous les deux, celui de ne pas m’approcher pendant le Summer Camp, quitte à être avec des hommes qui ne m’inspiraient pas confiance… Comme je suis au courant que j’allais partir de la Eliot House, on dirait que cette partie garce que je possédais s’estompait petit à petit, comme si je voyais mieux la vie depuis quelques jours déjà. Est-ce que ça allait m’aider à mieux avancer ? Sans doute. « Puis surtout, tu devrais te demander qui sont tes vrais amis ici. » Non parce que je suis au courant qu’il adore la EH, qu’il aime par-dessus tout être le meilleur, un peu comme Cole. Refusant son aide quand ce dernier voulait m’aider pour avancer jusque chez moi, j’avais besoin de quelqu’un sauf que je ne voulais absolument pas me l’avouer. Hors de question que j’ai un nouvel écart de conduite, surtout avec lui. Sans broncher quand Tate me pris dans ses bras afin de me guider jusqu’à ma villa, je me demandais même comment il avait fait pour savoir que j’habitais dans cet endroit. « Je vais essayer de te croire, de toute façon je ne sais même pas où vit Sage, j’suis pas du genre à la suivre partout… » J’ai fait exprès de parler de sa grande ennemie de toujours, ce qui faisait que j’avais ce petit sourire amusé sur les lèvres. Lorsque le jeune homme me déposait par terre, je ne disais pas un mot quand sa main se trouvait dans ma poche pour aller chercher mes clés. Mon cerveau ne fonctionnait pas à merveille et je commence déjà à ressentir cette fatigue. Montant les escaliers une fois que la porte fut déverrouillée, je ne lui disais pas dans quelle pièce se trouvait la salle de bain jusqu’à ce que Murray trouve ce qu’il cherche. M’assoyant sur la toilette, je pris les pilules contre le mal de tête. « C’est bon, j’suis capable de faire le reste toute seule. » Le chassant presque de la pièce, je retire mes vêtements avant de me rendre dans la douche, m’asseyant dans le fond. J’étais totalement dépaysée en ce moment que je passais mes deux mains dans mes cheveux.

C'était quoi les chances que je tombe sur Willow à ce bar situé exactement près du lac? Le Laos était pas assez grand merde, il fallait qu'on se retombe dessus. J'oubliais qu'elle me disait de l'ignorer, comment je pourrais vivre en sachant que des mecs posaient leur mains sur la femme que j'aime et qu'ils n'en payent pas le prix, c'était imaginable tout simplement. Je soupirais, j'en avais marre qu'elle me juge sur les membres qui étaient dans mon cercle d'amis, surtout quand c'était de Cole que l'on parlait. Elle n'était pas au courant que mon amitié avec lui était pratiquement inexisante car ils préféraient se tenir avec des demeurés que sont les jumeaux de Belgique, il couait à sa perte en les fréquentant alors il pouvait oublier son pote Tate. Je me contentais de dire: ''C'est drôle Will, je pourrais te dire la même chose quand je t'ai vu avec Sage, méfie toi de cette garce.''. Je me contentais d'arrêter là parce que je n'avais pas envie de me disputer avec Willow alors qu'elle était ivre. Je riais presque quand elle mentionnait le nom de cette fille alors que je poussais la porte de la villa. ''Ah je croyais que tu étais son petit chien de sac à main, je suis surpris.''. J'allais devoir veiller à mettre fin à la relation entre les deux filles pour la propre sécurité de Willow. Elle pouvait me chasser à coup de pied dans le cul si elle le voulait mais avec son état, elle m'inquiétait plus que d'autres chose. Je laissais la porte à moitié fermé et lui demandait presque aux 2 minutes: ''Willow, est-ce que sa va ?''. Elle avait pris les comprimés alors sa tête allait être épargner, je finis par prendre un peignoir et rentrait dans la salle de bain. Elle était assis dans la douche? Ok...Bordel, elle semblait complètement à l'ouest. Je tendais le bras et lui dit: ''Allez appuie-toi.''. Je prenais le truc de la douche et finissait de lui rincer les cheveux, la traitant presque au petit soin. Je la relâchais et lui tendit le peignoir: ''J'ai peur que tu me tapes si je t'habille alors viens porte le peignoir, tu seras au chaud.''.

Le voilà en train de me parler de Sage, non mais ce n’était pas possible comment il détestait l’une de mes bonnes amies. Laissant échappé un long soupir, j’aimais mieux ne pas entrer dans ce genre de sujet puisque je pense qu’il n’aimerait pas comment j’allais agir avec lui. « Apprend à la connaître et tu ne la traiterais plus de garce. » C’est ce qui se passait lorsqu’il y avait cette guerre entre la mather et la eliot, ils étaient donc tous rendus fou et je sais que mon amie aimait mieux que je puisse me tenir loin de Tate. Voilà que le destin en avait décidé autrement puisque nous nous sommes retrouvés dans ce même bar tous les deux. En étant ivre, ce n’était pas une bonne façon pour nous de nous envoyer promener puisque je suis assez déchainée comme cela et j’avais vraiment les nerfs à vif en ce moment… Lorsque je vint à lui dire que j’ignore même où mon amie résidait pendant le Summer Camp, je ne pouvais m’empêcher de donner un coup de poing contre le torse de Tate. « Arrête de réagir comme ça Tate, tu me fatigues et je vais marcher si tu continues comme ça. » Ronchonnais-je tout en me laissant porter dans les bras de mon ex. Connaissant mon ex, je suis sûre qu’il allait tout faire en son pouvoir pour que notre amitié ne se termine assez rapidement et je suis sûre que ce n’est pas une chose que je veux. Lorsque nous arrivions dans ma villa, nous montions à l’étage pour se rendre jusqu’à la salle de bain où je retire donc la robe que je portais avant de l’envoyer valser dans le fond de la pièce et entrer dans la douche. Étant légèrement perdue, je ne pouvais presque pas tenir sur mes pieds alors je décide de m’asseoir dans le fond de la douche, laissant l’eau couler sur moi et mes deux yeux qui commençaient déjà à se refermer. Tate passait son temps à me demander si tout allait bien et je restais silencieuse, étant un peu perdue dans mes pensées… « Ouais… Ça va. » Sauf que je fus surprise quand je le vis entrer dans la salle de bain, mon regard se fronce automatiquement. « Je t’ai dit de ne pas entrer. » Le laissant faire comme bon lui semble, Tate venait à me laver les cheveux, je tentais de m’appuyer contre les côtés de la douche sauf que c’était beaucoup plus difficile que je ne l’avais cru. À ses propos, je ne pouvais m’empêcher de rigoler. « Je te ferai remarquer que j’suis nue. » Prenant le peignoir, je me redresse tant bien que mal avant de l’enfiler et de sortir de la douche. La seule chose que je cru bon faire c’est de marcher vers ma chambre et de me laisser tomber sur mon lit, j’avais l’impression que tout tournait autour de moi, c’était presque atroce.

Moi apprendre à connaître Sage? C'était une blague sûrement, j'accusais le tout sur le fait qu'elle était ivre alors elle n'avait pas conscience de ce qu'elle pouvait dire. Je détestais le fait qu'elle était si proche l'une de l'autre, Sage n'était pas du tout bien pour Willow, elle la rendait aussi tarée qu'elle, la preuve simplement ce soir. C'était la première fois en près de 2 ans que je voyais Willow dépassée les limites qu'elle avait l'habitude de s'imposer elle-même en ce qui concernait l'alcool. Je me doutais que je ne savais pas tout, elle me cachait des choses et cela me rendait dingue qu'elle me dise rien, que je reste dans l'ignorance, que j'étais impuissant devant elle, je n'allais sûrement pas la supplier de tout me dire, j'avais de la fierté quand même. Je hochais les épaules, agacé que la conversation tourne sur Sage: ''Un jour quand les poules auront des dents peut-être...''. Une trainée comme la Lewis, sa reste une traînée quand même, c'était pas demain que cela allait changer. Je pensais au fait que Willow serait une Mather à la prochaine rentrée, j'avais le goût de me vider les tripes, c'était le pire scénario que j'avais imaginé moi qui donnait déjà mon vote à Willow à un poste de présidence de la Eliot House. Je riais en l'attendre: ''Peu importe Willow...''. Je voulais simplement m'assurer qu'elle aille bien, je me foutais de ce qu'elle pouvait penser, je me foutais qu'elle ne se rappelle pas de moi, au moins j'aurais la conscience tranquille qu'elle n'aurait pas fini avec un étranger ou un autre de mes potes, vu que c'était son nouveau passe-temps pour me faire du mal, coucher avec mes amis. Je l'ignorais quand je rentrais dans la salle de bain, c'était mieux ainsi, elle me faisait trop pitié à voir. Après avoir pris soin d'elle, je lui tendais son peignoir malgré sa nudité, son corps je l'avais aimé, admiré, qualifiée de déesse mais là, je ne pouvais même pas avoir de pensée osé, restant ferme. Je la suivais jusqu'à la chambre, la regardant s'effrondrer sur le lit, aussitôt je prenais une couverture et la couvrait, je secouais la tête et m'asseoyait sur le bord du lit, m'assurant qu'elle était consciente. Je lui dis simplement: ''As-tu besoin de quelque chose ? Je te laisse aussi non, je devrais avertir qui que tu es là? Maxime, quelqu'un ? Prends soin de toi Willow...''. je me levais pour prendre la porte,

Je suis au courant que Tate ne voudra jamais devenir ami avec Sage, mon amie était tout ce que le jeune homme détestait et surtout si j’allais devenir une mather l’an prochain. Murray devait vraiment me détester pour avoir fait un choix comme ce dernier sauf que c’était mon destin, j’ignore même si j’avais bien fait de devenir une Eliot lorsque je suis revenue à Harvard. Sûrement parce que je suis née d’une famille très riche et que je voulais faire plaisir à mon père qui m’avait presque tout donné. Laissant échappé un long soupir, je me disais que c’était beaucoup trop beau pour être vrai. « Tu sais, c’est ça que je déteste de toi. Tu juges les personnes sans trop les connaître. » Peut-être que j’avais moi-même réagis de la sorte avec certaines personnes à Boston sauf que plus que le temps avançait et plus que je me rendais compte que j’étais vraiment mal dans ma peau. Sauf que pendant cette douche, Tate venait à pénétrer à l’intérieur afin de s’assurer que je ne faisais pas trop de bêtises et je tentais de le chasser. Lui faisant des signes avec mes mains, il s’en fichait alors je fis une mine boudeuse. « T’es con. » Dis-je sans vraiment le regarder jusqu’à ce qu’il puisse me donner mon peignoire qui se trouvait dans la salle de bain. J’avais beaucoup trop de fierté pour lui dire un simple merci, c’est trop pour moi et Tate en avait l’habitude. Une fois sortie de la pièce, je ne pouvais pas m’empêcher de marcher jusqu’à ma chambre avant de me laisser tomber sur le lit, laissant échapper un soupir. Ma tête tournait, j’avais une certaine misère à me souvenir de ce qui s’était passé dans cette soirée haute en couleur. Sauf qu’à cet instant, il venait de mentionner le prénom de Maxime que je tournais la tête vers sa direction. « Maxime ? Non mais t’as terminé ? » J’ai pas envie de me prendre la tête avec mon ex, surtout pas après ce qui s’était passé tout à l’heure. Passant ma main dans mes cheveux, je retirais cet excès de colère avant de faire un signe de la tête que non. « Non, j’ai besoin de rien. » Posant mon menton contre l’oreiller, je regardais en face de moi et peu de temps après, le sommeil me gagnait.

Définitivement, je ne savais pas quoi penser, je n'avais même plus d'idées quoi répondre tellement que cela ne faisait pas de sens ce qu'elle disait. C'était presque une juxtaposition d'idées plus ridicule les unes que les autres mais je blâmais le tout sur l'alcool. Je ne voulais plus penser à Sage, c'était qu'une connasse. Je riais à ses paroles, elle était sérieuse là? Je me contentais de dire: ''Tu passes trop de temps avec les mathers toi, eux je les juge, pas les autres, tu te trompes.''. Je respirais un bon coup et disait pour moi-même: Tate ne répond pas à la provocation, elle est saôule quand même.''. Elle pouvait me traiter de tous les noms, je m'en foutais éperduement. Restant auprès d'elle presque prêt à partir pour rentrer à mes installations avec les kakastrophes, je ne pouvais pas m'empêcher de lui dire une pique. D'accord, ce n'était pas très intelligent de lui suggérer que je pouvais appeler Maxime si elle le voulait, après tout, elle l'aimait bien. ''Oui j'ai terminé t'inquiète...''. Je me levais, me préparant à partir, elle était en sécurité maintenant. Je hochais la tête quand elle me disait qu'elle n'avait pas besoin de rien. De loin, je pouvais voir ses yeux lourds s'endormir. Je secouais la tête et aussitôt, je m'approchais du lit pour faire sûr qu'elle était bien couverte sous la couverture de flanelle, je me surprenais même à replacer une mèche de ses cheveux, la regardant dormir: ''Oh Willow....qu'est-ce qui se passe avec toi....qu'est-ce que tu me dis pas.''. Je me penchais et déposait un baiser sur son front. Je me levais pour prendre un pot, le déposant sur sa table de nuit ainsi qu'un verre d'eau et de l'aspirine. J'allais m'asseoir dans la chaise loin dans sa chambre, j'allais veiller sur elle pendant la nuit. J'aurais pu très bien partir mais quand on est amoureux, on fait tout pour veiller sur l'autre non? La nuit se passait plutôt bien, une fois je l'aidais à vomir mais aussi non, vers les 8h du matin, je me réveillais avant elle et lui écrit une petite note que je laissais sur son oreiller: ''J'espère que tu as passé une bonne nuit, tu as été malade qu'une seule fois, j'ai dormi sur la chaise dans le coin. oublie pas l'aspirine et de rester hydrater, t'inquiète je suis disparu comme tu le désires, bonne journée. -T''.

Lorsque Tate venait à me dire que je passais beaucoup trop de temps avec les mathers, je ne pouvais m’empêcher d’arquer un sourcil. « Dois-je te rappeler que l’an prochain je vais aller dans cette maison. Ça va être une bonne occasion pour toi de me traiter de tous les noms comme tu le fais avec Sage. » Non parce que je n’avais vraiment pas envie de l’entendre rabaisser mes amies, surtout pas quand cette dernière en avait fait beaucoup pour moi. Depuis son retour, je pouvais compter sur certaines personnes et elle faisait partie de cette fameuse liste. Je suis au courant que dès le début de la nouvelle année, le jeune homme allait me détester, tout comme la maison Eliot au complet sauf que j’avais fait mon choix. Personne n’allait me dire quoi faire, ni comment dérouler ma vie. Ce dernier avait essayé de m’attaquer sauf que j’étais très bien réceptive même si j’avais trop bu ce soir. Le lendemain matin allait être difficile sauf que je suis une femme forte, je n’avais besoin de l’aide de personne pour me relever. Après cette douche qui semblait durer une éternité, je marche vers ma chambre avant de me laisser tomber sur mon lit et poser ma main contre mon crâne. Tout tournait autour de moi, c’était affreux et j’espérais que Tate n’allait pas trop profiter de cette situation pour faire un truc. Sauf que je l’avais envoyé promener quand ce dernier me parlait de Maxime. Nous avions couché tous les deux une seule fois et mon ex n’avait pas vraiment apprécié. Il n’y avait aucuns sentiments entre nous, seulement un désir qu’il fallait que nous puissions accomplir. « Merci. » Dis-je en étant froide, il était chanceux que je n’avais presque pas de force puisque je lui aurais donné un coup de poing bien mérité. Ma tête devenait donc lourde et mes yeux se fermaient assez rapidement, ce qui fis en sorte que je tombais dans les bras de Morphée en un temps record. La nuit passait quand même assez vite, je me surpris de me réveiller vers 16h. Laissant un long soupir sortir de ma bouche, je ne pouvais m’empêcher de chercher mon cellulaire du bout des doigts en grimaçant comme j’avais toujours ce mal de tête jusqu’à tomber sur la fameuse lettre que Tate m’avait écris. Passant l’une de mes mains contre mes paupières, je lisais la lettre malgré ce qui se passait avant de soupirer à nouveau… Il ne me manquait plus que ça.