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Summer & Paris
Don't worry, be happy
Paris écoutait les explications de Summer concernant le manque de souvenirs qu’elle avait de la grossesse de sa mère. Dans l’ensemble, les arguments de sa belle-mère se tenait mais il y avait comme une certaine suspicion dans le ton de sa femme qui le faisait également douter. Une mère, digne de ce nom se ficherait bien du manque de temps ou de la non présence de son époux pour faire un maximum de clichés et de souvenirs. Grace, elle-même -et pourtant, elle n’était pas connue pour être un modèle de parentalité ; avait toujours conservé tout un tas de connerie sur la naissance de ses enfants : que ce soit des photos, les bracelets de l’hôpital ou encore leurs premiers chaussons… Elle n’avait jamais rien jeté. « C’est étrange… Mais ne t’inquiète pas, notre enfant ne manquera d’aucun souvenir. Je ne compte pas te lâcher sans avoir fait au moins une photo de toi, par jour. J’ai souvent vu sur Youtube des personnes faire des time laps avec leurs enfants alors pourquoi ne pas en faire de même avec ta grossesse comme ça nous verrons d’autant mieux les changements » dit-il sur le ton d’un gosse qui a obtenu le dernier jouet à la mode. Paris était plus qu’impatient d’assister à toutes les étapes de la grossesse. Il n’avait pas pu le faire pour Ashlynn alors il voulait se rattraper. En prime, accompagner Summer dans cette nouvelle aventure l’emplissait de joie. « Et puis, on fera des films qu’on enverra à Bonaventure rien que pour le faire chier ! Mouahaha je suis un génie » dit-il en bombant le torse. Il avait beau être devenu très ami avec l’ancien Quincy, Paris ne manquait jamais une occasion de lui rappeler que Summer était à lui et qu’il pouvait se brosser. Le pire, c’est qu’aux dernières nouvelles, Weasley avait trouvé une petite amie sur Washington, une prof d’après ce qu’il avait compris. « Plus sérieusement, il est hors de question que l’un de nous rate quoique ce soit. Nous allons être ensemble… Pammer contre le reste du monde, c’est pas ça le deal ?! » reprit-il avec un tendre sourire avant de s’occuper d’Ashlynn pour mieux la border. Sa petite princesse allait être grande sœur ! Certes, elle était trop jeune pour comprendre tout ce que cela impliquait mais il savait d’ores et déjà qu’elle prendrait son rôle à cœur. En tous les cas Paris allait tout faire pour qu’elle se sente impliquée elle aussi dans cette aventure grandiose.
« Je pouvais pas décemment dire devant notre fille, même endormie : chérie, tu te sens prête à ce que je te prenne comme un fou contre le camping-car jusqu’à te faire péter les cordes vocales ?! Je sais me tenir » dit-il avec un sourire malicieux tandis qu’il l’attirait à lui pour l’embrasser tendrement. « Mais je plaisantais pas, on va y aller molo à partir de maintenant. Je n’ai pas envie de faire quoique ce soit qui puisse menacer votre santé à tous les deux » reprit-il plus sérieusement en posant une main sur son ventre. « Je ne te priverai pas de ta dose de Paris, je ne suis pas suicidaire : quand tu es frustrée, ça déménage MAIS on va éviter d’y aller comme deux sauvages okay ? » termine-t-il par dire d’un ton ferme qui n’acceptait aucune contradiction. Paris pouvait se montrer très têtu quand il le souhaitait. Et Summer ? Allait-elle l’être davantage ?
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Summer & Paris
Don't worry, be happy
Ça pour être étrange, c’était étrange…ou simplement une preuve de plus au compteur qui m’annonçait que ma mère ne m’aimait pas, et ne m’avait jamais désirée. Heureusement, Paris venait me rassurer : nous ne ferions pas la même erreur, il était même hors de question que cette grossesse soit mise de côté. Et pour le Dunster tout était bon ! Photos quotidiennes, time laps, vidéos…L’évocation de Bonaventure fut surprenante au départ, mais je ne pouvais m’empêcher de rire moi-même, en sachant que Paris se servirait de ces photos pour narguer le métisse. « T’es surtout un véritable gamin ! » lui répondais-je alors que mon mari, lui, se qualifiait de génie. Cependant, je dois bien avouer que ces idées de photos time laps me disaient bien, et surtout je les imaginais. Dans ma tête d’ailleurs, j’instaurais déjà la condition de voir Ashlynn à côté sur toutes les photos. Ainsi on la verrait elle-même évoluer, et ce serait une façon de l’intégrer pleinement à cette grossesse, vu que ni Paris ni moi n’avons pu vivre la grossesse de la petite.
C’est attendrie et des étoiles pleins les yeux concernant l’avenir qui se dessinait devant nous, que je redescendais finalement sur terre pour rire des propos de mon époux. « Oh ca vaaa…je crois qu’elle a entendu pire, malheureusement pour elle. Elle n’est plus à ça près ! » Ce qui est drôle, c’est qu’en temps normal, c’est moi qui aurait joué la carte de la pudeur. C’est à croire que cette grossesse me faisait perdre toute timidité, et toute contenance. Paris m’attira à lui pour m’embrasser, et je me sentais déjà prête à lui prouver à quel point cette toute nouvelle grossesse me mettait en joie, m’attardant sur son baiser, quémandant même un peu plus en venant caresser le bas de son dos. Mais Paris continuait de me parler, et moi je continuais de butiner ses lèvres, ne voulant même pas écouter ce qu’il me racontait. Oh, je l’entendais oui
« Y aller molo »… « Santé »…bla bla bla…oui clairement, j’entendais mais n’écoutait pas !! À la place je grognais légèrement contre les lèvres de Paris, mais ce dernier m’écartait de lui, coupant fin aux baisers pour poser une main sur mon ventre pour mieux accompagner ces propos, ne me laissant pas d’autre choix que de m’attendrir face à tant de protection de sa part. « Paris, je ne suis pas en sucre…et jusqu’ici, c’est ta…. VIVACITÉ qui nous a permis aujourd’hui de démarrer cette grossesse. Alors crois-moi y’a pas mieux pour ma santé » Bon okay faut être réaliste : on va sans doute abandonner nos sessions sauvage qui m’empêchait parfois de m’asseoir correctement le lendemain ! On va aussi abandonner les parties de jambes en l’air les plus acrobatiques parce que forcément, mon corps à un moment donné m’en empêchera ! Mais de là à faire attention ??! « Je comprends où tu veux en venir…et j’accepte, tant que tu ne me sors pas un jour qu’il faut réduire notre fréquence, et notre rythme sous prétexte que tu risques de réveiller le bébé ou lui faire du mal !!! Là je te jure que je hurlerais au scandale chez tous les voisins jusqu’à ce tu te décides à me faire taire en me donnant ce que je veux !! » Et tout comme lui, j’avais adopté un ton ferme qui n’acceptait aucune contradiction. « Bon en attendant ?? Est-ce que tu veux bien me prendre contre ce camping-car ??! Parce que j’ai des besoins !!! » Lui demandais-je avec un ton léger, même si, on est d’accord je ne lui demandais pas réellement une faveur qui nécessitait une autorisation particulière. C’était plus une exigence là !
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