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agaling - under water

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Son esprit ne suivait plus. Il avait qu’une envie, s’enfoncer dans un trou et ne pas en sortir. Un extrême qui semblait impossible et pourtant, il le faisait Aisling. Son corps allongé dans ce grand lit luxueux qui lui était inconnu, une fiancée qui se battait contre le vent pour le faire revenir à lui, une pluie qui commençait à tomber au dehors, il s’enfonçait, petit à petit, dans une torpeur qui lui était propre, dans un univers qu’il ne connaissait que très bien. Quelques mois de lucidité avant qu’il ne replonge dans une espèce de dépression ou un je ne sais quoi qu’il ne contrôlait pas réellement. « Pourquoi je ne le serais pas ? Je suis un mec avec des maladies mentales incurables. » Il est malade Aisling et il le sait. Alors pourquoi nier. Pourquoi se dire que tout ira bien. Il est bien loin le Aisling qui avait de l’espoir à en revendre, qui avait envie que ça fonctionne, qui ne voulait vivre que d’amour et d’eau fraîche. Il n’était plus là parce qu’il avait perdu une once de lui en venant ici. Il ne sait pas ce que c’est, il sait juste qu’il n’est pas bien. Qu’il n’est pas comme il veut être. « J’en suis désolé. » qu’il lui répond. Il est désolé de lui infliger ça, d’être aussi faible, aussi brisé, aussi fragile. D’être un poids pour elle et non pas une force. Il a juste envie d’en finir afin de ne plus ressentir ce sentiment horrible qui ne cesse de le torturer. Il entend ce qu’elle dit mais il ne réagit pas. Il est comme coupé de la réalité, du monde. Il est comme une personne complètement étrangère à ce qu’il a l’habitude d’être. Il le sent bien mais ne peut rien y faire. Se tournant vers la fenêtre, il regarde la pluie tomber de l’autre côté. Il la regarde et se perd dans le dessin que les micro gouttelettes laissent sur les vitres parfaitement propres.

15 juillet – Il tourne en rond, complètement hors de contrôle. Il a déjà envoyé son ordinateur à travers la chambre, a fait tomber une lampe sur le sol et l’a brisé en milles morceaux. Son coeur bat la chamade et il a l’impression d’étouffer dans son propre corps. Emprisonné dans une prison de chair qui le rend fou, attendant une personne qui ne daigne pas venir. Il veut s’échapper de toute ça. Il veut partir et se rendre dans un endroit où il sait qu’il sera mieux. Il ne peut plus vivre ainsi, il ne peut plus vivre dans ce doute constant qu’il allait finir par être seul. Dans l’impression constante que sa vie ne menait à rien. Il l’attend, elle, celle qui le rend fou d’amour et de colère. Celle qui le rend aussi fragile que fort, aussi heureux que minable. Il a l’impression de mourir quand elle n’est pas là et d’étouffer quand elle l’est. Il a envie d’elle, constamment, mais n’arrive plus à la comprendre comme avant. Elle est censée être là depuis des heures et non, mademoiselle est injoignable. Des heures qu’il essaye de la joindre et rien, pas une seule réponse. S’arrachant presque les cheveux, il entend à peine la porte qui claque, mais il voit la jeune femme passer devant lui. « PUTAIN, mais t’étais où bordel ! » Il éclate. Il en a marre de toujours la voir le fuir, la voir partir quand il rentre dans une pièce. Il a l’impression qu’elle fait tout pour l’éviter alors qu’il n’a qu’une envie, que tout redevienne normal. Prenant ses bras dans ses mains, serrant un peu trop fort pour la mettre devant lui. Il est méconnaissable. La colère déforme ses traits et son corps vibre à cause de toutes les émotions qui le traversent.
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"Oh, donc maintenant tu vas prendre ça comme excuse à tout bout de champs ?" Pauvre Aisling. Malade encore et toujours. Défaitiste parce que c'était comme ça et que personne ne pouvait rien y changer. Sauf qu'Agathe, elle refusait totalement de s'engager dans un mode de vie de la sorte. Elle refusait de le voir couler mais toutes ses tentatives étaient vaines. Y avait rien de ce qu'elle pouvait dire qui ne changeait quoi que ce soit alors ouais, elle avait l'impression de se retrouver face à un inconnu. C'était pas son Aisling là, c'était pas l'homme qu'elle avait choisit d'épouser mais une pâle reproduction et elle n'était pas certaine de pouvoir tenir longtemps s'il continuait à s'enfoncer sur cette pente. "Les excuses c'est du vent, c'est les actions qui comptent." Et puisqu'il prenait comme défense le fait d'avoir des maladies mentales, elle excuserait son comportement en jouant la carte de la névrosée. N'étais-ce pas ce que tout le monde disait ? Qu'elle était complètement névrosée ? Alors ouais, elle pétait une durite, finissait par l'envoyer chier avant de s'enfermer réellement dans la salle de bain. Si la conversation n'aidait en rien, elle allait arrêter de parler. Et tant pis si ça ne plaisait pas. Tant pis si ça posait problème. Elle n'était pas celle qui était en train de tout envoyer en l'air et fallait bien qu'il s'en rende compte.

15 juillet - Avec Aisling, c'était comme se retrouver face à un inconnu. Elle ne reconnaissait plus. Il n'était pas celui dont elle était tombée amoureuse, il était encore moins son meilleur ami. Chaque seconde passée ensemble était prétexte à déclencher une nouvelle prise de tête, une nouvelle dispute et ouais, Agathe elle avait l'impression que les choses se dégradaient considérablement d'heures en heure. Pour courronner le tout, Jaden avait refait surface. Il était là et lui avait bien fait comprendre qu'il ne partirait pas. Qu'il se battrait encore et toujours pour l'avoir à ses côtés. Et si princesse avait bien apprit un truc de son passif avec Jaden, c'était qu'il ne renonçait pas. Jamais. Il serait prêt à tout détruire autour d'elle pour se l'approprier et même si ça ne marchait pas, même si elle continuait à lui tenir tête, elle savait qu'il ferait en sorte qu'elle perde tout. Parce que quand Jaden ne pouvait pas avoir quelque chose, personne d'autre ne le pouvait. Et encore une fois, Agathe avait passé la journée à ville. A trainer sans vraiment s'intéresser à ce qui pouvait l'entourer. Chaque jour, c'était la même rengaine. Fuir la chambre, fuir Aisling tôt le matin et ne rentrer que dans la soirée, se réfugire dans les draps en évitant de lui adresser le moindre mot. Ce n'était pas une vie, clairement pas mais.. La blonde, elle ne savait plus comment faire et peut-être que dans le fond, elle avait juste laissé tomber. Mais elle finissait par rentrer, laissant la porte claquer derrière elle et les éclats de voix ne tardait pas à venir. Elle haussait les épaules comme seule réponse, pas encline à lui fournir quoi que ce soit, pas d'humeur à déclencher une nouvelle bataille. Chose qu'il ne semblait pas concevoir puisqu'il l'empoignait fortement, ses doigts s'enfonçant dans la peau de ses bras. Et ouais, il était méconnaissable. Violent, en colère. "Dehors.." qu'elle soufflait. Qu'est-ce qu'il s'imaginait ? "Tu me fais mal Ais" Vraiment mal. Depuis quand agissait-il de la sorte avec elle ? Elle avait l'impression de replonger dans son passé, d'être face à Jaden et ses crises de colère incontrôlable. Alors c'était ça ? Toujours souffrir pour tout et n'importe quoi ? Parce qu'elle avait plus la force Agathe.
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Et pourquoi pas au final ? Pourquoi ne prendrait-il pas ça comme excuse à chaque fois ? C’est pas comme si cette foutue condition n’avait pas une influence constante sur sa vie. Ce n’était pas comme s’il se demandait tous les jours s’il allait réussir à sortir du lit sans perdre l’esprit sur le chemin pour la salle de bain. Ce n’était comme s’il se posait milles et une questions tous les jours qui passaient sans même qu’elle ne s’en rende compte. Sans même qu’elle ne voit que derrière ce sourire si éclatant, se cachait un esprit aussi torturé et brisé que celui d’Aisling. Parce qu’il faut se faire une raison, il serait toujours ainsi. Il s’est conforté dans l’idée qu’il serait toujours aussi étrange, toujours aussi particulier et pas dans le bon sens, pas dans celui qui fait sourire, plus dans celui qui fait pleurer, qui fait mal, qui fait de la peine. Mais il ne peut plus rien dire de plus Aisling. Il a déjà tout donné pour le moment, il n’a qu’une envie, se fondre dans ses draps et ne plus y bouger.

15 juillet – Il est hors de lui, hystérique. Il ne sait plus où donner de la tête. Son corps est comme branché sur une ligne à haute tension et qu’il n’y avait aucuns moyens de le calmer. Ses yeux regardaient partout, son corps était toujours en mouvement, et quand il vit Agathe entrer doucement, il ne put s’empêcher de péter les plombs. Il l’attendait depuis trop longtemps. Il avait passé l’après midi à l’attendre et la voilà qui entrait dans la chambre comme si de rien n’était, comme si rien ne s’était passé, comme s’il n’était pas mort d’inquiétude depuis des heures à attendre une putain de réponse de sa part. Mais en même temps, ce n’est pas comme s’ils étaient si proches que ça c’est temps ci. Elle le fuit, c’est évident. Elle fait tout pour ne pas être en sa présence, pour ne pas le voir, pour rentrer quand il dort déjà et partir quand il est sous la douche. Des rares baisers échangés, encore moins des moments d’intimités, ils sont comme deux étrangers qui ne savent plus cohabiter convenablement, encore moins s’aimer comme ils en avaient l’habitude. Deux étrangers, deux personnes perdues qui ne savent plus agir l’un avec l’autre. La prenant par les bras, lui faisant presque mal, il voyait bien qu’Agathe ne le reconnaissait plus, ne voyait plus qui était Aisling. « Je t’ai attendu toute la putain d’après midi Agathe. T’aurais au moins pu répondre à un putain d’appel ou un sms. C’était pas trop demandé. » qu’il dit. Il ne relève même pas le fait qu’elle ait mal ou qu’elle semble effrayé. Il ne voit que sa propre hallucination, que ses propres idées. Il se demande si elle n’était pas avec Cole venu miraculeusement au Laos, ou encore Jaden qui semble-t-il a réapparu, ou encore Aaron qui est dans l’équipe. Il se pose tellement de question que son esprit explose, qu’il ne sait plus qui et quoi croire. « Hein ? Dis moi ! » qu’il crie presque en la lâchant brusquement, la faisant atterrir sur un meuble. Il réalise à peine ce qui vient de se passer. Il réalise à peine quand il voit un filet de sang s’écouler le long de la tempe de la jeune femme.
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C'était frustrant de se retrouver dans une telle situation avec celui qu'elle avait eu tendance à appeler "âme-soeur". Parce que là, ils n'étaient plus connectés, ils n'étaient plus grand chose à vrai dire. Et Agathe, sans trop comprendre pourquoi ni comment, sans réussir à arranger les choses, elle voyait la fissure entre eux deux s'aggrandir un peu plus à chaque seconde. Viendrait sûrement le moment où l'écart serait tellement grand qu'ils n'auraient d'autres choix que de partir dans des directions opposés s'ils ne réagissaient pas rapidement. Mais comment faire quand elle se retrouvait face à une personne qui ne voulait pas communiquer ? Parce que ce n'était pas faute d'essayer. Elle avait tenté des milliers de fois d'ailleurs d'arranger les choses, d'avoir une conversation, de comprendre le pourquoi du comment. Mais c'était comme se heurter contre un mur à l'infini et doucement, elle abandonnait. Fuyait chaque endroit où il pouvait être. Préférait passer des heures sous le soleil ardent à ne rien fait d'autre qu'attendre que le temps passe plutôt qu'être en sa compagnie. Est-ce qu'il était conscient qu'ils étaient en train de se déchirer ? Parce qu'Agathe, elle avait l'impression d'être désormais seule dans cette relation et le gentil Aisling qui avait toujours été là pour l'épauler était tout bonnement en train de la laisser tomber. Tout ça sans parler de Jaden qui avait surgit de nul part, prêt à la récupérer et détruire tout le reste pour y parvenir. Même ça elle ne pouvait pas lui en parler. Pourtant, il était le seul à être au courant mais puisqu'il ne l'écoutait plus, elle gardait les choses pour elle quitte à se sentir terriblement seule dans cette histoire. Et quand elle rentrait finalement, il lui agrippait les bras avec force lui arrachant une grimace. Il lui faisait mal et elle le lui disait. C'était pas Aisling ça, Aisling jamais il ne se permettrait de la heurter physiquement et pourtant, malgré la confession, il ne lâchait pas prise serrant probablement même encore plus l'emprise qu'il avait sur elle. "Je suis désolée.." Dans le fond, elle n'avait pas cherché à l'inquiéter ni même à le mettre dans cet état mais c'était comme s'il n'entendait rien de ce qui venait de sa part. Et Agathe, elle tirait légèrement pour tenter de se dégager, sans succès. Et le voilà qui hausse le ton alors qu'elle cherche à se libérer la lâchant finalement avec tant de violence qu'elle valsait en arrière, sa tête venant rencontrer le coin de la commode. A terre, abasourdi, une douleur vive au niveau de la tempe, elle passait ses doigts tremblant constatant du sang qui s'écoulait. Les yeux larmoyants, elle les levaient vers le blond, interdite, choquée, blessée.
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Deux personnes qui ne savaient plus comment faire avec l’autre. Un couple qui bat de l’aile. Un bébé non désiré. Ils étaient deux personnes qui ne savaient plus comment se gérer, comment se comporter avec l’autre. Aisling était en pleine crise de paranoïa, complètement inconscient de ce qu’il faisait et qu’il disait. Il voulait juste que tout s’arrête, que tout se stoppe. Que le temps s’arrête pour qu’il puisse reprendre sa respiration et que tout revienne au calme. Il a l’impression que le monde l’étouffe, que la vie le punie pour une chose dont il n’a aucunes idées. Il est aussi perdu qu’un petit garçon dans une zone de guerre en Irak, complètement brisé comme un verre en cristal tombant d’une tours de vingt étages. Il est horrifié et aveuglé, par lui, par tout, par elle, par leur histoire aussi chaotique que passionnelle. Il la prend par les bras, l’agrippe, lui serre les avants bras jusqu’à en laisser des marques. Il a l’impression de devenir son pire cauchemar, de devenir un homme qu’il ne pensait pas être. Sa colère est démultipliée par dix milles, il est aussi effrayé par lui que par ce qui se passe devant ses yeux. Sa fiancée l’évite, le fuit même. Jaden est revenu et il n’a aucuns moyens de le faire partir. Il est malade. Malade de la situation. Il ne comprend pas pourquoi ils en sont arrivés là, mais il se demande aussi comment ils ont pu éviter cette crise depuis si longtemps. Ils en ont vécus des drames, des crises. Mais celle ci est différente. Plus intense, plus effrayante. Il ne contrôle plus ses gestes et la pousse dans un élan sur un meuble. La tête d’Agathe heurte un meuble, un filet de sang s’écoulant le long de sa tempe. Aisling est consterné, horrifié par ce qu’il a pu faire. Qu’est-ce qu’il lui arrive ? « Oh mon dieu. Agathe ? » Il murmure, perdu dans ce dont il est capable de faire. Dans les gestes qu’il peut avoir. Dans la violence dont il a pu faire preuve. Le regard plein de larmes d’Agathe lui brise le coeur. « Je suis désolé, mon coeur. Je suis tellement désolé. » Il essaye de se rapprocher d’elle mais elle recule, s’éloignant de lui. Le coeur déjà fragile d’Aisling se brise en milles morceaux. Abasourdis par la situation. « Tu vas bien ? Dis moi que tu vas bien ? » Il veut en être sur. Il veut être sur qu’elle aille bien, qu’elle ne soit pas blessé au point d’avoir des séquelles. En cinq ans, il ne lui a jamais fait aucuns mal. Pourquoi maintenant ?
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Comment avait-il pu ? Non. Elle était en train de rêver. C'était la seule explication. Parce que jamais le Aisling qu'elle connaissait aurait pu lui faire un truc pareil. Ce n'était pas possible, ce n'était pas réel. Et pourtant, la douleur était bien là. Le sang aussi. Elle clignait des yeux à plusieurs reprise, se contenant un maximum pour ne pas pleurer, pour ne pas craquer. Ses doigts poisseux lui donnait le tourni mais elle s'interdisait de flancher. Pas maintenant. Pourquoi ? Pourquoi avait-il fait ça ? Qu'avait-elle fait de mal pour mériter quelque chose d'aussi fort ? Parce que dans le fond, elle ne voyait pas vraiment dans quoi elle était à blâmer Agathe. Oh, bien sûr qu'elle le fuyait ses derniers temps mais avant de prendre la fuite, elle avait tout fait pour tenter de comprendre, pour tenter d'arranger les choses. Le problème étant qu'il avait été le seul à la repousser, refusant la conversation, refusant de réellement confronter le problème. Alors non, elle ne pouvait pas accepter. Ses yeux larmoyants posés dans ceux d'Aisling, elle le voyait changer du tout au tout. Comme s'il revenait soudainement à la réalité. Comme s'il prenait conscience de ce qui venait de se passer. Mais non, non. Ca ne pouvait pas passer. Fébrile, elle se redressait doucement prenant appui sur la même commode qui venait de lui causer sa blessure, inspirant lentement. Elle n'aimait pas la vue du sang Agathe, elle détestait ça. Et elle avait l'impression que celui sur ses dogits allaient subir à la faire tomber dans les pommes. Et puis y avait le blond qui avançait vers elle ne récoltant en échange qu'un brusque mouvement de recul. Non. Hors de question qu'il l'approche. Hors de question qu'il la touche. "Désolé.." qu'elle souffle comme si elle ne comprenait pas ses mots. Etre désolé ça ne suffisait pourtant pas. Etre désolé c'était trop facile quand on agissait comme ça. "Tu ne m'approches plus." Elle murmure mais on pouvait sentir à son ton qu'elle était des plus sérieuses à cet instant précis. "Je.. Tu restes loin de moi." Elle longe le mur, le regard toujours rivé vers lui, vérifiant qu'il ne faisait pas le moindre geste en sa direction. "Je ne veux plus jamais que tu m'approches."
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Il n’en croyait pas ses yeux. Il n’arrivait pas à croire qu’un filet de sang, une blessure qu’il avait infligé à son amour, était en train de couler le long de sa tempe porcelaine. Le sang, contrastant magnifiquement avec la peau d’albâtre d’Agathe, coulait lentement mais sûrement de la ligne de cheveux redevenus bruns de la jeune femme. Il regardait la goutte, obnubilé par une beauté fragile, douloureuse. Aisling semblait revenir à la réalité, déconcerté, sous le choc. Comment a-t-il pu faire ça à l’amour de sa vie ? À son âme sœur ? A la femme qui porte son enfant ? Comment a-t-il pu lui faire ce que Jaden n’avait eut aucuns scrupules à lui faire durant des mois sans la moindre hésitation ? Il ne valait pas mieux que lui au final. Près à tout pour la garder près de lui, mais aussi pour l’éloigner. Il ne comprend pas ce qui se passe dans sa tête, dans son corps. Statique, immobile, il reste silencieux durant de longues minutes, des secondes qui semblent éternelles. C’est une brise de vent caressant sa joue qui le réveille d’un coup. Il ne formule que quelques mots, idiots, sans aucuns sens. Il ne sait pas ce qui se passe chez lui mais c’est définitivement quelque chose qu’il ne comprends pas. Elle est en colère, chose compréhensive. Plus que déçue par lui, encore plus compréhensible. Choquée. Parce qu’Aisling est tout sauf violent. Il est impulsif, il est colérique, mais pas violent. Pas bagarreur. Il n’aime pas la violence gratuite, surtout car il en a été victime durant de longues années le poussant presque à l’irréparable. Il veut s’approcher, mais elle recule. Bordel, quelle connerie a-t-il encore fait. Il sent les larmes couler le long de ses joues en écho aux mots d’Agathe. Il n’a plus ce droit. Il n’a plus le droit de l’approcher, de la toucher. Il a brisé une entente silencieuse entre eux. Une entente paisible et jusqu’alors immuable. Il l’a blessé, physiquement, mentalement. Il a brisé une chose qu’il pensait indestructible. « Agathe... » qu’il murmure. C’est le seul mot qui est disponible dans son cerveau actuellement. Il reste là où il est, immobile. Il ne peut pas faire un seul geste, complètement abasourdis mais conscient que la situation est tout sauf normale, tout sauf réparable. Sa dernière phrase le blesse en plein coeur. Il sent sa tête tourner, son coeur valser, son estomac se serrer. Il a envie de vomir, il a envie … de mourir. Oui. Parce que c’est la seule manière qu’il a de disparaître et d’arrêter de lui faire du mal une bonne fois pour tout. Lui, qui a d’habitude toute une flopée de mot pour la rassurer et lui dire que tout ira bien, est muet. Complètement muet. Il n’y a que des larmes qui coulent le long de ses joues, des larmes d’une tristesse infinie et d’un amour qu’il pense perdu. Parce que comment réussir à remonter la pente après tout ce qui se passe. Il n’a qu’une envie. Disparaître pour toujours et ne jamais revenir dans sa vie. Il ne fait que la faire souffrir, encore et encore. Autant la laisser tranquille une bonne fois pour toute. Elle serait mieux sans lui.
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Comment avaient-ils pu en arriver là ? Parce que jamais ô grand jamais elle n'aurait pu imaginer qu'ils en arrivent à ce point. Jamais elle n'aurait cru un seul instant qu'ils pourraient dépasser cette limite. Qu'Aisling pourrait franchir cette barrière. Alors ouais, elle était consciente dans le fond qu'il n'avait pas porté la main sur elle pleinement mais il l'avait presque envoyé valser contre le meuble et dans sa tête à Agathe, c'était tout comme. Alors non, elle ne pouvait pas passer au dessus ça. Qui était-il pour lui infliger un truc pareil ? Lui qui avait passé tant de temps à écouter ses déboires avec Jaden, lui qui avait tenté à chaque seconde de l'aider à vaincre ses démons était maintenant celui qui lui infligeait sa plus grande peur. Alors non, non, elle ne laisserait pas ça passer. Et elle lui faisait savoir même si ça lui transperçait le coeur. Parce que pour elle, il avait toujours été impossible qu'ils en viennent là. Mais c'était pourtant la triste réalité. Et c'était déchirant de voir les larmes couler sur son visage mais il était allé trop loin, avait dépassé les limites et c'était impossible pour elle de faire comme si rien n'avait eu lieu. Atteignant la porte lui permettant de sortir elle posait sa main sur la poigné ne le lâchant pas du regard. Hors de question qu'il fasse le moindre pas vers elle. Hors de question qu'il ne la touche une nouvelle fois. "T'as bien caché ton jeu mais tu ne vaux pas mieux que les autres" qu'elle pose d'un ton neutre, froid, distant. Mais n'étais-ce pas la vérité ? Laisser paraître qu'il était l'homme parfait alors qu'en réalité la violence l'habitait ? Elle n'avait pas eu l'habitude de ce genre de comportement avec Aisling et ouais, elle tombait de très haut. De vraiment très haut. Ouvrant finalement la porte, elle secouait la tête reprenant la parole une dernière fois. "A partir de maintenant, c'est comme si tu n'avais jamais existé."
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La main d’Agathe sur son front, le sang qui coule. C’était trop pour lui, trop pour eux. Il avait toujours été irréprochable. Même dans ses conneries, même quand il avait couché avec Hippolyte, ils n’étaient plus ensemble, il lui avait dit, direct. Il avait été franc, honnête, ouvert avec elle. Alors faire ça était à l’encontre de tout ce qu’il avait pu faire dans le passé, tout ce qu’il avait pu dire, prouver. Lui qui était resté des heures durant à l’écouter parler de Jaden et du malheur qu’elle avait vécu, de la violence et des paroles déplacées qu’il avait pu lui dire, de ce qu’elle avait subi, vécu, durant des longs mois. Il savait tout, et il arrivait à faire quelque chose pareil. Il arrivait à la blesser, à lui faire du mal. Encore plus, toujours plus. C’était comme si une autre personne avait prit possession de lui, comme si Jaden l’avait contrôlé durant quelques instants. Un transfert de personnalité, d’âme, il ne sait pas, mais ça, ce n’est pas lui. Ça ne peut pas être lui. Il est doux, gentil, attentionné, pas violent, jaloux et possessif. Il est ouvert avec le monde, pas fermé. Il veut toujours le meilleur, pas le malheur. Qu’est-ce qu’il lui arrive ? Pourquoi a-t-il tant changé en l’espace de quelques semaines ? Qu’est-il arrivé à l’ancien Aisling, celui qui vivait constamment avec l’espoir d’un jour meilleur ? A présent, il ne voit qu’un nuage gris, sombre, presque noir, devant lui. Il avait juste l’impression que tout s’écroulait, d’un coup. Même pas petit à petit, même pas pièce par pièce. Son monde s’écroulait d’un coup, comme si un bulldozer se donnait à coeur joie de le rendre misérable, plus bas que terre, le détruisait sans la moindre rancune, sans la moindre pitié. C’est horrible, affreux, effrayant. Il veut se terrer sous terre, s’effondrer lui aussi et ne plus se relever. Plus jamais. Il a fait du mal à la femme de sa vie, à celle qu’il considère comme parfaite malgré ses erreurs, malgré ses défauts, malgré son passé plus que difficile. Sa femme parfaite, sa conception de l’amour, il l’a blessé. Il lui a fait du mal. C’est aussi difficile que de se donner la mort et il a réussi à le faire. Elle est près de la porte, ne le quittant pas des yeux. Ses yeux verrons larmoyants qui sont brillants de larmes. Agathe ne veut plus rien avoir affaire avec lui. Pour elle, il a disparu. Il n’est plus là. Il est juste une ombre du passé qu’elle va oublier, comme Jaden. Qu’elle va laisser de côté pour ne plus jamais y repenser. Il s’attend presque à la voir jeter la bague de fiançailles qu’elle a au doigt. Peut-être qu’elle le fera une fois arrivée dehors. Pourquoi pas après tout. Il a tout gâcher, ruiner la seule belle chose qu’il avait au monde. Elle part. Claquant légèrement la porte. Il se retrouve seul, ruiner de tout ce qui était de beau chez lui. Ses démons sont dans un état d’extasie. Heureux de le voir aussi misérable. Il se dirige d’un coup vers les toilettes, son estomac faisant des sauts périlleux. Son contenu se déverse dans la cuvette des toilettes. Tout ce qu’il gardait en lui ressort directement, sans une once de résistance. Il lâche tout. Absolument tout. Il laisse tout sortir, larmes comme contenu gastrique. Il finit par vomir sa bile, amère, affreuse, comme ce qu’il ressent. Il reste ainsi à jongler entre la cuvette et le sol froid de la salle de bain durant une bonne demi heure. Et l’heure passe. Il cogite. Trop. Mais il ne peut faire que ça. Il n’y a rien à faire. Absolument rien. Se relevant difficilement, il va vers le lavabo en marbre, passant de l’eau sur son visage, il se regarde. Son visage est creux, sa peau est terne, ses yeux sont enfoncés. Les larmes ont continués de couleur et leur trace sont toujours visibles sur le visage pâle d’Aisling. Il ne ressemble plus à lui même. La barbe a mangé son visage toujours si parfaitement rasé auparavant. Que lui arrive-t-il ? Il ne sait pas. Il est perdu. Allant dans la chambre, il attrape son téléphone, guettant un appel. Une heure est passé. Puis deux depuis qu’Agathe est partie. Depuis qu’elle l’a quitté aussi violemment qu’il l’a poussé. Il appelle. Une fois. Elle ne répond pas. Deux fois. Toujours pas. Il l’appelle au moins quinze fois, mais aucunes réponses. Il arrive toujours sur sa messagerie vocale. Il laisse un message, un deuxième, un dixième. Il ne sait pas quoi faire. Son coeur est brisé, son corps le lâche. Se ruant dans la salle de bain, il se remouille le visage, son téléphone sur le plan en marbre. Un coup de colère, contre lui, contre le monde, contre son esprit défectueux et le voilà qui brise le miroir de son poing. Les éclats de verres volent, le miroir tombe par morceaux. Un seul reste encore sur le mur, un seul pile en face de son œil. Il se regarde, meurtrie, complètement au bout du rouleau. Il n’a plus envie de vivre. Il n’a plus envie de continuer ainsi. A quoi bon ? Sa vie est ponctuée de moment de bonheur jusqu’à ce qu’un malheur dix fois plus grand arrive. Jusqu’à ce qu’IL gâche tout. Parce que c’est lui le problème, c’est lui qui fout tout en l’air. A chaque fois. Prenant un éclat de verre dans sa main, il se laisse tomber le long du mur à côté de lui. Trois heures depuis qu’Agathe est partie. Trois heures depuis que tout est fini. Le morceau de verre, miroitant, magnifique, reflète la lumière du plafond. Faisant glisser la morceau le long de sa main, il ne réfléchit plus. Il en a marre. Marre de toujours être aussi minable. Faible. Il ne sera pas faible cette fois ci. Le bout coupant sur sa peau blanche, il l’enfonce dans son poignet gauche, en longueur, puis le droit. Sa main faible lâche le morceau de verre. Le sang s’échappe de ses poignets, ouvert. Complètement ouvert. Il n’attend plus qu’une chose. Partir. Loin. Son esprit lui échappe déjà alors ce sera une délivrance comme il l’attend depuis tellement longtemps.
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C'est froid, c'est distant, c'est elle quand elle se retrouve blessée. Et là, il venait de la blesser comme jamais. Autant physiquement que mentalement. Parce qu'il avait dépassé une limite qu'il n'aurait jamais du franchir. Et sur le coup, la colère parlait pour elle, elle était claire et préférait couper les ponts. Parce que jamais, oh plus jamais, elle ne s'embarquerait dans une relation de la sorte rythmée par la colère et la violence. Elle ne voulait plus laisser de seconde chance. Elle ne voulait plus être dans la position de victime parce que dans la finalité, c'était elle qui en souffrait le plus, c'était elle qui finissait par se perdre. Alors non, c'était terminé. Elle ne ferait plus jamais les frais d'une relation comme celle-là. Claquant la porte derrière elle, elle s'adossait contre le mur soufflant longuement à plusieurs reprises. Elle avait mal au coeur Agathe, elle avait l'impression qu'on venait de lui arracher son organe vital de la poitrine et qu'on l'a laissait suffoquer en se foutant bien de sa douleur. Pourquoi lui avait-il fait ça ? Parce que non, elle n'avait rien fait. Rien à part essayer de comprendre, rien à part tenter de communiquer. Il l'avait repoussé à mainte reprise et finalement, il portait la main sur elle pour quoi ? Parce qu'elle avait cherché à éviter le néant qu'il représentait ces derniers jours ? Ce n'était pas fairplay. Ce n'était absolument pas fairplay. Alors ouais, elle finissait par s'en aller, demandant des renseignements et trouvant alors la chambre de Jaden. La colère qui parlait, la colère qui émanait de son corps. Au point de lui faire presque franchir la limite de trop. Mais la brune, elle se ravisait au dernier moment. Sûrement trop amoureuse, trop éprise d'Aisling pour lui faire quelque chose comme ça. En fait, elle avait besoin de se calmer, besoin d'explication. Besoin de se retrouver avec elle-même et ne pas réagir à chaud. Elle n'avait pas le droit de coucher avec un autre, pas maintenant, pas même si elle avait été claire sur la fin de cette relation. Elle méritait mieux que ça, mieux qu'une partie de jambe en l'air pour étouffer les hurlements de rage menaçant de sortir de sa bouche à chaque instant. Alors elle allait prendre l'air, restait silencieuse devant les nombreux appels d'Aisling. Pas maintenant, c'était trop tôt. Et peut-être que c'était la curiosité qui l'a poussait à écouter les nombreux messages qu'il avait pu laisser. Des excuses, des pleurs, une douleur qu'elle pouvait sentir à l'autre bout du combiné. Des mots inquiétants, un discours défaitiste. Elle le connaissait par coeur Agathe, elle savait comment il fonctionnait et pourquoi et les derniers mots qu'elle pouvait entendre suffisait à sonner l'alerte. Non, non. Elle souhaitait de tout son coeur se tromper. S'ensuivait une course contre la montre dans les couloirs de l'hôtel, son coeur tambourinant dans sa poitrine, les mains tremblantes, elle avait la sensation de mettre un temps infini à glisser la foutu carte dans la fente avant que la porte ne se dévérouille. "AIS ?" Elle hurle en espérant entendre une réponse positive. Mais rien. Rien que le silence oppressant. Elle est à deux doigt de s'écrouler, court dans la suite et ouvre finalement la porte de la salle de bain. Du sang, du sang partout sur le sol du sang à n'en plus finir. Elle réprime un haut le coeur, s'écroule sur le sol, le sang venant imbiber sa robe blanche. "Non, non, non, non." Elle attrape ses avant bras comme si la simple pression de ses mains arrêteraient l'hémorragie. "T'as pas le droit de me faire ça, t'as pas le droit." Elle attrape son téléphone, doit s'y reprendre à plusieurs fois avant de réussir à composer le numéro des secours. Elle pleure, devient incompréhensible, hystérique. Et dans l'attente qu'on vienne le prendre en charge, elle venait s'appuyer contre lui, incapable d'arrêter de pleurer, se confondant en excuse, persuadée que tout ça, c'était à cause d'elle. "Je t'aime.. Tu sais que je t'aime. Tu vas pas mourir.. T'as pas le droit de mourir." Elle s'accroche à lui un peu plus. "On va avoir un bébé, tu peux pas me faire ça. T'avais promis Aisling, t'avais promis que tu serais toujours là.."
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