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 :: Corbeille :: Archives 2012-2019
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Nevada&Alek - Détente et bien-être.

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Nevada

• Je vous assure que j’ai essayé, j’ai essayé de l’oublier, de m’enfoncer la tête dans un oreiller et d’hurler à m’en défoncer la voix, hurler qu’elle parte, hurler qu’elle doit disparaitre et me laisser en paix, mais, il n’y avait rien à faire, elle restait là, à me regarder avec un large sourire de sadique et ces grand yeux lorsque je fermais les yeux. J’étais comme hanté par elle, comme ensorcelé, une simple marionnette que tu faisais bouger selon tes envies, c’est ce que j’avais fini par devenir… Habituellement, j’étais loin d’être ce genre de gars qui s’accroche à une fille et qui va se sentir mal lorsque cette dernière va le quitter, qui va rester cher lui, penser à cette relation passé et ce qui a fait qu’aujourd’hui, il soit seul. Putain, mais comment j’étais devenu merde ? Depuis quand j’étais ce gars sensible qui se prenait la tête pour une fille ? Bordel, j’suis pas comme ça, normalement, c’est le contraire, c’est les filles qui se prennent la tête pour moi… Je crois que j’avais changé, je crois que j’avais découvert que l’amour et les sentiments étaient loin d’être un jeu, que c’était plutôt quelque chose de beau, mais à la fois si vicieux, si sadique que quand ça te tombe dessus, tu ne peux rien faire de plus que d’accepter, d’hocher la tête et de foncer tête baissé dans ce mur qui t’ouvre grand ces bras, prêt à accueillir ta tête qui fonce droit dedans. •

• Bref, j’ai peut-être vu tout ça se réaliser, tout ça arriver il y a quelque jours, mais, j’avais décidé d’aller de l’avant et d’oublier tout ça, attendez, j’étais Alek merde ! Le gars qui rigole tout le temps, le gars qui s’est amusé à faire des défis stupides et complètement débile à longueur de journée, le gars qui ne se prend pas la tête et qui va aimer déconner, et là, j’étais devenue tout le contraire, un putain de déprimé, une espèce de dépressif s’apitoyant sur son sort comme si il n’avait rien de beau dans sa vie. Ma vie était belle putain, j’avais de quoi m’amuser et de quoi profiter, j’avais des amis, alors merde, allons de l’avant une bonne fois pour toute et laissons le passer derrière notre cul ! Petit à petit, je redevenais celui que j’étais, le gars complètement déjanté avec une part de sérieux, et, pour aujourd’hui, une illumination m’était passé par la tête dernièrement, oui, je vous rassure, ça m’arrive de temps en temps. Un Sauna. C’est genre le truc qui te remet en forme et te détend, alors, j’avais proposé à Nevada de m’accompagner, et, sans trop réfléchir, elle avait accepté. Devant le salon de bien-être, mon sac de sport à la main, j’attendais que la jeune femme me rejoigne pour pouvoir rentrer à l’intérieur. •

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Alek & Neva' "Détente et bien être"



Toute la matinée, j'étais restée à l'hôpital, un endroit plutôt lugubre que je n'aimais pas trop mais j'y étais aller pour réconforter celui que je considérais comme mon meilleur ami, mon frère, qui avait vécu des moments difficiles. C'est vrai j'aimais donner de mon temps pour aider les gens à retrouver le sourire, qu'il m'aide en retour ou non je m'en contrefichais à vrai dire car je n'attendais rien de personne. A faire trop confiance au gens on est parfois déçu, trop gentille, trop conne, ça avait été mon cas pendant des années, jusqu'à ce que j'arrive dans cet univers impitoyable qu'est Harvard. Je savais pertinemment que vivre aux USA allait me changer mais franchement je n'aurais jamais cru qu'aujourd'hui je verrais dans mon miroir, un bel ange et adorable se transformait en une femme croqueuse d'hommes qui a fermé son coeur. Heureusement pour moi que je garde encore mon coeur en or et mon côté généreux sinon je ne me reconnaîtrais plus moi même. C'est vrai qu'avec le temps les personnes changent, enfin elles grandissent plutôt suite à leurs expériences et à leurs rencontres. N'empêche qu'en venant ici, j'avais gagné en liberté, en même temps j'avais tout ma plaquer, laissant une partie de ma famille, mes amis et mon copain en France. Tout ca pour une nouvelle vie. Et même si les débuts avaient été difficile et qu'ils y avaient eu des hauts et des bas durant ces trois dernières années, j'avais fini par me faire une place ici, qui me convenait. De toute manière la vie est faite de choix et on ne peut pas reculer qu'importe ce qui nous arrive. Du coup j'étais là à faire ma vie et surtout mes études dans cette université prestigieuse dont j'avais rêvé durant tout le lycée. Mais voilà les études ça ne fait pas tout quand même, avoir une vie sociale c'est bien. alors au lieu de plonger ma tête dans les bouquins durant toute une après-midi entière, j'avais décidée d'accepter la proposition d'Alek afin de passer un petit moment de détente au Spa en ville. Je dois dire que je ne m'attendais pas à ce qu'il me propose ce genre d'activité pour deux raisons: déjà c'était un mec, et de deux je ne pensais pas qu'Alek fréquentait ce genre d'endroit. Mais bon c'était une excellente idée et puis c'est pas comme s'il était un inconnu à mes yeux alors j'avais accepté sans vraiment réfléchir, pensant d'abord à moi pour une fois. C'est donc vêtue d'un jean plutôt classique et d'un T-shirt coloré surmonté d'une veste que j'entrepris de rejoindre mon ami à l'institut. Ce dernier m'attendait à l'extérieur du bâtiment, sac à la main. Arrivée à sa hauteur, je lui fis la bise, mauvaise habitude française dont je n'arrivais pas à me détacher car cela me semblait tellement naturel! "Hey salut, comment tu vas? Bon tu as plutôt bonne mine c'est déjà ça!" dis-je d'un ton souriant. Ca me faisait plaisir de le voir et surtout qu'il ait pensé à moi pour passer une après-midi détente avec lui, surtout que sa compagnie était loin d'être désagréable au contraire.

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Nevada

• Il y a un début à tout, que ça soit le début de la vie, le début des galères, le début du bonheur, le début d’un film, le début d’une relation, le début d’un amour, le début d’une nouvelle vie, le début de la toute première fois où vous aller coucher avec cette jeune femme qui vous attires tant, le début de votre première relation stable, celle qui vous fera sentir comme un homme, heureux et fier aux côtés de cette belle jeune femme qui fera battre votre cœur comme personne n’y sera arrivé… Mais tout début est annonciateur d’une fin, rien est éternel malheureusement… La fin de la vie, la fin des galères, la fin du bonheur, la fin de ce film qui vous a tant passionné, la fin de cette relation, la fin de l’amour, la fin de cette nouvelle vie que vous aviez prévu, la fin de cette première fois que vous avez tant apprécié et que vous aimeriez recommencer, la fin de cette première relation stable qui vous aura enfoncé vers le fond sans que vous vous en rendiez vraiment compte, et vous finirez seul car jamais vous ne voulez reconnaitre ce désespoir et cette tristesse que vous ressentez à présent. Le début, la fin, deux mots qui s’associent tellement bien ensemble, c’est assez étrange même, car pour moi, je ne savais pas vraiment comment j’étais, ou je me situais là-dedans. Au début ? A la fin ? J’en sais rien bordel, je ne sais pas, et, il y a quelques jours, ça aurait pu me bouffer, me tirer de l’intérieur, sauf qu’au jour d’aujourd’hui, je faisais comme si tout allait bien, comme si je n’avais pas besoin de penser à tout ça, de penser à ce passé, à cette fille… J’allais de l’avant, je profitais de la vie qui me souriait, je profitais de mes amis, de ma famille, juste pour sourire et ne plus penser à ça. •

• Bref, j’étais devant le spa, attendant que Nevada arrive, une clope au bec, une mauvaise habitude que j’avais prise depuis un temps. Disons que je pensais pouvoir arrêter quand je le désirais, que je pourrais stopper du jour au lendemain, mais, au fond de moi, je savais que ça serait difficile, que ça n’allait pas se faire du jour au lendemain, mais, peut-être qu’avec un minimum de motivation, j’allais pouvoir. Tout ça est assez simple, pour le moment, j’en ai pas envie, ce n’est pas que je trouvais un bonheur là-dedans, mais ça avait le don de me détendre, de me faire souffler un instant. Bon, okay, là, je n’avais pas besoin de me détendre vu l’endroit où j’allais aller, mais, comme je vous l’ai dit, c’est une mauvaise habitude… Et puis, après avoir jeté ma cigarette à mes pieds, j’aperçu une silhouette familière s’approcher de moi. C’était elle, Nevada, la jeune femme à qui j’avais demandé de m’accompagner pour cette journée. Je savais que niveau sentiment, elle galérait un peu elle aussi, alors, entre deux handicapés de l’amour, on allait pouvoir se comprendre. "Hey salut, comment tu vas? Bon tu as plutôt bonne mine c'est déjà ça!" Ne pouvant m’empêcher de sourire, je la salua à mon tour pour décoller mon dos du mur et commencer à marcher en sa compagnie en direction de l’entrée. « Ca va et toi ? » […] « On va ressortir d’ici ont auras encore plus bonne mine tu vas voir ! » Continuant de marcher, on arriva face à l’entrée. Ouvrant la porte, je me décala pour la tenir et laisser passer la jeune femme en première. C’est que je serais limite un gentleman ! •


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La solitude, une des plus grande peur de l'être humain et également la mienne. Vous vous imaginez finir votre vie entourée d'une dizaine de chats? Non pas que j'aime pas les chats, au contraire j'en ai déjà six, serait-ce là le début de ma solitude? En tout cas j'espère bien que non, enfin je fais tout pour ne pas être seule, je suis entourée d'amis c'est certain, mais voila mon coeur lui est seul, logé dans ma poitrine, se rattachant seulement à quelques souvenirs d'un passé amoureux heureux. Mais voilà le passé reste derrière nous, il ne reviendra jamais. J'essaye donc par tous les moyens de ne plus m'y accrocher comme j'ai pu le faire, vivant l'instant présent, brisant mes moments de solitude et ma détresse sentimentale dans quelques aventures sans lendemain, parce que parfois ça fait du bien de se sentir aimé mais c'est difficile d'aimer en retour surtout quand tu sais que ça ne marchera jamais. Et puis le bon côté des choses, c'est qu'au moins je garde mon indépendance, je ne dois de compte à personne, je ne suis la propriété de personne et je crois que je ne le saurais jamais car j'ai toujours ressenti le besoin d'être libre dans une relation, enfin je dis pas là que je suis pas fidèle au contraire, mais tout ce truc d'être l'un sur l'autre tout le temps, c'est loin d'être mon truc et c'est peut être ce qui pose problème. Mais voilà je ne changerai pas pour un homme, il en est hors de question.

Avant d'aller à l'encontre de mon ami, je l'avais bien vu sa clope à la bouche, un une chose que je n'appréciais pas forcément mais je vois pas pourquoi je l’engueulerai pour ça, après tout il vit sa vie comme il l'entends et tant mieux pour lui d'ailleurs. S'ensuivit les salutations et la question classique du comment ça va, juste pour être sûr que ben tout roule. Quoique que même si je n'avais pas le moral, je serais du genre à faire comme si tout allait bien, ne voulant pas plomber l'ambiance mais aujourd'hui ce n'était pas le cas donc la question de mentir ne se posait même pas. « Ca va et toi ? » […] « On va ressortir d’ici ont auras encore plus bonne mine tu vas voir ! » C'est certain à la sortie nous serions tout beau, tout frais et à cette simple pensée j'en rigolais. "Un peu fatigué mais comme tu dis dans quelques heures, ca ira beaucoup mieux." répondis-je en marchant à ses côtés en direction de l'établissement et lorsqu'il m'ouvrit la porte, je baissai la tête à la limite de lui faire une référence pour le remercier de son geste si galant! Voilà que nous étions dans le hall, et je me retournai pour lui faire face "J'enfile vite fait mon maillot dans les vestiaires et on se rejoint ici dans dix minutes"proposai-je avec un clin d'oeil pour appuyer mes paroles. Faut dire que j'étais un peu impatiente de me mettre dans l'ambiance zen et détente qui était le but de notre après-midi.
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• Avez-vous déjà vu cette lumière ? Cette belle lumière blanche, un peu jaunâtre même, celle qui éclaire votre visage et vous empêche de voir au loin ? La lumière qui vous ébloui tel les rayons du soleil un beau jour d'été ? Cette espèce de lumière qui vous fait oublier tout ce qui se passe autour de vous et qui vous empêche de penser à autre chose à part elle. Cette lumière dont votre regard ne veut pas s'en détourner. Vous êtes fixé devant celle-ci, la regardant en vous demandant ce qui va se passer, ce qui va arriver, et si vous voulez vraiment que ça arrive. Tout est beau, tout le paysage vous entourant est beau mais légèrement flou. Tous vos malheurs passés ont disparu laissant place à un léger sourire sur le coin de vos lèvres et au bonheur. Ce bonheur que vous espériez retrouver un jour, pouvoir le voir, l'effleurer d'un doigt. Cette lumière qui vous rend aussi vivant et énergique que le jour de votre naissance, le jour où vous avez poussé votre premier cri, votre première respiration. Le jour où vous vous êtes senti enfin vivant et libre, sans avoir peur de l'avenir, sans penser au futur, car ce dernier se trouvait à présent devant vous. Ce n'est pas la lumière vous annonçant que vous allez quitter cette terre et rejoindre le monde des morts, non, au contraire, la lumière que peux dégager la personne pour laquelle votre cœur s'emballe quand vous l'avez face à vous, la lumière qui vous fait vous sentir invincible à ces côtés, mais qui vous montre à quel point vous pouvez être impuissant face à cette personne. La lumière qui vous montre qu'après tout vous n'êtes pas insensible et que vos sentiments ressortent au grand jours de plus en plus, se traduisant pas des sourires niais, des mains tremblantes, de doux compliments mais aussi de gestes voulant tout dire. J’avais parfois l’impression d’avoir l’air con, d’être devenu un gamin qui jouait encore avec ces crottes de nez tellement j’avais l’air heureux et tellement j’en avais rien à faire de tout ce qui m’entourait à présent. Je vivais ma vie comme elle se présentait, je ne me prenais plus la tête, ce que j’avais envie de faire, c’est simple, je le faisais. Pourquoi se prendre la tête, pourquoi devoir rendre des comptes à des personnes alors que l’on peut vivre comme on le désire ? Que l’on peu être libre ? Expliquez-moi, car personnellement, je ne comprends pas vraiment. Je ne dis pas que je ne suis pas fait pour l’amour, ça serait vous mentir, car toutes personnes sur terre est faites pour rencontrer ce bonheur, je l’ai déjà connu, mais, malheureusement, ou heureusement pour moi, je ne sais pas vraiment, je l’ai perdu. Je sais très bien qu’un jour, je rencontrerais la personne qui est faite pour moi, peut-être que je la connais déjà, qui sait ? Mais, au jour d’aujourd’hui, je suis seul. •

• C’est en franchissant les portes de l’institut que j’écouta la jeune femme me répondre. "Un peu fatigué mais comme tu dis dans quelques heures, ça ira beaucoup mieux." Ce n’était pas la première fois que j’allais dans ce genre d’endroit, j’étais le genre de gars à être un peu fou et à tester plein de nouveauté, plein de truc de bien-être de ce style, et, je trouvais ça plutôt fun, alors, connaissant Nevada, je savais qu’elle allait aimer ce genre d’endroit, que ça allait pouvoir lui faire du bien. "J'enfile vite fait mon maillot dans les vestiaires et on se rejoint ici dans dix minutes" Et oui, il fallait ce changer pour aller dans ce genre d’endroit, on ne pouvait pas y aller habiller, ça aurait servi à rien en fait. Alors, la regardant en souriant, j’haussa la tête avant de lui faire signe de la main, la laissant partir en direction du vestiaire des filles, et, allant à mon tour en direction du mien, tout en prenant la parole. « Ça marche, j’fais pareil et j’suis là dans hm… Quatre minutes trente-deux ! Soit pas trop sexy hein ! » Ce n’est pas que je ne voulais pas qu’elle soit sexy, après tout, elle faisait ce qu’elle veut, mais, j’aurais eu l’air d’un con à côté d’elle, car je peux vous assurez que moi en boxer de bain, c’est limite risible en fait… •


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Vivre n'est ce pas là le plus beau des cadeau que nos parents puissent nous offrir? Sûrement mais quand on regarde derrière l'emballage, on peut s'apercevoir très vite que celui-ci est empoissonné. Surmonter les épreuves, chuter, se relever, ça paraît simple au premier abord mais c'est quand même vachement compliqué. Et encore je n'ai pas vraiment à me plaindre, j'ai eu une jeunesse plutôt calme juste un peu tourmentée par le divorce de mes parents et encore cela s'est fait en douceur et je pense véritablement qu'avoir baigné dans deux cultures différentes m'a profondément aidé. J'ai réussi à m'adapter à ma vie américaine après mes douze années passés en France. La vie est un éternel combat, une lutte sans merci où votre seul adversaire et vous-même. Si vous ne vous connaissez pas vous même, vous risquez de perdre. Tous les jours on doit faire face à notre égo, faire des choix, prendre des décisions à propos de notre futur, parfois ce sont de simples détails, mais un oui ou un non peut tout changer. Mais il y a trois petits mots qui peuvent faire totalement basculer votre vie, je t'aime, trois syllabes qui lorsqu'elles sont prononcés, vous transporte dans une nouvelle aventure, celle de l'amour, celle de la vie à deux. Il est déjà difficile de s'occuper de sa propre vie mais s'occuper de celle d'un autre en plus, c'est carrément une pente glissante. Cela fait des années que je n'ai pas prononcé ses mots, que je n'ai pas franchi l'étape d'ouvrir mon coeur pour faire entrer dans ma vie quelqu'un d'autre. Je ne suis visiblement pas encore prête à être un peu moins indépendante, à me confier sur un tas de sujets, à être heureuse, à aimer tout simplement. Parce que voilà, à chaque fois que je commence à ressentir ce sentiment fort, je préfère l'éteindre, ne pas y songer à cause de la simple peur de chuter dans cette épreuve. Je déteste l'échec, j'aime quand tout ce que j'entreprends soit bien fait et encore plus dans ce domaine. Jusque là j'ai donc fuit l'amour à mois que ce ne soit ce dernier qui me suive en me punissant pour l'avoir laisser s'envoler tel un oiseau en cage à qui on ouvre la porte de sa cage, il y a de cela trois années.

Je crois que cela fait bien des jours que je n'ai pas réellement penser à moi en m'octroyant quelques minutes de mon temps rien que pour mon propre plaisir. C'est vrai il fallait reprendre la cadence des cours depuis l'été dernier, ajouter à cela les présidentielles et tout le temps que je passais au sein de diverses associations faisait que les journées passaient trop vite sans que je puisse réellement penser à moi. De ce fait Alek avait vraiment bien choisi son moment pour me proposer ce genre d'activité détente. Tout en partant de son côté, il eu le temps tout de même de sortir une petite phrase qui eu le don de me faire sourire. Monsieur aurait-il peur du ridicule? "Moi ne pas être sexy, plus facile à dire qu'à faire!" répondis-je en poussant la porte du vestiaire dans lequel je m'engouffrai. Quatre minutes trente deux, je sais pas si je réussirai à faire aussi vite, c'est vrai quoi je devais enfiler le haut et le bas, lui n'avait que le bas, le combat était donc perdu d'avance. Et ben tant pis pour lui il m'attendrait! En plus de cela il me fallut au moins deux bonnes minutes pour enlever tout mes bijoux, tout d'un coup je me sentais légère sans! Un dernier coup devant le miroir pour replacer mes cheveux enfin plutôt ma crinière qui n'en faisait qu'à sa tête, et voilà le compte et bon. Je ressortais, serviette sur le bras, en simple bikini. Je voyais Alek là de dos encore à m'attendre, mon regard dévia sur son short et accessoirement ses fesses. Je me demandais bien ce que je faisais car après tout il était en couple non, enfin d'après mes dernières nouvelles. D'ailleurs pourquoi n'était-il pas venu avec elle? Suspect tout ça ... "Désolé, je n'ai pas eu le temps de faire aussi vite que toi visiblement. Je m’appelle pas Buzz l'éclair faut dire." Mon Dieu, quel humour débile, il faut vraiment que je dorme la nuit au lieu de veiller tard devant la télé.
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• On a toujours tous cherché un modèle à qui ressembler, une personne à suivre, à citer, une personne que l’on pourrait presque copier, une personne qui nous inspire, nous donne envie de réussir, qui nous fait nous sentir humain plus fort, sans vraiment avoir trop de complexe. Ce modèle est souvent associé à la figure paternel dès notre plus jeune âge, voir son père travailler, le voir faire la cuisine et souvent tout rater car ce rôle-là, c’est plutôt notre mère qui y arrive mieux, vouloir le suivre dans toutes ces sorties, que ça soit aller dans le garage pour sortir la voiture et la nettoyer, aller à la pêche avec lui, dans les magasins même si c’est seulement pour acheter une baguette de pain, le voir vieillir et se dire qu’un jour, ça sera à notre tour, se demander comment il a fait pour avoir réussi sa vie, car même si en réalité, vous vivez dans la misère, votre famille sera là, et vous ne verrez rien d’autre contrairement à tous ces enfants de bourges qui n’attendent que le décès d’un des grands parents pour hériter de leurs fortune. Pour vous, petit garçon, votre père est l’homme à qui vous voulez ressemblez plus tard, vous adoptez la même démarche, la même façon de parler, car du haut de vos six ans, vous trouvez ça cool. Et puis pour vous, jeune petite fille, l’envie de ressembler à votre mère est aussi présente que celle d’un garçon qui a pour modèle son père. Sortir dans les magasins pour s’acheter des chaussures, essayer de faire des crêpes que vous allez rater les premières fois, essayez les chaussures à talons de votre mère juste pour avoir l’impression d’être une femme, d’être une dame comme vous dites. A cet âge-là, vous ne cherchez pas à ressembler à un de ces nouveaux rappeurs que vous voyez à la télé et qui vous fait croire qu’il y a des filles faciles partout, vous ne cherchez pas non plus à ressembler à un de ces guitaristes d’un groupe de rock qui fait sensation en ce moment… Cette image du modèle de réussite viendra quelques années plus tard. Pour certaines personnes, prendre pour modèle une de ces célébrités pourra être bénéfique pour lui, ça lui permettra de faire de nouvelles connaissances, de trouver son chemin. Personnellement, je me suis basé sur plusieurs personnes que je ne vous citerais pas, pas par faute de temps mais plutôt que je ne pense pas que ça vous intéresserais, pour devenir la personne que je suis aujourd’hui. Je ne suis peut-être pas le gars le plus cool, le gars le plus beau, le plus intelligent, le plus drôle ou encore le plus riche, mais, j’aimais cette petite vie tranquille que je vivais. Je savais très bien que pour certaines personnes, je n’étais qu’un simple branleur, un con parmi tant d’autre dans ce monde, mais, je savais aussi une chose, et, cette chose est que je peux compter sur certaines personnes, je peux m’attacher à certaines personnes sans que ces dernières finissent par me décevoir. •

• Bref, parmi ces personnes, même si je ne connaissais pas par cœur la jeune femme qui était avec moi aujourd’hui et qui se prénommait Nevada, je savais au fond de moi que je pouvais compter sur elle, qu’elle n’allait pas être bien aujourd’hui, et me dire d’aller me faire foutre demain. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais, j’arrivais à voir ça chez elle. « Moi ne pas être sexy, plus facile à dire qu'à faire! » Ne pouvant m’empêcher de sourire à la réponse qu’elle m’avait fourni lorsqu’elle poussa la porte du vestiaire pour entrer dedans, je la regarda partir en souriant pour ensuite faire de même. Elle n’avait pas tort à vrai dire, c’est vrai qu’elle était plutôt jolie comme fille et qu’elle avait de belle forme, alors bon, peut-être que j’en demandais trop, je ne sais pas. Bref, une fois dans le vestiaire, j’enleva juste ma veste ainsi que mon t-shirt puis mon jean pour terminer par mon boxer et mes chaussettes que je remplaça par un espèce de short de bain. L’air con putain. La serviette autour du cou, j’avais l’air d’un bon pecno, mais bon, après tout, j’en avais rien à faire. "Désolé, je n'ai pas eu le temps de faire aussi vite que toi visiblement. Je m’appelle pas Buzz l'éclair faut dire." Me retournant, je la vis là, face à moi, en bikini et sa serviette autour du bras. La regardant de haut en bas, je referma ma bouche qui s’était instinctivement ouverte avant de répondre à sa phrase, un sourire dessiné sur le coin des lèvres. « Ca valait la peine d’attendre… » Et puis, allant en direction du sauna en sa compagnie, je poussa la porte de ce dernier avant de la tenir pour la laisser passer. Putain, rien que d’où j’étais, je sentais déjà la chaleur m’envahir les narines, c’est bizarre cette sensation, mais je sais que je vais aimer, ce n’est pas la première fois que j’y vais, et même si t’a chaud, tu ressors de là-dedans bien. « Après vous ma chère ! » Ouais, ça, c’est de la bonne phrase de débile en fait ! •



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On a tous un rêve d'enfant celui qui nous donne envie de vivre, de nous battre chaque jour pour enfin l'atteindre. Pour nous, réaliser ce rêve, serait pour nous toucher le bonheur du bout des doigts pour ensuite s'y accrocher très fort, en profitant chaque seconde de peur que ce sentiment ne s'échappe trop vite sans que nous nous en ayons réellement profiter. Alors moi aussi j'avais un rêve, un rêve en plusieurs étapes. D'abord je voulais étudier pour assouvir ma soif de connaissance, de savoir, j'adorais découvrir de nouvelles choses, de nouvelles cultures. Certains pensent qu'étudier n'est pas nécessaire, pour moi ça l'est si je veux parcourir les océans sur un bateau, toutes voiles dehors, me menant là où il a envie d'aller, pour que je puisse sauver notre cher planète. Oui je sais ca fait très GreenPeace ou Peace&Love, ce truc de vouloir tout sauver et alors, si je pense que c'est ma mission ben je le fais alors. Mais voilà, faire ça toute seule, enfin vivre une vie toute seule, non là tout de suite j'aime moins. Alors je veux me marier, pas un des mariages de princesses bling bling, même si je pourrais très bien me le payer, je préfère un truc beaucoup plus classique, ni trop romantique, ni trop kitsh, un truc dans la normal en fait, un vrai mariage dont le seul but sera de sceller un amour, après tout ça sert bien à ça. D'ailleurs quand j'y repense, je me suis déjà mariée une fois, j'avais 6 ans et lui 7, c'était mon meilleur ami à l'époque, ca c'était passé dans la cabane chez mes parents, quand ils habitaient toujours ensemble. J'avais une couronne de fleurs sur la tête et nos alliances étaient des bagues trouvées dans des kinder surprise. C'était beau et dégoûtant surtout quand je l'ai embrassé, c'était la première fois de ma vie. Malheureusement on a du divorcer quand je suis partie en France et on a jeté nos bagues dans le lac de Central Park. En tout cas tout ça pour dire que je suis prête à revivre ce genre de moment, si on enlève la dernière partie, qui reste graver dans votre mémoire à jamais. Parce que après tout c'est une des étapes que chacun doit vivre dans sa vie. Forcément qui dit mariage dit enfant, quatre ce serait pas mal non, enfin si mon corps veux bien souffrir ce nombre de fois! Vivre entourée d'une famille c'est tout ce dont j'ai besoin, vieillir entourée de mes petits enfants et d'animaux et ne pas mourir toute seule. Voilà c'est ça mon rêve une vie simple, et lorsque j'aurais terminais cette vie j'aurais alors atteint le bonheur. Je résume alors le bonheur au fait d'avoir vécu une vie qui en valait le coup, avoir profiter des gens qui nous entourent. Mais en attendant cette fin, la belle vie m'attend dans le sauna.

D'ailleurs en soi Alek sera contributeur de mon bonheur futur, car il m'aura permis de vivre pleinement ma vie en m'amenant ici. Plongée dans mes pensées, j'avais réussi à relever la tête à temps avant qu'il ne voie où mon regard s'était posé. Je fermai même les yeux quelques secondes avant qu'il ne m'épie de la tête au pied comme si j'étais un être venue d'une autre planète ou bien comme s'il n'avait vu une fille en bikini, chose à laquelle je doutais. Un petit sourire de fierté se posa sur mon visage à l'entente de sa réponse. En même temps je n'allais pas faire la tête en entendant un compliment sortir de la bouche d'un garçon qui était loin d'être classé dans la catégorie dans la case "potable" d'après mes méthodes de rangement. Nous nous dirigions ensuite vers le sauna, je posai ma serviette avant d'y entrer alors qu'Alek en avait profité pour m'ouvrir la porte A croire que je tombais sur un spécimen rare d'homme aujourd'hui, le gentleman! J'étais chanceuse dis donc. Je lui fis un clin d'oeil, en signe de remerciement avant d'entrer dans la fournaise, tout en lui tenant la porte pour qu'il me suive également. La c'est certain j'avais chaud, ce truc doit bien faire 50°C mais c'est plutôt agréable car je suis plutôt habitué au grande chaleur notamment lorsque j'étais encore en France au bord de la mer Méditerranée. Je prenais place sur le banc en bois. "J'espère que tu m'as pas emmenée ici pour que je finisse en flaque d'eau sinon je viendrais te hanter jusqu'à la fin de ta vie." Je devrais arrêtée avec l'humour noir, je vais lui faire peur sinon! Je n'avais trouver que cette manière bizarre pour le remercier de m'avoir inviter ici et de me supporter moi et mon bavardage intempestif. "Dis moi ta Colombe va pas être jalouse j'espère." On peut dire que je n'y étais pas allé par quatre chemins, une manière très classe pour partir sur le chemin sinueux des amours et caetera hélas j'avais besoin d'assouvir ma curiosité maladive et puis on allait pas se regarder dans le blanc des yeux pendant tout le temps que nous perdions des litres d'eau.
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Nevada

• Vous êtes seul, vous êtes vraiment seul, sans personne pour vous aider, à l'abandon dans ce monde hostile, dans ces rues qu'on pourraient comparer à une jungle Amazonienne vu la foule qui passe chaque jours, chaque heures, chaque minutes, et vous avez pour but d'aller au pied de cet arc en ciel, pour trouver le trésor qui se trouve à son pied. Ce mythe, cette légende, beaucoup d'entre nous y ont cru plus jeune, et d'autre continue d'y croire, sauf qu'il n'ose pas l'avouer, soit par peur de passer pour un enfant, une personne pas très bien dans sa tête, dans sa peau, ou bien car ils ne veulent pas attirer les moqueries sur eux. Ce chemin qui pourra vous faire marcher toutes votre vie, ce moment où vous allez apercevoir cette merveille de la nature, ce phénomène unique, vous allez le suivre, lui courir après, et puis... Envolé, cet espoir, ce petit moment d'adrénaline aura disparu, et vous, vous serez là, prêt à attendre son arrivé pour y retourner, parcourir une fois de plus ce chemin qui peut être sans fin, pour trouver ce trésor... Cette légende pourrait être comparé à cette recherche permanente de l'âme sœur par certaine personnes, cette envie de plaire, de trouver la personne qui vous est destiné, votre rayon de soleil, votre arc en ciel, celle ou celui qui vous fera sourire et rire à n'importe quel moment de votre vie, celle que vous trouverez toujours magnifique le matin au réveil, celle que vous trouverez autant sexy, que ça soit en tenue de soirée ou au lit, complètement malade avec quarante de fièvre ou débordante de joie, ça sera elle, celle pour qui votre cœur battra, celle que vous comparerez à votre trésor. Vous aurez marché pendant plusieurs jours, plusieurs semaines, plusieurs mois, et même plusieurs années pour certains, marcher pour chercher votre trésor, cette femme ou cet homme qui vous rendra heureux et qui vous aidera à avancer, cette personne pour qui vous aimerez vous faire beau, cette personne que vous essayerez de reconquérir chaque jours, vivre chaque instant à ces cotés comme si c'était le dernier que vous passez à ces côtés. Sortir, marcher, visiter des endroits, des lieux, faire les magasins, la conseiller dans le choix de vêtements à acheter, lui demander conseil, l'aider quand quelques choses va mal, partager des souvenirs avec elle, crée votre vie, un petit bout de votre avenir, pouvoir vous projeter quelques mois dans le futur. Moquez-vous, mais durant une période de ma vie, je pensais avoir trouvé cette personne, mais avec ma chance, je l’ai perdu, une fois de plus. Ce n’était pas la première fois que ça m’arrivait, je m’attachais beaucoup trop vite aux gens en fait, malheureusement ou heureusement, j’en sais rien… Je ne dis pas que je veux redevenir l’Alek d’avant, celui qui couchait avec n’importe qu’elle fille n’importe où, celui qui se moquait de leur faire du mal, l’enfoiré quoi, non, je ne veux pas redevenir cette personne, mais, c’était beaucoup plus simple à cette période, je ne me prenais pas la tête comme je pouvais faire dernièrement. •

• Sauf qu’aujourd’hui, j’avais décidé de ne pas me prendre la tête, de profiter de l’instant présent avec la belle Nevada. C’était une personne avec qui j’aimais passer du temps, elle avait toujours quelques choses à dire, toujours un truc qui aurait pu me faire rire, toujours ce petit sourire de dessiné sur le coin des lèvres, comme si elle se moquait de tout, chose fausse, mais bon, c’était toujours agréable d’être à ces côtés. "J'espère que tu m'as pas emmenée ici pour que je finisse en flaque d'eau sinon je viendrais te hanter jusqu'à la fin de ta vie." M’avait elle dit lorsqu’ont c’étaient assis sur les bancs en bois dans le sauna. Ne pouvant m’empêcher de rire, je la regarda avec un grand sourire après l’avoir légèrement poussé, rien de bien méchant. Non, je ne comptais pas la faire finir en flaque d’eau, vous imaginez le gros bordel après pour la ramasser ?! Bref. « J’préfère que ça soit toi qui vienne me hanter plutôt qu’un vieux homme tronc qui voudrait me violer dans mon sommeil ou j’sais pas quoi ! » Qui a dit que j’étais logique et censé dans ce que je disais ? Pas moi déjà. M’étirant pour me mettre à l’aise, je sentais cette chaleur s’heurter à mon corps. Quelques gouttes commençaient déjà à couler de mon front et le long de mon dos. Putain, ça n’avait pas attendu ! "Dis-moi ta Colombe va pas être jalouse j'espère." Ahah, il fallait bien que cette question arrive à un moment ou à l’autre. Est-ce qu’elle allait être jalouse ? Je ne pense pas étant donné qu’elle est partie sans donner de nouvelles. Haussant les épaules, je regarda mes pieds avant de répondre à sa question. « Hm… J’pense pas non… Elle est partie sans donner de nouvelles, alors personne ne sera jaloux ! Et toi alors, y’a pas un gars qui va vouloir me casser la gueule parce que je te vois en bikini ? » Ca m’avait fait chier pour Colombe qu’elle soit partie, je m’étais attaché à elle, mais, je n’allais pas plonger dans la dépression ou autre, alors, j’allais de l’avant, et, comme vous pouvez le voir, je me renseignait sur le cas de Nevada, histoire de voir si quelqu’un lui tournait autour ou autre. J’étais pas indifférent à son charme en fait, alors il fallait bien que je me renseigne, histoire de ne pas avoir l’air d’un con… •




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Alek & Neva' "Détente et bien être"



A quoi se résume notre existence? A naître, vivre puis mourir? Techniquement parlant oui mais au fond de nous on espère que notre vie soit faite d'expériences, d'aventures toutes plus insolites les unes que les autres. Enfin moi c'est ce dont j'ai envie, découvrir le monde qui m'entoure. Etre maître de mon destin, pour éviter de passer à côté de certaines choses. J'ai pas envie de regretter mes choix, je les assumerai d'ailleurs aux risques de perdre certaines choses. De toute manière la vie est faite de choix, comme on dit on ne peux pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Par le passé, j'ai vécu ma vie enfermer dans une petite cage, me cantonnant à être cette petite fille parfaite qui rend fier ses parents mais depuis j'ai pris ma vie en main. Je n'ai pas envie de passer à côté de ma vie, pour ensuite avoir des regrets. Parce qu'après tout ca sert à quoi de vivre si on ne fait pas ce dont on a envie. Rien tout simplement et ce serait d'ailleurs vraiment dommage de ne pas se faire des amis, passer des soirées déjantés avec eux à ne plus en avoir de souvenirs, sauter en parachute, draguer tant que tu es encore libre, sécher les cours, dévorer des tonnes de glaces à en avoir mal au ventre ... Toutes ces bonnes choses qui te font sentir vivant et qui font que tu veux recommencer encore et encore parce que tu sais qu'un jour il faudra être responsable. Quand tu seras adulte, tu seras obligé de te lever toi pour aller bosser, un travail nécessaire pour avoir de l'argent et faire vivre ta famille que tu seras contente de retrouver le soir. C'est un peu comme si tu vivais une deuxième vie dans ta propre existence mais néanmoins tu te rappelleras toujours de tes années passées parce qu'en quelque sorte tes enfants te les feront revivre à travers les conneries que toi même tu as fait. Mais avant d'avoir une famille encore faut-il trouver quelqu'un pour la fonder. Hélas elle n'est pas encore venu à moi qui rêve d'avoir une belle et grande famille soudée comme on en voit dans les séries TV, j'ai envie d'entendre les rires ou les pleurs de mes enfants à travers la belle maison que je partagerai avec mon mari, en France peut être ou ailleurs. En attendant que Cupidon me frappe avec une de ses flèches, je vis ma vie au jour le jour, profitant de chaque moment qui m'est offert comme si c'était le dernier que je vivais.

J'étais là assise dans ce sauna, à transpirer comme un boeuf devant un mec, c'est tellement glamour n'est ce pas. J'étais nullement gênée, mais bon je trouvais la situation plutôt comique à vrai dire. Je n'avais pas forcément un humour très drôle parfois mais visiblement ça marchait avec Alek, ça détendait l'atmosphère aussi et puis de toute manière je ne pouvais pas m'empêcher de parler en présence de quelqu'un quitte à dire des conneries au moins ça rendait le moment plus vivant. Sauf que parfois, il serait préférable que me taise et que tourne ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler. Je l'avais vu au fait qu'il est baissé le regard et sa réponse conforta ma pensée comme quoi je venais de faire une boulette. "Hm… J’pense pas non… Elle est partie sans donner de nouvelles, alors personne ne sera jaloux ! Et toi alors, y’a pas un gars qui va vouloir me casser la gueule parce que je te vois en bikini ?" Partit sans rien dire, envolé même dirai-je ... elle est pas gênée celle là quand même. Lui qui vivait une vraie aventure amoureuse pour une fois, il devait être dégoûté à mon humble avis, tout le monde l'aurait été à sa place et moi la première. Je me mordillai la lèvre inférieur en signe de remords posant mes mains sur le rebord du banc avant d'enfin m'excuser. "Je suis désolée, tu me tapais pour avoir été trop curieuse, je le mérite. Si ça peut te rassurer, je pense que son geste signifie clairement qu'elle ne te méritait pas." Moi ma situation amoureuse, on pouvait la qualifier comme un désert aride, bon c'était déprimant parfois d'être célibataire mais bon j'ai réussi à prendre cette situation avec le sourire depuis le temps. "Ah non t'inquiètes aucun abruti viendra esquinter ton visage. Au pire pour me faire pardonner, je t'aurais payer la chirurgie pour que tu sois tout beau de nouveau. Je m'en serais voulu, tu sais." C'est certain que si cela se serait produit, toute la gente féminine d'Harvard m'aurait pourri la vie d'être à l'origine du massacre d'Alek et de son beau visage. Je soufflais pour essayer de respirer un peu plus facilement dans cette fournaise et ramenés mes cheveux trempés derrière mes épaules. C'est malin, j'étais bonne pour passer la soirée avec mon fer à lisser comme partenaire! Mais bon je préfère passer ce genre de soirée après une excellente après-midi que de passer la journée toute seule.
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HJ: C'est nul désolé Nevada&Alek - Détente et bien-être. 1779901633
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