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agaling - under water

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Il panique. Il panique complètement. Il n’y croit toujours pas et le fait qu’il sache clairement que tout ce qu’il avait imaginé allait finir à la poubelle, ça le rendait fou. Fou d’inquiétude, de doute. Il sentait tout remonté encore et encore. Durant une semaine, tout s’était bien passé. Le Laos était magnifique, superbe, c’était le rêve absolu. Mais là, il n’en pouvait plus, il voulait retourner chez lui, retrouver ses repères. Les vacances dans un endroit inconnu, c’était pas pour lui apparemment. Il ne supportait pas d’être un étranger, d’être un outsider, même en vacances. Alors, oui, il voulait rentrer chez lui. En plus, Agathe était allée voir des copines, ce qui le mettait seul dans cette foutue chambre d’hôtel qui n’était pas à son goût. Trop luxueuse, trop tape à l’oeil. Définitivement pas son style. Tournant en rond, il n’arrêtait pas de surveiller son téléphone toutes les cinq minutes en attente d’une réponse. En attente d’un message disant qu’elle arrivait bientôt. Il avait besoin d’elle maintenant mais elle n’était pas là. Depuis qu’ils avaient appris qu’elle était enceinte, ils avaient du mal parfois à communiquer. Aisling voulait le bébé, elle ne voulait pas. Et bien qu’il respecte son choix, le comprenne, veuille son bonheur, il ne pouvait pas s’empêcher de s’imaginer avec l’enfant dans les bras, son sourire, ses cheveux blonds, ses grands yeux bleus. Il ne pouvait pas s’empêcher d’imaginer comment l’enfant serait. Il n’en parlait bien évidemment pas à Agathe, sachant très bien que c’est un sujet plus que délicat. Plus que complexe. Mais il y pensait, tout le temps. Et en plus, n’étant pas chez lui, dans un environnement complètement étranger, il y pensait encore plus. Fait chié. Et puis, la porte s’ouvre, sur une Agathe aussi belle qu’il pouvait l’imaginer. « Ah enfin, tu es là. » Il court presque dans ses bras, enfin dans un endroit qu’il connaît, avec une personne qu’il aime. Il a l’impression de perdre pied. De plus, avec Ashleigh morte, tragédie dont il ne se faisait pas à l’idée, il perdait encore plus pied. Elle était devenue une personne si importante pour lui, l’ayant aider d’une manière qu’elle n’imaginait même pas. « Tu étais où bon sang ? »

@Agathe Thomspers
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Agathe elle avait besoin de respirer. Besoin de prendre l'air. Peut-être un peu égoïstement, d'être loin de lui. C'était comme si.. Comme s'ils ne se comprenaient plus soudainement. Comme s'ils avaient du mal à communiquer ces derniers temps et dans tout ça, Agathe elle avait l'impression d'étouffer. Alors ouais, elle avait finit par plannifier une sortie avec des amies histoire de pouvoir être ailleurs qu'avec lui. Et c'était horrible parce que dans le fond, elle l'aimait plus que tout au monde, au point de ne pas imaginer sa vie sans lui mais là, il devenait juste insupportable. Elle le voyait en train de râler pour tout et pour rien, à faire des remarques sur tout, à ne plus apprécier grand chose. Il détestait le Laos, n'avait pas envie d'y être, ne trouvait pas le luxe de la chambre à son goût plus tout un tas d'autre truc en fait. Alors ouais, princesse elle était à bout et avait prit la fuite pour la journée. Et pour s'assurer une tranquilité entière, elle avait même coupée son téléphone histoire de s'assurer que personne ne viendrait lui retirer la pause qu'elle s'octroyait. C'était plus tard que ce qu'elle aurait pensé qu'elle finissait par entrer, entrant dans la chambre, peu surprise de voir Aisling lui sauter directement dessus. Est-ce qu'il avait passé toute la journée enfermée ici ? Probablement. Se retenant de faire la moindre réflexion, elle enroulait tout de même ses bras autour de lui se surélevant un peu pour lui voler un baiser. Juste histoire de l'apaiser un peu. "Avec des amies." Y avait pas non plus besoin qu'elle fournisse des détails, pas vrai ? "Va vraiment falloir que tu m'expliques ce qui s'passe Ais. Va vraiment falloir que tu parles une bonne fois pour toute." C'était pas les non-dits qui allaient régler quoi que ce soit. Bien au contraire.
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Les cents pas, il les fait sans doute depuis ce matin. Il rumine, rumine, rumine, il n’arrive pas à s’en empêcher. Il n’arrive pas à ne pas le faire. Après tout, il est pas chez lui, il ne sait pas où il va, son enfant est non désiré, sa future femme a disparu pour la journée, son meilleur ami vient de perdre ses enfants ce qui le rend encore plus inquiet pour le sien, et Ashleigh est morte subitement dans un accident. Alors ouais, il perd la boule, il perd pied, il se noie dans ses doutes, ses inquiétudes, sa colère contre lui et le monde. Si bien qu’il s’en prend presque à Agathe. Râlant à propos de tout. L’hôtel, le climat, le paysage. Lui qui était content d’être ici il y a quelque jours, n’en pouvait plus à présent. Il voulait juste rentrer chez lui et ne pas sortir de son lit. Il voulait juste rentrer chez lui. Maintenant. Mais non. Et en plus, Agathe était partie pour la journée, ne lui donnant pas de nouvelles. Il se faisait un sang d’encre pour elle, se demandant où elle était. Mais ses messages étaient sans réponses, ses appels aussi. Il avait passé la journée à se demander ce qu’elle faisait jusqu’à ce qu’elle arrive dans la chambre. Il se précipita vers elle. Elle déposa un baiser sur ses lèvres et s’éloigna. Avec des amies qu’elle était. Bien évidemment. Pourquoi se posait-il encore des questions ? Agathe avait juré d’être avec lui et seulement avec lui. Alors pourquoi ? Pourquoi est-il toujours en train de douter malgré que les mots qu’elle lui a dit résonnent dans son esprit tous les jours ? Il ne sait pas, mais il voit bien qu’Agathe est plus que perturbé par le changement presque soudain qu’il a subit. Le doux Aisling, celui qui est heureux dès qu’elle sourit a laissé place à une personne tourmentée, brutale, désespérée. Il se demande lui aussi ce qui lui arrive. Il se demande aussi ce qui se passe. Mais il ne peut rien faire à part subir parce que rien n’est facile chez lui, rien n’est simple. « Je … je veux juste rentrer. » Il veut partir, maintenant. Il se sent pris au piège.
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Parce qu'elle en pouvait plus Agathe. Elle en pouvait plus de le voir comme ça. Elle n'en pouvait plus de cette situation plus que pesante entre eux. C'était en train de la rendre dingue, concrètement. Ouais, en fait ça lui faisait même péter les plombs. Et si elle commençait à vouloir être partout sauf avec lui, ça présageait des mauvaises choses pour la suite. Alors peut-être qu'il était temps de crever l'abscès parce qu'ils ne pouvaient pas foncer droit dans un mur, pas eux. Puis la réponse tombait. Il voulait rentrer et.. Elle ne comprenait pas en fait. Elle ne comprenait pas pourquoi. Il avait tous ses amis ici, il l'avait elle, ils étaient en vacance loin du train train quotidien alors pourquoi ? "Rentre alors." C'est pas la meilleure réponse à fournir mais elle est blasée Agathe. Elle en a juste marre des sauts d'humeur incessant, de l'incompréhension général entre eux. Elle fait tous les efforts du monde mais y a rien qui y fait. Il ne sourit même plus quand elle est là alors ouais, elle commence à se demander si le problème, ce n'est pas elle. Virant ses claquettes, elle avançait vers la salle de bain faisant couler l'eau de la baignoire avant de s'adosser contre la chambrale de la porte. "Ce soir je vais boire un verre avec les filles, ça ira pour toi ?" Ouais du coup, elle préférait fuir encore une fois, ne pas passer la soirée avec lui, être loin de là. "T'en fais pas, pas d'alcool blablabla." Parce que de toute façon, il se souciait bien plus du gamin qu'elle portait que d'elle même ces derniers temps.
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Le pire dans tout ça, c’est qu’il voyait la distance se creuser encore et encore. Il voyait le mal qu’il faisait mais n’y pouvait rien. Il aurait voulu qu’elle comprenne, mais si elle le faisait, elle risquait de devenir comme lui. Les calmants ne faisaient plus rien pour lui, son corps ne réagissait plus aux petites pilules qu’il prenait tous les jours. Sauf qu’il est au Laos, il n’est pas à Boston. Il est isolé, loin de tout le monde et ça, c’est sans doute le pire. Ses meilleurs amis sont là, mais il se sent seul, plus seul que jamais. Et surtout, il voit qu’Agathe s’éloigne encore et encore de lui. Il ne sait pas comment faire pour arranger les choses parce que tout dans son esprit n’est une fresque chaotique, un enchevêtrement de pensées toutes plus horribles les une que les autres. Et Agathe, dans la distance qu’il a lui même installé, lui dit de rentrer, de faire ce qu’il veut en fait. Il ne répond même pas, choquée de sa réponse. Choquée de ce qu’elle puisse lui dire. Il a envie de se rouler en boule et ne pas sortir de sa torpeur mais il a peur de ne jamais se réveiller, de ne jamais se réveiller. Elle va dans la salle de bain et met l’eau à couler. Un bain. Il aurait aimé la rejoindre mais il ne sait même plus comment se comporter avec elle. Elle est adossée à la porte, il n’écoute qu’à moitié, complètement déconnecté. « Tu fais ce que tu veux. » Il ne sait même plus quoi lui répondre. Il a juste envie de disparaître, de ne plus exister. Allant vers le lit, il se glisse dans les draps frais. Son corps est comme amorphe mais il réussit à se mettre en boule, en position fœtus. Il ne sait même plus ce qui fait qu’il veut continuer à vivre ainsi. Il n’a plus aucunes idées de ce qu’il veut faire à présent. Il veut juste disparaître.
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Comment est-ce qu'ils avaient pu en arriver à ce point ? Non mais parce que concrètement, elle ne comprenait pas. Elle n'arrivait pas à savoir à quel moment les choses avaient dérapés de la sorte. Est-ce que c'était de sa faute ? Est-ce qu'elle avait fait quelque chose de mal ? Agathe, elle se posait des milliers de question à la seconde sans pour autant réussir à trouver une réponse. Et ouais, c'était fatiguant pour elle. Fatiguant parce qu'elle avait l'impression de le perdre un peu plus à chaque fois et qu'elle ne supportait plus du tout cette situation. Ouais, ça la rendait folle, réellement. Puis c'était à son tour de ne pas avoir de réaction, de l'envoyer sur les roses. Et même si ce n'était pas ce qu'il voulait, c'était l'impression qu'elle avait. Puis Agathe, elle avait même pas envie de se battre en fait. Elle regardait la bague de fiançaille à son doigt se demandant si ça avait vraiment un sens tout ça. Parce que ouais, elle ne comprenait plus grand chose entre eux. Et ça lui brisait le coeur d'être dans cette posture avec lui. Elle le regarde se coucher sans la moindre réaction et préfère repartir dans la balle de bain s'asseyant sur le bord de la baignoire jusqu'à ce qu'elle atteigne un niveau convenable. Ce n'était qu'après qu'elle coupait l'eau inspirant profondément, hésistant à se glisser dedans. Mais elle se sentait mal Agathe. Mal d'être dans cette situation. Mal de voir que les choses partaient tant en vrille entre eux. Ouais, c'était l'enfer en fait. Alors elle revenait dans la chambre tirant le drap dans lequel il s'était enroulé. "Ca suffit Ais. T'arrête ça parce que là, t'es en train de me faire péter un putain de câble." Mais merde, qu'est-ce qu'il voulait à la fin ? Parce que ce n'était juste plus possible. "C'est parce que tu veux qu'on le garde ? C'est parce que tu veux ce bébé ?" Ouais, est-ce que c'était ça le problème ? Est-ce que c'était parce qu'il avait peur qu'elle aille avorter en cachette du jour au lendemain ? "Parce que si c'est ça Ais, on le garde. Je me ferais à l'idée s'il le faut mais je refuse de te perdre toi alors arrête ça !"
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Son esprit était assaillis par tout. Vraiment tout. Doutes, inquiétudes, questions, sentiments, peur. Il avait l’impression que toutes les mauvaises pensées qu’il pouvait avoir dans une vie devenait juste un concentré destiné à le rendre aussi malade. Autant physiquement que mentalement. Son esprit n’était qu’une partie de jeu qui devenait juste chaotique, un terrain de combat plein de mines, une zone de guerre impossible à conquérir. Il devenait fou, ne sachant plus vraiment où se positionner, quoi faire, quoi dire. Il avait envie de se rapprocher d’Agathe et en même temps, il la tenait à distance pour ne pas la blesser. S’emmitouflant dans les draps soyeux et hors de prix, il se coupa du monde, la laissant vaquer à ses occupations, ne se mettant plus en travers de son chemin. A quoi bon ? Il allait finir par la blesser alors pourquoi bouger. Il se sentait vide de toutes les bonnes choses et remplis de son enfer. Remplis de toutes les merdes qui s’accumulaient dans son esprit. Et puis, Agathe arrive en trombe dans la chambre, sortant de la salle de bain où un bon bain l’attend. Il l’entend. Comme un fond sonore mais ses mots parviennent à ses oreilles et son cerveau traite les informations correctement. Il l’entend et comprend ce qu’elle dit, mais il ne sait pas comment réagir. Amorphe, incapable d’émettre un son, il se recroqueville encore plus sur lui même vu qu’elle lui a retiré sa couverture. « Je ne veux pas me disputer Agathe. Le bébé, on en a déjà discuté, tu veux que je te dise quoi d’autre ? » Ils ne vont pas le garder, il le sait. Il sait très bien qu’elle se fera avorter dès qu’ils rentrent à Boston. Qu’est-ce qu’il peut dire encore ? Qu’il voulait bien le garder alors qu’il risquait de la perdre ? Non. « Je ne veux pas te perdre, mais … laisse moi, j’ai besoin ... » Il ne sait même pas ce dont il a besoin. Il sait juste que parler c’est trop pour lui. Trop difficile. Ça lui a demandé un effort monstre de lui dire ces quelques mots. De lui répondre. C’est comme si son corps ne supportait plus son esprit.
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Elle n'était pas prête à être maman, elle le savait très bien. Elle savait que ça serait difficile et que ça lui ferait probalement péter les plombs mais si c'était la décision qui permettrait à Ais de se sentir mieux, elle pourrait faire tous les efforts du monde Agathe. Mais ce n'était juste plus possible de le voir comme ça, de voir cette relation s'effriter un peu plus jour après jour en se sentant totalement impuissant. Parce qu'Agathe, ça la rendait totalement dingue en fait et non, elle ne pouvait clairement pas le supporter. Alors rien à foutre, elle ferait des concessions et dans le fond, elle était certaine que s'il était là pour l'épauler, tout irait bien. Elle n'avait pas de doute à avoir. Mais fallait qu'il arrête là, qu'il arrête de la repousser, de raler pour tout et rien, de faire en sorte que tout se dégrade petit à petit parce qu'elle allait pas tenir longtemps comme ça. "Dis moi que si je le garde, tu ne vas pas me laisser tomber. Dis moi que tu seras toujours là et que je peux totalement affronter ça." Pourquoi est-ce qu'il ne lui disait jamais ce genre de chose d'ailleurs ? C'était trop compliqué ces derniers temps entre eux et Agathe, elle avait l'impression de suffoquer. Elle voulait que ça s'arrête, qu'il arrête d'agir de la sorte mais non, il préférait se recroqueviller encore plus sur lui même lui demandant même de le laisser et.. P'tain mais comment voulait-il qu'elle garde son calme s'il agissait comme ça ? Grimpant sur le lit à son tour, elle l'enjambait pour finalement s'allonger en face de lui, sa main se posant sur sa joue. Et on pouvait lire l'incompréhension d'Agathe dans son regard parce qu'elle n'arrivait plus vraiment à suivre. "T'as besoin que je sois là." C'est tout. Ils avaient besoin l'un de l'autre, l'avait-il oublié ? "On va le garder Ais et on sera une vraie famille mais t'as pas le droit de me laisser tomber." Pas le droit d'agir comme ça et de tout laisser partir en vrille.
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Il se referme sur lui même, il ne laisse plus rien l’atteindre sinon il perd l’esprit. Il perd déjà l’esprit d’ailleurs, n’ayant pas de moyen de se libérer de ce poids qui pèse sur ses épaules, qui le rend fou. Il a envie de partagé ses pensées avec Agathe, il avait envie de lui dire ce qui trotait dans sa tête mais lui même ne savait même pas comment les décrire, alors les expliquer encore moins. Il a envie de calme, de repère, chose qu’il n’a aucunement ici, pas dans cette chambre d’hôtel ni dans ce pays étranger. Alors il se recouvre de la couverture, comme une protection contre le monde extérieur. Comme un moyen de s’isoler. Mais Agathe, elle l’aime trop pour le laisser ainsi dans sa torpeur, dans sa solitude douloureuse mais nécessaire qu’il s’inflige à lui même. Il n’aime pas lui faire mal, mais là, c’est presque impossible pour lui de dire ne serait-ce que quelques mots. C’est difficile, douloureux, horrible. Il est comme vide, comme un trou noir qui ne sait pas comment se refermer. Elle pense qu’il s’agit du bébé. Mais la vérité est qu’il s’est fait une raison sur cet enfant qui ne verra jamais le jour. Il sait que jamais il ne verra à quoi il ressemble. « Non Agathe. Si tu le gardes, on a plus aucuns espoirs.» Faut être honnête. Aisling, il n’est pas terre à terre, mais il a compris que jamais il ne pourrait imposer ça à Agathe. En tout cas, il ne le fera pas, pas maintenant ni jamais. Il veut que leur enfant soit un choix qu’ils font à deux, pas un accident de parcours. « Tu ne me perdras pas Agathe.» Mais on dirait que si en fait. Pas parce qu’il ne l’aime plus ou qu’il lui en veut pour ne pas vouloir d’enfant, mais parce qu’il tombe peu à peu dans une torpeur dont il lui est impossible de sortir. Dont il ne veut pas sortir. Elle grimpe sur le lit, se met face à lui. Sa main froide sur la joue glaciale d’Aisling lui apporte un réconfort minime mais certains. L’avoir en face de lui est aussi apaisant que douloureux. « Non.» Il ne sait pas comment faire. Il a envie de la réconforter mais n’en a pas la force. Il est faible. Autant physiquement que mentalement. Son esprit est cassé comme personne ne peut l’imaginer. « On ne sera pas une famille. Pas maintenant.» Il prend la main d’Agathe dans la sienne et y dépose un baiser. « Je t’aime, n’en doute pas. Mais je n’ai plus envie de parler.» Il n’y arrive plus. C’est comme si tout autours de lui était fade et que la seule lumière que représentait Agathe lui brûlait atrocement les yeux.
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Est-ce qu'il se rendait compte de ce qu'elle était en train de dire ? Des concessions qu'elle était en train de faire juste pour réparer les choses un peu entre eux ? Non mais parce que là, elle prouvait clairement qu'elle serait prête à n'importe quoi pour lui. Même à avoir ce bébé, s'en occuper et changer tous ses plans mais même là, ça semblait n'avoir aucun impact sur lui. Comme s'il s'en fichait, comme si rien n'avait d'importance. Alors qu'est-ce qu'il fallait qu'elle fasse ? Qu'elle lui dise le quitter pour agir comme un électrochoc ? Elle n'avait pas envie de faire ça. Elle n'avait pas envie de lui faire autant de peine mais Agathe, elle avait la sensation qu'il faisait tout pour la pousser à bout et c'était juste insupportable en fait. "Pourquoi t'es défaitiste comme ça ?" Non mais est-ce qu'il se rendait compte de ses propres paroles ? Parce que c'était limite dingue de l'entendre parler comme ça. "J'ai l'impression de t'avoir déjà perdu ! Et ouais, on pouvait entendre à son ton qu'elle était totalement exaspérée par la situation. Genre là, il était juste en train de la rendre dingue en fait. Et encore une fois, il refuse d'avoir cet enfant. C'était comme si les rôles étaient soudainement inversés. Comme si d'un coup, il était celui qui ne voulait plus rien avec elle et ouais, ça lui faisait mal à Agathe d'entendre ça. Même le peu de tendresse qu'il cherchait à lui donner sonnait terriblement faux. "Tu sais quoi ? Tu me saoûles. Y a jamais rien d'assez bien pour toi !" Et ouais, c'était trop. Il lui faisait péter un câble et elle n'avait plus la patience pour aujourd'hui. Se redressant elle quittait le lit pour rejoindre la salle de bain une nouvelle fois. "Quand t'arrêteras d'agir comme un enfant et que tu seras prêt à te comporter comme un adulte et avoir de vrai conversation, tu viendras me chercher !" En attendant, qu'il aille donc se faire voir. Elle ne fournirait plus d'effort de son côté si c'était pour avoir le droit à des plaintes à longueur de temps et se faire envoyer sur les roses quand elle tentait elle même de faire des concessions.
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