L'art de se mettre à nu

Nina, Capucine & Isaiha

Comme venait de le dire Nina, il avait tout le temps pour se décider afin de trouver la confrérie qui lui permettrait de se réaliser en tant qu’homme. Isaiha penchait peut-être un poil plus pour la Winthrop surtout que son meilleur ami y serait. Jake et lui avaient envie de vivre de nouvelles aventures tous les deux et pourquoi pas être dans la même maison ? Cela ne pourrait que les rapprocher et peut-être que cela rassurerait Capucine de ne pas le savoir tout seul face aux autres rouges qui pourraient le pousser vers une voie qu’il ne devrait pas suivre pour la bonne santé de son couple. « Pas vraiment. En fait, j’apprécie l’esprit de compétition mais que je gagne ou que je perde, l’important est que j’y trouve mon plaisir. Je ne suis pas le genre à participer juste pour gagner. J’aime me dire qu’une compétition m’apporte autre chose » lui répondit-il en espérant qu’elle comprenne où il voulait en venir tant par moment, il s’exprimait comme un manche. Il avait beau être né sur le sol américain, l’anglais n’était pas sa langue maternelle et par moment, il avait un peu de mal à trouver ses mots. Il avait de la chance, son accent à consonnance germanique ne s’entendait plus vraiment dans sa voix -excepté quand il était énervé. « Il faudra que nous nous échangions nos numéros » dit-il avec un sourire alors que Capucine émergeait de ses pensées. Elle était toujours adorable quand elle semblait se réveiller d’un quelconque songe qu’il ne peut s’empêcher de sourire avec tendresse. « Oui, nous avons toute la vie pour visiter le monde ! Si on continue les voyages comme l’année dernière, je crains fort que ton père nous tue » dit-il en rigolant et puis, ils n’auraient pas le temps à trop se disperser. Harvard n’était pas le genre d’université à apprécier les tire-au-flanc. « Je me suis fait agresser en février et depuis, pour faire simple, je ne vois plus qu’en noir et blanc. C’est gênant mais il existe une opération chirurgicale qui est possible seulement, elle n’est qu’à ses balbutiements » répondit-il d’un ton laconique car il n’aimait pas trop parler de son agression et encore moins de ses conséquences. Trop de pudeur. « Allez, mangeons ! » s’exclamait-il en coupant court à la conversation du moment. Les trois jeunes gens mangèrent sans pour autant s’arrêter de bavasser. Isaiha lui, laissait surtout les deux amies discuter car il n’était pas un grand bavard devant l’éternel.

TOPIC CLOS.

AVENGEDINCHAINS

(Invité)