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« Ah ah ah…Vraiment très amusant » grommela Paris en fusillant faussement sa femme du regard. Finalement, ce n’était pas si drôle que cela quand les rôles s’échangeaient et qu’il se retrouvait être la victime des taquineries. Bon, il avait suffisamment d’autodérision pour ne pas prendre la mouche mais quand même : est-ce qu’il ressemblait de près ou de loin à une bonne femme ?! « J’avoue que tu marques un point… Tu es pardonnée femme » dit-il en bombant quelques secondes, son torse de fierté. Un mec, c’était simple : pour être dans ses petits papiers, il suffisait de vanter son attribut masculin. Puéril ?! Bah si vous vouliez faire plaisir à une femme, il suffisait de lui dire : tu n’as pas un peu minci toi ? Tu es sublime ! Les êtres humains sont souvent très faibles face à la flatterie même s’ils vous prétendent le contraire. « Mais je te confirme, c’est bien toi qui vient de dire ça… Et après, tu vas me dire que tu n’es pas enceinte ?! Quand ma mère attendait les jumeaux, elle était devenue complétement maniaque de la propreté alors qu’en temps normal, on est d’accord, elle attend limite qu’on ne voit plus la table pour la nettoyer » s’amuse-t-il à répondre. « Tu crois que tu vas me sortir des trucs très vilains quand on fera l’amour à présent ? » se marre-t-il car toute cette histoire prenait une tournure bien plus plaisante.
« Et te mettre derrière un arbre ou autrement que face au vent, tu y as pensé ? Comme on dirait chez les Maconahey : si tu l’as de face, tourne toi et tu l’auras dans le cul » lâcha-t-il avec toute sa poésie naturelle. En réalité Paris semblait être sur un petit nuage : Summer avait accepté de faire un nouveau test de grossesse et son esprit scientifique n’avait de cesse de lui prouver par A+B qu’elle était enceinte. C’était donc avec un tout nouvel élan qu’il s’adonnait à la confection des sandwiches, oubliant peut-être une chose : l’appétit de sa femme. Summer l’interrompit et il tourna la tête vers elle. « Euh oui pas de soucis… mais tu vas mettre du bacon avec le jambon ? » demandait-il en lui tendant les divers ingrédients, la jaugeant du regard. Elle n’allait quand même pas tuer son américain en foutant tout et n’importe quoi là-dedans ?! Et pourquoi pas mettre de la moutarde pendant qu’elle y était ? Sur le coup, il ne se concentrait plus trop sur son propre déjeuner, essayant de connaitre les limites à l’appétit de son petit bébé qui ressemblait davantage pour le coup, à Shreck.
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Je regardais Paris avec des yeux qui en disait long sur le refus catégorique quant au langage très vilain à avoir pendant l’amour « Eeeuuuhh…comment dire hmmm… » Commençais-je par dire en levant les yeux au ciel, faisant mine de réfléchir. Finalement, d’une traite je baissais mon regard vers Paris pour ajouter « Même pas en rêve je te dis des trucs dégueulasses…enceinte ou pas enceinte, je sais me tenir !!! » Bon, à moins que ce soit vraiment du goût de Paris ce genre de chose, dans ce cas je veux bien envisager de faire un effort, mais.. là tout de suite ?! No way !
De même d’ailleurs pour aller faire pipi dans la nature ; hors de question !! Premièrement je ne me savais pas douer, et deuxièmement, les propos de Paris ne me donnait pas plus envie de le faire : « Tes en train de me vanter un mérite qui pourtant ne me dit rien qui vaille ! Sincèrement, je n’ai pas envie d’avoir le vent, ni devant, ni derrière ; SURTOUT pas derrière d’ailleurs… » Nan j’appréciais mon confort aussi sophistiqué soit-il selon Paris : Toilettes c’était, toilettes ce sera toujours !! « Mais je garde le dicton Maconahey en tête…sait-on jamais, ça peut servir….ou pas ! » Là encore, c’était une manière de me moquer gentiment de Paris et de sa fierté à me sortir parfois les plus grosses des conneries – parfois même sans le vouloir ! Je préférais tout au mieux m’intéresser à mon repas !
N’allez pas vous méprendre : l’idée d’aller faire ce test de grossesse m’impatiente quelque peu. J’ai envie de le faire maintenant que Paris m’a fait espérer de la sorte ! Mais il y a l’instinct maternel, et l’instinct de survie vous voyez ?! J’ai envie de savoir si oui ou non un être est en train de grandir en moi ; mais j’ai aussi besoin de remplir le vide que j’ai dans l’estomac. Contradictoire hein : dans le premier cas, je suis déjà pleine, dans le deuxième cas, je suis à remplir !! ** J’ai un peu de mal à me dire que c’est vraiment moi qui dit des trucs pareils… ** Enfin bref : C’est l’American Sandwich XL préparé par Paris qui décida pour moi finalement ! J’en avais déjà l’eau à la bouche. Mais bizarrement, bien que je savais déjà le gout qu’il avait - et que par conséquent je savais qu’il me plairait – je ne trouvais rien d’autre à faire que d’imaginer d’autre ingrédients s’inviter à la fête des papilles. Un peu de cheddar par-ci, un peu de bacon par-là !! Tout me semblait parfait, si bien que je ne comprenais clairement pas la réaction de Paris qui me mattait comme une bête curieuse qui venait de commettre le plus gros des affronts ! « Bah quoi ?! Le Jambon, le bacon…ca vient du même animal nan ?! alors oui, ca se marie très bien avec !! Et je suis sûre que ce sera parfait ! » Je prenais le paquet qui contenait le bacon, et ouvrait mon sandwich avec un tel cérémonial !! On aurait dit Golum et son précieux. ** On repassera pour le côté glamour, Summer !! ** « Au lieu de te sentir ainsi offensé, tu devrais gouté plutôt !! » lui suggérais-je tout en ajoutant le bacon « Il est où le cheddar ?! » demandais-je à voix haute, en m’adressant plus à moi-même qu’à Paris « Ah le voilà » je prenais une tranche fine et la positionnais par-dessus le bacon, étant prête à me lécher les babines tellement j’étais fière de mon ptit plus ! « Tu en veux ?! » proposais-je à Paris en lui tendant sans regarder, le paquet qui contenait le fromage pendant que de l’autre main je refermais le sandwich ! « Ca va être torp booonnn !! » m’enthousiasmais-je..et finalement, je n’attendais plus trop longtemps : Je le dévorais !! « HHHHmmmmm, chest trop bon mon fchoufchou » forcément avec la bouche pleine, ça n’aidait pas « F’es Foujours le meilleurs dans la gonfection des chandwifch. CHEST FPARFAIT !!»
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« Tant pis ! Cela aurait pu être marrant… » lâchait-il sur le ton de la plaisanterie car Paris n’était pas franchement motivé à l’idée d’avoir une Summer à la langue bien trop pendue pendant leurs ébats. Il n’avait rien contre de la passion, l’entendre jurer etc. mais l’idée même qu’elle puisse lui dire : fais-moi péter la rondelle mon salop… Cela lui coupait toute envie de procréer. Il y avait des choses que même lui ne pouvait pas supporter durant l’acte sexuel. Pourtant, il était franchement ouvert d’esprit sur la question mais Summer était très bien comme elle était et puis, ce serait con qu’elle le fasse débander maladroitement n’est-ce pas ?! Ce serait une première dans leur couple vous me direz -après bonjour les séances de psy pour sa femme qui culpabiliserait à mort. « Bon ben on va devoir attendre que nous trouvions des toilettes pour madame » râlait-il parce qu’il était impatient d’en connaitre le résultat. C’était déjà affreux en temps normal mais depuis qu’il avait cette intuition, il avait l’impression que plus rien d’autre ne comptait. L’estomac de la jolie Dunster, lui, avait ses propres priorités ainsi que ses propres goûts visiblement. « Tu m’excuses si je décline la proposition pour goûter, il y a des choses que je ne peux pas tester » grimaça-t-il avant de secouer la tête de droite à gauche, essayant de ne pas la regarder mais c’était cause perdue. « Je crois que j’ai plus faim » soupire-t-il la mort dans l’âme. Elle l’avait tué avec son sandwich et là, il avait simplement l’impression que c’était juste trop pour son estomac. « Je te signale que tu as foutu en l’air mon œuvre alors je peux pas vraiment dire que cela est de moi » râlait-il avant de boire un verre de coca. « Tu en veux ? » demande-t-il avant de se resservir car si la faim l’avait déserté, il avait toujours aussi soif.
La petite famille continua de déjeuner tout en s’asticotant joyeusement. L’ambiance semblait bien plus légère qu’au départ, à croire que ce nouvel espoir leur donnait une toute nouvelle dynamique. Au bout d’un moment, les Maconahey replièrent bagages afin de reprendre leur route. Ashlynn ne tarda pas à grimper sur le dos de son père pour mieux s’endormir contre lui. « Notre fille vient de décéder et je la soupçonne de me baver joyeusement dessus » rigole-t-il légèrement pour ne pas réveiller l’enfant. Il faut dire qu’elle s’était levée très tôt le matin même et l’excitation du voyage l’avait empêché de s’endormir. Cette sieste improvisée ne pouvait que lui faire du bien surtout que Paris n’avait aucun problème à la soulever. « Voilà votre trône ma chère Mme Maconahey » dit-il alors qu’ils arrivaient près des toilettes. C’était le moment tant attendu et tant redouté également : avaient-ils réussi ? Paris n’en menait plus très large quand il lui rappela qu’un test l’attendait dans l’une des poches intérieures de son sac à dos qu’elle avait été forcée de porter quand il avait pris la petite. « Tu sais… on peut peut-être encore attendre si tu préfères »
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Je ne comprenais pas Paris qui semblait ne plus avoir faim ! Il me trouvait bizarre ? mais qu’est-ce que je devrais dire, moi alors ? Tant pis pour lui, personnellement je me régalais ! A un moment donné, il me proposait à boire, ce que je ne refusais pas, mais pendant qu’il me servait, mes pensées allaient ailleurs : Je sentais l’instant T approché, et je commençais à avoir peur…peur d’une nouvelle déception, peur d’un échec supplémentaire qui me rappellerait que je n’étais pas bonne à grand-chose dans la vie, et encore moins de faire un gosse à mon mari. Cette peur voulait me tirailler le ventre, mais je tentais de résister et de ne surtout pas me défiler.
Le pique-nique se passait ainsi, joyeusement, mais aussi avec quelques moments de silence qui me faisait réfléchir à la situation : et s’il avait raison ? si finalement, ces divers changements d’humeurs qu’il voyait en moins, mes moments de tensions et d’agacement, ainsi que mes instants de fatigue, étaient lié à ce que l’on attendait le plus au monde depuis quelques mois ??! Je ne voulais pas espérer pour rien, mais plus les minutes passaient, plus je laissais les événements passé resurgir dans mon esprit et plus j’y croyais moi aussi !! Ça en devenait flippant, au point que je commençais à avoir hâte de trouver des toilettes…
Le truc, c’est qu’une fois arrivé devant ces fameuses toilettes, je fus prise d’un doute. Jamais je n’avais imaginé que le jour où j’allais découvrir que je serais enceinte, se ferait dans des toilettes publiques. Bon il ne fallait pas que je m’emballe : rien ne m’assurait à 1000% pour que ce soit ce genre de bonne nouvelle que j’apprendrais après avoir fait pipi sur le test. Une personne sortait tranquillement du bâtiment, pendant qu’une autre entrait, et moi ? Je tenais la main de Paris et la serrais fortement tout en gardant les yeux rivés sur l’entrée des toilettes. Me mordant la lèvre inférieure, j’hésitais une dernière fois avant d’entendre la voix de Paris « En fait…je ne suis pas sûre d’avoir le courage de le faire, de la même manière que je ne suis pas sûre d’avoir encore la patiente d’attendre.. »avouais-je à mon mari, en le regardant enfin. « Il faut qu’on sache, maintenant. N’est-ce pas ?! » Un dernier moment d’hésitation, ou j’attendais l’aval de Paris, et finalement après un encouragement de sa part, je détachais le sac de derrière mon dos pour le poser entre mes jambes au sol, en cherchant le test de grossesse dans une des poches…fébrilement, j’attrapais le bâtonnet encore enfermé dans son sachet, et me redressais pour voir la personne que j’avais vu précédemment, sortir des toilettes. C’était mon tour ! Maintenant ou jamais !!
« Bon, c’est parti…viens pas avec moi, sinon les gens vont croire qu’on va camper à l’intérieur…Je rentre, je fais pipi sur le machin et…je sors. » voilà le récapitulatif de mon plan ! Je me lançais alors dans ma course, pénétrant dans les toilettes pour faire mon affaire.
Je ressortais 2 minutes plus tard, l’air pas très rassurée du tout, tout en cachant au mieux le bâtonnet qui s’était vu décapuchonner pendant ma sortie. Une fois arrivée devant Paris, je lui tendais le test et lui disais : « J’ai pas osé regardé !! Fais-le toi, moi je ne peux pas… »
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Le moment fatidique et tant redouté était arrivé et ils devaient y faire face même si techniquement, Summer était la seule à partir au front. Il aurait tant aimé pouvoir dire qu’il suffisait d’une prise de sang et que le tour était joué, que cela attendrait la fin de leurs vacances mais il n’en pouvait plus. L’idée qu’elle soit enceinte le tenaillait et ne le lâchait pas. Il fallait qu’ils sachent, c’était devenu presque vital pour eux mais une nouvelle fois, le Dunster offrit une porte de sortie à sa femme car au-delà de son impatience, il savait qu’elle souffrirait le plus d’une nouvelle désillusion. Ashlynn émit alors un léger ronflement, lui arrachant un sourire. Sans le vouloir, sa fille était devenue son roc, son attache à la réalité. « Tu en as le courage, j’en suis certain parce que tu es une Maconahey bébé… Et on a beau tempêter, gueuler, râler, trembler, on affronte les épreuves en les regardant droit dans les yeux. Je sais que tu peux le faire » l’encourageait-il en levant leurs mains jointes pour déposer un baiser sur le dos de la sienne. « Oui, je crois qu’on a besoin de savoir » insistait-il. Ils ne pourraient pas profiter de leurs vacances avec cette épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes. Summer le laissa pour s’enfermer dans les toilettes et se furent certainement les deux minutes les plus longues de toute sa vie. Paris n’avait fait que faire les cents pas sous les yeux perplexes de sa chienne. Haagen devait se demander pourquoi ses humains s’étaient arrêtés dans leur promenade et surtout pourquoi le mâle avait l’air aussi stressé. Si seulement elle savait combien cet événement marquerait le début d’une toute nouvelle aventure pour leur famille. Il faut croire qu’ils ne feraient jamais rien comme tout le monde : se marier à Vegas et oublier leur cérémonie de mariage et maintenant, peut-être découvrir la grossesse de Summer, en plein milieu des bois, des chiottes publiques.
Lorsque Summer sortit des toilettes, Paris essaya aussitôt d’analyser son humeur. Aucun sourire mais pas de larme, c’était bon signe ?! La réponse fut rapidement apportée : elle n’avait pas consulté le résultat et pire, elle lui tendait le petit bâtonnet. « Okay… » marmonnait-il en ajustant un peu mieux la position de leur fille sur son dos avant d’attraper le test de grossesse pour le consulter. Son cœur rata un puis deux battements. Un regard à Summer et il consulta à nouveau le résultant, sentant l’émotion le gagner. Putain Maconahey, tu ne vas pas chialer comme une gonzesse se sermonnait-il avant de papillonner des cils pour chasser l’humidité qui peu à peu prenait ses aises au bord de ses cils. « Tu… Tu… t’es enceinte » lâcha-t-il alors qu’un sourire commençait petit à petit à lui manger le visage. « T’es enceinte bébé… On a réussi » reprit-il avant de l’attirer à lui pour l’embrasser passionnément. « Putain je t’aime »
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Okay, c’est vrai que jusqu’ici on s’était toujours dit qu’on affrontait les choses à deux, en équipe. Mais là ? Comment dire : sans mauvais jeu de mot, je lui laissais le bébé – ou la patate chaude- entre les mains, parce que moi je n’avais pas la force d’affronter un potentiel mauvais résultat. C’était à moi de faire les cent pas devant Paris, me rongeant nerveusement un ongle, ne sachant pas trop quoi faire d’autre. Je voyais Paris hésiter, puis …quoi ? C’est cette tête ? Ça veut dire quoi cette expression. C’est la première fois que je la vois : elle ne ressemble en rien à la tête déçue qu’il a toujours tenté de me dissimulé après chaque test révélé négatif ; elle ne ressemble pas non plus à quelque de joyeux... quoique. En fait ? Peut-être que si ?
Je m’approchais de lui, arrêtant de marcher pour rien, mais gardant mon doigt légèrement emprisonné entre mes lèvres avant de demander : « Alors ? Qu’est-ce que c’est ?! » Ma question était tout aussi fébrile que mon corps qui redoutais la réponse. Mais quand Paris, après un petit moment d’hésitation, m’annonçait que j’étais enceinte, j’avais clairement eu peur d’avoir mal entendu ! « Quoi ?! » demandais-je, insistant de ce fait pour qu’il répète. Et là, les mots du Dunsters fut plus claire, de même que son expression qui se révélait enfin à moi. Il souriait !! C’était le signe que j’avais bien entendu, nan ?! « Je suis enceinte ?? » c’était fou comme je n’osais pas y croire, comme je continuer de rester la plus calme possible, de garder mon enthousiasme…mais au bout d’un moment, je craquais !!! Quand Paris me prit dans ses bras pour m’embrasser passionnément, je laissais enfin aller mes émotions, et entourait le Dunster à sa taille, le serrant fort pour répondre à son baiser et lui répondre contre ses lèvres. « Je t’aime aussi mon amour !! Je t'aime tellement...» Et une fois décollée, je le fixais du regard, les yeux humides et des larmes perlant aux coins « Je suis enceinte. Paris, je-suis-enceinte…On va avoir un bébé !!! » M’écriais-je d’enthousiasme tout en l’embrassant de nouveau et chuchoter rien que pour nous deux « Notre bébé… Je suis tellement heureuse, mon cœur. On l’a fait. On a réussi…. » Un dernier baiser avant que je me colle contre le torse de Paris, pour entendre son cœur battre la chamade aussi fortement que le mien. Je lui caressais le bas du dos en fermant les yeux, nous laissant immobile en plein milieu du chemin. Peu importe si les gens nous regardaient, je m’en fichais. Je me sentais bien, là maintenant. Je me sentais plus heureuse que jamais ! « J’aurais tellement aimé qu’on soit qu’entre nous, en ce moment même….mais dans un sens, peu importe l’endroit, ça n’a plus d’importance : Je suis bien. Comblée !!! » Je relevais la tête du torse de Paris pour le regarder, et surtout lui sourire amoureusement. Dans ma tête, les mêmes mots se répétaient inlassablement : je suis enceinte. Je porte son enfant. Paris…mon époux, mon ami, mon amant, mon confident…je porte une partie de lui en moi, et c’est comme si un rêve se réalisait. Je me sentais fière, soudain, d’être la mère de son futur enfant à naître.
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Le résultat était tombé : Summer attendait leur enfant. Paris avait mis quelques secondes à s’approprier l’information. Il faut dire que l’imaginer est une chose, le constater en est une autre. Pourtant, le résultat ne changeait pas, elle était enceinte. Petit à petit, l’incrédulité céda sa place à une autre émotion, bien plus proche, bien plus dévastatrice : la joie. Il était heureux car ils avaient réussi, ils pouvaient mettre ces longs mois derrière eux. Terminé les faux espoirs, les déconvenues, les disputes pour savoir qui était le fautif dans tout ce bourbier. Tout cela était derrière eux à présent parce qu’une petite vie se développait en elle, le fruit de leur amour. Il fallait d’ailleurs une grande dose de contrôle pour que Paris ne cède pas à cette putain d’envie de lâcher une petite larme de joie. « Oui, on va avoir un bébé ! » répétait-il tandis qu’il l’entourait de son bras protecteur et aimant. Il ne pouvait pas vraiment être libre de ses mouvements car il risquait de faire tomber Ashlynn mais l’envie de la soulever dans ses bras et de la faire tournoyer était forte. Putain, il allait être papa. « J’ai envie de sauter en l’air, de te plaquer contre le premier arbre et te faire l’amour, de crier sur tous les toits que nous allons avoir un bébé… bordel, je crois que j’ai envie de tout et de rien tout à la fois » avouait-il d’une voix rauque avant de l’embrasser à nouveau. Il comprenait que trop bien le souhait de sa femme quant à être seuls au monde pour savourer cette nouvelle. « Nous aurons tout le loisir de fêter cet enfant dignement, c’est une promesse Mme Maconahey » souffla-t-il, heureux comme au premier jour. Comment ne pas l’être quand il voyait combien Summer rayonnait à cet instant ? Voilà des semaines qu’il n’avait pas vu son regard pétiller de joie, ce sourire être aussi étincelant. Là, elle était la plus magnifique créature que le ciel eut à créer. Ashlynn émit un grognement contrarié alors qu’elle bougeait légèrement. « J’en connais une qui n’en a rien à foutre tant qu’on la dérange pas dans son sommeil » s’amusait-il à dire avant d’embrasser une nouvelle fois, plus tendrement, sa femme. « Bien que j’adore t’avoir dans mes bras, je crois que je n’ai pas envie de prendre racine à côté des chiottes… Je pense que nous ferions bien de retourner au camping car pour la coucher et pouvoir fêter dignement cette nouvelle » dit-il en entourant les épaules de Summer, de son bras musclé. « Bien sûr, maintenant, il va vraiment falloir que tu fasses attention à ton alimentation car tu portes notre bébé… Et puis, il faudra y aller doucement quand nous ferons l’amour pour ne prendre aucun risque et puis.. » poursuivit-il sur sa lancée, partant dans tous les délires et autres concernant la sécurité du bébé mais aussi celle de Summer. Le Dunster passa plus de cinq minutes à lui énumérer toute sorte de recommandation, parlant d’une voix dynamique et grave. On pouvait voir qu’il était le plus heureux des hommes, comme si on venait de lui enlever un énorme fardeau de ses épaules ou plutôt : de lui faire le plus beau cadeau. « […] En plus, maintenant, je vais pouvoir te charrier quand tu vas prendre du poids. Tu sais que pour moi, ma mère avait pris trente kilos ?! » s’exclamait-il le regard rêveur.
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J’étais sur mon petit nuage !! Vraiment, rien ne pouvait me rendre plus heureuse que maintenant !! C’était comme une sorte de second souffle. Oh bien sûr, on ne pouvait pas dire que je n’avais de quoi être comblée avant cela ; je veux dire quand on voit ma vie, l’homme à mes côtés, la famille qui nous entoure…sincèrement, je ne suis pas à plaindre !! Mais c’est assez bizarre finalement de se dire que cette simple grossesse peut amener comme joie supplémentaire dans nos vies. Je n’ai plus à m’inquiéter pour ce problème de fertilité… à moins que ?
Il y’a un an de ça, n’avait pas été dans ce cas précis : me croire enceinte pour finalement ne pas l’être ?? Oui enfin…a cet époque, j’avais toujours mes règles, je n’avais pas de problème alimentaire, et ne possédait pas autant de symptômes – oui parce que maintenant je veux bien reconnaître que mon comportement de ces derniers jours sont liés aux symptômes de grossesse. Contradiction quand tu nous tiens !!!
Rien ne devait entaché cette bonne nouvelle, pas même ce léger p’tit doute qui subsistait en moi : lovée contre Paris, je riais bêtement à sa remarque, tout en concédant moi aussi que j’avais bien envie qu’il me prenne dans ses bras, qu’il me plaque contre un arbre et me fasse l’amour comme lui seul sait le faire !! Mais il ne fallait pas oublier où nous étions, et avec qui nous étions. Les petits ronchonnements d’Ashlynn nous rappelait à l’ordre, et c’est d’un geste maternelle que je levais une main vers elle pour lui caresser tendrement la tête et sa petite joue « La pauvre, tu parles d’une position pour dormir » Paris avait raison, il fallait qu’on fasse demi-tour pour retourner au camping car ; on avait mal évalué la fatigue de notre fille. « Je suis okay pour qu’on fasse le chemin inverse…Et une fois Ashlynn dans le lit… » Je me penchais sur la pointe des pieds pour mieux susurrer à l’oreille de Paris « Tu pourrais me prendre, non pas contre un arbre, mais contre le camping car ! » à ces mots, je titillais un peu plus paris en prenant le lobe de son oreille entre mes lèvres, mordillant gentiment cet endroit sensible au Dunster. Je retombais sur mes talons après cela pour dire plus haut et plus fièrement « Parole de Maconahey » Je souriais de plus belle, ravie de me sentir aussi libre, aussi légère….bien qu’en réalité, j’avais pris du poids, et que Paris avec toutes ces recommandations et ses conseils, ne manquait pas de me rappeler.
Sur le chemin du retour, je l’entendais me parler, mais pour être honnête je l’écoutais à peine ! Qu’on fasse attention à mon alimentation ? okay je veux bien faire un effort ; qu’on fasse attention quand on fait l’amour ? Nan mais il est dingue lui ou quoi ? « Tu entends quoi là, par dire faire attention quand on fait l’amour ? Je suis pas en sucre…Et je vais avoir des besoins… » Tout du moins, il faudra que j’en profites tant que je serais encore potable, et pas ronde comme une baleine !!! Bien sûr, mes questions n’empêchait pas Paris de partir dans ses délires, et sincèrement je ne voulais pas le contrarier. Son enthousiasme me faisait bondir le cœur dans ma poitrine : il semblait heureux comme un coq, fier, et bon sang, j’étais en partie responsable de ça ??? Je le contemplais avec des yeux encore plus amoureux que jamais….jusqu’à….jusqu’à ce qu’il me dise qu’il pourrait me charrier sur mon poids et m’annoncer la couleur des 30 kilos pris par sa mère quand justement, elle attendait Paris : « Attends…quoi ?! Tu es en train de me dire qu’avec la chance que j’ai, je risque de prendre 30 kilos parce que notre enfant aura forcément tes gênes et prendra toute la place ??!!! » Ça ne me donnait plus du tout envie de sourire…Ce qui me faisait bizarrement pensé « Je ne sais pas combien de kilos à pris ma mère…elle ne m’a jamais parlé de sa grossesse quand elle m’a attendu. Et mon père m’a toujours que pour lui, le poids pris n’avait pas d’importance…que l’important c’était que je sois bien arrivée… » là forcément un nouveau doute planait : « Tu crois que j’ai pris de la place, moi, dans le ventre de ma mère ??!! Et si elle ne me l’avait pas dit, parce que justement je lui en avais fait prendre PLEINS, des kilos ?? » Mon dieu !!! Je veux pas être un ballon de baudruche !!!
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Paris était dans son monde, dans sa petite bulle de bonheur. Il allait être papa, il allait en prime avoir la plus grande partie de sexe contre un camping-car et surtout, il allait être papa. Oui, pour la première fois de sa vie, le sexe avec Summer passait APRES une autre information. Il devait forcément être sur la lune pour ne pas remarquer que la première intéressée n’avait guère envie qu’ils y aillent doucement justement. Non, il était complétement barré dans son monde à lui faire toutes les recommandations de la Terre car tout lui venait par à-coups. Du coup, il pouvait lui parler de santé pour ensuite enchainé avec le futur appartement car bien sûr, il faudrait une chambre pour ce petit bout ; le tout avant d’enchainer sur les qualités nutritionnelles inexistantes d’un Big Mac. En somme, il passait du coq à l’âne sans s’en apercevoir. Il y avait de quoi être paumé ! Le jeune homme et donc futur père de famille pour la seconde fois, redescendit de son nuage pour annoncer fièrement à sa femme que Grace avait pris trente kilos lorsqu’elle l’attendait. « Bah ouais… je te signale que ce bébé aura certains de mes gênes donc tu risques de morfler » s’amusait-il à répondre avant que Summer ne s’interroge sur sa mère et la grossesse de cette dernière. « Non, toi je suis certain que tu étais un petit bébé, du genre : t’inquiète maman, je prends le moins de place possible » la taquinait-il en faisant référence à sa personnalité plus que conciliante avec autrui. « Tu n’as jamais vu ta mère enceinte ? Genre en photo ? M’man en a des tonnes car elle aime bien me montrer l’enfer qu’a été le sien durant sa grossesse pour que je me rappelle bien que je dois être un fils reconnaissant » répliquait-il avec un sourire en coin. « Allez, ne t’inquiète pas, même si tu prends beaucoup de kilos, je te promets qu’une fois que tu auras accouché, je t’aiderai à les perdre » lui assure-t-il en lui faisant un clin d’œil. Il ne fallait pas être clairvoyant que sa méthode consisterait à faire beaucoup de sport en chambre.
Quoiqu’il en soit, était-ce l’annonce de cette grossesse mais la famille mit beaucoup moins de temps à regagner le camping-car qu’à l’aller. « Tu peux sortir son lit bébé ? » demandât-il puisque comme tout camping-car, tout était une question de rangement. Un meuble en cachait un autre etc. Il n’allait pas se plaindre, ils avaient pu louer le nec plus ultra du camping-car si bien qu’ils étaient sûrement bien mieux lotis que dans un vulgaire motel. Ashlynn émit un énième grognement quand il la déposa sur son lit, se penchant vers elle pour déposer un baiser sur son front. « Fais de beaux rêves ma belle… il faut que tu prennes plein de force pour devenir une super grande sœur » murmura-t-il à l’oreille de cette dernière avant de la border. « Au fait, tu es sûre que tu te sens bien pour hum hum ? » demandât-il en se tournant vers sa femme. Aye ça commençait, monsieur jouait la carte de la protection. Vas-y Summer, viole-le, ça va être le seul moyen !
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Summer & Paris
Don't worry, be happy
C’est marrant, mais même si ces derniers temps la seule chose qui m’obnubilais c’était d’avoir un enfant de Paris, il y a bien un truc que j’avais bizarrement occulté : ses gênes. Oh bien sûr, j’avais bien dans la tête, quelques belles pensées comme « j’espère qu’il aura son sourire, son intelligence, sa débrouillardise, ses cheveux ! » Mais…comment dire : à aucun moment j’avais pensé que notre futur enfant pourrait avoir sa taille !! Ça impliquait donc un développement personnel assez conséquent, et ce bien avant la naissance. Paris ne m’aidait clairement pas à me rassurer sur ce point, m’expliquant que sa mère avait pris 30 kilos en étant enceinte de lui. Ce qui me fit très vite pensé que je ne savais pas de mon côté, le poids qu’avait pris ma mère en m’attendant…ni même si j’avais été une grossesse difficile. « Nan…j’en ai jamais vu. » confessais-je un peu déroutée à l’idée de manquer d’information me concernant « A une époque, j’avais bien demandé : j’avais vu des albums photos traîné dans la bibliothèque du salon, et je les avais feuilleté. Sur le premier, j’avais à un moment cru qu’il s’agissait de moi, mais quand au fur et à mesure des pages, j’apercevais une petite blonde de deux ans près du bébé, j’ai très vite compris que la blonde c’était moi et le bébé, ma sœur Cynthia…j’ai vu aussi celui de Clay et Chana…mais le mien… » Il n’avait jamais existé. Je me souvenais encore de ma frustration et du fait que j’avais eu l’impression de ne pas avoir d’histoire. « Ma mère m’a répondu que j’avais été la première…et qu’à l’époque, son manque d’expérience, et le peu de présence de mon père l’avait empêché de prendre des photos de sa grossesse. Du moins, pas au point d’en faire un album… » Quand mon père avait vu ma déception, il avait fini par me dire que des photos, il en avait…mais qu’elles avaient été stockés dans une boite, dans son bureau. « Les seules photos que j’ai vu, c’était de moi, a quelques mois, puis plusieurs années, seule ou avec mon père. Et c’est le jour de mes 16 ans que j’ai décidé de me faire moi-même mon album photo » expliquais-je finalement à Paris, avant de poser directement ma condition « Du coup, pour ce bébé, il est hors de question que je loupe un seul moment de son début dans le monde. Que ce soit dans mon ventre ou en dehors, ce bébé devra avoir tous les souvenirs du monde !!! Déjà que j’ai tanné ta mère pour qu’elle nous fasse parvenir les premières photos d’Ashlynn… »
On arrivait enfin au camping-car, et je m’affairais à sortir le lit de la petite pendant que Paris la débarrassais de ses chaussure et autre vêtement encombrant pour sa sieste. Telle un pantin elle se laissait faire, mais émettait tout de même des petits grognements, jusqu’au dernier au moment où Paris l’a mise dans son lit en l’embrassant. J’observais la scène, un sourire naissant sur le visage, secouant la tête en entendant le Dunster la nommé déjà super grande sœur !! Je restais attendris par la blondinette quelques instant, à la regarder dormir quand Paris me questionnait de manière assez drôle. Je relevais la tête en arquant un sourcil et le regardait d’un air halluciné « Tu me fais quoi là ? Depuis quand tu me demande si je suis partante pour CA…et depuis quand tu appelles ça du hum hum ?! » J’avais envie de rire, mais ne souhaitait pas réveiller notre fille qui était enfin tranquille. « Mon cœur, je viens d’apprendre une bonne nouvelle. Et tu sais très bien ce qu’on fait toi et moi, à chaque fois qu’on a une bonne nouvelle ?! La même chose qu’on fait quand on se dit bonne nuit, quand on se réveille en pleine forme le matin, quand on a un moment de répit l’apres-midi, ou quand on s’organise un mercredi tout nus ! Et jamais, pendant tout ces moment, tu t’aies demandé si j’étais suffisamment en forme !! »
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