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Nevada
• Qui n’a jamais rêver d’écrire un livre sur sa vie ? Pouvoir raconter ce qui lui est arrivé, ces moments de bonheurs mais aussi de malheurs ? Ne sachant pas vraiment par quoi commencer et ne voulant pas faire dans le cliché en commençant par un simple « Il était une fois, dans une petite ville de France, dans une maternité blablabla naquis par un beau temps d’été cet enfant qui aura pour prénom… », vous chercherez par quoi commencer, vous aurez envie d’être original, est-ce que raconter votre naissance est vraiment si important que ça ? Après tout, tout le monde s’en fou de l’endroit où vous avez pu naître et du prénom de vos parents… Alors vous allez réfléchir et vous allez zapper cette partie de votre enfance jusqu’à votre dixième année, vous pouvez en parler, mais seulement si quelques choses d’exceptionnel a pu se passer dans cette période, quelques choses qui nous aiderait à comprendre pourquoi vous êtes comme ça, mais autrement, ignorez cette partie, votre première dent, vos premier mots, tout le monde s’en tape. La rencontre d’une personne avec qui vous êtes toujours en très bon contact pourrait vous faire un bon début. Par exemple, un ami, votre meilleur ami, cette personne pour qui vous serez prêt à tout lâcher, à tout sacrifier si il vous le demandait. C’est avec cette personne que vous avez vécu vos plus beaux moments, vos plus belles conneries, vos prises de tête, tout le monde pourrait se reconnaitre dans cette partie-là. Savoir que votre cœur a été brisé ? On s’en fou sérieusement ! Qui n’a jamais ressenti ça ? Vous ne cherchez pas à ce que les personnes lisant votre livre prenne pitié de vous, loin de là, vous voulez les faires sourires, les amuser un peu. Vous allez commencer par raconter vos plus belles conneries, vos plus beaux fous rires, que ça soit celui en cour ou bien celui dehors avec vos amis. Et puis, à une période, vous allez devenir un peu plus sérieux, vous allez parler de certains malheurs qui auraient pu vous faire devenir la personne que vous êtes. Car n’allez pas écrire quelques choses, racontant la vie d’un adolescent heureux et souriant, et puis du jour au lendemain, vous montrer mélancolique ou bien froid, distant, sans aucun but précis. Vous allez raconter vos plus beaux voyages, ceux qui vous ont ouvert l’esprit, et puis, vous allez changer quelques choses, cherchant à être original, vous allez laisser une trentaine de page blanche à la fin. Certaines personnes se demanderont, et puis, en réfléchissant, vous comprendrez, durant toute cette histoire raconter vous aurez fait attention à ne pas dire une fois votre nom ou votre prénom, c’est seulement la dernière phrase qui dévoilera votre identité, par exemple, pour le cas de notre ami Lewis-Kennedy, la dernière phrase de son livre sera tournée à peu près comme ça : « Voici le début de mon histoire qui commence seulement, enchanté, moi c’est Alek Ezra Lewis-Kennedy… » Les pages blanches seront là pour continuer d’écrire cette histoire, car oui, ce n’est pas à mon âge que j’allais voir ma vie s’arrêter, j’en avais aucune envie, trop de belles choses m’étaient arrivé pour vouloir tout arrêter ici, quitter ce corps et rejoindre un autre monde… •
• Peut-être que des fois je partais trop loin, peut-être que à certain moment, j’oubliais cette chance que j’avais d’être en vie, en bonne santé et d’être à Harvard, mais, qui n’est pas comme ça de nos jours ? Qui ne va pas se remettre en question ? S’imaginer un avenir parfait ? Rêver tout simplement ? Peu de monde je pense. Colombe, cette fille c’est une longue histoire en fait, j’m’étais vraiment accroché, et, j’avais vu ce que ça faisait de se faire jeter. Se réveiller un beau matin, voir que tu es seul et que tu as pour seul ami cette vague odeur qu’elle a pu laisser en partant. "Je suis désolée, tu me tapais pour avoir été trop curieuse, je le mérite. Si ça peut te rassurer, je pense que son geste signifie clairement qu'elle ne te méritait pas." Ne pouvant m’empêcher de sourire à sa réponse, je n’allais pas la taper pour ça, après tout c’était la vie, et si elle n’était plus à mes côtés au jour d’aujourd’hui, c’est que ce n’était pas la bonne, c’est tout, je ne vais pas me prendre la tête. Alors, relevant la tête pour plonger mon regard dans le sien, j’essaya de la rassurer, lui montrer qu’elle n’avait pas besoin de s’excuser. « T’as cru que j’allais te frapper ? J’suis pas un violent moi ! Mais, t’en fais pas, si elle est plus là, c’est que ça devait être ainsi, j’m’étais impliqué dans cette histoire, mais, je regrette rien en fait, c’est la vie et j’y peut rien, c’est que c’était pas la bonne ! » C’est ce que je m’étais rentré en tête, que Colombe n’était pas la bonne, car autrement, elle ne serait pas partie. Bref, tout ça, c’est du passé. Maintenant, je laisse les jours venir à moi, je laisse les choses se faire… "Ah non t'inquiètes aucun abruti viendra esquinter ton visage. Au pire pour me faire pardonner, je t'aurais payé la chirurgie pour que tu sois tout beau de nouveau. Je m'en serais voulu, tu sais." De la chirurgie ? Cette fille est folle, mais, c’est ce que j’aime chez elle en fait, cet humour assez spécial qui te pousse à sourire, car elle sait détendre l’atmosphère, elle sait mettre les gens en confiance en un claquement de doigts, comme si avec elle, on risquait rien. Secouant la tête, je la vis essayer de remettre ces cheveux en place, cheveux qui étaient complètement mouillé, comme quoi, ça chauffe bien ces merdes là ! Le sauna je parle hein, pas les cheveux. Bref, voulant l’embêter un peu, je passa ma main dans ces cheveux pour les ébouriffer un peu pour ensuite prendre la parole. « Genre de la chirurgie ! T’imagine la tête bizarre que j’aurais après ? Une tête à la Stallone un peu ! » Niveau humour débile, j’en tient une bonne couche moi aussi, mais, je m’en suis jamais caché. •
• Peut-être que des fois je partais trop loin, peut-être que à certain moment, j’oubliais cette chance que j’avais d’être en vie, en bonne santé et d’être à Harvard, mais, qui n’est pas comme ça de nos jours ? Qui ne va pas se remettre en question ? S’imaginer un avenir parfait ? Rêver tout simplement ? Peu de monde je pense. Colombe, cette fille c’est une longue histoire en fait, j’m’étais vraiment accroché, et, j’avais vu ce que ça faisait de se faire jeter. Se réveiller un beau matin, voir que tu es seul et que tu as pour seul ami cette vague odeur qu’elle a pu laisser en partant. "Je suis désolée, tu me tapais pour avoir été trop curieuse, je le mérite. Si ça peut te rassurer, je pense que son geste signifie clairement qu'elle ne te méritait pas." Ne pouvant m’empêcher de sourire à sa réponse, je n’allais pas la taper pour ça, après tout c’était la vie, et si elle n’était plus à mes côtés au jour d’aujourd’hui, c’est que ce n’était pas la bonne, c’est tout, je ne vais pas me prendre la tête. Alors, relevant la tête pour plonger mon regard dans le sien, j’essaya de la rassurer, lui montrer qu’elle n’avait pas besoin de s’excuser. « T’as cru que j’allais te frapper ? J’suis pas un violent moi ! Mais, t’en fais pas, si elle est plus là, c’est que ça devait être ainsi, j’m’étais impliqué dans cette histoire, mais, je regrette rien en fait, c’est la vie et j’y peut rien, c’est que c’était pas la bonne ! » C’est ce que je m’étais rentré en tête, que Colombe n’était pas la bonne, car autrement, elle ne serait pas partie. Bref, tout ça, c’est du passé. Maintenant, je laisse les jours venir à moi, je laisse les choses se faire… "Ah non t'inquiètes aucun abruti viendra esquinter ton visage. Au pire pour me faire pardonner, je t'aurais payé la chirurgie pour que tu sois tout beau de nouveau. Je m'en serais voulu, tu sais." De la chirurgie ? Cette fille est folle, mais, c’est ce que j’aime chez elle en fait, cet humour assez spécial qui te pousse à sourire, car elle sait détendre l’atmosphère, elle sait mettre les gens en confiance en un claquement de doigts, comme si avec elle, on risquait rien. Secouant la tête, je la vis essayer de remettre ces cheveux en place, cheveux qui étaient complètement mouillé, comme quoi, ça chauffe bien ces merdes là ! Le sauna je parle hein, pas les cheveux. Bref, voulant l’embêter un peu, je passa ma main dans ces cheveux pour les ébouriffer un peu pour ensuite prendre la parole. « Genre de la chirurgie ! T’imagine la tête bizarre que j’aurais après ? Une tête à la Stallone un peu ! » Niveau humour débile, j’en tient une bonne couche moi aussi, mais, je m’en suis jamais caché. •
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