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Extase totale avec elle, moment parfait, et une fois mon souffle un peu retrouvé, je l’attirai à moi en reprenant sur sa demande initiale, celle de lui démontrer le manque d’elle que j’avais ressenti ces derniers mois, ce à quoi elle répliquait qu’elle espérait me manquer ainsi à chaque fois… Un à chaque fois qui à l’instar de son ‘pas dans un lit la prochaine fois’ sonnait comme une promesse d’autres retrouvailles charnelles de la sorte, promesse qui fit s’étirer un large sourire comblé sur mon visage. Oui, bien sûr, ça aurait pu soulever des tas de questions. Ca le ferait surement,, d’ici peu, bien trop rapidement. Sur ce que ça signifiait, ces rapprochements, cette ambiguïté tout ça, ce sur quoi je m’étais dit que je mettrais une croix, efficace comme résolution puisqu’à peine une demi journée avec elle plus tard j’avais complètement replongé, alors oui, je pourrais questionner, demander, interroger… Ce qu’on était, ce que ça voulait dire pour elle, si déjà ça voulait dire quelque chose… Mais non. Trop peur de briser la magie du moment. Je préférais écarter mon bras pour qu’elle vienne se blottir contre moi, sa tête sur mon épaule, restant quelques instants dans un silence apaisé uniquement brisé par le bruit de nos respirations qui se calmaient peu à peu, et les quelques échos de conversations lointaines, que laissaient passer les cloisons de l’appartement. D’ailleurs, c’était beaucoup plus calme à côté. Surement qu’il ne restait plus grand monde. Puis de toute façon, j’avais aucune envie de bouger d’ici, surtout avec ses doigts qui courraient sur ma peau. J’étais bien. Ma main alla caresser doucement sa joue alors que je brisais un peu le silence pour demander : « Je peux rester dormir là cette nuit ? » Cette nuit et toute les suivantes. Je ne savais pas qu’en demandant cela, en passant cette première nuit ici avec elle, on allait signer un partage de lit quasi quotidien pour les jours à venir.
Dans ses bras, tu étais définitivement retombée. Et forcément que retrouver le toucher de ses lèvres, le goût de sa peau, ses caresses, et tout ce qui va avec, ça réveillait que plus ce que tu ressentais pour lui. Impossible de revenir en arrière et impossible de ne pas en re vouloir. C'était sûre, ça ne serait pas la dernière fois. Maintenant que tu avais eut à nouveau goût à tout ça, tu savais que tu n'allais pas pouvoir t'empêcher de retourner dans ce jeu d'ambiguïté, dans cette séduction. Ton désir pour lui était bien là, constamment. Et tu lui faisais comprendre, que ça serait pas la dernière fois entre vous. Tu réclamais d'autres round et quand il s'amusait de te dire que c'était ainsi combien tu lui avais manqué, tu exigeais indirectement de lui manquer de la sorte à chaque fois que vous finiriez dans des draps ensemble. Oui c'était un aveu pour d'autres moments. Tout comme lorsque tu vins te blottir à lui, une jambe calée entre les siennes, tête appuyée sur son épaule, ta main sur son torse, tes doigts jouant sur celui ci. Tout ça c'était des aveux, indirects, mais des aveux. Tout comme ce oui que tu libérais en réponse à sa question. Ce oui pour qu'il dorme ici, avec toi. Jamais, Ô grand jamais, tu n'avais dormi avec un homme après avoir couché avec ce dernier. Tu voulais pas qu'ils croient qu'ils t'avaient en poche, ni qu'ils pensent que ça allait plus loin que juste du sexe. Ca avait été ta façon de mettre des barrières. Du sexe, tu pouvais rester un peu dans le lit, mais ensuite tu te barrais, ou ils se barraient. Mais lui c'était différent. C'était ton meilleur ami, avec qui tu dormais quelques fois, et puis lui tu voulais pas le mettre dans la même case. T'avais pas envie de lui dire prend tes affaires et ciao. Qu'il veuille rester, ça te faisait plaisir même. Et il t'avait proposé sa chambre avant de rentrer au loft. Ca revenait au même, sauf que c'était la vôtre qui allait vous héberger finalement. Tu restais ainsi, proche de lui, ne pensant plus aux personnes toujours présente chez vous, pour sa fête. Loin, ils étaient tous loin dans ton esprit. Seul lui et toi, dans cette pièce, désormais dans tes pensées.