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   Summer & Paris

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   Oui cela le rassurait de savoir qu’elle était prudente, qu’ils étaient des raisons suffisantes pour elle, de se montrer raisonnable. Paris était peut-être un poil trop protecteur mais il craignait tellement de perdre ce qu’ils avaient, de se retrouver à nouveau tout seul dans l’obscurité. Summer l’avait tiré de cela, elle avait apaisé ses démons -ou du moins, les avait endormis pour qu’il puisse vivre plus sereinement. La perdre, ce serait comme faire le grand plongeon mais sans possibilité d’être secouru. Sans Summer, il n’était tout simplement plus rien. Quand on aimait comme il aimait cette femme, il n’y avait aucun moyen de se rassurer en se disant : l’amour frappera à nouveau à ta porte, tu reconstruiras un nouveau foyer. Non, c’était impossible. Elle ou personne. Une raison qui le poussait également à se tenir loin de toute cage pour ne pas prendre le risque de finir en fauteuil roulant à cause d’un mauvais coup ou entre quatre planches. Son père avait raison : une famille vous poussait à revoir vos existences autrement. Une vie rangée où responsabilité rime avec paternité. Une vie qu’il adorait. « Oui, tu m’as bien dressé ! » s’amuse-t-il à répondre face à son commentaire concernant les baleines et leur presque année de mariage. Presque un an déjà qu’ils étaient mariés. Une presque année de bonheur qu’ils avaient décidé de fêter à nouveau en septembre avec un renouvellement de leurs vœux. Oui, ils étaient comme Amal et George Clooney, la classe hein ?! Franchement Paris, arrête Marie-Claire, tu deviens calée en vie people…

Son humeur joyeuse s’assombrit quand il surprit l’absence de Summer, trop absorbée par la vision d’une femme enceinte. Il savait qu’il devait agir, faire quelque chose mais quoi ? Lui répéter à nouveau qu’elle tombera enceinte à son tour, que c’était juste une question de patience ? Cela ne servait à rien si ce n’est à l’agacer prodigieusement. Son épouse le vivait mal et commençait à devenir obsédée par la question. Lui, ne pouvait que rester spectateur de ce mal être. Depuis combien de temps n’avaient-ils pas fait l’amour pour autre chose que ce bébé ? D’après ses souvenirs, cela remontait à son retour de l’armée où ils avaient tout oublié sur le canapé du salon. Malheureusement, rapidement, la routine et les envies de famille avaient repris le pas sur leur vie sexuelle. Il désirait toujours autant sa femme, n’allez pas croire le contraire mais le jeune homme était rongé par le doute et il mettait un peu plus de temps à démarrer si vous voyez ce que je veux dire. En somme, un problème en entrainait un autre et ainsi de suite. « C’est parfait, allons-y » se contentait-il de répondre en souriant tendrement, lui tendant au passage chapeau et crème solaire. Ashlynn semblait comprendre que sa maman n’allait pas très bien car elle lui faisait un gros câlin. Paris, quant à lui, observait sa femme sous un tout nouvel angle. Son esprit scientifique tournait à plein régime avec pour seule obsession : Et si elle était enceinte ?! C’était une folie de penser ça, surtout que cela réveillait l’espoir en lui mais il ne pouvait ignorer les indices : les changements d’humeur, ses problèmes de taille de vêtement, sa sensibilité… Bordel, pouvait-il réellement y croire. « On peut manger maintenant. Tu as faim ? Genre très faim ? Une envie irrépressible de quelque chose en particulier ? » tenta-t-il de savoir. Quand Grace était enceinte, il y avait quelque chose qui ne loupait jamais : l’envie de saucisson et de pâté.


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   Ashlynn me serrait dans ses petits bras pour un câlins et j’en faisais de même en gloussant dans ses petits cheveux blonds, partageant un instant de tendresse avant que je ne propose que l’on s’installe dans un coin à moitié à l’ombre. Paris était partant alors c’est sans hésiter que l’on se dirigeait vers un arbre qui ombrageait légèrement l’endroit. Je déposais Ashlynn une fois sur place et laissait retomber mon sac de mon épaule pour qu’il touche le sol. Tout en ajustant le chapeau sur la tête de la petite, je demandais à Paris s’il voulait qu’on commence à manger maintenant, et j’avoue que ces questions me semblaient assez curieuse…de même que son comportement. Je le regardais bizarrement et décidais de m’installer à genou sur le sol pour me mettre au niveau d’Ashlynn, avant de répondre au Dunster : « Euh…j’ai faim oui. "Normalement", je crois. Disons que je pourrais avoir plus faim que ça mais… » je faisais une petite moue grimaçante avant d’avouer « En realité je me sens un peu barbouillée depuis ce matin…Y’a peut-etre un truc qui n’ait pas passé. Ou alors, on a trop mangé hier soir ! » suggérais-je aussi en passant, prenant la crème solaire pour en étaler sur les bras de notre fille qui s’impatientait un peu. « Ce qui ne m’étonnerait pas d’ailleurs, quand on y pense !!! C’est sans doute pour ça que j’arrive à rentrer dans mon short ! » une façon comme une autre pour moi de jouer la carte du « non j’ai pas grossi – je suis juste un peu ballonée ! » Qui est-ce que je comptais convaincre au fait ?! Paris ? Moi ? ….moi.

Sentant qu’Ashlynn avait envie de s’amuser dans l’herbre avec ces jouets, et la chienne – surtout depuis que Paris avait déployé tout l’attirail tout droit sortis des sacs – je me dépêchais de terminer les petites jambes de la blondinette « Allez file, anguille !! » une gentille petite tape sur son derrière et la voilà partie pour l’aventure !! De mon côté, je me détendais les jambes, et prenais appuis sur mes coudes pour m’étendre, et regarder le ciel caché par les quelques branches feuillues de l’arbre. Je soupirais d’aise, oubliant presque cette tristesse qui m’avait envahie quelques secondes plus tôt. En réalité, il fallait surtout que je prenne ce temps pour me remettre de mon malaise, et que j’aille de l’avant. Alors cet instant détente n’était vraiment pas du luxe !!

J’observais Paris qui sortait peu à peu le repas du sac, et je pouvais apercevoir sa mine de mec qui gamberge sévère…il avait l’air pensif, pris dans ses questions, faisant les choses machinalement tant qu’il ne sortirait pas de sa rêverie. C’est dans des moments comme celui-ci que je me demande ce que lui, il ressent, quand il voit un couple dont la femme est enceinte. Je me demande aussi s’il m’en veut : soyons réalistes sur le sujet quand même, entre lui et moi, on sait bien lequel des deux n’assure pas son rôle dans la conception d’un enfant ! Lui il a eu Ashlynn sans mal, en un coup rapide d’un soir. Autant dire que les petits soldats de Paris sont entièrement opérationnels !!! Non, le problème…c’est moi. Je suis celle chez qui rien ne doit marcher correctement. Et c’est pour cela que je me demande si Paris ne m’en veut pas un peu…d’autant plus que je ne souhaite pas faire les tests médicaux nécessaires ; trop peur qu’il ne me confirme ce que je redoute déjà… Mais à force d’attendre l’inévitable, les choses deviendront de plus en plus pénibles. D’abord pour moi, ensuite entre nous…et je ne veux pas de cela. Je ne veux pas qu’une tension supplémentaire ne vienne gâcher notre vie de couple. Il y en a déjà assez comme ça en ce moment : nos ébats amoureux s’apparentent plus à une tâche quotidienne à ne pas louper plutôt qu’à une réelle envie !!! Enfin, ce n’est pas qu’on en n’a pas envie, loin de là mais… enfin… y’a rien de plus pénible que le machinal, on est d’accord ?!

Il faut que tout ceci cesse. C’est avec cela en tête, et bien aidé par un mari concentré et dans ses pensées, que j’ouvrais enfin la bouche pour dire de but en blanc « A la rentrée, je prends rendez-vous avec mon gynéco pour passer des tests de fertilité…. » C’était dit ! Je devais le faire. Je devais être responsable et assumer qu’il y avait quelque chose qui clochait chez moi. « Ce sera plus sain…enfin je veux. Pour ma santé mentale, déjà et….pour nous. Aussi ! » Je regardais mon mari avec une petite pointe d’angoisse dans le regard, bien que je savais que de le regarder, de poser mon attention sur lui me rassurait : « Au moins, on sera fixé sur ce qui ne va pas chez moi et… enfin…on trouvera une solution, n’est-ce pas ? »


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   Lorsque Paris Maconahey avait une intuition, il ne pouvait pas s’en défaire. A présent, il analysait les choses, remontant dans sa mémoire pour tenter de trouver à quel moment tout avait basculé. Il n’avait rien remarqué et ne sachant pas quoi rechercher, c’était comme trouver une aiguille dans une botte de foin. En gros, il était un peu perdu car l’espoir se débattait avec la raison. Une raison qui ne voulait pas lâcher du lest de peur de voir débarquer la désillusion. Pouvait-il d’ailleurs parler de ses doutes à sa femme ? Non, Summer tomberait de haut s’il se trompait. Sa femme culpabilisait déjà suffisamment de ne pas tomber enceinte, ce n’était pas pour lui donner de faux espoirs. Ce serait cruel… Pourtant, le doute continuait à le torturer. « Oui… c’est sûrement ça » marmonna-t-il dans le vague tout en continuant de sortir tout le nécessaire pour faire des petits casse-croûtes. Ce n’est pas Ashlynn qui s’en plaindrait, elle adorait les sandwiches depuis qu’elle avait le droit d’en manger. Le tout, c’était que le Dunster ne vienne pas à mélanger le tartare et la confiture de fraises à cause de ses cogitations. Heureusement pour le palais de ses dames, il arrivait encore à faire deux choses en même temps seulement Summer en vint à le perturber avec ses histoires de tests de fertilité. « On a pas besoin de ça » soupire-t-il. « Cela arrive à bien des couples de mettre du temps à faire un enfant. Peut-être qu’on y pense trop et que cela nous bloque d’une certaine façon » ajoute-t-il avant de terminer un deuxième sandwich qu’il coupa dans le sens de la diagonale pour en faire deux petits triangles qu’il alla donner à sa fille. « Haagen n’a pas à t’aider à manger tes sandwich d’accord ? » s’adressa-t-il à la petite qui fit une tête d’innocente aux mains pleines. Un jour, elle aurait sa peau ! « Je te fais quoi comme sandwich bébé ? » demanda-t-il alors à Summer sans oublier ce qu’elle lui avait dit. A nouveau la question de livrer ou non son intuition se posa à lui. Que faire ? Tout avouer et prendre le risque de se tromper donc de la faire souffrir. Ou ne rien dire et la voir se ronger les ongles dès qu’elle croise une femme enceinte ? Dans les deux cas, Summer souffrait de la situation mais laquelle était la plus supportable pour elle ? Putain mais il était censé faire quoi dans ce genre de situation ?! Il n’en avait aucune idée. « Bébé, tout va bien chez toi… Je suis certain que tout va bien » soupire-t-il en plein dilemme intérieur tandis qu’il lui confectionnait son repas du midi. Dans sa tête, une chose était claire, nette et précise : Summer n’avait aucun problème à concevoir un enfant. Il rejetait l’idée même qu’elle soit stérile. C’était impensable, la vie ne pouvait pas être aussi chienne avec elle n’est-ce pas ?

« Et puis… bordel de merde » grommela-t-il avant de prendre une grande inspiration. « Est-ce que… Est-ce que peut-être on n’arrive pas à avoir un enfant parce que.. hum… ce serait déjà fait ? » lâcha-t-il finalement l’information. Tant pis, s’il se trompait, il assumerait mais il préférait encore la voir se morfondre parce qu’elle n’était pas enceinte que la voir se rendre coupable et donc malade de ne pas l’être. « Tu as des sautes d’humeur ces derniers temps, tu rentres plus dans ton short… et dernièrement, tu t’es un peu lâchée sur la nourriture. Tu as même mangé des cornichons il y a une semaine alors que tu détestes ça… » argumentait-il en essayant de ne pas trop insuffler l’espoir dans ses paroles. « Et puis, Ben et Nuts sont un peu plus gros depuis quelques temps » lâcha-t-il THE argument le plus pourri de la terre et de l’univers. « Alors peut-être.. enfin voilà »

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   Je ne savais pas trop comment prendre le fait que Paris me sorte que l’on n’avait pas besoin de ces tests…d’ailleurs était-ce sa réponse, ou la façon de me le dire qui me gênait ??! Sans doute un peu des deux ! J’étais là entrain de lui annoncer que j’étais prête à prendre la pleine responsabilité de notre petit soucis de conception et a enfin allez voir un spécialiste ! Et lui ? Il me sort entre deux tranche de pain et un pot de mayonnaise qu’ « on en n’a pas besoin » !! Je me redressais pour me rasseoir et le regarder perplexe tout en faisant écho à ses propos « Comment ça on en a pas besoin ?! » je croisais les bras devant ma poitrine tout en me retenant de ne pas le presser pour qu’il me réponde ; à la place je le regardais coupé le sandwich de la petite et discuter un peu avec elle, avant qu’il réussisse à me sortir un début de réponse. Je pouffais légèrement à sa phrase, un peu blasée avant de lui rappeler un état de fait qui tendait à croire le contraire sur ce qu’il m’avançait concernant ma capacité à concevoir un enfant « jusqu’à preuve du contraire : Tu as conçu Ashlynn…moi je n’ai aucune preuve concret de ma capacité à faire des gosses contrairement à toi ! » Cependant, je voulais bien prendre en considération son propos concernant notre stress de ces derniers temps. C’est vrai que cela pouvait jouer au point de nous bloquer, mais tout de même…on a décidé de tenter de faire un enfant depuis plusieurs mois déjà, sans succès ! « Bon écoute, de tout façon, au point où on en est : aller voir un spécialiste pour que je fasse ses tests, ça ne me fera pas plus de mal qu’aujourd’hui…et puis on sera fixé. » ainsi, s’il avait raison sur le fait que je n’avais aucun problème, eh bien on serait rassurés…et dans le cas où je puisse avoir raison….eh bien, on serait quel mesure prendre par la suite. POINT

Je cherchais à me convaincre, en même que je souhaitais convaincre Paris de mon choix raisonnable, mais lui avait une tout autre idée sur le sujet. J’arquais un sourcil tout en l’écoutant et bien que j’appréciais moyennement l’entendre me dire que j’étais sujette à des sauts d’humeurs en ce moment – sous-entendu je dois lui casser un peu les bonbons en ce moment, mais ce n’est pas grave – je prenais en compte ses arguments qui auraient pu, effectivement, être valable. C’est légèrement énervée que je répondais : « Donc t’es en train de me dire que, sous prétexte que je suis un peu plus pénible à gérer que d’habitude, que je rentre plus dans mon short vu que j’ai grossi, et que mes seins sont plus gros – logique au passage vu que j’ai grossi – c’est la preuve pour toi que je suis enceinte ??!! » Comment réduire les symptômes d’une femme enceinte à quelques pauvre faux pas ridicules…Le problème c’est que maintenant, je commençais à avoir de l’espoir ! Et de l’espoir que je savais inutile parce que la vie m’avait prouvé ces derniers mois que tomber enceinte chez moi, ce n’était pas aussi facile que ça. « Paris… » Commençais-je par dire plus calmement qu’il y a quelques secondes ; il fallait que l’un de nous reste raisonnable…et s’il ne pouvait plus l’être à présent, c’était donc à moi de le faire : « J’ai des sauts d’humeur parce que je suis tendue ; tendue à l’idée de ne pas réussir à te donner un enfant. Si je ne rentre plus dans mon short, c’est parce que tu l’as dit toi-même : je me lâche sur la nourriture. Pourquoi ? Pour les même raison qui me déclenche mes sauts d’humeur. Le stress, l’angoisse. J’ai mangé des cornichons parce que c’est la seule chose qu’il restait dans le frigo sur lequel je ne m’étais pas encore ruée nerveusement…et …pour mes seins ? Un simple effet du poids que je prends, tout comme le short. » A mesure que je m’expliquais, je me rendais compte que le spectacle que j’avais donné ces dernières semaines à mon mari, était déplorable. Une sorte de pseudo déprime ridicule, pour laquelle je devrais avoir honte. « Je suis désolée Paris…je n’ai pas été très exemplaire ces derniers temps et…enfin…voilà le résultat, quoi ! » je me désignais en parlant, avant de me redresser pour me mettre à genou et m’approcher de Paris « Mais je vais me rattraper. Je te le promets…tu viens de me faire réaliser que c’est tout aussi dur pour toi et que…enfin, je ne t’aide pas avec mon comportement. Pardon, mon cœur… » je tendais les mains pour venir prendre le visage de mon mari en coupe, et me penchais ensuite vers lui pour l’embrasser sur les lèvres.

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   Paris avait pris le risque de dire le fond de sa pensée, de lui révéler ses doutes quant au fait qu’elle était peut-être déjà enceinte et qu’ils s’évertuaient à faire un bébé qui était déjà bien présent. Malheureusement tous ses arguments furent balayés en un rien de temps par une Summer plus qu’énervée. Hey il avait pas dit qu’elle était casse-couille, boulimique et grosse quand même ?! Bah avec le recul, c’était un peu ça du coup, il pouvait comprendre qu’elle le prenne mal et qu’elle s’énerve après lui mais retournement de situation, elle se calma tout aussi rapidement qu’elle s’était énervée pour mieux s’excuser et l’embrasser. « Babe… tu sais que je t’aime mais là c’est carrément flippant » lâcha-t-il en la regardant droit dans les yeux. « Je ne voulais pas dire que tu étais casse-couille mais tu es émotive… du moins, tu l’es bien plus que d’habitude. La dernière fois qu’Ashlynn a voulu regarder un dessin animé, tu as pleuré devant Ernest et Celestine car tu trouvais l’épisode émouvant. Et là maintenant, tu es passée de l’énervement à… ça » tentait-il de la convaincre. Il savait bien qu’elle rejetait ses arguments parce qu’elle craignait d’avoir de l’espoir mais il ne pouvait pas se taire alors que plus ça allait et plus des indices venaient se greffer à sa théorie pour l’étayer. « Quant au fait que tu grossisses à la fois du ventre et des seins.. je trouve ça léger de mettre tout cela sur le compte de la nourriture seule. Tu aurais pu prendre des hanches, du cul, des cuisses, des bras… non, toi tu fais quelque chose de ciblé à des zones qui ressemblent à s’y méprendre à celles qu’une grossesse modifie. Ecoute, cela peut paraitre dingue, peut-être que je me fais des films, peut-être que je risque de nous faire souffrir tous les deux si ce n’est pas le cas mais peut-être pourrions-nous simplement faire un petit test ? » demandait-il en l’éloignant car il avait besoin de garder la tête froide et ce n’est pas avec les attentions de sa femme qu’il y parviendra.

« Si c’est négatif, je te promets de ne pas m’opposer à tous les tests de fertilité que tu voudras subir » insistait-il avant de reculer de quelques pas pour se passer une main dans les cheveux. « Cela me rend dingue de ne pas réussir à te donner un enfant. Je sais que tu penses qu’il y a quelque chose qui cloche chez toi parce que j’ai eu Ashlynn facilement mais à cette époque, je n’avais pas les mêmes responsabilités. Si cela se trouve, nous sommes simplement stressés par notre vie quotidienne et on a simplement du mal à lancer les slugs dans la bataille (oui, l’auteure expliquera à sa choupette ce qu’est un slug… esprit malade se réfère à son occupation du moment : une série animée). Je ne veux pas que tu culpabilises ou que tu rejettes la faute sur toi. Je ne suis pas aveugle, je vois comment tu le vis… S’il te plait, on pourrait simplement faire ce test ? » terminait-il par demander en la regardant avec des yeux de cocker. Paris n’avouerait certainement jamais sous la torture mais il avait toujours un ou deux tests de grossesse dans son sac depuis quelques semaines. Une façon comme une autre de se motiver, de se dire qu’ils y arriveront tôt ou tard. Le jeune homme refusait de s’avouer vaincu et surtout de se dire qu’ils n’arriveraient jamais à concrétiser leur amour avec un enfant. « Tu as toujours eu confiance en moi jusqu’à maintenant, même quand je me lançais dans des histoires presque perdues d’avance… alors s’il te plait, fais-moi confiance une nouvelle fois » murmura-t-il en revenant vers elle pour prendre son visage entre ses mains. « Fais nous confiance »

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   Je grossis que sur des zones ciblées ?? Bon okay, sur ce point il n’avait pas tort. Bon après il oubliait un truc, que moi je n’omettais pas de lui rappeler « Nan, faux ! J’ai aussi pris du cul ! » je lançais ça, bizarrement, fièrement, mais cela n’empêchait pas le Dunster de m’expliquer que mon comportement actuel n’était qu’une preuve supplémentaire qui faisait naitre l’espoir en lui, et qu’il essayait aujourd’hui de m’insuffler.

En temps normal, j’aurais suivi son enthousiasme sans réfléchir…mais plus maintenant. Je pense qu’il a clairement oublié le nombre de fois où j’y ai cru, sure de moi, pour au final me rendre compte que j’y avais justement cru pour rien. Il oubliait sans doute les échecs que j’avais essuyé, les larmes qu’IL avait dû essuyer sur mon visage quand je revenais avec un test négatif entre les mains ?? Avait-il oublié, sincèrement ?

J’avais gardé mes mains sur son visage jusqu’à ce que Paris ne s’écarte de moi avec une certaine détermination qui me faisait réagir. Je le regardais, interdite, ne sachant si je devais me relever et me rapprocher de lui ou si cette distance entre lui et moi lui était nécessaire. Finalement, j’avais eu ma réponse dès l’instant où il m’annonçait que tout ceci le rendait dingue. Ca ! Nous ! Cette situation ! Mon comportement ! Plus rien ne tournait rond, et cela le stressait. Je connaissais ma part de responsabilité, c’est même d’ailleurs pour cela que je voulais mettre un terme à toute cette tension en faisant les tests que j’avais jusqu’ici refuser. Je me redressais avec un peu de mal, afin de me mettre debout et d’observer un Paris nerveux, qui cherchait apparemment une solution, SA solution à notre problème. « Comment tu veux que je ne culpabilise pas quand je sais dans quel état ça te met ?! Entre le fait que je n’arrive pas à tomber enceinte, et tes propos d’aujourd’hui…je veux dire, ça me semble logique que je me rends coupable non ?! » Je ne cherchais à dire que Paris soulignait ma responsabilité dans son mal-être du moment, loin de là ! Ce que je voulais dire, c’est que je prenais pleine conscience aujourd’hui que je n’étais pas la seule qui souffrait de la situation, mais que jusqu’ici Paris s’était bien garder de me dire ce qu’il ressentait. Quoiqu’il en soit, sa proposition aujourd’hui était simple : il voulait que l’on fasse comme à chaque fois que l’on avait cru avoir réussi. Il voulait que je fasse un test de grossesse plutôt que d’envisager un test de fertilité… « Je sais pas, Paris c’est… » Commençais-je à marmonner avant que Paris ne joue la carte sensible de la confiance que je lui portais, de l’assurance que j’avais en son jugement, en sa vision des choses « J’ai peur qu’on ne se trompe…encore… » Lui avouais-je avant de le fixer dans les yeux et de voir son désespoir et de manière contradictoire, l’espoir qu’il gardait ! Cette confiance qu’il mettait sur CETTE fois-là. « Donc si je te suis, tu veux que l’on aille acheter un test de grossesse sur la route tout à l’heure et qu’on fasse ce test… et si c’est négatif, tu acceptes l’idée que j’ai un éventuels problème de fertilité… » Compromis assez bizarre, et j’avoue que dans un sens, je n’appréciais pas le fait de devoir faire un test de grossesse pour au final, recevoir encore plus dans les dents le fait que j’étais pas capable de faire un enfant…autant passer tout de suite par la case « allo docteur, je crois que j’ai un problème… » Et pourtant, je décidais de lui faire confiance. Il avait gagné. Je n’étais plus à une souffrance près, et lui non plus apparemment. « Okkkkaaayyy, c’est bon…t’as gagné. »


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   Summer avait décidé de le contredire dans tout ce qu’il annoncerait (un peu comme son auteure avec mon illustre personne) et Paris devait faire appel à toute sa diplomatie et sa patience qui n’étaient hélas pas aussi légendaire que les poils du chaton de l’auteure (et puis merde, tu auras quand même des infos sur la question à travers mes réponses mouahaha). Pourtant, il réussit à garder son calme, à ne pas s’enflammer car il comprenait le besoin qu’elle avait de se protéger d’un nouveau faux espoir. Elle en avait trop essuyé jusque là pour s’arrêter sur ses propos et se dire : cool je suis enceinte, passons aux sandwiches. Le problème c’est que le Dunster ne comptait pas lâcher l’affaire. Il avait cette intuition folle d’être dans le vrai, d’apporter la bonne parole. Il voulait y croire et il avait besoin qu’elle en fasse de même comme lorsqu’il avait ouvert sa salle de boxe. Durant des mois et des mois, il avait été dans le rouge, entrainant leurs finances vers le bas. Summer n’avait rien lâché, elle avait continué à l’encourager si bien qu’il avait continué de croire en son projet. Aujourd’hui, il employait deux personnes et se dégageait un petit salaire. Ce n’était pas une somme extraordinaire mais petit à petit, il comptait développer son affaire et se permettre d’en vivre pleinement. Aux USA, il valait mieux travailler pour sa retraite plutôt que d’espérer dégoter le fond de pension le plus rentable. Et puis, quelque part, Paris voulait transmettre quelque chose à ses enfants, un petit héritage, une trace de son passage sur Terre. « Non c’est pas logique, nous sommes deux pour tenter de faire cet enfant et il est hors de question que tu assumes entièrement cette charge. Bon sang Summer, je n’ai pas besoin que tu me maternes, je ne suis pas un poussin. Nous sommes mariés et en tant que mari, c’est mon rôle d’assumer la moitié des trucs qui ne tournent pas ronds dans notre vie. Oui nous mettons peut-être plus de temps que nécessaire mais je suis persuadé que ce n’est qu’une façon de reculer pour mieux sauter » rétorquait-il car il refusait qu’elle se morfonde. Ils étaient jeunes, en bonne santé et si la Nature ne leur avait pas accordé ce droit, c’était bien pour une bonne raison. Peut-être qu’ils avaient besoin de plus de temps mais il restait persuadé qu’ils allaient avoir cet enfant. En fait, il savait qu’elle était enceinte, il n’en démordait pas. La nature avait simplement eu un mal de chien à retrouver leur adresse songeait-il avec une pointe d’humour. « Moi aussi je crève de trouille à l’idée de me tromper mais j’ai cette intuition… non c’est plus que ça, j’en ai la certitude » insistait-il avant qu’elle ne se range à son idée d’acheter un test de grossesse. Maintenant, à lui de lui expliquer qu’il en avait toujours en sa possession sans passer pour un psychopathe. « En fait, pour être honnête… On a juste besoin d’attendre que tu aies envie de pisser car… il se pourrait que j’ai toujours un test ou deux sur moi juste au cas où » marmonnait-il dans sa barbe, mal à l’aise. « Y en a qui sortent avec des préservatifs, moi c’est avec des tests de grossesse… ça prouve que j’ai évolué en une presque année de mariage » plaisante-t-il pour camoufler sa gène.

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   Je refrenais mes envies de contredire que mon mari, vu que celui-ci semblait erreinté par ma façon de vouloir prendre pleines charges de nos soucis actuels. Bon en même temps, je n’allais pas m’en plaindre : pour une fois qu’un homme acceptait d’entendre qu’il ne pouvait pas excellé dans tout du premier coup – encore pire quand il s’agit de ses petits soldats – autant en profiter, et ne rien dire. Seulement, dans le fond je ne démordais pas de l’idée que celle qui éprouvait des difficultés à concevoir, c’était moi, et moi seule…seulement, Paris semblait tellement confiant, tellement sûre de lui, qu’il aurait dégueulasse de ma part de chercher à lui faire perdre tout espoir sous prétexte que moi, je ne voulais justement pas espérer pour rien.

Je reconnais facilement qu’un Paris convaincu, c’est un Paris convainquant… Quand il a cette détermination, cette force de conviction, il donne envie de se rallier à ses côtés ! Pas étonnant donc, que je commençais à me dandiner sur place, peu à peu impatiente, parce qu’à chacun de ses paroles naissait en moins l’envie de savoir s’il avait raison, et surtout l’envie de croire. Était-ce mal dans le fond ? Devais-je continuer de mesurer mon enthousiasme, ou au contraire, devais-je encore céder à un optimisme que j’avais décidé de perdre pour ne pas souffrir ?? Sincèrement, je n’ai pas pu y réfléchir bien longtemps : mon cœur avait parlé pour ma tête et j’avais annoncé à Paris qu’il avait réussi à me convaincre. C’est donc logiquement que j’évoquais le test de grossesse, et la révélation de Paris à ce sujet me laissait sans voix ! Je le regardais, les yeux ronds comme des billes et la bouche entrouverte, ne sachant pas si je devais me marrer, féliciter mon homme pour sa prévoyance, le considérer comme pire que moi, ou carrément le traiter de fou furieux…. « Je sais pas vraiment si c’est une vrai « évolution » comme tu dis !! Là franchement, je suis juste en train de me dire que je t’ai complètement contaminé avec mes envies de bébés et ma manie de vouloir transporter tout et n’importe quoi dans mon sac, comme une fille sait le faire… » J’esquissais un sourire en coin, ne pouvant plus m'empêcher de me moquer gentiment « Ce qui sous-entend donc, qu’en une presque année de mariage, tu as eu tendance à te transformer en une vraie gonzesse prévoyante !! » Là je me mettais à glousser avant de rajouter « je suis tellement fière de ton « évolution » mon ptit poussin !! »

Trève de plaisanterie ! Après un instant où la tension était redescendue, une boule se formait dans mon ventre. J’avais peur…à moins que ce ne soit de l’impatience. A vrai dire, je ne sais plus trop. Tout ce que je sais, c’est que l’on doit crever l’abcès très vite. Alors je me décidais à fouiller dans mon sac à la recherche du plan du Parc, pour trouver l’arrêt pipi le plus proche ! « Euh bon…alors….hmmm, si je suis ce plan » mon doigts suivant la ligne formé sur le plan qui indiquait la route à suivre et après m’être rendue compte de la distance, j’admettais ceci : « …si je suis ce plan, eh bien il me dit que l’on ferait mieux de manger avant parce que l’arrêt pipi est trop loin pour mon estomac qui commence à gargouiller finalement ! » était-ce cette conversation ou le fait que l’optimisme me revenait ?! toujours est-il que, moi qui me sentait barbouillée quelques secondes plus tôt, maintenant, j’avais une faim de loup. « J’ai faim en fait !!! vraiment faim » Et si finalement, Paris avait raison ? Ce renversement de situation tendait à le faire croire en tout cas !

Soudain bien plus intéressée par la nourriture, je trainais mon ptit museau curieux autour de nous, tout en demandant innocemment « Tu m’as mis quoi dans mon sandwich, mon cœur ?!! » Il avait intérêt à l’avoir garni, sinon comptez sur moi pour le faire !!!


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   Paris ne savait pas trop ce qu’il devait répondre à sa femme. En fait, il avait une folle envie de s’asseoir sur le banc de la table de pique-nique, d’abaisser son short et sa culotte pour lui administrer une bonne série de fessées à lui donner le cul rouge et des douleurs en position assise. « Je crois que je ne vais même pas prendre la peine de te répondre car ce serait dommage de devoir payer des séances de psy à notre fille parce que son papa aura voulu démontrer à sa maman combien il n’y a rien de féminin chez lui et qu’il est loin d’être une gonzesse » grommela-t-il. « La prochaine fois, je garderai que des préservatifs comme ça, tu pourras stresser rien qu’à l’idée que je puisse être tenté de les utiliser » ajoutait-il en se retenant de lui tirer la langue comme un gamin. Oui monsieur était vexé car monsieur le macho ne supportait que moyennement être comparé à une gonzesse prévoyante. En plus, connaissant la bisexualité de sa femme, il n’avait vraiment aucune envie de lui faire penser à une femme. « Je t’en foutrai de la gonzesse » marmonnait-il en reprenant la confection de ses sandwiches. Le jeune homme était une véritable quiche en cuisine mais pour les sandwiches et les barbecues, c’était lui le roi. Le retour à la réalité de sa femme le fit sourire. C’était le moment de se moquer à son tour. « Pauvre petite nature qui ne peut pas faire ses besoins dans les bois… Madame est une citadine, elle a besoin de ses toilettes » se moquait-il gentiment car lui, ne comptait pas attendre une aire de repos aménagée pour se soulager. Une bonne raison d’être un mec : pouvoir pisser debout, n’importe où et n’importe quand. En tous les cas l’humeur semblait plus légère, plus sereine malgré que la peur de se tromper restait latente entre eux. On ne pouvait pas la chasser d’un claquement de doigts mais l’optimisme revenait sur le devant de la scène, lui permettant d’être beaucoup plus détendu.

« Du pain sans rien, voilà ce que tu mérites pour m’avoir traité de gonzesse » répondit-il avant de terminer un nouveau casse-croûte qu’il lui tendit. « Un américain made in Maconahey c’est-à-dire, tous les ingrédients taille XXL » dit-il en lui souriant non sans jeter un coup d’œil à Ashlynn qui continuait de manger tranquillement son sandwich tout en bavassant avec le chien sur les plantes et autre fées vivant dans les bois. « Je crois que ma mère la colle de trop devant les dessins-animés quand on la lui laisse… » râle-t-il en secouant la tête avant de se mettre à se faire son sandwich à deux étages. Quoi ? Avec sa carrure il faut bien que monsieur se nourrisse et lui, un pauvre petit sandwich n’allait lui boucher qu’une dent creuse.

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   Arf, je savais que le traiter de gonzesse, n’était pas un truc qu’il apprécierait !! Le pire dans tout ça ? C’est que ça me faisait marrer. Me souvenant d’un réplique d’un film que seul lui serait capable de reconnaître, je me lançais avec le bon ton « J’ai écorché le héros ?! » Mais très vite pour le rassurer, je me rapprochais de lui pour lui voler un bisou sur la joue et lui dire « Arrête de ronchonner, tu sais très bien que tu n’as rien des gonzesses….Et si quelqu’un en doute, qu’il vienne demander à mes cuisses ce qu’elles en pensent » déclarais-je l’air de rien, sous-entendant que l’envergure de Junior n’était qu’une preuve irréfutable que Paris n’avait rien d’une femme. Je me redressais soudain, choquée par mes propres paroles, n’ayant pas l’habitude d’avoir ce genre de propos aussi librement « c’est moi qui ai sorti un truc pareil ?! » Rho mon dieu, je deviens insortable…

Je me concentrais sur cette histoire de toilette, expliquant à Paris que je préférais manger avant tout chose, voyant déjà la route comme trop éreintante le ventre vide. Que n’avais-je pas dit ?!! Paris en profitait déjà pour se moquer de ma délicatesse à vouloir faire dans un endroit FAIT POUR ! « Nan mais hey : tu veux que je puisse viser correctement sur le bâton ou pas ?! Oui ! Donc, va as me faire pisser n’importe où. C’est au moins l’assurance que je ne me fasse pas pipi dessus à trop vouloir chercher à pisser sur un truc face au vent !! » Nan mais oh !! Ça va quoi ! Oui les hommes savent faire pipi debout et les femmes aimeraient savoir ce que ça fait ! Mais un minimum de dignité quand même ! Je ne sais pas faire pipi dehors, je ne sais pas faire pipi dehors ! Point !

Mes narines frétillantes me ramenaient à la nourriture comme une sorte de moment de vie ou de mort. Il fallait manger ! Manger beaucoup ! Paris m’avait tendu un sandwich XXL, celui sur lequel il excellait à la préparation, et j’aurais clairement pu m’en contenter. Mais c’est bizarre quand même : à mesure que je soulevais les couches d’ingrédients de mon sandwich, et que je le voyais préparer le sien…mon sandwich XXL avait soudain le sentiment de trop peu ! « Euhm…Paris ? Mon cœur… » Tentais-je de l’interpeller innocemment alors qu’il me parlait de notre fille en pleine conversation avec notre chienne. « Il reste des tranches de cheddar ?! …ou du bacon ? T’as du bacon ? Hhaann ouuuii du bacon» Je « désossais » mon American sandwich, à la recherche d’une place pour un nouvel ingrédient, ou deux…attendant que Paris ne vienne me tendre ce que je réclamais, un bout de langue sortant de ma bouche, en anticipation du goût que cela aurait dans mon sandwich !!

AVENGEDINCHAINS
   
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